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Rencontre avec une dépressive [Feat Nishari] [Terminé]

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   Sam 22 Juil - 1:03


Kaïgaan n'était pas sorti depuis bien longtemps à cause de la tempête. Le vent sablonneux fouettait les arbres pendant que le soleil frappait durement le sol en mouvement. Le félin gris avait dormi longuement, laissant ses blessures guérir lentement. Il évitait de sortir de sa chambre, afin de ne pas parler, ni s'énerver. Et bien que cette technique le rendait insupportable pour ses collègues -mais ça, il s'en fichait-, cela lui permettait de reprendre des forces. Avec Opaline, il avait dû utiliser son pouvoir pour faire fuir les chiens mutants, détruisant ses pattes au passage. La peau était maintenant en voie de cicatrisation, laissant tout de même une marque de brûlure encore visible. Mais marcher ne le faisait plus souffrir, bien qu'un coup trop violent lui ferait plus mal à cet endroit. Pour ce qui était de sa gorge, ouverte par une expérience ratée en compagnie de Shinju, elle prenait plus de temps. La blessure s'était bien refermée mais trop forcer sur sa voix ou tourner trop rapidement la tête lui faisait encore mal. Encore deux ou trois jours et il devrait être presque totalement guéri.

Enfin, pour se remettre de ses dernières sorties mouvementées, il devait tout de même manger. Donc sortir de sa chambre et se déplacer jusqu'à un endroit rempli de ses collègues, pour qui il n'avait aucune once d'affection, et passer plusieurs minutes avec eux. Un calvaire.
Il sorti lentement de sa chambre, non sans lâcher un soupir fatigué. Kaïgaan sortit de l'endroit qu'il ne quittait que pour se nourrir et c'est lorsqu’il ferma sa porte qu'il se retrouva nez à nez avec une chatte couleur sable, parsemée de crème et de noir. Il sursauta de surprise, plus vraiment habitué à converser, ni à avoir une tête féline aussi près de lui. Il recula d'un pas en soupirant pour maintenir une distance de "bien-être" entre eux-deux puis parla enfin.

- Je ne t'avais pas vu.

Phrase unique pour justifier son sursaut loin d'être sexy pour un chat aussi fier que lui. Son ton était calme, bien qu'un peu froid. Il n'avait aucun estime pour ses collègues, peut-être encore moins que pour lui-même. De ce fait, chaque nouvelle rencontre avec un autre soldat commençait dans son esprit par "non agréable".
Mais plus que cela, c'est le son de sa propre voix qui le mit mal à l'aise. Elle était rauque, comme si ces jours passés dans sa chambre lui avait fait prendre plusieurs années. Kaïgaan n'avait pas parlé depuis plusieurs jours et sa gorge, encore en convalescence, ne l'aidait pas à avoir sa voix habituelle, plus joli que ce son rauque. Mais il n'avait que faire de ce que pouvait penser un soldat, femelle ou non. Il comptait attendre sa réponse, afin d'être sûr qu'il n'y ai pas de malentendu, avant d'aller enfin manger.


Dernière édition par Kaïgaan le Mer 18 Oct - 17:54, édité 1 fois

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   Dim 23 Juil - 7:09


Depuis l'aube, Nishari savait que ça allait être une très mauvaise journée, donc elle a décidé de rester dans sa chambre. Au début, tout allait plutôt bien, aucun chat ne l'énervait, elle ne s'est pas blessé mortellement par un autre soldat...mais quelques heures après son réveil, elle n'arrêtait pas de pleurer, elle n'arrivait plus à se remettre dans le moral, elle ne se sentait plus utile.

En soupirant, elle se releva avec les oreilles et la queue basse, elle s'en moquait si sa queue tapissait de poussière et de touffe de poils. Elle sortit de sa chambre puis referma la porte doucement. Personne aux alentours. Tant mieux. Elle baissa la tête, regardant directement le sol de ses yeux attristé, puis marcha lentement vers la grande salle. Elle espérait de trouver Zelio pour qu'elle se remet de bonne humeur, seul lui peut redonner l'espoir qu'elle n'était pas seule dans ce monde, il est son meilleur ami après tout. Malgré que ses pattes lui faisaient souffrir dû à sa démarche lente et lourde , elle continua d'avancer. Une porte se ferma à sa droite, et elle s'arrêta aussitôt pour regarder le soldat inconnu avec une expression vide, aucune lueur de menace ou de froideur. Le matou avait une fourrure de couleur grise, noire et blanche, sans oublier quelques pigments de couleur bleues sur son dos, formant des rayures minces ressemblant à des éclairs accompagné des rayures noires encore plus épaisses. Elle regarda longuement dans les yeux bleues du matou, c'était si hypnotisant qu'elle jurait qu'elle pouvait s'y noyer. Il était plus grand qu'elle. Le matou sursauta, puis recula de quelques pas en soupirant.

- Je ne t'avais pas vu, avoua-t-il avec un ton calme avec une nuance de froideur dans sa voix


La femelle ne répondit pas quelques instants, voulant vérifier si le soldat était une menace pour elle, avant d'y répondre;

-Hm..ce n'est rien, ne t'en fais pas, je suis déjà habitué qu'on me rentre dedans..déclara t-elle calmement, avec une légère teinte d'amertume.

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   Mar 25 Juil - 21:25


Un silence se fit, pendant lequel seules les conversations lointaines des autres soldats se firent entendre. Les deux chats se faisant face étaient les seuls dans le long couloir menant à toutes les chambres, monotone, sans saveur. On entendait des rires, des bagarres, des discussions sans intérêts dont seuls les soldats avaient le secret. Ils parlaient des Felinaes, de leur dernière victoire ou moment de gloire. Le tout était accompagné de la mélodie du vent frappant contre les fenêtres, s’engouffrant parfois dans une ouverture mal isolée.
Mais ici, il n'y avait aucun son. Uniquement la respiration de deux félins se regardant, se jugeant avant de reprendre une conversation. La femelle brisa cette bulle temporelle en s'exprimant enfin, d'une voix bien moins... Vivante que ne s'y attendait Kaïgaan.

- Hm... Ce n'est rien, ne t'en fais pas, je suis déjà habituée qu'on me rentre dedans...

Elle était calme, douce, mais quelque chose de plus sombre sonnait dans sa voix. Une tristesse, mais plus profonde qu'une petit soucis. Enfin, le soldat électrique n'était pas le meilleur pour décrypter les tons et postures des autres félins. Il se décida enfin à se concentrer plus sur elle que sur son environnement, posant son regard bleu, neutre sans être chaleureux, sur la femelle. Il fut stupéfait de découvrir que son pelage crème était sale, jonché de poussière et emmêlé. Kaïgaan se doutait bien que certains chats faisaient passer leur entrainement avant leur apparence, et grand bien leur fasse, mais cela n'avait pas l'air d'être le genre de cette demoiselle. Il se concentra ensuite sur ses yeux vairons, si peu lumineux, comme vidés de toute vie. Elle avait l'air d'une vétérante, ne prenant plus soin d'elle par fatigue de la vieillesse. Mais cette soldate était loin d'être vieille, très loin même...
Kaïgaan n'était pas curieux et à vrai dire, s'il avait pu sortir faire un tour en forêt, il aurait certainement continué son chemin et ignoré royalement la demoiselle aux allures de fantôme. Mais il était coincé ici et la compagnie d'une femelle peu fière était toujours préférable à celle d'un régiment d'abrutis vantard.
Il regarda derrière la soldate, ayant à peine besoin de se grandir pour voir derrière elle et, sachant qu'ils allaient être tranquilles, s'assit lentement. Assez pour ne pas bousculer ses pattes meurtries. Puis, enfin, il s'exprima, d'un ton calme, plus doux qu’auparavant sans non plus tomber dans la niaiserie. Il voulait juste lui faire comprendre que, pour l'instant, il ne comptait pas lui causer de tort.

- Ça ne va pas ?... Tu as l'air... Éteinte.

Il se doutait bien qu'il n'avait pas les mots parfaits pour apprendre des choses sur les autres, peu habitué à avoir une conversation normale avec un soldat. Généralement, il était bien plus méprisant. Il la regardait, le tête légèrement penchée sur le côté en signe d'interrogation. Il enroula sa queue autour de ses pattes avants, voulant cacher ses brûlures avant qu'elle ne s'en aperçoive.

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   Sam 29 Juil - 1:06


Le félin s'assit lentement, d'où la femelle sursauta légèrement, pensant que ce dernier allait lui sauter dessus ou n'importe quoi. Il enroula sa queue autour de ses pattes, puis la regarda avec la tête légèrement penché. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne voulait pas lui dire ce qui la tracasse, car elle-même ne le savait pas. Elle écouta pendant un moment le sifflement du vent et les rires des soldats, joyeux et fier de raconter leur journée, de leur victoire ou même se moquer des Felinae de leur naïveté et des Caméléons de leur impuissance. Cela l'air plaisant de rire, dont laquelle c'est accompagné des amis et de la famille...dans le bon sens bien sûr. Nishari commençait à paniquer, mais elle ne montra aucune expression, seulement un vide complet. Elle se retint de pleurer, mais elle sentit qu'elle allait craquer dans quelques instants, elle ne voulait pas qu'on la voit pleurer, ou ce serait la pure honte pour elle, surtout devant un soldat qui était sûrement de son rang. La soldate essaya de se changer les idées en se souvenant des aurores boréales qu'elle avait vu la nuit dernière.

- Ça ne va pas ?... Tu as l'air... Éteinte, dit-il.

Elle baissa la tête, la respiration suffocante. Comment allait-elle lui dire ? Elle ne le connait même pas ! De plus, elle ne sait même pas pourquoi elle est dépressive ! Elle était déjà habitué à avoir de pensées dépressives, mais cette fois-ci, ça s'est vraiment empiré. Soudainement, elle ressenti un mal atroce dans sa poitrine, ce qui empira un peu sa respiration saccadée.

-Tu crois vraiment que je vais bien..? gémit-elle douloureusement.

Si elle le pouvait, elle pourrait courir très loin de lui, se perdre dans un endroit et y rester pendant quelque temps, mais non, ses pattes refusèrent de l'écouter. Elle trembla, sentant les larmes monter. Il ne savait pas comment elle souffre à chaque jour, l'envie de quitter cet endroit morbide, elle se détestait encore plus qu'elle déteste les autres. Une larme tomba au sol, puis une deuxième, puis une troisième. Elle passa une patte pour sécher ses larmes, en vain. Sa frange cacha une partie de son visage, mais ce n'était pas assez. Elle grinça ses dents, puis s'assit péniblement, en étant fatigué des pattes. Elle ria amèrement, ça sonnait presque faux comme rire, mais elle voulait être comme les autres, ceux qui pouvaient ressentir des sentiments.

-Avoue que je suis tellement pathétique comme ça...

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   Dim 30 Juil - 19:16


La femelle crème baissa la tête, faisant par la même occasion baisser le regard du soldat, qui continuait d'observer sa bouille de malheureuse. Sa respiration se fit plus sifflante, plus rapide, comme si elle s'étouffait. Kaïgaan allait lui demander si elle allait bien, ou du moins si elle n'était pas en train de crever, mais elle lui répondit entre deux respirations saccadées.

- Tu crois vraiment que je vais bien...?

Non. Effectivement, on pouvait difficilement douter de son moral. Une respiration qui mettrai en pls un asthmatique, un pelage qui rebuterai les plus vieilles vétérantes et des yeux plus éteints et vitreux que ceux d'un aveugle, c'était assez visible. La soldate avait l'air au bout de sa vie, comme blessée à mort sans avoir une seule égratignure. Elle respirait la tristesse, la fatigue, comme fatiguée de vivre, de prendre soin d'elle.
Kaïgaan était assez mal à l'aise devant cette situation, ne sachant pas vraiment comment réconforter quelqu'un, et encore moins comment redonner le sourire à un félin aussi brisé. Il senti son échine s'hérisser quand la femelle commença à trembler, annonçant ce qui arriva une seconde plus tard : Des larmes. Le matou électrique ne savait plus où se mettre et commençait même à se dire qu'un réfectoire rempli de collègues en furie serait moins gênant. Il ne pensait pas cela par méchanceté, loin de là, mais Kaïgaan n'était vraiment pas doué avec les sentiments. Du moins, ceux se rapportant à la tristesse et à l'amour. C'était assez difficile à gérer, un chat en pleine crise de larme...
Elle essuya ses larmes, qui coulèrent à nouveau une seconde après, puis s'assit péniblement, comme si toute force lui avait été retirée. Kaïgaan resta immobile, observant sans un mot. Elle commença à rire nerveusement, amèrement. Cela sonnait si faux, comme si le simple fait de rire lui avait été oublié. Puis, sa voix brisée résonna à nouveau.

- Avoue que je suis tellement pathétique comme ça...

Le soldat gris dégluti, gêné par la situation mais ne voulant pas faire son bâtard en partant sans même la regarder. Il avait changé depuis ces derniers mois, bien qu'il restait mal à l'aise. Sans se lever, il approcha sa tête de celle, plus basse, de la femelle, dont il ignorait toujours le nom.

- Non, c'est juste... Déroutant.

Sa voix se voulait plus douce mais il avait du mal à y mettre assez d'émotions. Néanmoins, il continua, plus gentiment.

- Tu veux... Parler ? On peut aller dans ma chambre, tu y seras tranquille.

Kaïgaan faisait preuve de bonne volonté, du moins il essayait. Il ne pouvait pas encore comprendre pourquoi elle était dans cet état, et rien n'était certain qu'il y arriverait. Mais il pouvait comprendre qu'on l'on aime pas pleurer, se dévoiler, devant tout le monde. C'était en tout cas son point de vue.
Le soldat électrique se leva, doucement pour ne pas remuer ses brûlures, et indiqua d'un signe de tête l'entrée de sa chambre. A vrai dire, il ne savait pas vraiment comment tout cela allait se terminer. Il n'avait juste pas envie d'être avec ses autres collègues et cette femelle avait l'air d'avoir besoin de quelqu'un. Alors autant être ce quelqu'un. Il s'était mis debout mais craignait tout de même de se prendre un gros vent, un bon gros refus comme on les aime... Il se contenta donc de regarder la féline, doucement sans être niais.

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   Ven 11 Aoû - 7:53


- Non, c'est juste... Déroutant.

Sa gorge lui faisait mal, cela l'empêchait de parler. Elle savait que le matou cendré essayait de l'aider, mais il n'y a presque aucune chance qu'elle redevient elle-même en ce moment. En une fraction de seconde, elle oublia pourquoi elle est sorti de sa chambre, où voulait-elle aller ? Elle essaya d'y réfléchir, en vain. La féline s'efforça de respirer correctement, ce qu'elle réussit faiblement. Elle n'arrivait plus vraiment détacher son regard du sol, d'où ses larmes continuèrent de tomber, créant une mini flaque. En un instant, elle imagina cette mini flaque de larmes tournant dans un liquide rouge, ce qui était sûrement son propre sang. Elle ferma ses yeux, essayant de chasser cet esprit trop sombre pour elle, puis les ré-ouvrit pour revoir ensuite le liquide transparent des larmes.

- Tu veux... Parler ? On peut aller dans ma chambre, tu y seras tranquille.

Lentement, elle le regarda, incrédule. Parler ? Et parler de quoi, de son problème ? C'est sûrement ça, mais elle est le problème dans tout ça. Elle vit qu'il se releva, puis désigna d'un signe de tête sa chambre. Son regard n'avait rien de mauvais, c'était doux et bienveillant, donc à son tour, elle se releva puis ouvrit la porte de la chambre du soldat, chaque pas était douloureux et lourd, mais elle s'y força pour rester forte. Son regard se posa en quelques secondes sur les pattes meurtries du soldat, elle ressent une légère compassion pour lui, même si elle ne savait pas quel était ce sentiment, ni même la définition.
Nishari entra dans la pièce, d'où cela sentait légèrement le renfermé, mais elle s'y habitua très rapidement, la femelle regarda autour, cela ressemblait comme la sienne. Ah non c'est vrai, toutes les chambres se ressemblent dans la Caserne, comme elle est idiote. Nishari aimait se torturait elle-même psychologiquement, sans même qu'elle le sache, elle n'aimait pas la douleur, mais au moins elle perdait peu à peu son envie de vivre. Soudainement, elle se rappela qu'elle ne s'est pas présentée. Mon dieu qu'elle devient de plus en plus idiote. Elle se retourna pour le regarder, avec une expression terne

-Désolé pour mon impolitesse, je suis Nishari, soldate de la deuxième ligne...dit-elle d'une voix cassée et faible, et tu es..?

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   Sam 12 Aoû - 16:16


La soldate crème, qui avait les yeux baissés et versant des larmes depuis tout à l'heure, leva finalement la tête vers lui. A son expression, on aurait dit qu'il venait de lui proposer quelque chose de complétement barjo. Un long silence ce fit, pendant lequel elle se leva lentement et commença à s'avancer vers la chambre du mâle. Kaïgaan prit son mal en patience, se disant que la brusquer ne serait pas correcte vu la tête d'enterrement qu'elle faisait. Finalement, elle franchi le pas de sa porte et pénétra dans la chambre aux couleurs ternes. Pendant qu'elle observait autour d'elle, Kaïgaan ferma la porte, s'enfermant dans cette bulle de silence qu'il aimait tant. Cette pièce n'était pas bien grande, pas décorée, sans rien qui pourrait le faire sentir chez lui. Certains soldats griffaient leurs murs, comme pour s'approprier ce lieu. Kaïgaan, lui, s'en fichait complétement. Ce n'était que l’endroit où il dormait et il se fichait de on apparence. A vrai dire, c'était même l'endroit où il s'enfermait pour ne pas croiser ses abrutis de collègues donc c'était peut-être le lieu qu'il préférait de toute la ville. Enfin, l'esthétique de son pieu n'était pas vraiment ce qui importait maintenant.

Il observa sa collègue, bien moins remuante et bavarde que les autres soldats. Le matou gris n'était pas certain que la laisser parler ou la mettre dans un endroit calme allait l'aider mais bon, il était déjà bien gentil d'essayer. Pour l'instant, la seule affection qu'il avait pour cette demoiselle était qu'elle était jusque là moins agaçante que les chats qu'il aurait rencontré dans le réfectoire. C'était assez pour ne pas la mépriser comme le reste de ses collègues. Et ça, c'était déjà bien. Ladite femelle se tourna lentement vers Kaïgaan, toujours ce regard terne et mort dans ses yeux vairons.

- Désolée pour mon impolitesse, je suis Nishari, soldate de la deuxième ligne... Et tu es...?

Avant toute chose, il s’essaya, l'invitant d'un signe de queue à faire de même. Il ne pensait pas à être poli, mais rester debout trop longtemps lui faisait mal aux antérieures et il n'était pas question qu'il montre sa faiblesse devant un soldat, aussi dépressif soit-il. Il lui répondit finalement, le ton calme, neutre.

- Kaï, de seconde ligne aussi.

Il inclina la tête pour toute forme de politesse. Les présentations étaient maintenant faites mais il ne savait pas vraiment comment la lancer. Parler de ses problèmes était loin d'être facile, ça il pouvait le comprendre. Il détourna le regard en serrant les dents, gêné par le silence qui s'installait maintenant. Au bout de quelques secondes qui parurent durer une éternité, il finit par toussoter et regarder de nouveau la chatte au regard éteint.

- Donc tu penses pouvoir m'expliquer ce qui justifie une telle tête d'enterrement ?

Il ne réfléchissait pas vraiment à la raison, la laissant venir. Après tout, entre les combats, la pression, la conscience torturée et l'ambiance malsaine, elle avait une bonne centaine de raisons pour être dans cet état. Kaïgaan se contenta donc de l'observer, le regard calme doublé de chaleur, un léger sourire aux lèvres. Cela se sentait qu'il n'avait pas l'habitude d'être ce chat qui écoute les problèmes des autres, mais au moins il essayait.

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   Ven 18 Aoû - 6:53


Le matou cendré s'essaya, puis invite à la chatte aux yeux vairons à faire de même, ce qu'elle fit immédiatement. Elle entoura sa queue autour de ses pattes, puis regarda le sol, elle n'avait plus envie de pleurer, elle ne sentait plus rien, juste du vide. La femelle préférait de rester toute seule durant toute la journée, mais elle entendit - dans un écho lointain -  la voix de sa nourrice qui dirait qu'elle devait en parler avec un autre chat à propos de ses problèmes, mais pas n'importe lequel. Elle sentit son coeur qui arrêtait un battement, et elle essaya de respirer correctement. Elle sentit le silence ainsi que le malaise qui pesait l'atmosphère puis ferma les yeux, elle détestait ce genre de sentiment lorsqu'on se sent oppressé par l'air négatif, elle avait trop chaud. Elle se sentait comme si on avait attaché autour de son corps une chaine résistant à tout, qui l'en empêchait de voir la lumière et qu'elle s'assombrisse dans les ténèbres peu à peu. Ou comme si on lui brûlait de l'intérieur, carbonisant tout ses organes et ses sentiments. Ses yeux vairons commencèrent peu à peu à la démanger, dû au fait qu'elle avait pleuré toutes les larmes de son corps il y a seulement quelques instants.

-Kaï, de seconde ligne aussi.

Le ton était calme, au grand soulagement de Nishari, elle qui pensait que ce dernier allait la ridiculiser à l'abri des regards, comme font la plupart des soldats. Elle leva les yeux, sans relever la tête, puis vit qu'il détourna son regard tout en serrant les dents. Il a dû sentir lui aussi le malaise qui régnait l'atmosphère. Elle releva la tête, et au même moment ce dernier l'observa, la femelle le regarda droit dans les yeux et contempla les prunelles bleues océan du mâle. Cela ressemblait beaucoup comme ceux de Zelio.

En une fraction de seconde, son visage se crispa de douleur, cela faisait des jours que son meilleur ami n'était plus là, il avait comme disparu. C'était le seul soldat dont elle pouvait tout lui dire, mais à présent, il demeure introuvable. Son coeur manqua quelques battements, elle avait terriblement mal. Heureusement pour elle, le matou reprit la parole en posant une question, une question à laquelle elle ne s'apprêtait pas vraiment à répondre.

-Donc tu penses pouvoir m'expliquer ce qui justifie une telle tête d'enterrement ?

Après cela, le mâle sourit légèrement, il est un chat plutôt gentil, selon la chatte. Il est trop gentil pour être un soldat. Elle replongea dans ses pensées, elle savait maintenant pourquoi elle était dans cet état, et il y avait plusieurs raisons à propos de cela, mais elle préférait de ne pas lui donner un poids sur les épaules. Nishari savait que si elle n'avouait pas ses fardeaux, il y aura plusieurs chances qu'elle tombe sur un chat aux pensées malfaisantes et que ce dernier lui trahisse en le racontant aux autres, ou soit elle le garde pour elle-même puis sombre dans la folie et dans une dépression majeure jusqu'à qu'elle se suicide. Elle se retint de pleurer, essayant de penser à ce dont elle doit expliquer au soldat. Elle se rappela des paroles de sa nourrice, disant que pleurer ça fait du bien pour un âme triste, alors quelques larmes s'échappèrent de ses yeux, ensuite rien. Elle inspira, puis répondit d'une voix brisée et frêle;

-Il y a plusieurs raisons pour ça...mon meilleur ami a disparu, et ça personne ne connait la raison à propos de cela. J'en ai marre de tuer les autres pour pouvoir survivre, cette..cette pensée m'horrifie beaucoup trop que je n'arrive plus à dormir durant la nuit, car j'en fais des cauchemars après...

Elle marqua une pause, devait-elle en lui dire plus ? Elle ne voulait pas tout lui avouer, tout de même. Elle réfléchissait beaucoup trop qu'elle eu mal à la tête, puis reprit en murmurant. Elle allait enfin avouer son pire fardeau, celle qui le détestait le plus.

-..Et je suis jalouse que les autres peuvent ressentir des sentiments positives, alors que moi, ce n'est plus le cas...

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   Ven 18 Aoû - 15:58


Nishari versa de nouveau quelques larmes, ce qui surprenait de plus en plus le soldat. Comment pouvait-on à ce point être triste, brisé ? Il aurait aimé pouvoir la comprendre, la soutenir, mais il n'avait jamais été triste au point d'en pleurer.Enfin, on pourrait dire qu'il était naturellement plutôt dur, ne dévoilant pas ses sentiments... Mais Nishari semblait supporter autre chose qu'une simple tristesse, quelque chose de plus profond. Kaïgaan pensait avoir affaire à une simple tristesse, discuter avec un chat n'ayant pas trop le morale pour ne pas avoir à côtoyer ses autres collègues. Mais petit à petit, il commençait à ressentir une certaine empathie face à cette femelle. Il ne s'attendait qu'à un petit chagrin, pas à des crises de larmes... Cependant, elle s'arrêta soudainement de verser sa tristesse sur le sol et prit enfin la parole, la voix frêle et brisée.

- Il y a plusieurs raisons pour ça...mon meilleur ami a disparu, et ça personne ne connait la raison à propos de cela. J'en ai marre de tuer les autres pour pouvoir survivre, cette..cette pensée m'horrifie beaucoup trop que je n'arrive plus à dormir durant la nuit, car j'en fais des cauchemars après...

Elle se coupa elle-même, comme si elle hésitait à prononcer ses prochains mots. Kaïgaan resta silencieux, patientant.

- ...Et je suis jalouse que les autres peuvent ressentir des sentiments positifs, alors que moi, ce n'est plus le cas...

Il pencha légèrement la tête sur le côté, abasourdi par tant de révélations. Son meilleur ami... Disparu ? Le soldat essayait de s'imaginer ce qu'elle pouvait ressentir, même s'il savait très bien qu'il n'y arriverait jamais. Cela devait être pire que de le savoir mort, car on n'avait rien à quoi se rattacher. Aucune information, trop de questions. Il déglutit, ne sachant pas comment l'aider. De nombreux soldats disparaissaient soudainement, souvent reprit comme cobaye... Peut-être était-ce le cas de ce chat.
Nishari semblait vraiment très affectée par cette perte, ce qui était assez normal finalement. Elle avait l'air si gentille, si sensible, tout le contraire des soldats durs et violents que Kaïgaan détestait tant. Et elle ne voulait pas tuer. Comme lui, elle n'obéissait que pour vivre, par peur de subir bien pire. Sur ce point, ils étaient pareil, si ce n'est que le mâle gris gérait mieux ses sentiments si bafoués...
Néanmoins, c'est sa dernière réplique qu'il comprit le moins. Elle ne pouvait plus ressentir de sentiments positifs ? Comment était-ce possible ? Kaïgaan avait déjà entendu parler de dépression, mais n'avait aucune idée qu'elle pouvait être si... Réelle. Maintenant qu'il le voyait, c'était vrai que les soldats plus sensibles devaient y être vraiment vulnérables...
Nishari était comme lui, dans ses envies ou ses pensées, à la différence qu'elle n'avait pas pu gérer autant de malheurs à la fois. Qui aurait pu ? Elle devait tant souffrir et lui ne pouvait rien faire pour elle. Kaïgaan la regarda, voulant être doux mais pas trop, compatissant.

- Nishari... Je suis vraiment désolé pour ton ami. Mais penses-tu vraiment qu'il voudrait que tu te sentes comme ça ? Il voudrait que tu continues ta vie, que tu sois heureuse !

Il se redressa, la regardant droit dans les yeux, le regard brulant.

- Si je peux faire quoi que ce soit pour te faire sourire, je le ferai. Dis-moi tout ce que tu veux. Je jure que si tu as besoin de moi, je ne te laisserai pas tomber.

Lui-même ne savait pas pourquoi il s'investissait autant tout d'un coup. Il avait déjà vu des chats pleurer sans avoir une réaction aussi forte. Les prisonniers, les frais... Énormément de chats enfermés ici passaient leur temps à pleurer, de désespoir ou de haine.
Peut-être était-ce parce que, pour la première fois depuis longtemps, Kaïgaan était en face d'une chatte en laquelle il se reconnaissait. Nishari ne voulait faire de mal à personne, ni tuer, ni emprisonner. Elle prenait toute cette douleur sur elle et la vie de soldate l'affectait énormément. Le mâle électrique se voyait comme elle et finalement, quand il était plus jeune, lui aussi avait énormément pleuré, seul dans sa chambre. Lui avait appris à être dur, il s'était fait des amis Felinaes. Mais elle avait eu trop à supporter et avait perdu son ami le plus précieux.
Elle était comme lui, et c'est pour ça qu'il n'allait pas la laisser tomber. Peut-être voudrait-elle s'enfuir avec lui quand Gwei et lui passeront à l'action, libérant un maximum de prisonniers... Mais avant toute chose, il devait entendre sa réponse. Kaïgaan avait peur de l'avoir froissée ou que ses paroles aient été vaines. Mais il restait droit sur ses pattes, compatissant mais déterminé.

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   Ven 15 Sep - 4:11


Le matou gris pencha la tête, ce qui ne surprenait guère à la femelle, après tout il pouvait ressentir des sentiments positifs. Elle referma les yeux, soupirant, c'est tellement difficile de se faire comprendre par une personne comme elle. Elle les rouvrit, seulement pour avoir les paupières lourdes, après avoir tant pleuré devant le mâle, elle était si fatiguée. Malgré assis, ses pattes de devant commencèrent à trembler doucement, mais elle se força de rester éveillée, elle était impatiente de retourner à sa chambre, oubliant son ventre criait famine.
Nishari savait qu'elle était faible psychologiquement et forte physiquement, mais aujourd'hui, elle se sentait...complètement vulnérable, petite. Elle dressa ses oreilles, entendant une violente bagarre entre les soldats vers la grande Salle, des cris de rage, des feulements...et aussi des coups de griffes sur les murs. Elle aplatit complètement ses oreilles sur son crâne puis regarda le sol, pétrifié par ces sons, elle repensa à toutes les batailles avec les autres Guildes, ayant un flashback à propos des morts, des blessés et ainsi que des chatons terrifiés, complètement sans défense sans leur mère ou leur père à leurs côtés. Soudainement, elle eut la vision d'elle-même, un sourire sadique avec des éclaboussures de sang sur elle, l'expression folle ainsi qu'une victime effrayé, couché sous elle avec des griffures et des morsures. Elle était un monstre, et elle le sera toujours.

Lentement, la femelle regarda Kaï, d'où ce dernier l'épia avec un expression compatissant. Elle fut surprise lorsque le mâle se releva, le regard soudainement flamboyant, puis s'exclama d'une voix légèrement forte, comme si c'était pour lui donner du courage, de continuer d'avancer malgré les problèmes.

-Nishari... Je suis vraiment désolé pour ton ami. Mais penses-tu vraiment qu'il voudrait que tu te sentes comme ça ? Il voudrait que tu continues ta vie, que tu sois heureuse !

Être heureuse pour son meilleur ami ? Elle n'a jamais pensée à ça, elle voulait seulement mourir après sa disparition, trop négative pour continuer dans ses tâches en tant que soldate. Elle était trop attaché à lui ! C'était le seul soldat qui l'aidait - mis à part Kaï, vu qu'elle le connait seulement depuis quelques minutes - dans toutes les situations. Elle y repensa à tout les moments passés avec le soldat disparu, puis elle revit le visage de sa nourrice. Aurait-elle aider la pauvre soldate de couleur sable de sa dépression ? Elle espérait que oui, Nishari a perdu les seuls deux personnes qu'elle chérissait au monde; sa nourrice et ainsi que son meilleur ami. Le soldat continua de prendre parole, le ton maintenant un peu doux.

-Si je peux faire quoi que ce soit pour te faire sourire, je le ferai. Dis-moi tout ce que tu veux. Je jure que si tu as besoin de moi, je ne te laisserai pas tomber.

Elle était de plus en plus surprise. Il voulait que Nishari sourit ? C'était difficile pour elle. Et elle ne voulait pas le mettre encore plus de poids sur les épaules, elle se sentirait mal. La chatte ne savait pas quoi répondre, elle était trop ébahit qu'elle ne pouvait penser plus à rien. Elle ouvrit la gueule, mais aucun son ne sortit, puis la referma aussitôt. Elle agita nerveusement sa queue, elle avait l'air si ridicule à l'instant même, doit-elle dire merci ou bien doit-elle lui raconter d'autres de ses problèmes ? Non...elle préférait seulement dormir, oubliant tout ce qui s'est passé durant la journée. À la dernière partie de sa phrase, la femelle était soulagée d'entendre que Kaï ne la laisserait pas tomber, elle s'est senti affreusement seule. Nishari réfléchit pendant quelques secondes, ce qui dura une éternité pour elle, à ce qu'elle devrait dire, puis détourna le regard, fixant le mur. Elle se racla la gorge, pour ensuite répondre doucement.

-Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit pour que je souris à la vie, Kaï.

Elle fixa le mur encore quelques instants, avant de retourner son regard vers lui, fixant ses prunelles bleues.

-Le fait que tu m'écoutes et que tu m'aides, ça me réconforte énormément, ça me donne l'envie de sourire.

Elle ? Une envie de sourire ? Elle aurait dû dire autrement ! Elle n'a jamais sourit après l'injection, comment pouvait-elle maintenant éprouver une envie de rire ou de sourire ? La soldate eu légèrement honte d'avoir lâché la dernière partie de sa phrase sans pensé, elle voulu s'excuser et partir au loin, mais ses pattes ne l'obéirent pas, restant sur place, assis devant Kaï. Elle inspira et expira, puis attendit nerveusement sa réaction à propos de sa phrase, embarrassée.

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   Lun 18 Sep - 22:45


Nishari mit du temps à répondre, cela se comprenait. Kaïgaan prit alors sur lui, faisant un effort pour patienter, comprendre. Il n'avait jamais été aussi bas qu'elle et il ne pouvait pas se mettre à sa place, mais il pouvait se taire et écouter. Alors il allait essayer, même si c'était tout le contraire du Kaïgaan "naturel", vif et moqueur. Mais il n'était pas assez idiot pour railler quelqu'un d'aussi triste. La femelle ouvrit la bouche et le soldat dû se contenir pour ne pas que ses oreilles bougent d'impatience. Mais finalement, aucun son ne sortit. Le mâle gris serra les dents mais attendit encore, alors que la belle chatte crème fixait le mur. Il s'était assis et se donna quelques coups de langue sur le poitrail, histoire de se donner une contenance au lieu de rester immobile comme un gland. Puis, finalement, vint les paroles salvatrices.

- Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit pour que je souris à la vie, Kaï.

Hum, il n'en était pas si sûr. Nishari avait parfaitement la tête de quelqu'un qui avait besoin d'aide pour sourire à la vie. Kaïgaan se demandait si elle disait ça pour ne pas qu'il s'inquiète pour elle ou si elle le pensait vraiment. Il ne la connaissait pas encore assez pour lire ses mouvements, comprendre le sens caché de ses phrases. Alors il s'arrêtait aux mots. Et il avait bien du mal à croire ces mots.

- Le fait que tu m'écoutes et que tu m'aides, ça me réconforte énormément, ça me donne l'envie de sourire.

Elle le regardait, ses yeux vairons plongés dans les prunelles bleues du mâle. Sa réplique lui avait fait chaud au coeur, c'était toujours agréable de se sentir utile, mais il se demandait encore si elle était sincère. Pouvait-on vraiment pleurer devant un inconnu, être brisé, puis dire quelque chose d'aussi positif une minute plus tard ? Il se doutait que savoir qu'on était là pour l'autre pouvait aider, mais à ce point ? Hum, il était peut-être trop suspicieux, cherchant des sens cachés là où il n'y en avait pas.
Il posa alors alors une simple question, d'une voix claire, tel un murmure.

- Alors pourquoi tu ne souris pas ?

Son ton était neutre, comme s'il ne mettait en lumière qu'une simple observation, bien que sa question avait plus de sens pour lui. Nishari était brisée, n'importe quel idiot l'aurait remarqué. Mais lui voulait lui faire remarquer qu'elle n'avait qu'à saisir le bonheur. Elle avait envie de sourire ? Alors elle devait sourire. Il voulait lui faire comprendre qu'elle n'avait pas à se retenir, à garder en elle tant de tristesse. Elle devait commencer par un simple sourire, forcé, puis honnête, puis un rire, puis viendra le bonheur. Kaïgaan voulait voir à quoi pouvait ressembler son visage s'il était illuminé d'un sourire.
Il voulait aussi faire la lumière sur sa réplique. Si elle ne souriait pas alors qu'elle disait en avoir envie, même après la question du soldat, c'est qu'elle lui mentait. Et il voulait qu'elle soit honnête avec lui, pour mieux l'aider. Il voulait qu'elle lui fasse confiance, même s'il se doutait que cela n'allait pas se faire aussi facilement.
Contrastant avec son ton neutre, clair, son regard montrait une extrême compassion, mêlée à de la tristesse. Il était triste de voir qu'un chat pouvait être à ce point brisé. Mais il était déterminé à aider cette femelle qui lui faisait tant penser à lui.
Nishari, saisit le bonheur, ne lutte pas contre lui.

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   Ven 22 Sep - 5:25


Elle regarda les pattes meurtries de Kaï pendant un moment, voulant savoir comment ça s'est arrivé. Avait-il été attaqué par un autre chat ? Et elle se questionne ensuite quel pouvoir il avait. Peut-être contrôlait-il le feu ou l'électricité, vu les rayures bleues sur le dos et la queue du soldat. Au moins le pouvoir de Kaï est sûrement plus utile qu'elle. Le mâle répondit d'une voix neutre, ce qui ne surprit guère à la soldate impassible.

-Alors pourquoi tu ne souris pas ?

Elle soupira encore une fois, pourquoi fallait-elle qu'elle dise le mot sourire ? C'est impossible pour elle - pour le moment peut-être - d'être comme les autres, à sourire et à rire. Elle enviait les autres. En arrêtant de se torturer psychologiquement, elle se força à répliquer du même ton que lui, avec un peu de douceur.

-Disons que...je souris seulement avec mes amis.

Mensonge. C'est un pure mensonge. Elle n'avait presque pas d'amis mais elle s'en moquait complètement. Bon elle espérait de ne pas avoir fait du mal au sentiments du mâle cendré, elle aurait honte d'elle-même si c'était le cas..Elle se ressaisit, Kaï n'était qu'un connaissance, un inconnu ! Il l'aidait car elle est dépressive, donc si sa crise se terminait, ce dernier va sûrement l'ignorer même si la soldate aux yeux vairons le saluait d'un hochement de tête. «-Je ne te laisserai pas tomber.» elle se rappela de ses paroles soudainement, puis se retint de pleurer une énième fois, cela lui chauffa le coeur tout en se sentant rassuré, la femelle à la fourrure sable espérait que Kaï ne la laisserait jamais tomber, et elle fera la même chose pour lui. Si le mâle aux pelage gris se sentirait déprimé, elle essayera de lui remonter le moral comme il le fait en ce moment même. Elle sentit l'espoir monter en elle, ils viennent de se connaître, peut-être deviendraient-ils des amis ?
Une lueur de soulagement se lisait dans ses yeux, ainsi que de crainte. Mais comment se sentirait-elle si lui aussi disparaîtra ? Reviendrait-elle à la case de départ de la dépression jusqu'à la folie ? En ayant assez de voir ses proches disparaître et mourir dans d'atroces souffrances ? Elle se donna un coup de griffe au visage mentalement, elle devait arrêter de penser négativement ! Cela ne fera qu'aggraver sa santé mental jusqu'à qu'elle devienne un monstre démence, anéantissant tout sur son passage. Elle n'avait pas de pouvoirs mortel, mais elle était forte physiquement, ses griffes acérées et tranchantes pouvaient facilement trancher la gorge des autres chats, elle trancherait même ceux de ses collègues, seulement les plus ennuyants. Et seulement hors de la vue des humains aussi. Elle essaya d'ignorer ce genre de pensées, puis répondit d'une façon amusé, ce qui était forcé mais c'était presque sincère.

-Mais ça n'arrive que rarement, donc si tu me vois sourire, sens-toi unique.

Elle a toujours était mauvaise aux blagues ou autres, elle était plus sarcastique avec les soldats, mais elle ne préférait pas d'être sarcastique avec Kaï. Lentement, elle eut une urgence d'aller manger, sentant un vide dans son estomac que ça lui rendait un mal de ventre. Le dîner était presque terminé, et elle ne voulait pas manger des rats dans la ville ou quelque part ailleurs. Mais en même temps, elle voulut rester avec lui, appréciant sa compagnie.
Elle ne savait plus quoi dire mais bon. Elle regarda par la fenêtre pendant quelques secondes, d'où elle voulut aller à l'extérieur pour faire une sieste au soleil jusqu'aux derniers rayons de soleil.
Peut-être une lumière se rallumera à nouveau dans sa vie ? Elle n'en savait rien, mais elle savait qu'elle devait affronter des obstacles pour ravoir la lumière, jusqu'à que cette petite flamme s'éclaircisse complètement, peut-être qu'après cela, elle ressentira des sentiments positives..

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   Dim 24 Sep - 23:07


La réplique du matou n'eut pas vraiment l'effet escompté. Il aurait espéré lui faire réaliser qu'elle était capable d'être heureuse si elle s'en donnait les moyens, mais elle fut loin de le prendre de cette façon. Cela ne le froissa pas pour autant, même s'il était déçu de ne pas avoir réussi à l'aider. Mais il comprenait que ce n'était pas avec quelques jolis mots qu'on sauvait quelqu'un.

- Disons que... Je souris seulement avec mes amis.

Kaïgaan fit grincer légèrement sa mâchoire, dans un geste qu'il espérait invisible. Bien sûr, à quoi s'attendait-il, il ne la connaissait que depuis quelques minutes. Ce n'était pas avec de belles paroles qu'elle allait s'ouvrir à lui et renaître de ses cendres. Ce serait trop facile, trop beau. Et la vie était loin d'être belle et facile... Nishari sembla à nouveau plonger dans de sombres pensées, alors que le soldat cherchait désespérément comment l'aider, lui faire gagner sa confiance.
Rares étaient les soldats qui s'appréciaient. La plupart ne faisait qu'échanger des paroles génériques, sans aucune profondeur, ne partagent que leur haine des Felinaes. C'était un monde brute, violent, et Kaïgaan voulait lui prouver qu'elle pouvait se décharger sur lui, partager ses craintes et sa détresse. La chatte sable lui avait déjà raconté les raisons de sa tristesse, mais il sentait qu'elle ne lui disait pas tout, qu'elle se retenait. Elle n'était pas honnête avec lui, et peut-être même pas avec elle-même. Mais il ne lui en voulait pas, comment le pourrait-il ?

- Mais ça n'arrive que rarement, donc si tu me vois sourire, sens-toi unique.

Son ton amusé surpris Kaïgaan et plus que cela, il lui fit mal au coeur. Comment pouvait-on dire une chose aussi horrible avec une allure enjouée, comme si cela n'était rien ? Elle souffrait, elle était brisée, mais elle parlait comme si son propre bonheur n'était pas si important, comme si elle y avait déjà renoncé. Le mâle gris ne pu retenir un voile de tristesse recouvrir ses yeux, alors qu'il la regardait en serrant les dents.
Alors qu'elle tourna la tête pour regarder par la fenêtre, il ferma les yeux un instant, un air triste prenant place sur son visage. Il se sentait inutile, persuadé que ses mots ne changeaient rien. Il essayait vainement de l'aider et son impuissance commençait à lui faire mal au coeur. Petit à petit, Kaïgaan commençait à avoir une réelle empathie envers Nishari, à vouloir la rendre heureuse. Mais il savait bien que ce n'était pas en une rencontre et une brève conversation qu'il allait changer le cours des choses. Il ne pouvait que l'épauler, ne pas la laisser seule, mais son pouvoir s'arrêtait là. Il finit par soupirer, rouvrant les yeux. La femelle sablée regardait toujours dehors et quelques rayons illuminaient son pelage crème. Le mâle prit finalement la parole, d'un ton bien plus doux, mais également honnête, car c'est ce qu'il espérait de leur échange.

- Je me sens déjà unique d'avoir pu te rencontrer. Tu es une chatte formidable, ne laisse personne te dire le contraire. Pas même toi.

Sa voix se fit plus dure lors de sa dernière phrase, alors que son regard bleu guettait celui de sa partenaire. Il ne savait plus quoi dire, à part qu'elle était bien meilleure qu'elle ne le pensait. Elle était si différente de tous les soldats qu'il avait pu rencontrer jusque là. Elle ne voulait pas tuer, n'avait aucune méchanceté en elle, parlait doucement, poliment...
Kaïgaan se dit qu'il aurait peut-être dû lui proposer de sortir, faire quelque chose, n'importe quoi qui l'aurait aidée. Mais il ne voulait pas trop la bousculer, et il ne la connaissait pas encore suffisamment pour savoir ce qu'elle pourrait aimer. Il se contenta donc d'attendre sa réponse, ayant tout de même un peu moins d'espoir que sa réplique fasse mouche vu l’accueil de sa dernière.

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   Ven 6 Oct - 5:48


Nishari soupira doucement et ferma les yeux, sentant la douce chaleur du soleil contre son pelage. Son passé refait soudainement surface; les meurtres qu'elle a commis, chatons jusqu'aux vieux chats, la douleur de sa transformation, la découverte de son pouvoir d'une mauvaise manière..Elle ne ressentait plus rien, elle ne voulait même plus pleurer comme un petit chaton effrayé lorsqu'il remarqua qu'il avait perdu sa mère. Sentant l'énervement monter en elle, elle rouvrit ses paupières et toisa Kaï, dont lequel ce dernier reprit parole, d'un ton doux.

- Je me sens déjà unique d'avoir pu te rencontrer. Tu es une chatte formidable, ne laisse personne te dire le contraire. Pas même toi.

Malgré le son de sa voix qui était plutôt dure à la dernière partie, elle se sentit soulagée, réconfortée et purifiée - si on peut dire - comme si on lui avait pardonnée de ses crimes, qu'elle méritait une autre chance. Mais malgré tout, elle ne put s'empêcher d'écarquiller ses yeux..elle, formidable ? Personne ne lui ait dit qu'elle était formidable, en fait, personne ne lui ai complimenté.
Elle ne sut quoi répondre, devrait-elle le remercier ? Si c'est le cas, elle ne savait pas comment le faire..après tout, on ne lui a jamais montré comment remercier une personne correctement. En hésitant, elle ouvrit la gueule et parla d'une voix faible.

-Je..euh...merci pour le euh..compliment ?

Embarrassée et très honteuse de sa réponse, elle détourna le regard en grimaçant avec les oreilles aplaties. La femelle ne savait plus quoi faire, elle aurait peut-être dû le remercier de façon polie et avec tant de noblesse tellement que ce n'était pas son genre. Elle le regarda de travers, la gêne qu'elle ressentait sur elle-même luisant dans ses prunelles vairons. Malheureusement, sa frange était du côté opposé, elle voulait se cacher. Nishari voulait faire quelque chose pour changer l'atmosphère qui était si dérangeant, si embarrassant.
Mais malgré tout ça, elle ressentit une connexion entre lui et elle, vous savez du genre frère/soeur de coeur ? Et bien c'est ça, même si elle ne le connaissait à peine. Elle ne voulait surtout pas le perdre. Lentement, elle le regarda, toujours avec le même expression, qui était la gêne évidemment. La soldate savait qu'elle le faisait perdre patience à chaque minutes à cause de ses mouvement lents, mais il préférait ne rien dire. Et il était aussi désespéré. Elle ajouta rapidement, pour ne pas le rendre mal-à-l'aise.

-Personne ne m'a complimenté depuis la disparition de mon meilleur ami, donc c'est un peu..embarrassant. Mais merci d'être là pour moi, Kaï, un jour je te rendrai la pareil.

Pour la première fois depuis son injection, elle se força à sourire, mais c'était aussi presque sincère. Le sourire de la femelle était doux et chaleureux. Cela faisait presque du bien, mais aussi très mal ! Elle a toujours était habitué de ne pas sourire, et ce depuis des mois. Elle avait seulement eu une expression vide, sans vie. Elle ressentit une vague de chaleur en elle et de soulagement, elle allait commencer à devenir comme les autres lentement. Frissonnant légèrement à cette pensée, elle résista de crier que grâce à lui, peut-être qu'elle deviendra peu à peu un chat normal avec des sentiments positifs. J'ai bien dis peut-être.
Nishari demeura soudainement silencieuse, puis perdit son faux sourire, devenant instantanément nerveuse. Elle ne ressentait plus rien, le soulagement et la douleur d'avoir sourit pour la première fois disparurent comme un claquement de doigt. La femelle regarda encore une fois par la fenêtre, il était midi passé maintenant. Elle était obligé d'aller chasser lorsqu'elle aura fini de parler avec Kaï. Les voix des autres soldats s'affaiblissait à chaque minutes qui passait. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle refusait de regarder Kaï droit dans les yeux, peut-être elle était gênée ? Elle n'en savait rien, son esprit était trop embrumé par l'embarras.
Elle espéra que ce dernier ne se moquera pas d'elle, dû à son manque de positivité en elle. Peut-être qu'ils devraient aller faire une promenade en ville ? Pour chasser et un peu sortir pour prendre de l'air, le vent s'est un peu calmé tout de même. La femelle attendit que le mâle reprit parole, patiente.

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   Mar 17 Oct - 21:27


Le matou se serait douté que Nishari ne devait pas être une habituée des compliments pour avoir une estime d'elle-même aussi basse. Mais elle sembla vraiment surprise, étonnée de recevoir un compliment honnête. Et encore une fois, cela fit mal au coeur du soldat. Comment pouvait-elle a ce point avoir perdu la foi ? Était-ce une accumulation de choses dans sa vie de soldate ou un évènement grave ? Elle avait parlé de la disparition de son meilleur ami, et la vie de soldate ne devait pas l'aider à se donner bonne conscience non plus.

- Je..euh...merci pour le euh..compliment ?

Kaïgaan expira lentement, presque comme un soupir. Elle était si peu habituée aux marques d'affection qu'elle ne les reconnaissait pas, il n'en revenait pas. La femelle crème avait l'air également très gênée. Cela, il pouvait le comprendre. Il n'était pas adepte non plus des compliments. Le félin électrique avait, comme Nishari, aucune estime de lui-même, ne se voyant que comme le monstre qui torturait les prisonniers, de pauvres chats sans défenses. Même s'il prévoyait de les faire s'évader avec l'aide de Gwei, il continuait toujours son travail de bon chien des humains. De ce fait, il ne pensait pas mériter le peu de compliment qu'il recevait. La plupart de ses amis arrivaient à y remédier le temps de leur discussion, mais le pessimisme de Kaïgaan refaisait toujours surface. Comme un démon que l'on essaie d’éloigner, mais qui revient dès que la lumière de nos amis disparait...
Il pensait trop, comme toujours. Mais ce silence pesant l'avait fait plonger, une nouvelle fois, dans ses sombres pensées. Pourquoi y avait-il un silence d'ailleurs ? Nishari ne répondait toujours pas, et sa gêne clairement visible allait bientôt aussi prendre possession du matou moqueur. Cependant, il respectait son besoin de quiétude, de calme. Alors il patientait sagement. Kaïgaan ne savait pas vraiment quoi dire, que pouvait-il rajouter à ses précédentes paroles ? Elles lui avaient semblé si inutiles. Il n'était pas très doué avec les sentiments, même s'il avait progressé ces derniers mois. Mais réconforter quelqu'un d'aussi brisé ne devait pas être facile pour un félin sociable, alors pour lui...
Son regard passait des yeux vairons de Nishari aux murs ternes et secs de sa chambre, horriblement neutres. Le matou gris patientait, ayant assez de sang-froid pour supporter ce silence clairement gênant. De la patience, il en avait, quoique certains chats pouvaient le mettre hors de lui en quelques secondes. Comme pour tout le monde, cela dépendait des situations. Mais il savait se tenir devant une chatte qui avait besoin d'aide. Quand Nishari tourna enfin la tête, dans un geste si lent que Kaïgaan eu du mal à le percevoir, il dressa les oreilles, restant tout de même calme pour ne pas avoir l'air brusque.

- Personne ne m'a complimenté depuis la disparition de mon meilleur ami, donc c'est un peu..embarrassant. Mais merci d'être là pour moi, Kaï, un jour je te rendrai la pareil.

Le soldat sentit son coeur se serrer entre un mélange de fierté et d'empathie sincère. Et cette émotion fut accrue quand il aperçut le sourire, plus honnête qu'auparavant, de Nishari. Il sourit à son tour, dans un geste qu'il voulait doux et amical. Pour lui, c'était une petite victoire. Elle souriait, et il avait enfin l'impression d'avoir servit à quelque chose. C'était une sensation très agréable à vrai dire.
Mais aussi vite qu'il était apparu, ce magnifique sourire disparu, laissant de nouveau place à ce visage vide et triste qu'elle avait depuis leur rencontre. Kaïgaan serra les dents, un peu déçu que ce moment ne dure pas plus longtemps. Il baissa les yeux une seconde, se demandant si elle irait mieux un jour... Non, il devait au moins ne pas être pessimiste devant elle, où ils n'iraient pas bien loin. Il releva donc la tête, souriant de nouveau.

- Et bien, j'espère que c'est là le début d'une belle amitié.

Il fit un lent signe de tête poli, comme une révérence. Nishari n'était pas comme les autres soldats. Ce n'était pas une grosse brute sans cervelle, mais quelqu'un de sensible, comprenant les horreurs qu'ils faisaient tous vivre aux prisonniers. Elle avait du coeur, et c'était bien rare ici.
Kaïgaan inspira, voulant demander si la femelle ne voulait pas continuer cette conversation à l'extérieur, quand son nom retenti dans le couloir. Il expira en soupir, souriant toujours à Nishari sans non plus cacher son agacement. Un collègue l'avait appelé, et il se doutait bien que ce n'était pas pour lui donner une pièce de viande. Une nouvelle mission, une patrouille. Encore quelque chose d'agaçant à faire avec un type ennuyant. Après avoir soupiré, Kaïgaan releva la tête vers la soldate crème, la regardant d'un air désolé.

- Bon bah désolé, je suis demandé. C'est fou comme ils ne peuvent pas se passer de moi.

Il sourit en coin, l'air fier. En revanche, lui se passerait bien de cette bande d'abrutis... Il reprit, d'un ton plus calme.

- J'espère qu'on pourra se revoir, j'ai aimé faire ta connaissance. A une prochaine fois !

Il la salua d'un signe de tête et d'un léger sourire avant de sortir de sa chambre. Il aurait aimé lui parler plus longtemps, apprendre à la connaître, essayer de la faire sourire une nouvelle fois, mais encore, son foutu travail de soldat l'empêchait de faire ce qu'il avait envie. Kaïgaan espérait sincèrement la revoir. La revoir heureuse surtout. Elle était ce genre de personne qui ne méritait pas d'être triste, que l'on voulait voir heureuse sans vraiment savoir pourquoi. Il espérait que, lors de leur prochaine rencontre, ils ne seraient pas interrompus par un autre abruti de soldat. En attendant, il allait devoir patrouiller.

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   Mer 18 Oct - 17:55


J'archive !





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