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Ce genre de rencontre qui change une vie... [Feat Gweithwyr] /Terminé/

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   Mer 25 Mai - 22:14


Le soleil venait à peine de se coucher dans la forêt et ses rayons venaient d'éclairer une dernière fois les champignons géants de la sylve. Un léger vent se faufilait entre les arbres et les champignons, soufflant une douce mélodie alors que les oiseaux mettaient fin à la leur. L'endroit était magnifique, paré de milles couleurs, ces dernières devenues plus foncées avec l'obscurité grandissante. Tout était immobile, comme prêt à s'endormir. Seules les feuilles dansaient au rythme des courants d'air. Quoique... Parmi cette végétation immense, une silhouette féline se dessinait. Un soldat de taille moyenne marchait lentement, mais demeurait en alerte. C'était un chat qui ne désirait que remplir son esprit de ces belles images qu'offrait cet endroit. Il avait besoin de se ressourcer. D'observer tranquillement la nature. Que dites-vous ? Un vieux sage voulant communiquer avec la mère nature ? LOL. Non, ce soldat voulait juste être loin de la caserne, des autres soldats, des cris de victoire pendant les entrainements, de l'odeur de la peur quand il passait près du labo. Il voulait se purifier la tête, voilà le bon mot. Juste... Oublier, le temps d'une promenade, qu'une fois sorti de cet endroit, il retrouverai des lieux en ruines, n'évoquant que la mort.

Kaïgaan, puisque c'était son nom, était au courant que le Q.G. des Felinae était quelque part ici, sans pour autant connaitre son emplacement exact. Ce n'était que des rumeurs, des paroles entendues au coin d'une rue. Pourtant, le soldat se fichait bien de trouver ce lieu secret. Il espérait même ne croiser aucun Felinae. Il n'avait ni l'envie, ni la force de se battre contre une patrouille de ces chats courageux. Enfin, courageux, c'est un bien grand mot. Le félin savait bien qu'il était lâche de rester vivre avec les humains, mais il trouvait que vivre dans la peur d'être découvert, en devant constamment se cacher, relevait plus de la bêtise que du courage. Pourquoi risquer sa vie quand on peut être logé et nourrit sans danger ? Évidemment que le félin n'appréciait guère les méthodes des humains. Il les détestait même. Tous les jours, il observait leurs méfaits, leurs expériences, tous les malheurs qu'ils engendraient. Mais lui, au lieu de riposter et d'aider ces pauvres chats, il préférait rester invisible, faire ce qu'on lui demandait, ne pas attirer l'attention. Juste rester en vie, puisqu'il ne lui restait que cela. Finalement, il se détestait peut-être lui-même. Ou du moins, il détestait sa lâcheté. Le soldat soupira. Peu importe, il vivait, c'était le principal. Et entre deux moments désagréables où on l'obligeait d'entrainer une nouvelle recrue, il se faisait plaisir en charriant le premier chat venu. Finalement, tant qu'il pouvait laisser libre court à son côté moqueur, il se sentait bien. Ses piques adorées et ses provocations étaient peut-être un moyen pour le matou de montrer qu'il ne respectait pas les autres soldats. Qui sait, lui-même ne le savait pas. Finalement, même avec ses problèmes de conscience, il se faisait bien à sa vie, il s'adaptait. Mais peut-être qu'une rencontre pourrait lui donner le coup de boost dont il a besoin dans sa vie. Pour enfin être lui-même, et pas un toutou qui ne se reconnaissait que dans ses moqueries.

Le félin continuait de marcher, observant tantôt la végétation, tantôt le ciel se couvrir lentement d'étoiles. Il ne devrait pas tarder à rentrer se reposer. Avec le nombre croissant de nouvelles recrues et d'ennemis, tous les soldats étaient mobilisés. Un bruit se fit entendre. Tu sais ce genre de bruit flippant quand tu es seul dans une forêt chelou. Ce bruit se brindille qui craque, qui, dans les films, annonce que le héros va potentiellement se faire défoncer. Bah il venait d'y avoir ce bruit. Kaïgaan dressa les oreilles, tous les sens en alerte.


Dernière édition par Kaïgaan le Ven 15 Juil - 23:15, édité 1 fois

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Anonymous
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   Jeu 26 Mai - 19:07


Je décidais d'aller dans la Forêt aux Champignons. Enfin, c'est comme ça que je l'appelle en tout cas. D'autres aussi. Aaaaah non, tu ne vas pas me demander pourquoi elle s'appelle comme ça quand même?! Si? Et bien, tu sais quoi, c'est juste INCROYABLE. Non, parce qu'il y a un truc qui s'appelle "Description" je crois, et donc tu peux avoir des infos sur le lieu qui t'intéresse! Dingue non?

Enfin bref, j'avais besoin de respirer un coup, tout seul, tranquille, avec juste comme compagnie des champignons, pour ruminer diverses pensées aussi différentes les unes des autres. Maintenant que j'y repense, ça fait pas super ultra longtemps que j'ai rejoins les Felinae! La vie est tranquille pour l'instant, car on ne m'a pas encore attribué de grosses missions collectives ou en solo. Donc je profite de la vie!

Tout en marchant, j'humais les odeurs du bois, frissonnant de plaisir à cette liberté acquise. Car oui, pour moi, le souvenir du labo est gravé pour l'éternité, et ses peurs avec.
Je continuai de marcher, ruminant machinalement tout ces souvenirs. Mais il y a un détail qui me chiffonne. J'ai toujours l'impression d'avoir oublié quelque chose là-bas........ou quelqu'un....... Mais qui? Je n'en sais strictement rien. Je ne me rappelle pas de ce détail. C'est peut être, voir sûrement à cause des humains, qui m'auraient effacé cette partie de mon existence.........
Un bruit devant moi me fit stopper net, et je perdis le fil de mes pensées. Un chat? Un prédateur? Ou moins probable, un humain? J'avançai le plus discrètement possible, mais bien évidemment, il fallut qu'une brindille se casse sous mes pattes. Discrétion power. Trop fort, bravo Gweithwyr, tu es le meilleur des pires! Je soupirai. Vu que je suis démasqué, à quoi bon faire le mauvais joueur?
J'avançai, et me trouvai nez-à-nez.............avec un chat. Son odeur puant l'humain m'indiqua qu'il était un soldat. Je gonflai mon pelage d'un coup, sous l'effet de la surprise, mais plus de la colère. Il y eut un long échange de regards. Puis, je rabaissai mon pelage, voyant qu'il ne semblait pas agressif. Mais je lui lançai quand même un regard lourd de soupçon. Je dis distinctement, de ma voix forte et franche:

- Que me vaut l'honneur d'être en la présence d'un chat à la borne des humains?

Et je rajoutai, las de tourner autour du pot comme une mouche avec de la confiture de myrtille:

- Plus sérieusement, qu'est-ce que tu fais ici chez les Felinae, dont je fais partie?

Je m’asseyais, le snobant. Il me répond directement ou je dois attendre une infinité de milliards d'années?

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   Jeu 26 Mai - 20:16


En se retournant, Kaïgaan se retrouva nez à nez avec un félin. D'après son odeur, il était un Felinae. Formidable. Durant un long échange de regards, Kaï pensa environ 1562 fois à fuir en courant. Mais au lieu de ça, il continuait de l'observer. Il soutenait fièrement son regard. Oui maintenant qu'il se doutait que le Felinae était seul, il pouvait faire le malin. Disons qu'avec son pouvoir, Kaïgaan était très, très désavantagé face à plusieurs chats. Mais dans cette situation, la pression diminua légèrement. Le matou lui lança un regard lourd de soupçon. Kaïgaan sourit légèrement en coin, un peu amusé de la crainte naturelle et la haine qu'avaient les chats libres pour ceux travaillant aux côtés des Hommes. Il était vrai qu'un soldat n'était clairement pas le bienvenu ici, et c'était normal que son adversaire se méfie. Surtout avec ce que faisaient les humains aux félins. Alors que Kaïgaan allait dire qu'il ne cherchait pas d'ennui, enfin, pas trop, le matou pris la parole.

- Que me vaut l'honneur d'être en la présence d'un chat à la borne des humains ? Plus sérieusement, qu'est-ce que tu fais ici chez les Felinae, dont je fais partie ?

Kaïgaan remua la queue."A la borne", ces mots l’agaçaient, même s'il ne pouvait pas nier leur vérité. Il se contentait de dire qu'il n'était que "sous la protection des humains en échange de services". Ça sonnait moins esclave. Mais peut-être qu'il s'aveuglait lui-même. Kaï répondit d'un ton légèrement moqueur, un petit sourire narquois sur les lèvres.

- Une simple promenade nocturne avant de rentrer à la caserne. Et à ce que je sache, je ne suis pas à l'intérieur de votre campement, très cher Felinae.

Oui, il cherchait carrément la merde. Sa dernière phrase avait été dite d'un ton assez provoquant. Il avait tout de même un peu peur que sa vie ne soit en danger avec ce félin. Finalement, il ne connaissait ni son pouvoir, ni son caractère. Si ça se trouve, ce matou était un timbré qui comptait le tuer. Mais il était tellement heureux de pouvoir enfin provoquer, au lieu de se soumettre sans cesse aux soldats plus gradés et aux humains, que sa queue frétillait d’excitation.

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   Jeu 26 Mai - 20:45


- Une simple promenade nocturne avant de rentrer à la caserne. Et à ce que je sache, je ne suis pas à l'intérieur de votre campement, très cher Felinae.

Ouuuuuulàlàlàlà! Il cherche les embrouilles çui-là!
Mais je sais bien qu'avec ce genre de personnes, il faut rester calme et renvoyer la balle, mais dans la figure de l'autre, pour gagner. Je lui offrit un sourire éclatant mais avec une pointe de mépris. Je rétorquai, calmement et froidement:

- Tu es la preuve que vous, les chats soldats -enfin, je ne sais pas si je dois dire chats pour vous nommer- , les soldats plutôt, vous n'êtes que des petits prétentieux qui ont trop peur de se battre contre les humains. Enfin, pour certains. Les autres sont juste des illuminés à qui on a fait un lavage de cerveau. Pitoyable.

Je crachais ce mot avec tant de mépris que j'en fus moi-même étonné. Ce n'est pas dans mes habitudes d'agir ainsi. Mais pourtant je sentais qu'au fond, dans ce que je disais, il y avait une petite sonorité de vérité.
Flash-Back.

Je revois les chats gardes aux côtés des humains qui envoyaient les prisonniers cobayes à la mort avec leurs expériences, criant -pour ceux qui ne comprenaient pas la situation- à l'aide à ces mêmes chats gardes. Et eux qui les snobaient, les ignoraient, et même les blessaient pour certains, rien que pour le plaisir.
Moi et................et qui? Je n'arrive pas à me rappeler. Nous faisions partie des victimes favorites de ces c*******, le peu de temps où je suis resté en tout cas. Mais qui était avec moi?

Je reviens au temps présent, oubliant cette pensée, car un bruit m'avait déconcentré. Je levai la tête. Il bouge. Okay. Mode défense ON.

Je lui saute dessus à une vitesse incroyable -normal je l'ai décuplée- , et le ralentis, de sorte à ce qu'il ne puisse pas me prendre par surprise. Il ne m'a fallut qu'un bref contact, et quelques ondes, et voilà le travail!
Je me relevai, ma vitesse normale retrouvée (car si je ne fais pas attention, je peux aller trop vite et me blesser.....) , le laissant au sol.
Je le fixai avec une haine froide. Puis, comme elle était venue, cette même haine était partie. Je me rapprochai du chat à nouveau. Je ne sais pas si il va riposter, mais bon. Je lui redonne sa vitesse normale à lui aussi. J'eus un petit vertige qui ne dura qu'une infime seconde. Je me secouai la tête pour me remettre les idées en place. Je lui dis, d'un ton moins froid et moins méprisant et moins colérique:

- Pars d'ici et retourne bosser à martyriser d'autres chats avec "tes humains". Et ne croise plus jamais ma route si tu tiens à ta peau.

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   Jeu 26 Mai - 22:15


- Tu es la preuve que vous, les chats soldats -enfin, je ne sais pas si je dois dire chats pour vous nommer- , les soldats plutôt, vous n'êtes que des petits prétentieux qui ont trop peur de se battre contre les humains. Enfin, pour certains. Les autres sont juste des illuminés à qui on a fait un lavage de cerveau. Pitoyable.

Ooooh, une langue de vipère, amusant. Est-ce que ces paroles avaient fait du mal à Kaïgaan ? Pas le moins du monde. Il pensait d'ailleurs la même chose de ses "collègues". Entre les agressifs psychopathes et les grands soumis, il était servis. Enfin, il faisait sûrement partie de ces soumis, puisque comme l'avait si bien dit son adversaire grisé, la plupart des soldats avaient juste peur de résister aux humains. Ce qui n'était absolument pas faux dans son cas. Mais il n'avait rien à prouver à ce Felinae.
Alors qu'il allait lui répondre une de ces piques tranchantes, Kaïgaan fut pris par surprise. En un éclair, le chat lui sauta dessus, à une vitesse bien trop élevée pour être naturelle, et le plaqua au sol. Une seconde plus tard, le soldat se retrouva à terre, alors que le Felinae était debout, en face de lui. C'était ça son pouvoir ? La super rapidité, ou quelque chose dans le genre ? Kaïgaan grogna. Ce genre de pouvoir était très agaçant, puisque leur détenteur étaient difficiles à toucher, ce qui empêchait Kaïgaan d'utiliser son pouvoir. Donc oui, je suis dans la merde. Parfait.

- Pars d'ici et retourne bosser à martyriser d'autres chats avec "tes humains". Et ne croise plus jamais ma route si tu tiens à ta peau.

Kaïgaan se releva, le museau plissé d'agacement. Le soldat était du genre à s'énerver assez rapidement et le chat en face de lui lui tapait sur les nerfs. Il répondit d'un ton agressif, les crocs découverts.

- Ce ne sont pas "mes humains", je suis leur soldat. Leur jouet si tu préfères. Tu crois franchement que nous avons tous du plaisir lorsque nous les observons détruire la vie d'autres chats ?! Ne me compare pas à ces espèces de fous endiablés qui se délectent de la souffrance.

Le soldat se calma et soupira, le regard toujours teinté de colère.

- Mais c'est leur vie ou la mienne. Mais je ne te demande pas de comprendre ça, oh grand Felinae.

Il fouetta l'air de la queue. Lui qui voulait se défouler, il ne pouvait se battre qu'avec ses paroles. Pour une fois, il pouvait dire ce qu'il pensait, vu qu'il était certain qu'aucun soldat malveillant ne pourrait l'entendre. Puisqu'il n'était même pas sûr de pouvoir le toucher, il valait mieux ne pas provoquer de combat. Du moins pas tout de suite. Il regarda le chat libre, le regard lançant des éclairs, à défaut de pouvoir utiliser son pouvoir.

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   Ven 27 Mai - 9:55


Et bien je suis surpris. Moi qui n'avait rencontré que des soldats mabouls et sadiques, en rencontrer un qui méprise ses camarades et semble penser la même chose que moi à leur sujet n'est pas banal. Je le sais à la tête qu'il faisait quand je parlais, ainsi qu'à ses paroles. Cela m'a calmé complétement. Je m'autorisai à m'étirer, puis m'avança vers lui, car on dirait qu'il est encore au ralenti physiquement. Je pense qu'avec lui, on peut discuter sans se taper. Je le retouche afin d'envoyer assez d'onde, afin qu'il retrouve sa vitesse normale. Je soupirai, et m'écartai un peu, afin qu'il puisse se relever. Je lui lançai, d'un ton un poil narquois, mais plus chaleureux qu'avant:

- Et bien, tu m'as surpris pour le coup, toi...............dont je ne connais pas le nom............Qu'un soldat méprise ses collègues de cette façon est peu banale je dois te dire. Je pense qu'on peut parler sans se taper dessus entre nous deux. Qu'en dis-tu?

Je m’essayai confortablement, le regardant tranquillement de mes yeux vairons. Je pus noter qu'il avait des yeux bleus très intenses, et des marques en forme d'éclairs sur sa queue grise tigrée. Son pouvoir serait la foudre?
Je me léchai la patte pour enlever les saletés qui y trainaient. Tâche finie, je me remis à observer mon interlocuteur.


Dernière édition par Gweithwyr le Ven 27 Mai - 12:04, édité 1 fois

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   Ven 27 Mai - 11:56


Hp:

Le soldat restait tendu pendant que le Felinae s'étirait. Ses paroles avaient l'air de l'avoir calmé, mais Kaïgaan se méfiait toujours de lui. Il venait de dire ce qu'il pensait sur les autres soldats, et cela arrivait rarement, mais au moins ça lui avait permis de stopper un combat potentiel. Les yeux plissés, il l'observait d'un regard entre l'agressivité et la moquerie. Il ne le quittait pas des yeux, méfiant.

- Et bien, tu m'as surpris pour le coup, toi...............dont je ne connais pas le nom............Qu'un soldat méprise ses collègues de cette façon est peu banale je dois te dire. Je pense qu'on peut parler sans se taper dessus entre nous deux. Qu'en dis-tu?

Le mâle gris clair s'assit calmement et Kaïgaan se détendit légèrement. Son regard perdit toute son agressivité mais il se méfiait toujours un peu, par prudence. Il remarqua que le soldat l'examinait, surement pour avoir un indice sur son pouvoir. Chose qui ne serait pas bien difficile à obtenir, puisque ledit pouvoir était pour ainsi dire presque écrit sur sa fourrure. Il lui répondit d'un ton calme mais dur, exprimant clairement qu'il demeurait méfiant.

- Ça me semble être possible oui.

Il regarda le Felinae avant de s'assoir en soupirant, sans pour autant être complétement détendu. Il remua la queue avant de la laisser se poser au sol. Très bien, une trêve venait de débuter. Le poil de Kaïgaan retomba sur son dos et même s'il se méfiait toujours un peu, il était assez calme pour taper discute. La nuit était tombée et la lune seule nous éclairait désormais. Un vent frais vint caresser leur pelage alors que le soldat répondit d'un ton calme, plus chaleureux que sa précédente phrase.

- Je m'appelle Kaï.

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   Ven 27 Mai - 12:28


- Ça me semble être possible oui.

Le chat sembla se détendre un peu, et s'assit en soupirant. Son pelage retrouva peu après à sa forme d'origine, se dégonflant. La lune et ses étoiles éclairaient la scène de leur douce lueur, perçant les ténèbres, et montrant un ciel d'un bleu nuit pur. Le chat me dit, d'une voix calme et chaude (plus que la dernière en tout cas) :

- Je m'appelle Kaï.

Je lui lançai un sourire. Mais pas n'importe quel sourire. Pour une fois, miracle, depuis le début de cette rencontre, il n'avait rien de narquois, ni rien de moqueur, ni rien de froid, ni rien.....de tout cela. C'était un sourire normal, naturel, celui que j'accordai à mon entourage, à mes amis entre autre. Pourtant, je ne le considérai pas comme un ami ou quoique ce soit. Mais il était différent des autres. Et il savait utiliser sa cervelle et ne pas utiliser que la brutalité et les muscles. Ce que je respecte. Je lui répondit, d'un ton enjoué:

- Et moi, c'est Gweithwyr, mais tu peux m'appeler Gwei. Enfin, en tout cas, c'est comme ça que m'appelle ma nouvelle "famille".

Je levai les yeux vers un ciel d'une couleur plaisante et inouïe, pour profiter de ce spectacle nocturne. Après un moment, je lançai:

- Il fait doux ce soir non? Et regarde moi cette lune pleine à souhait! C'est magnifique tu ne trouves pas?

Je me taisais. Je rajoutai:

- J'aime beaucoup cet endroit. C'est calme, tranquille et revigorant, surtout la nuit.

Je gardai la tête levée vers les étoiles. Eriandalaf...........est-tu encore de ce monde? Il faut que tu tiennes, je te libérerai dès que je le pourrai!!!
Et si il est mort, peut-être me regarde-t-il de là-haut, me lançant un de ces regards énigmatiques dont il avait le secret.
Je rebaissai ma tête et observai Kaï. Une idée me vint. Non.........je ne peux pas proposer ça alors que je le connais à peine........non, je proposerai ça la prochaine fois que l'on se rencontrera.
Je relève à nouveau la tête. Profiter un maximum de ma liberté toute neuve, voilà ce que je dois faire. Et aider les Felinae, ma nouvelle famille. Mais seule une personne restera pour moi un vrai père. Devinez.

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Anonymous
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   Ven 27 Mai - 13:51


- Et moi, c'est Gweithwyr, mais tu peux m'appeler Gwei. Enfin, en tout cas, c'est comme ça que m'appelle ma nouvelle "famille".

Nouvelle famille, ça ne fait donc pas longtemps qu'il fait partie des Felinae. Le matou lui avait directement demandé de l’appeler par son surnom et Kaïgaan considérait cela comme une marque de confiance. Enfin, ça n'allait que dans un sens, puisque le soldat donnait à tout le monde son surnom. Kaï, et non pas Kaïgaan. Il allait se perdre dans ses pensées et revivre les instants passés avec son horrible père quand son interlocuteur leva les yeux aux ciel et s'exprima d'un ton calme.

- Il fait doux ce soir non? Et regarde moi cette lune pleine à souhait! C'est magnifique tu ne trouves pas?

Kaïgaan leva naturellement les yeux au ciel, observant le plafond céleste, recouvert d'étoiles scintillantes. Elles étaient bien la dernière chose naturellement belle de ce monde. Tout ce que le soldat pouvait voir en ville n'était que tristesse et désolation. Des murs en ruines, des immeubles sans habitants, des objets humains abandonnés. Les seuls êtres vivants qu'il pouvait croiser avaient muté, était devenus affreux et ses camarades félins n'avaient plus une once d'innocence. Il voyait parfois des frais, encore apeurés mais gardant espoir, même s'il savait que ce tableau n'allait pas rester intacte bien longtemps.

- J'aime beaucoup cet endroit. C'est calme, tranquille et revigorant, surtout la nuit.

Kaïgaan baissa les yeux et regarda lentement autour de lui, comme pour profiter de chaque détail que lui offrait ce décor atypique. Les feuilles bougeaient lentement au rythme du vent qui caressait doucement leur pelage. Tout ici était doux, respirant le calme. Le soldat pris une inspiration de cet air frais avant de parler calmement.

- Oui, ça fait du bien de se promener ici. C'est calme et à cette heure, on ne croise jamais personne.

Kaï regarda Gwei en coin, un léger sourire moqueur, mais affectueux sur les lèvres.

- Enfin presque personne.

Finalement, le Felinae n'était pas aussi agressif qu'au premier abord et Kaï était assez heureux de l'avoir rencontré. Au moins il avait quelqu'un avec qui parler, qui en plus partageait sa façon de penser.

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   Ven 27 Mai - 18:14


- Oui, ça fait du bien de se promener ici. C'est calme et à cette heure, on ne croise jamais personne.

Je le regardai à nouveau.

- Enfin presque personne.

On s'échangea un sourire chaud et agréable. Et dire qu'il y a cinq minutes, on se serait arraché la peau. C'est comme si ce passage de notre rencontre n'avait jamais existé. Étrange non? Même si je commençai à lui faire un peu plus confiance, lui semblait prendre un peu ses distances. Bah bien sûr, une amitié entre un Felinae et un Soldat franchement, comment voulez vous que ça arrive? Il faut un peu de réalisme et d’honnêteté dans la vie pour avancer! N'empêche que je suis bien content d'en trouver un avec presque les mêmes opinions que moi, ça fait plaisir. Surtout qu'en fait, au fond il n'est pas si moqueur, narquois et prétentieux que cela, quand on prend quelques minutes pour parler avec lui. Jamais je n'aurai cru rencontrer un soldat qui soit comme ça. C'est sûr, Kaï est un être hors-pair.
Je lui dit, mon sourire flottant encore sur mes lèvres, amusé:

- Alors j'imagine que l'on peut considérer qu'on est bien d'accord sur ce point comme sur d'autres!

Je me sentais bien, surtout après avoir observé les beautés que nous offrait la voie lactée. Je fermai les yeux afin de mieux sentir les odeurs, et de mieux apprécier le calme environnant. C'est reposant...
Je les rouvris, puis sortis, toujours en regardant les étoiles:

- Tu penses quoi des humains? J'aimerai l'avis d'un Soldat pas fou à lier comme ses collègues

J'hésitai avant d'ajouter:

- Et aussi du sort des chats prisonniers?

Et puis je remarquai que des lucioles commençaient à voler par-ci et par-là du bois, éclairant de leurs lumières pour la majorité jaune, mais il y avait aussi du vert fluorescent, du rouge, du bleu.....j'imagine que celles-ci ont été métamorphosées génétiquement par les humains. Mais malgré tout, elles restent belles. L'une des rares choses que les humains ont transformé, étant belle. La liste n'est pas longue malheureusement, par rapport aux désastres monstrueux provoqués par ces créatures bipèdes.

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   Ven 27 Mai - 22:45


- Alors j'imagine que l'on peut considérer qu'on est bien d'accord sur ce point comme sur d'autres !

Kaïgaan souri légèrement, appréciant le calme des alentours. Le Felinae avait l'air moins méfiant que lui. Il était en terrain connu, cela semblait normal, surtout qu'il pouvait appeler ses alliés à la rescousse à tout instant. Pour ce qui était du soldat, il était seul, et tant mieux. Il n'osait imaginer ce qu'on lui ferait si un de ses camarade malveillant apprenait qu'il avait sympathisé avec l'ennemi. Alors que Kaïgaan observait les étranges champignons qui les entouraient, Gwei ferma les yeux. Entre les deux matous, toute trace d'agressivité avait disparue. Ils étaient tous les deux calmes et détendus, même si Kaï demeurait encore légèrement méfiant. Mais il se méfiait plus des alentours que du chat en face de lui, qui avait l'air de lui avoir accordé sa pleine confiance. Finalement, cette rencontre était bien la preuve que l'on peut toujours croiser quelqu'un, même à un lieu et à un moment où on s'y attend le moins. Cette situation était bien agréable mais qui sait ce qui pouvait débarquer. De toute façon, le soldat était méfiant par nature, il lui fallait toujours du temps pour faire pleinement confiance. Son interlocuteur rouvrit les yeux en souriant doucement.

- Tu penses quoi des humains ? J'aimerai l'avis d'un Soldat pas fou à lier comme ses collègues.

Il hésita une seconde avant de continuer.

- Et aussi du sort des chats prisonniers ?

Kaïgaan se retint de grincer des dents. Il n'avait pas l'habitude de dire ce qu'il pensait à ce sujet, et craignait la réaction du Felinae. Comment lui dire que malgré ce qu'il pensait des actes des humains, il n'avait pas le courage de se dresser contre eux ? Qu'il était lâche et laissait ses frères mourir sous les expériences, juste pour rester en vie ? Il mit quelques instants à répondre, hésitant sur sa réponse. Il finit par s'exprimer calmement, n'osant pas regarder son potentiel ami dans les yeux. Il se contenta de parler doucement, comme s'il n'assumait pas ses paroles, ses actes, en regardant les champignons.

- Tout ce qu'ils font est horrible. Transformer des chats innocents en machine de guerre, leur faire perdre la raison, pour leur conquête personnelle. Tant de chats ont souffert, ou sont morts pendant les expériences, juste pour leur bon plaisir. Les prisonniers ne peuvent qu'attendre de servir à leur tour de cobaye...

Il soupira longuement avant de reprendre.

- Mais je n'ai pas mon mot à dire. Je ne peux que suivre les ordres. Je pourrais... J'aimerais venir en aide aux prisonniers mais c'est beaucoup trop risqué. Si je me fais prendre, je pourrais à mon tour servir de cobaye, ou tout simplement être tué. Crois-moi que si je le pouvais, je les sauverais tous.

Le soldat baissa la tête en soupirant, avant de la relever et de parler d'un ton dur, comme s'il ne ressentait rien pour ces chats martyrs, ce qui était faux bien entendu. Mais à force de voir à longueur de journée les atrocités faites par les humains, Kaïgaan avait appris à maitriser en partie ses émotions, en particulier la tristesse.

- Mais c'est leur vie ou la mienne, et même si tu me prends pour un lâche, je préfère sauvegarder ma propre vie.

Il était lâche, et s'assumait comme tel. Il s'attendait à une réaction agressive, ou au moins négative du chat en face de lui. Il se détestait lui-même de toute façon. Il maudissait sa propre lâcheté. Kaïgaan savait que s'il avait une once de courage, il pourrait aider tous ces chats prisonniers, mais à la place, il préférait s'assurer son logement et sa nourriture, être sûr de ne pas être traqué, de ne plus être enfermé. Lui qui s'était détendu venait de tendre de nouveau ses muscles, au moins assez pour se préparer à une éventuelle attaque rageuse de son camarade. Il ne le connaissait pas vraiment, peut-être qu'il était du genre à attaquer lorsqu'il était en colère, un peu comme Kaïgaan l'était lui-même.

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   Ven 10 Juin - 18:37


- Tout ce qu'ils font est horrible. Transformer des chats innocents en machine de guerre, leur faire perdre la raison, pour leur conquête personnelle. Tant de chats ont souffert, ou sont morts pendant les expériences, juste pour leur bon plaisir. Les prisonniers ne peuvent qu'attendre de servir à leur tour de cobaye...

Il soupira longuement avant de continuer.

- Mais je n'ai pas mon mot à dire. Je ne peux que suivre les ordres. Je pourrais... J'aimerais venir en aide aux prisonniers mais c'est beaucoup trop risqué. Si je me fais prendre, je pourrais à mon tour servir de cobaye, ou tout simplement être tué. Crois-moi que si je le pouvais, je les sauverais tous.

Kaï baissa la tête non sans oublier de soupirer au moins aussi longtemps que le premier soupir, et la releva et repris, mais d'une voix plus rude, plus dure, comme s'il voulait apparaître comme un personnage insensible, un dur de chez dur. Je suis quand même rassuré. Ce n'est pas un de ces c******* sadiques. Je sens qu'il dit la vérité. En fait, je voulais aussi qu'il se déballe, parce que ça se sent à des kilomètres à la ronde qu'il a besoin de tout lâcher. J'imagine aussi que ce n'est pas facile d'être soldat quand on a des opinions péjoratives vis-à-vis de ses compères, de ses maîtres et des expériences, ce qui berce en fait sa vie, son quotidien.

- Mais c'est leur vie ou la mienne, et même si tu me prends pour un lâche, je préfère sauvegarder ma propre vie.

Je ne suis pas d'accord. Ce "brave" matou avait eu le courage de me parler, de tout libérer. Je le regarde droit dans les yeux, même s'il continuait de snober les champignons, comme s'ils avaient tout d'un coup l'air extraordinaires. Je rétorquai:

- Je ne te trouve pas lâche pour un iota je dois te dire. Je te trouve même courageux de rester auprès d'êtres que tu haïs, et aussi je sens bien que si tu avais une occasion de sauver ces malheureux, tu le ferais. Tu es un être bon Kaï. Faut pas que tu te rabaisses comme ça.

L'éclair de l'idée de génie me frappa alors, et je dis, excité:

- Ohw j'ai une super idée de malade!

Je me calmai. Je continuai:

- Ça te dis de faire une sorte d'équipe avec moi, et notre mission serait de trouver une brèche dans les labos pour libérer les cobayes! Et tu pourras même nous rejoindre si jamais un jour ça sent le roussi pour toi! Je négocierai, je te défendrai. T'en penses quoi?

J'espérais qu'il dise "oui". Ce serait super que rien qu'à deux on puisse libérer plein de chats! Il serait un espion, et je me chargerai de chercher les éléments permettant de réaliser à bien, nos futurs plans!

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   Ven 10 Juin - 22:27


- Je ne te trouve pas lâche pour un iota je dois te dire. Je te trouve même courageux de rester auprès d'êtres que tu haïs, et aussi je sens bien que si tu avais une occasion de sauver ces malheureux, tu le ferais. Tu es un être bon Kaï. Faut pas que tu te rabaisses comme ça.

Kaïgaan écarquilla les yeux de surprise. Il regarda son ami, son regard adoucit par l'émotion que venait de lui procurer le Felinae. S'il était plus sensible, il aurait certainement eu les larmes aux yeux. Au lieu de ça, il senti son coeur se serrer, comme si on venait de lui rendre tout l'amour qu'il n'avait pas eu depuis ses deux années de vie. Il regarda doucement son ami. Comment pouvait-il autant lui faire confiance, autant être gentil alors qu'ils se connaissaient à peine, et qu'ils étaient censés être ennemis ? Un léger sourire apparu sur le visage de Kaïgaan. Un sourire honnête, rempli d'affection. Il venait de rencontrer un chat exceptionnel. Alors qu'il comptait lui répondre, le chat gris clair continua d'un ton bien plus excité.

- Ohw j'ai une super idée de malade!

Oh mon Dieu...

- Ça te dis de faire une sorte d'équipe avec moi, et notre mission serait de trouver une brèche dans les labos pour libérer les cobayes! Et tu pourras même nous rejoindre si jamais un jour ça sent le roussi pour toi! Je négocierai, je te défendrai. T'en penses quoi?

Kaïgaan remua les oreilles, gêné d'une telle demande. Surtout de la confiance que Gwei pouvait placer en lui. Pourtant, il était partagé. D'un côté, il était terrorisé par cette proposition. S'opposer aux humains, c'était s'opposer aux chats soldats et la plupart étaient très heureux de faire leur boulot, un peu trop même... Il risquait très gros. Surveiller les alentours du laboratoire n'était pas bien difficile, mais aider les prisonniers sans se faire prendre tenait du miracle. Et quand bien même, rien ne disait que les Felinae allaient l’accepter, avec ou sans l'aide de Gwei. Il était tout de même un soldat qui exécutait les ordres sans se rebeller, alors qu'il avait eu maintes et maintes fois l'occasion de le faire. Le soldat avait peur pour sa vie et son esprit tout entier lui disait de rejeter cette proposition, que sauver ces vies ne valait pas de risquer la nôtre, que quelqu'un le ferait bien à sa place un jour. Pourtant, une autre partie de lui, qui ne parlait que très rarement, hurlait encore plus fort. Son coeur. Son coeur lui hurlait qu'il fallait sauver ces vies innocentes, que c'était l'occasion de montrer ce qu'il valait vraiment, qu'il ne fallait plus jamais se soumettre aux humains. Tous les jours il entendait les cris de peur des prisonniers, tous les jours il voyait les ravages que faisaient les humains sur les autres chats. Et sur lui-même.
Kaï regarda son ami, les yeux brûlants. Il hocha la tête et prononça d'un ton déterminé :

- D'accord, je ferai de mon mieux.

Pourtant, sa tête, ses pensées lui firent reprendre peur et il ajouta d'un ton lâche, sans oser regarder son ami dans les yeux :

- Mais si je me fais prendre, prisonniers ou pas, j'abandonne tout.

Il gratta le sol et remua légèrement la queue, gêné. Oui, il avait envie de monter cette équipe, surtout avec ce chat. Il venait de lui redonner confiance en lui, de l'accepter malgré leur différence de camp. Mais on ne pouvait changer le soldat en une nuit. Son côté lâche allait le suivre encore quelques temps. Mais pourtant, son coeur brûlait d'une flamme nouvelle et l’enthousiasme de Gwei était communicatif. Il allait faire quelque chose de bien dans sa vie, et ce sera en compagnie de ce nouvel ami.

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   Lun 13 Juin - 18:49


- D'accord, je ferai de mon mieux.

Il évita encore une fois mon regard et ajouta:

- Mais si je me fais prendre, prisonniers ou pas, j'abandonne tout.

Ooooooooh je suis super conteeeeeeeeeent!!! C'est génial! On est une équipe maintenant! Et toute équipe a bien évidemment...........
Je lançais, encore plus excité et joyeux:

- Supeeeeeer! Merci beaucoup Kaï!!! Et comme maintenant on est une équipe, il nous faut bien une base où se retrouver! Et tu vois, dans cette base secrète, on laisserait un indice codé disant à l'autre quand se retrouver!

J'avais envie de sauter sur place, mais je réussis à me contenir un tant soit peu. Car quand même, au fond nos vies sont aussi un peu en jeu dans ce plan. Soyons sérieux, et réfléchissons calmement. Répartissons les rôles à chacun. N'empêche que je trouve ça incroyable la confiance qu'on s'accorde déjà tout les deux! On vient à peine de se rencontrer! J'imagine que c'est ce qu'on appelle une rencontre qui change une vie.

- Aurais-tu une idée d'endroit? Et aussi il faudrait se répartir les rôles pour savoir précisément ce qu'on doit faire chacun de notre côté, tu es d'accord?

La lune éclairait encore l'endroit, mais la noiceur de la nuit et du ciel commençait à disparaître peu à peu, laissant place à une luminosité d'aurore. Sur la scène étaient assis deux chats de camps opposés d'une confiance innébranlable.
Je sens qu'on n'en est pas à la fin des changements dans notre vie.........enfin j'espère, sinon on s'ennuierait j'imagine. La vie est faite d'enchaînements de changements, et nous sort parfois de gros événements pour tester notre adaptabilité. C'est le fond de ma pensée.
Je me rassis, car je venais de me rendre compte que je m'étais levé sous le coup de l'excitation. Pourtant je ne suis pas vraiment du genre gamin il me semble........
Je regardais mon partenaire et ami récent droit dans les yeux. On va en libérer plein des prisonniers je le sens! Il faudrait aussi un petit nom à notre "groupe", accessoirement..........mais celà n'est que détails, nous verrons après!

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   Lun 13 Juin - 19:32


Hp:

Le matou ne s'attendait certainement pas à une réaction aussi enjouée. Le Felinae s'était levé et trépignait sur place en parlant d'un ton surexcité. Kaïgaan remua les moustaches, quelque peu amusé par cet entrain. Quant à lui, malgré le stress dû à sa mission, il n'en demeurait pas moins fier d'enfin faire quelque chose de bien. Ça allait être compliqué et dangereux mais ça en valait le coup.

- Supeeeeeer! Merci beaucoup Kaï !!! Et comme maintenant on est une équipe, il nous faut bien une base où se retrouver! Et tu vois, dans cette base secrète, on laisserait un indice codé disant à l'autre quand se retrouver!

Wow wow wow... Doucement.

Son ami s'excitait très rapidement apparemment. Une base ? Moui, il n'en voyait pas vraiment l'intérêt. Il fallait juste être certain qu'aucun soldat ou solitaire malveillant ne les surprenne, ce qui ne devait pas être vraiment bien compliqué. Et puis un indice codé... Il ne partait pas un peu loin là ? Gwei se calma et repris d'un ton plus sérieux :

- Aurais-tu une idée d'endroit ? Et aussi il faudrait se répartir les rôles pour savoir précisément ce qu'on doit faire chacun de notre côté, tu es d'accord ?

Oui bah forcément qu'il est tout content, c'est pas lui qui va risquer sa peau...

Kaïgaan gardait son sang froid habituel. Contrairement à son ami, il resta calme et étira ses membres antérieurs avant de lui répondre, histoire de calmer le rythme.

- Oui, je suis d'accord. Et non je n'ai pas d'idée d'endroit. C'est ton territoire ici, à toi de trouver le meilleur emplacement pour un lieu de rendez-vous.

Le soldat lui sourit gentiment avant de reprendre d'un ton plus sérieux.

- A part ça, je peux toujours effectuer des patrouilles près du laboratoire mais il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas suspect... Tu sais, très peu de chats arrivent à s'échapper maintenant...

Trouver une faille dans la sécurité, tout ça allait être très difficile à faire. Le soldat grinça des dents en réfléchissant. Il voulait faire de son mieux mais il craignait vraiment de se faire découvrir... Il devait être prudent et ne surtout pas agir sans réfléchir.

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   Lun 20 Juin - 18:02


Il me répondit calmement, plus posé que je ne l'étais quand j'étais en mode gamin:

- Oui, je suis d'accord. Et non je n'ai pas d'idée d'endroit. C'est ton territoire ici, à toi de trouver le meilleur emplacement pour un lieu de rendez-vous.

Le soldat me sourit gentiment avant de reprendre d'un ton plus sérieux.

- A part ça, je peux toujours effectuer des patrouilles près du laboratoire mais il faut faire attention à ce que ça ne devienne pas suspect... Tu sais, très peu de chats arrivent à s'échapper maintenant...

Le soldat sembla réfléchir, les dents aussi grinçantes qu'une porte rouillée. Il a raison. C'est mon territoie, mais..........j'ai honte, je ne le connais pas si bien que je l'aurais dû. Mais j'ai une excuse, mais si je n'aime pas fuir les responsbilités: je suis nouveau, je n'ai pas eu le temps de tout repérer. Mais comme endroit tranquille je crois avoir une idée. L'arbre des pendus? Non, il est un peu connu pour son nom attirant. C'est risqué. Je tourne la tête, levant les yeux en haut à gauche pour mieux réfléchir. L'idée me traverse comme un éclair, à la même façon que les idées précédentes.
Ensuite, il faut trouver des alibis préparés pour Kaï, si on commence à le trouver louche. D'abord, il faudra se fixer un horaire. Une fois par mois? Non. Trop récurent j'imagine. Mais si on diminue, on ne pourra pas structurer efficacement nos plans. Et si l'un de nous deux ne vient pas, l'autre laissera un message "codé" avec un codage que l'on aura fait, disant quand se retrouver la prochaine fois.
Il est aussi possible que j'aille près des Soldats éventuellement.........pourquoi Kaï serait le seul à prendre des risques?
Les alibis, on les verra par la suite.
Je dis, aussi posé qu'au début de cette discussion, car je ne suis pas aussi gamin d'habitude:

- Pour le lieu, je trouve que la Chapelle serait parfaite. Il n'y a que peu de personnes qui y passent, c'est discret, il y a des cachettes, de l'eau, des éléments odorants pour camoufler ton odeur si un Caméléon ou un Felinae débarque. Je serai bien mauvaise position si c'est un gros balourd qui n'aime pas les discussions explicatives, et je ne pourrai que te couvrir pour que tu coures. Il faut aussi établir une fréquence de rencontres pour rassembler les informations, mettre en place des plan et tout les tralala. Je pourrais aussi vice versa aller près du Labo, si tu as une idée de lieu sûr et pas trop à découvert. Car il faut que nous soyons tout les deux égaux par rapport aux risques je trouve. On pourrait aussi trouver des alibis préparés au cas où, c'est toujours utile.

Je souris, amusé moi-même par la réflexion qui suit, et ajoutai:

- De préférence pas du genre: "Je cherchais la crêperie m'sieur!" aussi. Excuse moi de t'assomer comme ça avec mes paroles. Je ne peux pas m'empêcher de parler beaucoup quand le flux des mots m'emporte.

Je ris, gêné.

- Que penses-tu de ces idées que je t'ai proposé?

Hrp:

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   Lun 20 Juin - 19:08


Gwei se calma avant de répondre au soldat d'un ton plus posé :

- Pour le lieu, je trouve que la Chapelle serait parfaite. Il n'y a que peu de personnes qui y passent, c'est discret, il y a des cachettes, de l'eau, des éléments odorants pour camoufler ton odeur si un Caméléon ou un Felinae débarque. Je serai bien mauvaise position si c'est un gros balourd qui n'aime pas les discussions explicatives, et je ne pourrai que te couvrir pour que tu cours. Il faut aussi établir une fréquence de rencontres pour rassembler les informations, mettre en place des plan et tout les tralala. Je pourrais aussi vice versa aller près du Labo, si tu as une idée de lieu sûr et pas trop à découvert. Car il faut que nous soyons tout les deux égaux par rapport aux risques je trouve. On pourrait aussi trouver des alibis préparés au cas où, c'est toujours utile.

Kaïgaan le regardait parler en remuant les oreilles. La chapelle ? Oui, elle n'était pas beaucoup fréquentée, mais surtout très, très loin de la ville. Le soldat devrait traverser tout le territoire des Felinae à chaque rencontre avec son ami. Pourquoi ne pas tout simplement se retrouver dans la sylve ? Les champignons et les arbres pouvaient les cacher. Il devait bien en avoir un qui possédait un trou, un cavité qui permettrait aux deux félins de se camoufler. Ce n'était pas par paresse qu'il pensait à ça mais plus par soucis pratique. Si leur point de rencontre se situait parmi les champignons, il leur suffisait d'en griffer un à l'entrée de la sylve pour indiquer à l'autre qu'il fallait se retrouver. C'était un endroit immense, un labyrinthe formé de champignons aux couleurs éclatantes, ils y seraient bien cachés, ou au moins pas facilement repérables. D'ailleurs, les Felinae s'y étaient très bien cachés. Il leur fallait juste trouver un champignon ou un arbre où s'abriter, ainsi qu'un autre champignon où déposer une marque. Le soldat remua les moustaches. Gwei voyait les choses en un peu trop grand visiblement. D'ailleurs, son ami ajouta en souriant :

- De préférence pas du genre: "Je cherchais la crêperie m'sieur!" aussi. Excuse moi de t’assommer comme ça avec mes paroles. Je ne peux pas m'empêcher de parler beaucoup quand le flux des mots m'emporte.

Ah oui, les alibis. Et bien pour ça, Kaïgaan n'avait pas besoin d'aide. Il maitrisait bien sa langue et il fallait le dire, était assez doué pour mentir. De plus, il sortait souvent de la ville et même s'il était discret, la plupart des soldats l'avait certainement déjà vu s’éclipser avant qu'un supérieur ne lui donne de mission. Mais bon, lorsqu'il en recevait une, il l'exécutait sans broncher malgré son peu d'attirance envers les méthodes des humains. C'était un bon petit toutou, fugueur mais obéissant aux ordres dirons-nous. Bref, il n'aurait aucun mal à sortir de la ville et à y revenir sans problème. Peut-être qu'un supérieur le gronderait un peu mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Pour ce qui est de laisser Gwei se rapprocher du labo, il n'en était pas question. Un soldat qui se fait attraper en train de fouiner près du laboratoire ne sera pas immédiatement suspecté de traitrise. Il pourrait prétexter une mission, une odeur étrange ou n'importe quoi d'autre qui pourrait le disculper. Mais un Felinae qui entrait dans la ville avait de nombreuses chances de se faire attaquer et emprisonner. Et ça allait peut-être paraître égoïste mais Kaïgaan voulait faire cela lui-même. Il aimait faire des plans à sa manière et il savait qu'avec un deuxième chat espionnant le labo, il n'était pas à l’abri d'un imprévu. Surtout qu'en essayant de défendre son ami, il pourrait lui aussi se faire prendre. Gwei s'exprima une dernière fois après s'être laisser aller d'un rire gêné :

- Que penses-tu de ces idées que je t'ai proposé ?

Le soldat toussota et remua la queue, prêt à exposer un résumé de ses pensées. Il prit ton calme et parla d'une voix claire :

- Personnellement, je pense que l'on devrait se retrouver dans la sylve. Plus particulièrement dans un champignon ou un arbre précis, qui aurait un genre de cavité pour s'y abriter. Pour le code de savoir quand on se retrouverai, il suffirait de griffer un certain champignon à l'entrée de la sylve. Si je trouve quelque chose, je n'aurai qu'à griffer ce champignon et tu saurais en passant devant que je souhaite te retrouver. On n'aurait plus qu'à se rejoindre. C'est plus près, beaucoup plus près que la chapelle.

Le soldat remua les oreilles comme pour lui dire qu'il était désolé de ne pas adopter son idée. Mais Kaïgaan ne comptait pas marcher jusqu'à la chapelle à chaque rendez-vous. Cela faisait une sacrée trotte tout de même ! Son idée était simple : Les deux matous pourraient passer assez souvent devant leur champignon de marquage et lorsqu'ils verraient le code, ils iraient dans leur cachette. Gwei n'avait pas de problème pour se déplacer, du moins il le pensait, et Kaïgaan passait souvent devant la sylve pour se rendre dans le reste du territoire. Il pouvait également prétexter de contrôler les frontières de la ville. Bref, c'était simple, rapide, efficace, exactement ce qu'aimait le soldat. Il ajouta finalement d'un ton un poil plus dur :

- Et ne va pas près du laboratoire. Un Felinae serait vite repéré en ville. En plus les soldats seraient encore plus méfiants s'ils trouvaient ton odeur.

Kaïgaan s'assit, comme pour appuyer ses dires. Le chat stressé, inquiet avait disparu. Maintenant, on pouvait dire qu'il était en mode "plan". Et réfléchissait vite, pesant le pour et le contre, s'imaginant faire face à chaque situation. Le soldat n'aimait pas prendre des risques, ou agir sur un coup de tête, surtout quand il s'agissait de quelque chose d'aussi important. Il laissa donc le Felinae réfléchir à ses paroles.

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   Sam 25 Juin - 16:28


Mon nouvel ami potentiel toussota et remua la queue. Puis il s'exprima d'un ton calme et d'une voix claire :

- Personnellement, je pense que l'on devrait se retrouver dans la sylve. Plus particulièrement dans un champignon ou un arbre précis, qui aurait un genre de cavité pour s'y abriter. Pour le code de savoir quand on se retrouverai, il suffirait de griffer un certain champignon à l'entrée de la sylve. Si je trouve quelque chose, je n'aurai qu'à griffer ce champignon et tu saurais en passant devant que je souhaite te retrouver. On n'aurait plus qu'à se rejoindre. C'est plus près, beaucoup plus près que la chapelle.

Pas con mon vieux! Pour le coup je me sens gêné d'avoir choisi un endroit comme ça qui n'arrange pas Kaï. Une étincelle d'appréciation vis-à-vis de sa proposition brilla dans le fond de mes yeux. Enfin, c'est ce qe je ressentais. Et heureusement que mon coéquipier était doué de logique et de réflexion un poil deplus que moi. Non pas que je sois une gourdasse de niveau cent, mais parfois, j'ai du mal à réfléchir, et sort n'importe quoi. Et je me sens mal quand ça m'arrive, au fond de moi, je me sens humilié par moi-même. Kaï termina d'un ton un peu plus costaud:

- Et ne va pas près du laboratoire. Un Felinae serait vite repéré en ville. En plus les soldats seraient encore plus méfiants s'ils trouvaient ton odeur.

Et il s'assit, comme pour appuyer ses dires. Il a bien raison. Mais c'est juste que je ne me sens pas le laisser aller vers le danger que sont les siens. Non non bien sûr je vais suivre ce qu'il dit, c'ets lui le soldat, lui qui connaît comment ça marche en ville et dans les labos. Je me fierai à ses connaissances qu'il me dévoile, et à ses opinions.
L'idée de griffer un champignon est bonne, mais un peu floue. Imaginons,-oui, imaginons-, qu'il y ait une bestiole qui passe par là et que accidentellement ,-oui, accidentellement-, elle griffe un champignon. Et puis après l'un de nous deux, ou j'imagine moi, puisque Kaï n'habite pas dans ce territoire, passe et vois ledit champignon griffé. Je pourrais croire qu'il y a un rendez vous auquel se rendre, et j'arriverai, attendrai comme un con pour rien. Et ensuite viens la question du "quand se voit-on". Griffer le champignon veut dire "il faut qu'on parle". Réfléchissons et trouvons un deuxième truc plus précis que nous seuls pourrons comprendre. Voyons voir........
N'utilisons pas l'écriture des humains, c'est pas discret, c'est reconnaissable, et je connais pas. Un langage codé pourrait être une assez bonne solution. On verra après pour ça......
Pour le "QG", trouvons un arbre ou champignon avec des issues, si on se fait repérer. Il faudrait pouvoir fuir quand même.
Je regarde autour de moi. Qu'est-ce qui pourrait bien faire l'affaire..... Ah oui! Et aussi faudrait pouvoir voir, sentir et entendre de loin les félins qui pourraient se promener dans ce coin. En hauteur? Non, c'est pas discret, si quelqu'un regarde en haut, c'est foutu.
Je me lève, et me met à aller des arbres aux gros champignons. En même temps, je réponds tranquillement et d'une voix posée à mon ami, histoire de pas lui foutre un gros vent:

- Tu as raison, j'aurais dû aussi voir par rapport à ce qui pourrait faire le plus court pour le lieu de rendez-vous, par rapport à toi. Pour ce qui est d'aller en ville de mon côté, je me fierai à ton jugeent; c'est toi le soldat après tout. Je n'irai donc pas fouiner près des labos.

Je fais une pause, cogna légèrement l'écorce d'un arbre, pour tester sa solidité, puis reprend et à chercher, et à parler:

- L'idée de griffer le champignon est bonne, mais elle reste plutôt floue.

Je regarde mon partenaire de choc dans les yeux:

- Imagine si une bestiole passe par là et griffe par accident un champignon, ce serait un peu bête je pense. Mais ce n'est pas ça le principal problème en fait. Griffer le champignon signifiera "faut qu'on parle". Mais reste la question du quand. J'ai pensé qu'il serait pas mal de se faire un petit code connu rien que de nous deux, simple et complet, afin de se fixer les horaires. Ca te va ça?

Je m'assis, pour ponctuer la fin de ma longue série de phrases:

- Et enfin, oui il nous faut une sorte de QG quand on se retrouve. Un endroit avec plusieurs issues. D'où l'on pourrait entendre, voir, et sentir arriver les étrangers. Discret. L'arbre est à rayer de la liste je pense. Et aussi les champignons géants. Mais oui, que nous reste-t-il?

Et puis là, mon regard se posa dessus. Bingo! Allons voir!

- Attend. Je viens de voir un truc qui pourrait convenir si on l'arrange un petit peu.

Je m'approche de la chose. C'était un très grand champignon. Je dois juste vérifier un truc pour que ça marche. Je toque avec ma patte. C'est creux! Super! Y'a plus qu'à creuser un peu.
Le champignon était gigantesque. Vraiment. Et il était épais comme le tronc de deux arbres à la base jusqu'en haut. Je me retourne vers Kaï, en présumant qu'il m'avait suivi, et lui dit:

- Celui-là serait parfait je crois! Pour l'instant on grimpe dessus,- les arbres sont peu plus haut, et il a poussé dans une position telle que l'on ne peut pas nous voir du sol-, ce serait bien! On aurait qu'à sauter dans les arbres si il y a un imprévu. Après, on le creusera. Oui, ça prendra du temps, mais ça vaut le coup je pense! Et puis, les champignons ont la chair plus tendre que le bois, ça nous prendra pas trop de temps je présume. On pourrait faire une issue montant jusqu'au "toit" de la plante.

En fait, il y avait de nombreux champignons de la même taille, mais leur tronc était beaucoup plus fins. Il mesurait à peu près quatre chats superposés les uns sur les autres j'aurai dit.
Enfin, après, ce n'est qu'une idée, on pourrait bien trouver autre chose.....
Je lançai:

- On peut trouver un autre endroit aussi, mais celui ci me paraît le mieux pour nos critères. Qu'en penses-tu?

Il est très important de tenir compte de l'avis des personnes proches de soi.


HRP:

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   Sam 25 Juin - 21:58


HP:


Gwei semblait réfléchir à la précédente phrase du soldat. Kaïgaan le lassa dans ses pensées, jetant un oeil à leur environnement. Cet endroit était surnaturel, muté finalement, mais demeurait comme féérique. Il lui semblait que les champignons luisaient dans la nuit, faisant ressortir les yeux des êtres vivants autour. Parfois, un bruit d'oiseau se faisait entendre puis quelques feuilles remuaient. Mais globalement c'était dans uns atmosphère très calme que les deux chats se trouvaient. Il faisait nuit noire et la lune venait en aide aux champignons pour les éclairer faiblement. Finalement, son ami se leva et lança en même temps :

- Tu as raison, j'aurais dû aussi voir par rapport à ce qui pourrait faire le plus court pour le lieu de rendez-vous, par rapport à toi. Pour ce qui est d'aller en ville de mon côté, je me fierai à ton jugement; c'est toi le soldat après tout. Je n'irai donc pas fouiner près des labos.

Il marchait entre les arbres et les champignons, semblant chercher quelque chose. Kaïgaan hésitait à le suivre, de peur de passer pour un petit toutou suivant tout le monde, ce qui l'agacerait fortement. Il reprit la parole en cognant un tronc :

- L'idée de griffer le champignon est bonne, mais elle reste plutôt floue.

Kaïgaan pencha la tête sur le côté en arquant un sourcil. Comment ça floue ? Gwei le regarda et le soldat choisi ce moment pour enfin se lever et le rejoindre sans un mot, attentif. Son ami reprit une nouvelle fois.

- Imagine si une bestiole passe par là et griffe par accident un champignon, ce serait un peu bête je pense. Mais ce n'est pas ça le principal problème en fait. Griffer le champignon signifiera "faut qu'on parle". Mais reste la question du quand. J'ai pensé qu'il serait pas mal de se faire un petit code connu rien que de nous deux, simple et complet, afin de se fixer les horaires. Ca te va ça?

Gwei s'assit et continua sa tirade qui ne semblait pas finir :

- Et enfin, oui il nous faut une sorte de QG quand on se retrouve. Un endroit avec plusieurs issues. D'où l'on pourrait entendre, voir, et sentir arriver les étrangers. Discret. L'arbre est à rayer de la liste je pense. Et aussi les champignons géants. Mais oui, que nous reste-t-il?

Haha très bonne question, parce que Kaïgaan n'en savait foutre rien. Mais alors qu'il allait lui répondre, Gwei reprit, ENCORE.

- Attend. Je viens de voir un truc qui pourrait convenir si on l'arrange un petit peu.

Kaïgaan poussa un long soupir. Allait-il s'arrêter un jour ? Il ne s'entendait plus penser avec toutes ces paroles à digérer. Surtout que son ami le baladait un peu partout alors qu'il peinait à voir où il mettait ses pattes. Gwei s'arrêta devant un énorme champignon, l'air satisfait. Il se retourna vers lui et continua :

- Celui-là serait parfait je crois! Pour l'instant on grimpe dessus,- les arbres sont peu plus haut, et il a poussé dans une position telle que l'on ne peut pas nous voir du sol-, ce serait bien! On aurait qu'à sauter dans les arbres si il y a un imprévu. Après, on le creusera. Oui, ça prendra du temps, mais ça vaut le coup je pense! Et puis, les champignons ont la chair plus tendre que le bois, ça nous prendra pas trop de temps je présume. On pourrait faire une issue montant jusqu'au "toit" de la plante.

Kaïgaan regardait ledit champignon. Oui, il paraissait être costaud et sécuritaire. De toute façon il doutait que toute ces précautions soient vraiment utiles. La sylve était immense et chaque lieux se ressemblaient, comme un énorme labyrinthe. Il fallait qu'ils soient réellement malchanceux pour qu'un soldat se rende au même endroit et les découvre. Mais bon, il était toujours utile d'avoir un endroit où s'abriter au cas où un imprévu survenait. Gwei, quant à lui, continua sur sa lancée :

- On peut trouver un autre endroit aussi, mais celui ci me paraît le mieux pour nos critères. Qu'en penses-tu ?

Le soldat attendit avant de répondre, pour dire d'être certain qu'il n'allait pas reprendre sauvagement la parole. Finalement, le silence prit place et Kaï s'exprima à son tour :

- Oui ça me paraît correct. Tant qu'on peut être discrets et y être en sécurité, ça me va amplement.

Pfiou, petite phrase. A vrai dire, le soldat était plus préoccupé par la question de comment allait-il faire pour pénétrer dans le laboratoire que par l'aménagement du gros champignon. Il se contenta donc de cette minuscule phrase, ridicule face au discours que venait de pondre son allié. Il le laissa donc de nouveau prendre la parole et exposer joyeusement ses idées. Gwei avait les idées, Kaï se contentait de juger ce qui n'allait pas. Le chat en face de lui avait l'air d'être une machine à inventions en tout genre, excité par leur équipe. Quant à Kaïgaan, il avait ce don de garder facilement son sang froid dans ce genre de situation. Il restait donc calme, neutre, se contentant de réguler les écarts de son ami.

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   Dim 26 Juin - 14:12


HRP:

Kaï attendit avant de répondre. Un long silence prit place et Kaï exprima son avis à son tour :

- Oui ça me paraît correct. Tant qu'on peut être discrets et y être en sécurité, ça me va amplement.

Le sang-froid de ce chat est vraiment impressionant. C'est fou, j'ai l'air d'une puce excitée par rapport à lui. Pourtant, je suis calme à présent.................On est un bon duo, y'a pas à dire. Nous sommes à nous deux Imagination et Raison.
Reste,-parce que oui, il reste toujours des trucs à régler hein-, à trouver un moyen pour Kaï de s'infiltrer sans être soupçonné dans le labo. Malheureusement, je n'ai que quelques souvenirs, je ne pourrais peut-être pas l'aider pour ça. J'essaye de me rappeler...
Des cages avec des chats prisonniers, appeurés, attristés, souffrant de l'égoïsme des humains.
Un sol blanc et carrelé. Des humain en blouse blanche. Une porte s'ouvrant sans la pousser. Des systèmes d'alarme. Et enfin, une salle d'expérience, avec des montres à goussets. Peur, violence, souffrance.
Bref, ces souvenirs ne peuvent pas aider pour l'instant..........je creuserai, essaierai de choper les détails utiles. Pour l'instant, ficelons les derniers détails de début. Parce que ouais, pour l'instant, on n'est même pas encore des débutants matière libération de prisonniers félidés.
Mes sourcils se froncent sous la concentration que j'émet, réfléchissant à de nouvelles idées. De mon côté, pendant que Kaï chercherait un moyen de s'infiltrer dans le labo discrètement et sans soupçon, je m'occuperai de creuser le QG,-discrètement, cela va de soi-. Ce serait bête qe des chatons le découvrent et le prennent pour un lieu de jeux. Ce ne serait alors plus un QG sécurisé, et il en faudrait un autre. Enfin, heureusement que le future QG est assez isolé, et plus éloigné que d'autres champignons du camp des Felinae.
Je lance, la voix claire:

- Alors, du coup, tu te charges de récuper des infos, et pendant ce temps, moi je m'occupe de préparer le QG. Si y'a le moindre pépin pour toi, rapplique ici sans hésiter

Je pousse un soupir, comme si un poids s'était relâché sur mes épaules. J'ai lâché mes idées, ça fait  du bien. Et puis, je me rappele d'un truc. Comme si un éclair m'avait frappé, je restai figé un court instant. Puis je dis à mon coéquipier:

- Puis-je te demander une faveur?

Je fais une pause, et continuai:

- Si tu entends parler d'un prisonnier du nom de Eriandalaf, pourrais-tu m'en informer? Excuse moi de te demander ça, c'est pour une affaire personnelle

Je lance un regard dépité vers le sol. Puis, je retrouve mon optimisme habituel, et dis, après un silence:

- Je ferais une sorte de plan du QG, et tu me diras ton avis sur ce qu'il faudra améliorer ou laisser!

Je me lève, et m'étire. Le soleil commence légérement à pointer dans l'horizon. J'aurais dû être crevé de fatigue, mais au contraire, je pétais la forme, débordant de nouvelles idées pour le futur QG.
On va faire des plans d'enfer tous les deux, je le sens...

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Anonymous
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   Dim 26 Juin - 18:33


Gwei réfléchit longuement, les yeux dans le vague. Kaïgaan observait son ami immobile qui une minute plus tôt passait son temps à parler tout en marchant entre arbres et champignons. Alors qu'il pensait, le soldat en profita pour l'observer plus attentivement. Il avait vraiment un look atypique, avec ses accessoires assortis à la couleur de ses prunelles, dorées. Plus tôt, il avait utilisé son pouvoir, Kaïgaan en était certain. Mais bien évidemment, tout s'était passé très vite. Son pouvoir lui permettait donc d'accélérer ses déplacements ? Ou si on changeait de point de vue, de ralentir ses adversaires. Le soldait était quelque peu envieux. Ce pouvoir avait l'air formidablement utile. Il pouvait taper vite, puis fuir tout aussi rapidement. Il devait être très efficace dans de nombreux domaines. Son ami prit enfin la parole après ces instants de réflexion :

- Alors, du coup, tu te charges de récupérer des infos, et pendant ce temps, moi je m'occupe de préparer le QG. Si y'a le moindre pépin pour toi, rapplique ici sans hésiter.

Gwei poussa un soupir, soulagé. Effectivement, tout était en place. Chacun savait ce qu'il devait faire, tout était prévu et planifié. Kaïgaan sentait se sentait étrangement léger. Pourtant, un poids formidable lui pesait maintenant sur les épaules, mais savoir qu'ils étaient tous les deux en marche de sauver les prisonniers le soulageait grandement. Bientôt, il n'aurait plus à entendre les cris apeurés des prisonniers, se mêlant aux hurlements de douleurs des expériences. Bientôt, tout serait calme. Son ami dressa soudainement les oreilles et lui adressa à nouveau la parole :

- Puis-je te demander une faveur?

A vrai dire, Kaïgaan craignait un peu de quel genre de faveur cela pouvait bien être. Le matou avait subitement l'air plus tendu et le soldat avait peur de se retrouver dans une autre combine dangereuse. Une annonce d'idée complétement folle par jour s'il vous plait. Néanmoins, ce Felinae lui avait redonné confiance en lui et l'avait rapidement accepté, il ne pouvait lui refuser une gentillesse. Il hocha donc la tête sans un mot et Gwei reprit :

- Si tu entends parler d'un prisonnier du nom de Eriandalaf, pourrais-tu m'en informer ? Excuse moi de te demander ça, c'est pour une affaire personnelle.

Il s'attendait à quelque chose de plus casse-cou, mais cela l’arrangeait tout de même. Évidemment qu'il allait le faire, il n'avait juste qu'à tendre l'oreille au bon moment. Et avec un nom pareil, ce serait difficile à louper. Kaïgaan n'avait jamais été très bon espion, ne pouvant se retenir de provoquer ses interlocuteurs, juste pour le plaisir des yeux. Mais il pensait tout de même être capable de fouiller dans le laboratoire ou d'écouter des conversations sans se faire prendre. De toute façon, il maniait assez bien les mots et le stress pour se sauver la mise. Et quand bien même, il savait que son côté lâche l'empêcherait de tenter des absurdités. Elle était utile finalement cette lâcheté. Gwei finit par relever les yeux, retrouvant son côté joyeux habituel :

- Je ferais une sorte de plan du QG, et tu me diras ton avis sur ce qu'il faudra améliorer ou laisser !

Il y tenait à ce Q.G. dit donc. Kaïgaan le laissait faire, de toute façon la beauté de leur champignon n'était qu'un détail dans leur plan de libération. Son ami se leva et s'étira. C'est seulement à ce moment que le soldat remarqua qu'ils avaient passé la nuit à discuter de leurs projets. Il prit la parole d'une voix claire, calme, alors que la forêt commençait doucement à s'éveiller.

- D'accord, j'essaierai d'en apprendre plus sur ce chat. Pour ce qui est du Q.G, je te fais confiance, tu as l'air plus excité que moi sur ce point.

Il lui sourit doucement avant de bailler. Il ne pensait pas avoir le temps de dormir un peu avant que ses supérieurs ne viennent le réquisitionner pour une mission. Mais bon, cette nuit blanche en valait la peine. Il s'était fait un ami, avait prévu de sauver les prisonniers et se sentait comme libéré de l'emprise des humains. Il regarda le soleil se lever, éclairant les arbres et champignons de la sylve, réchauffant le poil froid des deux félins.

- Je vais devoir y aller, mes supérieurs vont se poser des questions.

Kaïgaan sourit une dernière fois à son ami et commença à se retourner, s'exprimant une dernière fois :

- On se revoit quand j'aurai obtenu plus d'informations. Au revoir Gwei.

Sur cette dernière phrase au ton apaisé et calme, il se retourna complétement et prit le chemin en direction de la caserne. Il se sentait léger, utile, heureux, se demandant ce que serait encore sa vie s'il n'avait pas fait la rencontre de ce Felinae. Il lui avait redonné confiance en lui et lui avait insufflé un peu de courage. Ce courage qui lui manquait pour agir. Désormais, il ne serait plus qu'un chien suivant les humains. Il serait un espion, futur Felinae.
Le soleil commençait à pointer dans le ciel rosit par l'aurore aux doigts de rose. Cette nuit, un lien plus solide que le plus dur des rocs s'était créé entre deux êtres vivants. Un lien d’amitié. Contenant solidarité, fraternité, confiance, écoute. Et l'aventure liant nos deux chats n'avait qu'à peine débuté...

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Anonymous
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   Ven 15 Juil - 21:32


Up (◍w◎)

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Anonymous
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   Ven 15 Juil - 23:02


Il est terminé, désolée j'ai oublié de l'écrire... *grosse étourdie*

Edit : Bon du coup je l'ai écrit, pour la forme x) Encore sorry o/

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Anonymous
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   Ven 15 Juil - 23:44


Oh xD j'archive alors





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