Le rose va bien avec le mauve apparement !

Je me désaltère à l'étang avant de soigner mes plaits. En effet le fait qu'il sois très même trop tôt le matin fait que la soigneuse est sûrement endormie et en plus je sais comment soigner mes blessures seules. Je viens juste de me battre contre un Soldats noirs et bleu que j'ai tout de suite attaqué de peur qu'il ne cause du trouble mais il ne cessait de me rappeler un chat que j'avais vue chez les Soldats quand j'étais encore toutes jeune. Je ne me rappelle plus de son nom mais seulement du fait que mon père n'aimait pas me voir ou voir ma soeur ou mon frère jouer avec lui et ce qui semblait être sa soeur. Je me rappelle que durant le combats il ne cessait pas de me dire d'arrêter et qu'il avait comprit depuis longtemps que notre père étais le même. Comment peut-t'il connaître mon père ? Peut-être est-t'il le chaton avec qui mon père ne voulais pas que je joue...? Je secoue la tête puis prend quelque toiles d'araigné pour arrêter le sang de couler de mes plaits. Je ne cesse de penser au matou noirs et bleu. Certe je ressemble physiquement et mentalement plus à mon défunt père qu'à ma mère maintenant Solitaire mais serais-ce possible que mon père ait aimé quelqu'un d'autres avant ma mère ? Une chatte n'ayant aucun parents chez les Felinae ? Je secoue la tête et me dit :
-Ça suffit Nyria ! 
Je me tape la tête. Pourquoi mon père en aurait aimé une autres et l'aurait abandonné ? Apparement le chaton qui nous étais interdit d'interagir avec étais élevé par ses tantes avec sa soeur car sa mère étais morte. Se pourrait t'il que le matou dise vraie ? Heureusement un bruit derrière les buissons me sors enfin de mes pensés puis je me retourne et bande mes muscles. Je m'avance en position furtive vers la source du bruit puis une odeur familière me parvient. Je me calme et me lève.

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Featuring Nyria

Je me balade depuis longtemps. Vous l'aurez remarqué, oui, j'adore les balades ! J'avais encore rencontré des soldats, quelques uns pour ma mission de récupération d'informations, et cet autre, ce chat là, ce piètre matou, Titan ! Comme il nous désigne, on est ennamis. C'est-à-dire, que nous nous apprécions pas plus que nous nous détestons. Je ne vais pas me confier à lui, oh que non, mais je ne vais pas le tuer ! Il est plutôt sympathique, mais sans plus. Sauf qu'à chaque fois qu'on se rencontre, il m'attaque. Ce doit être un reflex chez les soldats ?... Bah, on sait jamais, venant d'eux... Ils sont franchement bizarres, ces soldats. Ils vivent avec des humains, ils mangent comme les humains, ils puent comme les humains. Heureusement qu'ils ne communiquent pas ensemble ! De toute façon, je les ai toujours détestés. Ils sont horribles, ils ont des attentes malveillantes et ne manquent pas une occasion d'attaquer félinae ou caméléon. Nous, nous restons sereins. Même si nous sommes parfois amenés à les attaquer, mais on n'y va pas de front. Ce serait une insulte pour eux, mais vraiment, quelques uns d'entre eux, la première lignes, sont vachement forts. Leurs muscles sont proéminents et roulent rapidement et avec rigueur sous leurs épaules robustes, dominant leur corps. Ce sont des tas de muscles, en fait. Mais, ce que je n'aime pas, c'est qu'ils se sont fait influencés par les humains qui leur ont troué le coeur. Ainsi, ils les ont rejoint et ont formé une guilde. 



En fait, c'est un peu une sous-guilde.



Pauvres malheureux. Ils sont si mécontents... Ils ont tous au moins un problème dans leur p'tit crâne, et ils ont tous au moins un problème commun dans leur p'tit crâne. Celui des humains. Oui, ils sont un problème constant, ils nous pourrissent la vie, nous dégueulassent, nous chassent de notre environnement. Oh et tiens, parlons-en. C'est eux, les humains, qui se sont invité dans nos forêts pour tout réduire au néant. À une chose sans aucun sens. Une chose atroce, qui était ce qu'ils appellent aujourd'hui encore la ville. Mais nous, nous n'avons pas de gros monstres, de grosses machines à tuer le fer, le béton, non, nous n'avons aucun outil pour les déloger de ce qui nous appartenait avant.

  Mes pattes me menèrent à l'étang, seules, pendant que je rêvassait. Je fredonnais un chant de chat, mais il était bas et incompréhensible. Je me sentais bien, la nature était l'endroit qui m'était le mieux attribué, je suis native de ce lieu et je le serai toujours. Mes pupilles étaient dilatées car le feuillage qui se reprenait petit-à-petit sur les branches des arbres cachait le soleil. J'étais donc dans l'ombre, mais par endroit quelques éclaircies se laissaient entrevoir. Il faisait beau, aujourd'hui. Quelques gouttes roulaient sur les fougères, les feuilles, et tombaient au sol. L'une s'écrasa sur une autre fronde, et fit rebondir une coccinelle qui s'exaltait à déguster des pucerons qui s'étaient réfugiés sur le pétiole. Je lâchais un léger rire en vue de cet amusant spectacle. 

  Une carrure noir se fit voir peu à peu, pendant que je m'approchais de la rive afin d'y laper l'eau pour qu'elle se réfugie dans ma gueule, dans ma gorge, dans mon ventre. J'étais déshydratée, je n'avais pas bu depuis une nuit et demi. À l'odeur, je devine une felinae. Vu ses prunelles mauves, c'est Nyria. C'est une chatte très sympathique que je n'avais jamais vraiment abordée. Je m'approchais, écartant les buissons à mon passage, et déclara :



—  « Salut, Nyria ! Tu vas bien ? »



Je fixe la féline avant d'effectuer rapidement l'opération appelée mouvement oculaire, qui consiste en soi à un mouvement de l'oeil, de la pupille. En fait, c'est comme tourner les yeux, quoi. Oui, mais non, parce que moi j'adore préciser ! Alors, je lorgne le cours d'eau ruisselant, à la limite de baver. Ça faisait longtemps que je n'avais pas bu, franchement, alors je m'impatiente.

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Le rose va bien avec le mauve apparement !

Je répond à la nouvelle sous-chef de ma guilde sur un ton serin :
-Oui , je crois que ça va. Et toi ? 
Je sais que Awigen a été faite sous-chef récemment. J'espère pouvoir devenir son amie , elle a l'air gentille. Je replace une toile d'araignée sur ma patte blanche et demande à la chatte gentiment :
-Dit moi quelle bon vent t'amène ?
Je lui souris puis tout à coup un bruit capte mon attention. Je fais signe à la chatte aux yeux rose et gris d'attendre puis je déploie mes ailes et m'envole pour attraper un oiseau dans le ciel. Je redescend et demande à Awigen si elle a fait. Il est tellement tôt que je suis sûre qu'elle c'est levé pour venir manger. 
Apparement j'ai encore faim pour dévoré un oiseau après avoir déjà mangé.

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Featuring Nyria

—  « Oui, je crois que ça va. Et toi ? »
—  « Oh, moi, je me porte très bien ! J'ai juste soif et... »
Et je suis inquiète pour "La chose".
Je ne finis pas la phrase, je n'ai pas envie de crier sur tous les toits que je cache quelqu'un d'autre, si on peut appeler ça "quelqu'un". Quelqu'un de dangereux, de très dangereux. Quelqu'un qui, quand elle commence, ne s'arrête plus. Plus du tout. 
  Ça s'est passé hier... Dans un combat avec Titan. J'étais préoccupée par le fait que j'aie une sois-disant "double-face", mais je savais bien qu'il fallait me familiariser avec ça, ne pas avoir peur. Je m'entraînerai pour réussir à le contrôler, ce tourbillon de combat, puis j'en finirai avec ça. Étrange que j'étais oui... Mais bon, que puis-je y changer ? 
  Nyria avait des blessures; elle s'appliquait de la toile d'araignée sur sa patte pour arrêter un saignement. En vue de la politesse, je m'abstenais de lui demander, car elle m'avait posé une question. 
—  « Dis-moi, quel bon vent t'amène ? »
Je lui répondit alors :
—  « J'ai soif. Et j'ai faim. J'ai besoin de m'abreuver, je suis déshydratée. »
Je me penche un peu pour voir ce qu'elle traficote dans son coin.
—  « Et toi, alors ? Qu'est-ce que c'est que ces méchantes blessures ? »
Je suis curieuse, peut-être trop. J'ai toujours été comme ça, certains disent que c'est un défaut et d'autres prétendent le contraire. Moi je ne sais pas. Mon avis est neutre, je ne me rend pas vraiment compte de jusqu'à où celle-là me pousse. Je détourne mon regard et fléchit mes pattes, lapant l'eau à l'occasion. Nyria me montre un oiseau qu'elle vient de choper au vol. Je tourne la tête et j'acquiesce; pourquoi refuser un bel oiseau bien gras ?

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Le rose va bien avec le mauve apparement !

Après que Awigen prenne l'oiseau que j'ai chassé je lui répond :
-Oh...ça , ce n'est rien. C'est juste que j'ai fait une rencontre assés spécial.
Je me tait car je ne veux pas que Awigen me sous-estime. Je suis une grande combattante. J'ai beau avoir l'air petite avec les ailes plier sur moi même mais je suis quand même grande quand on parle de ma taille. C'est surement parce que mes muscles ne paraissent pas qu'on me dit que je suis petite. Je suis forte et intelligente mais le faite que les gens me trouve petite dans les sense que j'ai l'air frêle ne fait pas de moi une mauvaise adversaire. Par exemple ce Soldat , Trickster , je lui ai fiché une bonne frousse la nuit dernière. Bon , il m'avait rendu complètement singlé mais je lui est quand même fait bien peur...Non ? Eh bien à voir son visage , il avait peur. Je fixe Awigen et me demande si c'est vraie que son pouvoir est d'hypnotiser les autres. Apparement elle l'aurais fait à un Soldat. Je me demande si ce Soldat étais Titan. Plus j'y pense plus je commence à penser qu'il est peut-être vraiment mon demi-frère.

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Featuring Nyria

—  Oh ça, ce n'est rien. C'est juste que j'ai fait une rencontre assez spéciale.
  Une rencontre assez spéciale, dit-elle ? 
—  Avec qui dont ?
  Eh bien oui, comme je l'ai précisé, je suis curieuse. 
  Je plonge mes crocs dans l'oiseau, après l'avoir déplumé, et en arrache la chair, mais pas comme une folle cinglée qui a grande envie de se goinfrer, non, comme une sous-chef sage et propre. 
  Nyria me regarde bizarrement. Elle me fixe longuement. Quelle rumeurs propagée à mon sujet avait-elle entendue ?
—  Pourquoi me fixes-tu comme cela ? Que te demandes-tu ?
  J'attend sa réponse. Puis, je fus prise d'un élan de peur : et si elle savait que j'étais devenue folle ? On a tous nos secrets à garder. Comment quelqu'un pourrait savoir ça ?
  J'essayais de me consoler. Me consoler pour ne pas faire rugir cette partie de moi, cachée tout au fond de mon âme, qui pourrait bien resurgir un moment ou un autre. C'est effrayant, de savoir qu'on a un dédoublement de personnalité. Mais surtout quand on sait que ce sosie est complètement fou dingue. Fou dingue, je dis, fou dingue ! Sadique ! Un vrai démon ! Impossible à contrôler ! Même mon esprit ne voulait pas lutter. Je n'y arrivais pas, ce jour-là. Titan m'avait tiré dans une folie noire. Je secoue ma tête. C'est vrai, personne n'aurait pu nous observer. "Devil" Awigen l'aurait bien ressenti. Elle n'est pas n'importe qui pour que je l'appelle comme cela. 
  « Elle me fait vraiment flipper. »
  Je ne pense pas que Nyria ait conscience de toute cette histoire. Si je la connaissais un peu mieux, j'aurai pu me confier à elle. Mais bon, c'était notre première véritable rencontre. Je ne pouvais pas répéter ça à quiconque qui irait peut-être le crier sur tous les toits. Je ne suis pas du genre naïve, m'voyez-vous.
  Je me dandine, très gênée. Je n'ai pas envie qu'elle découvre cette partie de mon être.

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Le rose va bien avec le mauve apparement !

Je répond à Awigen :
-Des gens disent que tu as hypnotisé un Soldats.
Je fouette l'air de ma queue puis regarde Awigen. La pauvre sous-chef n'a pas l'air dans son assiette. Je mets ma patte sur son épaule et lui demande sur un ton rassurant :
-Hey ça va ?
Je décide de rajouter en blague pour la faire sourire :
-C'est pas comme si les gens disent que tu es viré complètement folle.
J'espère l'avoir rassuré. Je n'aime pas voir mes sous-chef devenir effrayé à cause de moi. Oui , c'est la deuxième sous-chef que je fais radicalement changer de comportement. En premier j'étais amoureuse de Levi , un sous-chef froid et presque sans émotion. Je lui ai dit que je l'aimait et il est devenue tout tremblant. Maintenant il y a Awigen qui est devenue toute inquiète. 

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Featuring Nyria

—  Des gens disent que tu as hypnotisé un soldat.
Il est vrai. Il est vrai que j'avais hypnotisé plusieurs fois un soldat.
—  C'est tout à fait normal, me défendis-je. Dans un combat, j'ai le droit de contrer les attaques de mon assaillant. Surtout si c'est un soldat. Et qu'il s'appelle Titan.
  Je pensais à tous les événements parvenus à la dernière bataille. Puis je décide de tout relâcher. Cacher tout cela n'est pas bon pour l'esprit.
—  Écoute... Si je réagis comme ça c'est que... Je me dandine une nouvelle fois, mal à l'aise. En fait... Enfin... J'ai.. Enfin... Je... Je prend mon courage à deux pattes et me lance : Je suis devenue complètement folle contre Titan !
  Je détourne mon regard et rougit. Pas que je sois amoureuse de lui, oh non, c'est juste un ennami, mais bon, tout de même... Ça fait bizarre de déclarer ça.
—  Je peux te faire confiance pour que tu ne répètes pas cela à n'importe qui ? Promets-le-moi !
  Je lui prend les pattes dans les miennes. Si elle répète ça, je suis mal. Même si ce n'est pas moi, je suis sûre d'être virée, à ce moment-là.

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