Je m'extirpe des buissons et bondis sur le sentier. Je relève la tête en humant l'air.
On dirait bien qu'il n'est pas encore là.
Je piétine le sol sur place, impatiente. Je ne tiens pas en place depuis hier. Je décide de m'asseoir pour faire ma toilette. À vrai dire, il est très tôt. Les couleurs de l'aube viennent à peine de disparaître, et la fraîcheur de la nuit a cédé sa place à la chaleur du soleil, bien qu'il fasse encore très bon.
J'adore l'aube. Le ciel, d'un bleu pâle encore légèrement teinté de rose, est dégagé. Près de moi, une toile d'araignée couverte de gouttes de rosées qui reflètent les rayons du soleil. C'est magnifique. Ces petits spectacles naturels ne cessent jamais de m'émerveiller.
Je détache mon regard de la toile d'araignée, de plus en plus impatiente. Je m'ébroue, je m'étire, j'essaye de contenir mon excitation. Poison sera bientôt là, et quand ce sera le cas, nous irons chasser ensemble. J'ai hâte de rire de nouveau à ses côtés.
Une petite feuille volante me tire de mes pensées. Je m'accroupis et bondis dessus. Je l'attrape entre mes pattes, la laisse filer, puis la rattrape avant qu'elle ne s'envole trop loin. J'ai bien conscience de jouer à un jeu de chaton, mais sur le moment, cela me semble la meilleure chose à faire pour passer le temps et dépenser un peu de mon trop-plein d'énergie.
Alors que je tente encore d'attraper la feuille, je m'emmêle dans mes pattes et fais un roulé-boulé dans l'herbe. Par chance, quelque chose m'empêche de dévaler tout le sentier. Je suis de dos par rapport à ce quelque chose, mais je n'ai pas peur. L'odeur qui me vient m'est familière. Poison !
Je me relève en souriant.

Je marche sur le sentiers, en direction du lieu de rendez-vous, je suis tellement impatient ! ça fait depuis... je ne sais même pas combien de jours on passé mais ça à été long ! Le soleil brille et le ciel et dégagé, un temps idéal pour une partie de chasse ! D'ailleurs, je me demande se qu'on fera. En tout cas je suis impatient de retrouver mon amie. Je me mets a accélérer un peu le pas, puis a trotter. Je croics que c'est la première fois que je suis aussi impatient ! Je passa a travers un buisson et quelques feuilles s'accrochent à ma fourrure. Je lève ma patte arrière pour essayer d'enlever les petites feuilles mais elle m'ont l'air bien accrochés.

Yenaä doit m'attendre, je be vais pas la faire patienter des heures non plus !

Je me gratte de plus belles et quelques feuille commencent à tomber. J'aurai l'air malin si j'arrivais la fourrure couverte de feuilles !Je frotte ma tête contre un tronc d'arbre et d'autres feuilles se mettent à tomber de ma fourrure. je pense que c'est bon maintenant, je me mets à courir en dirction de lieu de rendez-vous. Une fois arrivée, je sens l'odeur famlière de Yenaä. Je m'approche d'elle la salu d'un petite geste de queue.

- Salut Yenaä ! Je suis content de te voire ! ai-je dit joyeusment.

Il s'approche de moi. Je remarque qu'il a une petite feuille accrochée à sa fourrure. Cela me fait penser à la feuille que je pourchassais quelques secondes plus tôt et je souris, amusée. Il me salue en remuant la queue, les yeux brillants.
"Salut Yenäa ! Je suis content de te voir !" lance-t-il joyeusement.
Je ronronne et viens effleurer son museau de ma truffe pour le saluer.
"Moi aussi, ça me fait plaisir", je réponds, tout sourire.
D'un coup de patte, je retire la feuille restée accrochée à son flanc. Une lueur heureuse brille dans les yeux de Poison. Ça me fait plaisir de le voir. J'ai attendu ce moment depuis que nous nous sommes quittés, la dernière fois.
J'ai envie de m'amuser. Je me tapis au sol, joueuse. Le bout de ma queue s'agite légèrement. Je lui lance un sourire malicieux.
"Prêt ?" je lui demande.
Sans lui donner l'occasion de répondre, je lui saute dessus. Mes griffes sont rentrées, bien sûr, je n'ai pas envie de le blesser.
Nous roulons dans l'herbe fraîche.

- Moi aussi, ça me fait plaisir, répondit-elle en souriant

Je ronrone un peu puis elle me donne un petite coup de patte pour m'enlever un feuille de flanc. Je ris un peu, content d'être en sa compagnie.Yenaä se tapit sur le sol d'un air joueuse, le bout de sa queue s'agitait légèrment.

- Prête ? me demanda t-elle

J'aillais lui répondre quand elle me sauta dessu.Nous roluons dans l'herbre fraîche. J'ai l'imprésions d'être un innocent chaton qui joue avec son ami.Je lui donne des coups de pattes digne d'un chaton et rians.

-hey, je suis un chat pas une souris ! ai-je plaisanter.

Je roule sur le côté pour me libéré de Yenaä et me relève. Je cours vers elle et l'attaque avec de petits coup de patte, griffes rentré.

Nous roulons dans l'herbe en riant. Je crois bien que c'est la première fois que je peux m'amuser comme un chaton. Je sens une douce chaleur m'envahir et je ronronne malgré moi. Je suis... heureuse.
Poison me donne des petits coups de patte amicaux. Je pousse un miaulement enthousiaste et lui rend ses coups de patte.
"Hé, je suis un chat, pas une souris !" plaisante-t-il.
J'éclate de rire en lui assenant un autre petit coup. Soudain, il se dégage et roule sur le côté. J'ai à peine le temps de me remettre sur mes pattes qu'il saute sur moi et m'attaque à coups de patte. Je tombe dans l'herbe, sur le dos et je riposte en lui donnant un coup de patte sur le museau. Grâce à mes pattes arrière, je le repousse et en profite pour me relever.
Je me retourne vers lui et lui lance en tirant la langue :
"Essaie donc de m'attraper, petite souris !"
Je lui donne une pichenette sur le nez de ma queue, puis je m'élance sur le sentier en m'esclaffant.
Je cours le plus vite possible, en mettant toute mon énergie dans cette course. J'ai envie de voir s'il pourra me rattraper.

- Essaie donc de m'attraper, petite souris ! lança Yenaä en me tirant la langue.

Elle me donne une petite pichnette et s'élança sur le sentier un s'éclafant. Elle courait très vite ! Je baisse les oreills d'un air joueur, moi je suis une souris ? elle vas voire qui est la souris. Je m'élance derière elle en riant, quand j'arrive à la hauteur de sa queu ( ou plutôt ses queu) j'essaye de l'attraper mais elle vas trop vite. Je m'arrête pour reprendre mon souflle. J'ai l'impressions d'être un chaton ! c'est bien plus frôle que d'être un guerriers. Je me gratte un peu l'oreille et repars à la corse derrière Yenaä en courant le plus vite que je pouvais.

-La souris vas t'attraper ! ai-je taquiné

Je lui saute dessu mais je crois que j'ai mal visé, je me retrouve au sol la tête la première ! Je m'ébroue un peu et me mets à tire.

-Tu es plus rapide que tu en à l'air !

Je ris gentillemment.

Je l'entends courir derrière moi malgré le vent qui me fouette le visage. Il me lance d'un ton taquin :
"La souris va t'attraper !"
Ah oui ? C'est ce qu'on va voir !
Je pousse sur mes pattes et accélère. Malgré cela, il me talonne de près. Il court plutôt vite, le bougre ! Après quelques foulées, il tente de me sauter dessus, mais il calcule aml sa trajectoire et tombe au sol. Je m'arrête d'un coup, inquiète. Et s'il s'était fait mal ?
Je me retourne et soupire de soulagement en le voyant se relever en souriant. Il a l'air d'aller bien.
"Tu es plus rapide que tu en as l'air !"
Il rit doucement. Je le rejoins en trottinant, haletant et riant en même temps.
"Toi aussi, je réponds entre deux inspirations. Tu m'as donné du fil à retordre..."
Je lui jette un petit regard, les yeux plissés par un sourire taquin.
"...pour une souris !"
J'éclate de rire.

Yenaä me rejoins en trottinant, elle à l'air un peu essouflé, au moins je n'aurais pas courru pour rien !

-Toi aussi, je réponds entre deux inspirations. Tu m'as donné du fil à retordre...

Je bombe un peu le poitrail et la regarde d'un air triomphale. Elle me lance un petit regard avec un sourire taquin et ajouta :
-...pour une souris !

Elle éclata de rire, et moi aussi dailleurs. C'était vraiment sympa cette petite course poursuite ! Je souris de toute mes dents, j'avais un peu mal au ventre tellement je ris. Elle est vraiment drôle cette Yenaä ! Je m'approche d'elle et lui donne un pichnette amicale sur l'oreille. Je grogne gentillment.

- Pff, cette fois c'est le chat qui à gagné, mais tu verra un jour les souris se vengerons !

Je ris encore un petit moment puis entend un drôle de bruit, c'est mon ventre. Je viens de me rendre contre que j'ai terriblement faim ! Je m'amusait tellement que je n'avais pas remarqué. Je regarde Yenaä en me en me léchant un peu le poitrail qui était bien ébouriffié ;

-En parlant de souris, que dirais.tu d'une partie de chasse ? Je meurs de faim !

Il me souris de tous ses crocs. Je reprends mon souffle tant bien que mal, en hoquetant de rire. Il me donne une pichenette sur l'oreille en grognant, l'air un peu boudeur :
"Pff, cette fois c'est le chat qui a gagné, mais tu verras un jour les souris se vengeront !"
Je ris, amusée. Soudain, j'entends un gargouillement. Mais le ventre affamé n'est pas le mien. Je jette un coup d’œil à Poison. Il se lèche le poitrail, mais le bruit de ses coups de langue n'étouffe pas celui de son ventre.
"En parlant de souris, que dirais-tu d'une partie de chasse ? propose-t-il. Je meurs de faim !"
Je m'esclaffe.
"Oui, j'ai entendu ça !"
Je me lève, m'ébroue pour chasser les brins d'herbe de mon pelage, et hume l'air. Le vent souffle doucement, apportant une délicieuse odeur de gibier. Je me lèche les babines. Je dois avouer que je commence à avoir faim, moi aussi, après une telle course.
Je me retourne vers Poison. Ses yeux brillent d'excitation. Je lui lance un sourire excité.
"Allons-y, dans ce cas !"
Puis je pars devant, les sens aux aguets.

-Oui, j'ai entendu ça !

Je suis vraiment si bruyant que ça ? Je lui sourit et frotte ma patte par terre. Yenaä se lève et s'ebroue pour chasser les brins d'herbes de son pelage. Je l'imite aussiôt. Le vent souflla et mes poils se mirent à se secouer.Un délicieuse odeur de gibier me fit saliver. J'avais vraiment faim ! Je me demande si Yenaä aussi. Je suis assé exciter de partir chasser avec elle

-Allons-y, dans ce cas !

Elle partit devant et je la suivit en trotinant. Mes oreills était dressé et je me concentré pour sentir la moindre odeur de gibier. Soudain, l'odeur d'une souris arriva à mes narines. Je dressais les oreills et me tourna vers Yenaä un regard excité.

-Je sens une souris ! Tu veux l'attraper ? ai-je chuchoté pour ne pas l'effrayer.

Je m'arrête, la truffe frémissante. Une souris. Soudain, je la repère, à moitié camouflée derrière les branches touffues d'un buisson. Grignotant une graine, à quelques longueurs de queue de là. Elle est de dos par rapport à nous, et grâce au vent, ne nous a pas encore repérés. Je m'immobilise. J'entends Poison, derrière moi, qui me murmure :
"Je sens une souris ! Tu veux l'attraper ?"
Je lui désigne la souris du menton et lui chuchote sur le même ton :
"Avec plaisir !"
Je m'avance doucement, agile et silencieuse, tel un serpent. La souris, occupée avec sa graine, ne m'a même pas remarquée. J'ai le regard fixé sur elle. À présent, je suis à peine à une longueur de queue de ma proie. J'esquisse un sourire satisfait, et je bondis, pattes en avant. Je l'attrape entre mes griffes, et la tue d'un coup de crocs. Puis je retourne près de Poison, ma proie encore chaude dans la gueule. Je la dépose à ses pieds.
"Bon appétit !"

- Avec plaisir !

Yenaä s'avance doucement de manière agile et silencieuse vers la souris.Je la regarde attentivement les yeux légèrment plissé. Elle à l'air doué à la chasse contrairment à moi ! Chacun de ses mouvment m'a l'air difficile et précis. Elle regarde fixement la souris qui ne l'avait pas remarqué et lui sauta dessu. Elle la tua et revint vers moi avec sa proie toute chaude dans la geule.Elle l'a déposa à mes pieds et je lui lança un regard admiratif.

-Bon appétit !

Je me lécha les babines à l'idée de goûter cette souris bien dodue ! Je pense que Yenaä est une très bonne chasseuse, je la remercie d'un geste de queue et lui sourit.

-à toi aussi !

Je baissa la tête et croqua un morceaux. C'était vraiment bon ! Je me lécha les babines et repris un bouchés. Quand Yenaä et moi eurent finis la proie je n'avais plus faim.Mon ventre était tellement plein que je n'arrivais plus à marcher ! Je me sentais lourd. Je me coucha alors dans l'herbe pour digerer ce suculant repas. Je tournis la tête vers Yenaä et lui sourit.

-J'ai bien mangé moi !

Il se lèche les babines et se penche sur la souris. Il me sourit et me réponds :
"À toi aussi !"
Il goûte la souris. À la tête qu'il fait, elle doit être délicieuse. Il mangeait avec appétit, mais m'en laissa quand même. Je n'en pris qu'un petit peu, je n'avais pas très faim pour l'instant. Une fois la souris terminée, Poison se couche, le ventre rond. Eh bien, il ne lui en fallait pas beaucoup pour être rassasié !
"J'ai bien mangé, moi !" lance-t-il.
Je lui souris. Il est plutôt maigre, c'est sûrement pour ça qu'il ne mange pas beaucoup. Il allait falloir que je lui attrape quelques souris de plus pour le remplumer un peu ! Je me lève. Cette souris m'a redonné des forces. Je me tourne vers lui. Il a l'air bien, allongé dans l'herbe, le ventre bien rempli.
"J'y retourne", je lui annonce.
Le voir allongé ainsi, comme un petit chaton repu, me fait ronronner.
"Mais tu peux rester roupiller ici, si tu veux."

Yenaä se leva.

-J'y retourne annonça Yenaä

J'étais toujours allongé dans l'herbe fraîche en ronronant.

-Mais tu peux rester roupiller ici, si tu veux.

Je lui sourit et m'étirais. Puis je me relvais en me léchant la patte avant. Je n'allait quand même pas rester ici tout seule à lors que Yenaä chassait pour moi ! De plus, j'ai une dette envers elle alors il faudrait bien que je lui apporte un petit quelque chose non ? ça me faisait plaisir de chasser à ses côté. Je lève ma queue et fais un pas vers elle.

-Je pense que je vais venir avec toi, c'est sympa la chasse quand on n'est pas seul. ai-je dit d'un voix calme.

Je lui sourit et me mit devant elle.

-Je vais devant cette fois ! ai-je annoncé

Je me mis à trotter tranquillment, puis à courrir de plus en plus vite. J'évitais les branches au sol en regardant derière moi pour voir si Yenaä suivait. Mes oreilles étaient dressés et je regardais les moindres petites cachettes ou pouvaient se trouver le gibier.

Il se lève, souriant. Ah ? Il semble décidé à ne pas rester couché sur sa queue, à en croire son expression ! La queue dressée, il me répond :
"Je pense que je vais venir avec toi, c'est sympa la chasse quand on n'est pas seul."
Je suis bien d'accord avec lui. Je hoche la tête, heureuse qu'il vienne avec moi.
Il me dépasse en lançant joyeusement :
"Je vais devant, cette fois !"
Je lui souris. J'ai hâte de voir comment il se débrouille.
Il se met à trotter doucement, puis à courir. Je le suis sans trop de problèmes. Je me sens légère, comme si je courais dans le vent, les pattes effleurant à peine le sol.
Le soleil monte lentement dans le ciel, et il fait déjà chaud.
Soudain, j'aperçois un éclair brun sur le côté. Un lapin ! Ils sont rares près du sentier.
Je m'élance aussitôt après lui, zigzaguant entre les arbres à toute vitesse. Dans un dernier élan, je lui bondis dessus, mais il se faufile dans un terrier et je me retrouve le museau dans la poussière.
Je me relève en grommelant :
"Crotte de mulot !"
Je regarde autour de moi en réalisant que j'ai laissé Poison derrière.
Zut ! J'espère qu'il n'est pas inquiet...

Je suis toujours en train de courir. Un vent léger soulève mes poils et je regarde un peu partout pour essayer de trouver une proie. Je remarque un petit animal caché dans un buisson. Un mulot ! Je m'arrête et me tapit en position de chasse. Le petit rongeur ne me vois pas jusqu'au moment ou je lui bondit dessu. Je souris de satisfaction d'avoir attrapé une proie aussi dodue ! Je bombe fièrement le poitrail et me retourne, j'allais le monter à Yenaä quand je m'apperçois qu'elle n'est plus là ! Je me gratte la tête et réfléchis ou elle peut bien être. Il me semble que je lai fus poursuivre un lapin ou un truc du genre. Je lève la tête. Je ne sens pas son odeur et ne la vois pas. Un peu inquiet je miaule :

-Yenaä ! où est tu ?

Je l'ai miauler très fort. J'ai même crié mais je n'ai eu aucune réponse. agacé je baisse mes oreilles. Peut-être qu'elle le fait exprès ? Je ne pense pas. Je me remets en espérant que je l'a trouverait un peu plus loin. Au bouts de 20 minutes, je ne la vois toujours pas. J'ai du m'éloingner encore plus qu'avant. La preuve, je ne vois plus le sentier. Je grogne. Je n'étais quand même pas perdu ? Je regarde autour de moi. Je reconais avec surprise le marais. Comment-es possible ? Yenaä devait se trouver au sentier et moi je lai cherché au marais ! Je suis vraiment un crétin. Je me^remets à courrir en direction du sentier, mais trop épuisé, je m'arrête. Je repris mon soufle, j'étais trop fatigué, comment pourrais-je retrouver Yenaä à ce rythme ?

Je me suis éloignée du sentier en pourchassant le lapin, mais je crois savoir d'où je viens. Je rebrousse chemin, me sentant stupide d'avoir laissé Poison derrière pour, en plus, rater ma proie. Je grommelle dans mes moustaches en prenant le chemin du retour. En arrivant enfin sur le sentier, je remarque sans trop de surprise que Poison n'est plus là. Quelle idiote je fais ! J'aurais dû lui miauler de m'attendre, ou de me suivre. Il avait dû continuer pour me chercher. À moins qu'il n'ait aperçu une proie ? Je hume l'air. Je peux sentir son odeur continuer sur le sentier. Il a donc continué.
Je suis sa piste, longtemps, aussi silencieuse que possible. Je ne veux pas faire du bruit et risquer de le faire rater une chasse potentielle.
Soudain, après un certain temps, je sens son odeur s'éloigner du sentier. Il a bifurqué pour s'enfoncer dans les sous-bois. Bizarre. Par là-bas, il me semble qu'il y a les marais. Mais c'est un endroit sombre et dangereux. Je frissonne. J'espère qu'il ne s'est pas embourbé. Ou fait une mauvaise rencontre. On peut croiser des tas de bêtes étranges et terrifiantes dans ces coins-là.
Je suis sa piste, mais cette fois, je me fiche du bruit que je fais. Je cours le plus vite possible. Mais je m'arrête rapidement, essoufflée. J'ai déjà beaucoup couru, aujourd'hui. Mais je ne veux pas m'arrêter. Je continue en marchant malgré ma fatigue.
Pitié, faites qu'il aille bien...

Cela fait 5 minutes que je me suis arrêter de courrir. Je me sens impuissant. Il faut que je me remette à la recherche de Yenaä ! j'espère qu'elle va bien. Je réayssaie de sentir son odeur mais rien... Je n'aime pas trop cet endroit, le ciel commence à se couvrir. Je regarde l'eau brûnatre avec un leger frisson. Je ne me ens pas trop en sécurité ici. Il faut que je reprenne ma route. Je soupir, si il est arrivé quelque chose Yenaä je m'en voudrai terriblement. Je tente de rester calme te positif ce qui n'est pas dans mes habitutes. Si c'était un autre chats que j'avais perdu je pense que je me serais ennervé et serais rentré à Felinae aux bouts de quelques minutes. Mais là tout est different. Je pousse un nouveau miaulement avec un faible espoir qu'elle l'entende. Je regarda le ciel nuageux.

J'espère qu'il ne vas pas se mettre à pleuvoir

Je reprends ma marche en observant chaque arbre et buisson. Je m'éloigne peutit à petit du marais jusqu'à ne plus appercevoir l'eau nauséabonde. Tant mieux, je me rapproche sans doute du sentier.
Puis mes oreilles se dressent. Je sens lo'deur de Yenaä ! Mais elle est très légère. Comme si elle était déja passée par là. L'espoir me revint et je m'arrêta. Les yeux aux ciel et la queu dressé je me racla la gorge et cria de toutes mes forces.

-YENAA !!!!! Ou ES TU ?????

Je fermit les yeux, pourvu qu'elle m'entende.

Je marche toujours lorsqu'il commence à pleuvoir. Au début, ce ne sont que quelques gouttes. Mais bientôt, il pleut des cordes. Génial. Non seulement la chasse est fichue, mais je ne risque pas de pouvoir continuer à pister Poison avec toute cette pluie qui trouble mon odorat.
Soudain, mes oreilles se dressent. J'ai la berlue ou quoi ? J'ai cru entendre la voix de Poison. Je ne suis pas sûre, mais je crois qu'il m'appelait. Je me mets à courir. Mon pelage est trempé, mes pattes sont lourdes, mais je cours comme si j'avais des humains aux trousses.
Mais la pluie s'intensifie, et je suis obligée de ralentir. Je n'ai pas envie de glisser et de me casser une patte. Je commence donc à trottiner doucement vers l'origine du cri.
Bientôt, la pluie et le brouillard qu'elle a apporté ne me permettent pas de voir à plus d'une longueur de queue. Je trouve un petit abri dans un arbre au tronc large. Entre ses grosses racines, le sol s'enfonce presque sous l'arbre, créant un renfoncement pouvant abriter quelques chats. Je m'y réfugie, et, une fois à l'abri, crie de toute la force de mes poumons :
"POISON ! JE SUIS LÀ !"
Je me blottis dans mon abri en espérant qu'il m'ait entendue malgré la pluie battante. J'ai un peu froid, mais je ne le sens presque pas. Je suis inquiète. Je l'ai entendu crier, ça j'en suis sûre. Mais si c'était un appel à l'aide ? Je me sens lâche, à me cacher ici, alors qu'il a peut-être besoin de moi. Je racle le sol de mes griffes, furieuse envers moi-même et envers le ciel, qui semble avoir décidé de pourrir la journée. À chaque seconde qui passe, mon angoisse augmente. La tension est trop forte. Une goutte de pluie roule sur ma joue. À moins que ça ne soit une larme ? Je me déteste, à rester cachée là. Alors pourquoi mes pattes refusent-elles de bouger ? Je crois que j'ai peur. Je suis terrifiée. Terrifiée à l'idée que mon ami ait pu être blessé. Terrifiée à l'idée que c'est à cause de moi. Terrifiée à l'idée de ne jamais le retrouver.
Oh, Poison... Où es-tu ?

Il pleut des cordes. J'ai froid, et je suis si fatigué que j'ai envie de m'écrouler par terre. Ma fourrure me colle et mes mouvments sont lents. Je tremble un peu, de froid et un peu de peur. Mon souflle et cours et je n'apperçois toujours pas Yenaä. C'est impossible car le brouillard et si épais que je ne peux plus voire à une longeure de queue devant moi. En plus, je ne sens plus d'odeur à cause de cette pluie battante. Déja qu'àla base je n'est pas un super flaire. Je commence vraiment à être inquièt pour Yenaä,et si elle c'était fait mal ? Il faut absolument que je la retrouve. Mais d'abord il faut que je m'abbrite quelques minutes, je ne peux même plus courrir. Mes oreills sont rabaissé et ma queue traîne par terre. Soudain j'entends un cri :

POISON ! JE SUIS LÀ !

Un lueur d'espoir travers mes yeux. C'est Yenaä ! Je ne l'ai pas très bien entendu mais je pense pouvoir la trouver. Enfin peut-être. Je me mets à trotiner quand je me souviens qu'il ne me reste presque plus d'énergie. Je me réfugie sous un arbre en espérant pouvoir me reposé. Je me couche à bouds de force et ferme les yeux. Je ne peux pas crier, pas marcher, Je ne peux qu'attendre ici et réccuperer de l'energie. Les secondes passe mais moi j'ai l'impressions que se sont des heures. La culpabilité me ronge car je n'ai aucun signe de mon amie.Je me relève enfin. J'ignore combien de temps est passé mais je me sens d'attaque pour repartir à la recherche de mon amie. Je cours le plus vite possible. Le brouillard c'est un peu dissper mais il pleut toujours aussi fort.Je me racle la gorge et reparti pour chercher Yenaä.

Pourvu qu'elle aille bien...

La pluie ne s'arrête pas. J'ai froid, mais je m'en fiche bien. Je suis accroupie, sous le gros arbre qui me sert d'abri. L'inquiétude me ronge le ventre. Je n'ose pas sortir. Je ne pourrai rien sentir, dehors, et par ce temps, être attaquée est bien la dernière chose dont j'ai besoin.
Si j'arrivais à attirer Poison ici, nous aurions la place de nous abriter.
Je prends une grande inspiration pour l'appeler de nouveau. Je respire profondément, les yeux fermés puis je crie, encore plus fort que toute à l'heure :
"POISON ! PAR ICI !"
Je sors la tête dehors. Le brouillard est peu retombé, mais je n'y vois toujours rien. Je rentre la tête, maintenant trempée, et m'ébroue. Je soupire. Je suis de plus en plus inquiète.
Soudain, à travers les restes de la brume, j'aperçois une forme. Elle semble féline. Mon cœur se remplit d'espoir. Poison ? J'appelle, mais pas trop fort quand même, on ne sait jamais :
"Poison ? C'est toi ?"

Le brouillard se dissipe un petit peu mais il est dure de voire à plus de 2 longueurs de queue devant moi.
Ma fourrure est toujours aussi tremper et j'ai l'impréssions de tremblé. C'est ridicule, moi qui mevoyais plutôt comme un chat fort et agressif j'ai l'air fabile et mince sous cette pluie battante. Mes oreilles sont baissé et mon soufle court quand j'entendis une voix crié :

<<POISON ! PAR ICI !>>

ça ne pouvait être que yenaä ! Une bouffé d'espoir me vint quand j'entendis sa voix. Je l'entendais assé distinctement se qui prouvait qu'elle n'étais pas très loin. Tous mes sens en alerte, je me irige vers l'endroit d'où provenait le crie. Je n'est pas un bon flaire, certes mais mon ouïe lui est exellent.
Je trotinnait doucement pour ne pas glissé. Je sentais que je me rapprochais d'elle et se simple fait me remontait le moral.Si je la retrouvait, ce cauchmar interrminable pourrais prendre fin ! Je vent hérissais ma fourrure et j'avançais dans l'épaisse brume. J'apperçois bientôt un arbre au tronc large qui semblait abrité une shilouette. Celle de Yenaä ?

-Poison ? C'est toi ?

Je reconnu aussitôt la voix de Yenaä et me précipitais vers elle en courrant.

- Yenaä !!!
Mes yeux brillait et moncoeur se remplissait de joie. Enfin ! Nous nous étions retrouvé ! Je souriais et ronronnais si fort qu'on pourrait me comparrés à un monstre de bipède. J'arrivais vers elle en courrant et lui toucha amicalement le museau. Je me serra fort contre ele en ronronnant de plus belle.

-J'ai eu tellement peur... ai-je murmuré la voix tremblante

Je pleurais, je ne pensais pas que cela étais possible mais c'est arrivé. C'était des larmes de joie.

- Yenäa !
C'est Poison !!! Il se précipite vers moi et se faufile dans le creux, ronronnant encore plus fort qu'une machine humaine. Nos museaux se touchent, et il se blottit contre mon flanc. Sa fourrure est trempée et il tremble.
- J'ai eu tellement peur..., souffle-t-il.
Je lui lèche le crâne, entre les deux oreilles. Je l'entends sangloter doucement. Je me frotte contre lui.
Il sourie mais les larmes coulent sur ses joues. De ma patte, je lui essuie les yeux.
- Tout va bien, maintenant, je lui dis en souriant, les yeux légèrement embués.
Il est tremblant de froid. J'ai soudain une idée pour le réchauffer. Je ferme les yeux. Les deux bouts de ma queue s'entrecroisent et leurs bouts se touchent. Je sens mon pouvoir gonfler en moi.
Ma fourrure se réchauffe, comme si elle absorbait les rayons du soleil, et de mon corps émane de la lumière. Une lumière entre le jaune et le blanc, une lumière rassurante, et d'une chaleur délicieuse.
Je me colle contre Poison pour le réchauffer.
Je sais que ma lumière doit se voir, dehors, mais quel animal sain d'esprit foncerait tête baissée vers une lumière qui n'est clairement pas naturelle ? Les hommes non plus ne viendront pas. Ils n'aiment pas la pluie. Voilà bien notre seul point commun avec eux.
Alors que ma lumière illumine notre abri et le réchauffe, mon regard se perd dans les arbres noyés de brouillard.

-Tout va bien, maintenantdit Yenaä avec un sourir rassurant

Je soupir de soulagement, toujours en tremblant de froid. Yenaä ferma les yeux et créa un halo de lumière autour de nous. Elle me réchaufais, enfin un peu de chaleur sous cette pluie battante !
Dailleurs je n'ai plus l'impréssion de sentir la pluie. La seule chose que je sens c'est cette lumière, chaude, et délicieuse. Je me sens rassuré comme si je n'avais jamais vécu tout se qui venait de se passé.Nous étions collés l'un contre l'autre et Yenaä me réchaufais. Je fermis mes yeux et lui sourit, profitant de la douce chaleur de son pouvoir.J'aurai aimé que cela dure éternellment ! La fourrure de Yennä me semblait si douce !
Tout me semblait parfait, J'étais à l'abrie de la pluie avec Yenaä réchaffé par son pouvoir. Que demandé de plus ? Je lui doit tant de chose. Elle est si gentille !
J'étais blotti contre elle tout en savourant sa chaleur. Mes yeux brillaient. Je jeta un coup d'oeil au brouillard qui semblait légèrment se dissiper. On ne voyait presque rien à part des arbres noyé dans le brouillard. Ma fourrure avait séchée en un rien de temps. Je leva ma tête vers Yenaä.
Je lui sourit amicalment et murmura dans un ronron :

-Merci Yenaä

Poison est blotti contre moi. Sa fourrure semble bien sèche maintenant, et est très douce. Il se tourne vers moi. Ses yeux violets brillent. Un sourire éclaire son visage et le fait rayonner.
- Merci Yenäa, ronronne-t-il.
Je lui retourne un sourire en ronronnant aussi.
- Pas de problème !
Nous restons ainsi plusieurs minutes. Peu à peu, la pluie laisse place au soleil. Les rayons percent entre les branches et vont frapper les gouttes d'eau restant sur les feuilles. C'est magnifique.
J'arrête progressivement mon pouvoir ; le soleil nous réchauffera bien mieux.
Je sors de notre abri et m'étire. Je me retourne vers Poison.
- Alors, qu'est-ce que tu as envie de faire ?