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Par-delà les murs blancs ||pv: Shimizu||

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Anonymous
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   Dim 10 Jan - 14:16




Peu importe à quel point tu retournais l'idée dans tous les sens, tu n'appréciais pas la caserne. Peut-être que c'était un idéal trop perfectionné à ton goût; que ça avait l'air d'un camp de vacances pour attardés où que tout était trop parfait. Tu savais que, malgré que la plupart des soldats ne partagent pas ton courant de pensée, tu ne dormait pas, la plupart des nuits, ici. Tu t'y sentais mal à l'aise; peut-être une espèce d'honneur à ne pas dormir ici, avec tous les autres, ou quelque chose dans le genre. A la place, tu partageais avec ta propre conscience un endroit proche, mais restant tout de même en dehors de la caserne. Un moyen de conserver ton instinct sauvage, sûrement. Mais tu savais aussi qu'en hiver, plus souvent qu'à l'accoutumée, tu restait dormir dans ta chambre. Tu n'étais pas stupide : le froid hivernal saurait te mettre dans un état peu croyable, et pour ça, tu le contrais en restant là, au même niveau que les autres, peu importe à quel point ça te dérangeait. Personne d'autre ne s'en souciait, alors pourquoi toi, tu devais réfléchir autant, à ce point-là, sur ce genre de détails aussi futiles qu'inutiles ? Roulée en boule sur ton matelas, tu appréciais la douceur de la matière moelle, alors que tu t'étendais de tout ton large, détendue. C'était agréable, de sentir la lumière filtrer à travers la fenêtre, et que la chaleur t'enivre. Horriblement agréable, n'est-ce pas ? Mais ce plaisir n'était plus longtemps coupable, et tu attendais toujours, un peu agacée, que l'heure de te lever vienne; c'était un des points que tu détestait le plus à la caserne; attendre que l'heure vienne.

Pas que qui que ce soit t'y oblige, mais tu attendais quelques minutes dans cette position à chaque fois; tu ne pouvais pas te persuader que tu devais abandonner ce confort doux pour la rudeur des jours normaux; alors que tu abandonnais avec une aisance certaine la rudesse du sol de ton habitat naturel, pour aller au-dehors, t’accommoder un peu plus avec ton physique. C'était une des choses que tu préférait, marcher. Et cet endroit t'y empêchait, d'une manière où d'une autre. De plus, il te fallait côtoyer du monde, beaucoup de monde; voir ces têtes qui parfois étaient capable de mourir quelques jours plus tard; être touchée par le malheur certain sur le visage de quelques chats, qui acceptaient lentement leur condition. C'était d'une tristesse affreuse, tu en convenais; et tu n'avais jamais eu à t'obliger à affronter ça lorsque tu dormais ailleurs; tu n'avais pas besoin d'être touchée par qui que ce soit, et personne ne t'obligeait à partager avec empathie son malheur; personne n’interagissait avec toi, et tu avais toujours apprécié cela. Rien ne t'empêchait d'être heureuse, rien ne t'empêchait de te sentir détendue et en accord avec toi-même. Mais ici, c'était l'enfer le plus profond, le désarroi en personne qui venait t'enserrer la matinée. Tu devais marcher à travers ces murs blanchâtres, t'obliger à prendre conscience du monde qui t’entourait; et ça, ça c'était impardonnable, pour toi. Tu ne voulais pas ressentir les choses comme ça.

Tu te levas brusquement, et t'étiras. Personne ne pouvais t'obliger à compatir, alors pourquoi t'obliger à attendre l'heure, hein ? Tu sortis, et croisas des gens, comme à l'accoutumée. Tu n'aimais pas ça, il y avait bien trop de tête et d'expressions divergentes pour toi. Alors tu fermas à demi tes yeux, et marchas jusqu'à la sortie, sans t'ennuyer à te nourrir, tu chasserais aussi bien toi-même, plutôt que d'être condamnée à manger cette espèce de pâtée âcre soit disant bonne pour ta santé. Nah, c'était simplement des trucs de bestiaux en cage, il ne fallait jamais oublier d'où l'on venait. Alors, tu sortais de cet endroit oppressant, et te posait à l'entrée, soupirant. L'hiver avait déjà gagné pas mal de terrain, et de petits flocons se laissaient chuter des nuages oppressants. L'air était froid, et sûrement bien trop pesant à ton goût; mais tu ne régulait nullement le temps que le ciel capricieux aimait à produire, alors tu t'avanças vers un endroit au hasard, choisit en se dirigeant simplement à l'est de ta position. Un simple hasard, rien de bien choisit. Seulement, rien ne te laissa sortir; lorsque tu te stoppa à nouveau, un peu trop épuisée pour te lancer dans quelque chose d'aussi ambitieux, dans un tel froid. Tu pensa immédiatement à la frontière ouest, mais tu ne pouvais simplement pas te laisser y aller; ou tu serais malade; et tomber de maladie était un de tes pires cauchemars; tu ne cherchais même pas à imaginer ce qui pourrait se produire si un jour tu devais l'être.

Il n'y avait quasiment plus de soldats, désormais; aussi, lorsque tu aperçu cette chatte, tu fus tentée d'aller lui parler. Elle était tout simplement magnifique; un espèce de pelage léopard, avec un accoutrement blanc, et des yeux bleus. Tu restas quelques secondes à la regarder, avec un air désolé pour ton propre physique. Tu savais que tu étais plutôt simple, et que personne ne s'était jamais intéressé à toi; ce n'était sûrement pas son cas. Au fond, ce n'était pas très important. Mais tu l'avais regardé bien trop longtemps pour qu'elle ne s'en rendait pas compte, alors tu devais engager la discussion pour éviter quelque chose de trop gênant:

«Salutations. »

Aparemment, elle allait quelque part, et tu espérais qu'elle saurait trouver un sujet de conversation plus intéressant que les tiens.

« Je suis Pandémie, soldate de première ligne. Navrée de me sentir obligée de te déranger, soit, j'espère que tu n'en tiendras pas compte. Quand à toi, quel est ton nom ? »

Ouais, tu espérais qu'elle ne le prendrait pas trop mal. Mais tu avais un air plutôt confiant, alors qu'elle ose te répondre mal et tu lui en collerait une dans le museau.


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   Mer 27 Jan - 17:03





Par-delà les murs blancs

    Feat Pandémie


C'était la nuit, synomyme de noir, d'étoiles. Mais c'est aussi de … dormir les uns contre les autres. Je ne dors pas, non, je n'arrive même pas à trouver le sommeil. Les ronflement de certains et les mouvement des autres m'empêchaient de pouvoir dormir tranquillement. Je n'étais surement pas la seule dans mon cas, et je vis que mon doute s'était confirmé quand une grande chatte rouge ornée de cornes mystérieuses se leva. On ne pouvait pas la manquer, et en plus, il faut avouer qu'elle fait pas mal de bruit, heureusement qu'elle n'a réveillé personne … Puis, n'arrivant toujours pas à dormir, je décida de la suivre, ce serait toujours plus intéressant que de rester coincé ici. Dans la discrétion la plus totale, je me leva à mon tour et suivi la femelle à pas de velours. Elle traversait des couloirs, sans rien dire et marchait d'un pas tout à fait normal, ni rapide, ni lent. Aucun moyen de savoir où elle allait et pour quoi faire … J'émis d'abord l'hypothèse qu'elle sortait car elle en pouvait plus de dormir avec d'autres félins, qui ronflaient en plus, mais une seconde idée me traversa l'esprit. Et si c'était pour rencontrer quelqu'un ! Ho non ! Je déteste surprendre les gens dans des actions qui ne me regardes pas, sauf si c'est des felinae ! Je n'ai plus qu'à espérer que ce soit la première hypothèse.
Je continua donc de la suivre à travers les couloirs jusqu'à ce qu'elle arrive à l’extérieur, enfin ! Elle sortit donc et sembla plus détendue une fois à l’extérieur. Elle continua un peut de marcher, et moi, je la suivait toujours, bien déterminée à savoir ce qu'elle faisais et où voulait t-elle aller ! Mais elle s'arrêta, là, en plein milieu ! Quoi ? Mais que fait-elle ?  De mon côté, je ne savais plus trop quoi faire. Partir ? Lui parler ? Ou bien ne rien faire ? Je choisis la troisième proposition et resta plantée en attendant la réaction de la chatte rouge. Elle se retourna. Bon, ce n'est pas vraiment ce que je voulais quelle fasse, mais c'était fait et je ne pouvais plus me cacher, c'était trop tard et elle m'avait vu. Mais ce n'était pas grave, elle avait découvert ma présence, et alors ? J'étais une soldate, donc non un ennemis. Mais même si elle n'était pas agressive, elle n'était pas amicale pour autant. Nous nous regardons. L'une et l'autre, sans rien dire, sans rien faire. Je voulais parler et me présenter, mais j'étais trop absorbée sur le visage de cette chatte. Ses points noirs en dessous de ses yeux étaient hypnotisants et je ne savais pas quoi dire … ce n'est qu'après que je remarqua que la soldate semblait un peut gênée, je ne voie pas pourquoi. Ce n'est pas grave, à vrai dire je l'était un peut aussi, mais ne le faisais surtout pas voir à l'autre !
C'est alors que j'eus l'idée de retourner dormir avec les autres à la caserne. Même si cela ne m’enchantais pas, je n'allais pas rester plus longtemps fixée sur la femelle sans lâcher un seul mot ! En plus de cela, la fatigue dans mon corps commença à se faire ressentir, et pour agrémenter le tout, des flocons tombèrent du ciel. C'était assez froid et ce n'est pas eux qui vont arranger ma fatigue … Je me prépara à rentrer, comme si nous ne sommes jamais vues. Je regretta que nous ne nous somme pas parler, l'autre féline avait l'air sympathique et intéressante.
Mais je fut coupée dans mon élan, elle avait finalement décider de parler pour lancer un sujet de conversation ! J'étais assez heureuse et me rapprocha légèrement d'elle.

«Salutations. »

Le mot le plus banal qu'il soit, mais je fut tout de même contente qu'elle l'ai prononcé ! Puis la chatte continua

« Je suis Pandémie, soldate de première ligne. Navrée de me sentir obligée de te déranger, soit, j'espère que tu n'en tiendras pas compte. Quand à toi, quel est ton nom ? »

Pandémie, quel drôle de nom, mais ne parlons pas de Shimizu. Et puis, c'était drôle, elle est aussi de première ligne !
J'allais lui répondre avec ma provocation habituelle, mais après tout, c'était une soldate, pourquoi s'en faire une ennemie ? Il n'y a aucune raison et en plus, c'était la nuit, il faisait froid et j'étais un peut fatiguée, alors restons amicale, je n'avais pas envie de me battre, pour une fois ...
Bon, je présume que c'est à mon tour de me présenter maintenant, alors, allons y !

«Salut, moi, c'est Shimizu, je suis actuellement en première ligne aussi. C'est étonnant que nous nous sommes jamais vues.»


C'est vrai ça, c'est étonnant, mais il y a tellement de félins en plein combat, on ne fait pas tellement attention à nos alliés. Bon, une connaissance de plus ne fait pas de mal ! Mais maintenant que je me suis présentée, je ne sais plus quoi dire … C'est embêtant. Puis je repense à tout à l'heure, et une question qui m'avait déjà interpellée, me revint en tête. Pourquoi Pandémie est sortie du dortoir ? Même si j'avais émis une hypothèse, je n'en avait pas la certitude. Alors pour trouver un autre sujet, je décida de lui demander

«Au fait, tu n'aimes pas quand tout les soldats dorment ensembles, les uns contre les autres ? Pourquoi es-tu sortie du dortoir ?»

Bon, j'avoue que ce n'est pas un super sujet de conversation, mais c'est déjà ça, et j'espère que Pandémie ne le prendra pas mal, car elle va surement se douter que je l'ai suivit pour savoir des informations comme ça …


Code par xLittleRainbow

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   Sam 19 Mar - 22:12





Tu l'observas un court instant. Tu ne connaissais rien d'elle, rien qui ne puisse définir sa réaction, combler tes pensées étrange qui tentaient vainement de décrire sa personnalité, en tentant d'empêcher quelque cliché reçu à propos de son physique qui la définirait. Et puis, cette approche sociale si peu commune; quelque chose que tu n'avais jamais vraiment tenté; qui ne faisait définitivement pas partie de ton quotidien, que tu n'appréciais pas vraiment; trop d'imprévu, quelque chose qui différait trop de ta personnalité. Quelque chose qui se définissait vraiment comme forcé. Mais c'était bien tard pour regretter quoi que ce fut, et tu pensais, tu croyais, tu espérais, qu'elle saurait être sympathique avec toi. Si tel était le cas, peut-être pourrais-tu, alors, ne pas regretter. Bonne chose que cela serait. Mais actuellement, tu devenais assez rapidement une personne nerveuse, et horriblement sur la défensive, prête à répliquer à quelque agressive simulation. Qu'elle ose te le faire regretter plus amèrement, et ce serait à ton tour de t'en occuper, avec une politesse qui lui rendrait bien plus que de raison la pareille. Mais en réalité, la vérité ici-bas, c'était que tu n'avais nul besoin d'être violente, car rapidement, la chatte se présenta d'un ton relativement amical, et tu te détendis immédiatement :

«Salut, moi, c'est Shimizu, je suis actuellement en première ligne aussi. C'est étonnant que nous nous sommes jamais vues.»

Jamais, vraiment? C'est vrai que tu ne retenais pas les têtes des gens, principalement parce qu'il y avait bien trop de personnes ici-bas, mais également que la plupart n'étaient que chimères; ne se souciaient pas de toi, ou finissait par disparaître plus ou moins douteusement, parfois dévorés par leur esprit, par leur propre pouvoir, ou par des felinae bien trop violent pour que leur présence ne fut tolérée. Tu ressentais une sérieuse empathie à ce propos, doublée d'une impuissance notable, mais tu avais appris, comme pas mal de choses, à prétendre et à ignorer; parfois même un rire amer te venait à l'esprit, en souvenir de tous ces visages qui ne juraient que par la violence, eux-même pris dans leur tourbillon de furie combative. Mais c'était là le destin de ces stupides impulsifs, on ne pouvait décemment survivre sans un esprit notablement intelligent, et qui ne se lançait pas dans des missions suicides, avec pour simple objectif d'avoir la fausse fierté de ramener le cadavre de l'ennemi. Enfin, cette soldate-là ne te semblait pas spécialement récente, bien que tu n'arrivais pas vraiment à déterminer l'âge des personnes à qui tu t'adressais. Rapidement, sentent probablement que la discussion était arrivée à un point plutôt ardu de reprise, pour deux personnes ne se connaissant pas, elle continua :

«Au fait, tu n'aimes pas quand tout les soldats dorment ensembles, les uns contre les autres ? Pourquoi es-tu sortie du dortoir ?»

Tu arqua un sourcil. Jamais vues, vraiment...? Tu avais de sérieux doutes à propos de cette chatte; la première à affirmer ne jamais t'avoir vu, mais qui prétendait pourtant connaître tes habitudes, et qui encore pire, savait précisément ce que tu faisais ici. Tu pensas aux raisons saines de ces informations, mais la seule triste chose qui te vint à l'esprit était qu'elle t'avait remarqué, pour une raison ou pour une autre. Tu ne savais pas où elle voulait en venir. Pourquoi tu n'aimais pas la compagnie des autres ? Pourquoi étouffais-tu rien qu'à voir leurs visages ? Aaaah, c'était une histoire peu agréable, qui l’ennuierait à coup sûr. On ne pouvait pas s'intéresser tant à la psychologie d'une inconnue, tu pensais. Et puis, le savoir ne lui apporterait rien, aucune satisfaction personnelle autre que d'avoir connu une personne un peu mieux; et puis, ce n'était pas forcément le genre de choses qu'on tenait le plus à savoir en premier, lorsqu'on désirait une quelconque amitié; on ne parlait pas en second des problèmes comme ça; c'était peu attirant. Tu levas les yeux vers le ciel, faussement distraite par le froid venant. Tu soupiras, avant de lui répondre, commençant tout d’abord par sa contradiction plus que flagrante, et plutôt dérangeante par ailleurs :

« Eh bien, comment saurais-tu cela, si nous ne nous sommes jamais vues, comme tu l'affirme? »

Surprenant, tu le lui accordait bien. Enfin, tu ne voulais pas non plus la laisser avec cette seule phrase; tu connaissais des soldats plus étrange, comme cet espèce de chat bleu avec des lunettes complètement insupportable qui t'avait harassée de questions la dernière fois, et que tu avais envie d'étriper. Tu repris donc, plutôt rapidement :

« Pour répondre à tes questions, c'est plutôt simple. Je n'aime pas cet endroit; je n'ai aucune honte à l'affirmer. Je fais partie des chats à qui il reste un tant soit peu d'honneur farouche, qui, lorsque la belle saison vient, ne se réduisent pas à abuser de l'humanité. Je suis un chat, pas une domestique; je ne dormirais pas indéfiniment avec ces espèces de rats. De plus, je ne peux supporter psychologiquement l'idée de dormir avec des personnes que je ne connais pas complètement, et qui, pourtant, seront bientôt dévorés par leur propre personne, ou par ces abrutis de Felinae. Pourquoi suis-je sortie...? On finit par étouffer, parmi le désarroi commun, tu ne trouve pas? »

Ta queue se balançait doucement, derrière toi, alors que tu la fixait, droit dans les yeux, ne franchissant pas, attentive à sa prochaine réponse.


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   Lun 9 Mai - 14:27


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   Mer 11 Mai - 19:34





Il ne faut pas si fier aux

apparences. Voilà ma devise.

      Feat Pandémie


Elle semblait étonnée après avoir entendue ma question. Elle souleva même un sourcil. Que-ce qu'il pouvait vraiment préoccuper cette soldate ?
Mais avant que je puisse me poser trop de questions, le femelle écarlate leva subitement les yeux vers le ciel. Un ciel qui commençait à se couvrir. En effet, de gros nuages gris foncés chargés de pluie avançaient lentement mais surement vers nous. Le froid accompagnait bien évidemment ces maudits nuages ! C'est pas possible qu'il fasse si froid. Une petite bourrasque s’engouffra dans mon pelage tricolore et je frissonna doucement.
Puis Pandémie parla

« Eh bien, comment saurais-tu cela, si nous ne nous sommes jamais vues, comme tu l'affirme?»

Oh, c'est donc ça. Elle se demandait comment ais-je pus savoir qu'elle n'aimait dormi collée à d'autre chats, alors que c'est la première fois qu'elle me croise. Elle ne sait pas que je l'ai suivie et je l'ai vu avant qu'elle me voit.

« Pour répondre à tes questions, c'est plutôt simple. Je n'aime pas cet endroit; je n'ai aucune honte à l'affirmer. Je fais partie des chats à qui il reste un tant soit peu d'honneur farouche, qui, lorsque la belle saison vient, ne se réduisent pas à abuser de l'humanité. Je suis un chat, pas une domestique; je ne dormirais pas indéfiniment avec ces espèces de rats. De plus, je ne peux supporter psychologiquement l'idée de dormir avec des personnes que je ne connais pas complètement, et qui, pourtant, seront bientôt dévorés par leur propre personne, ou par ces abrutis de Felinae. Pourquoi suis-je sortie...? On finit par étouffer, parmi le désarroi commun, tu ne trouve pas? »


Je remarqua qu'elle avait une pointe d'agacement en elle. Du moins, ce n'est peut-être pas de l'agacement, mais dans tout les cas, elle balançait sa queue, de droite à gauche. Je me concentra sur ses yeux, quand j'allais lui répondre, et je vis qu'elle me fixait dans mes iris turquoises. Chacune plongée dans le regard de l'autre. Elle ne me fait pas peur, et ne impressionne pas … Mais ce regard si … profond, est fantastique. Je ne lui doit que tu respect, c'était une vrai soldate, cette Pandémie.

«Oh, je pense qui tu as deviné que je t'ai entendue quand tu es partie de la caserne. Je n'ai aucune honte à dire que je t'ai suivie, car oui, il faut l'avouer je suis extrêmement curieuse. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, pour des raisons plus ou moins complexes. J'espère que tu ne m'en voudra pas, cela n'avait aucune intention malsaine.»

Je disais simplement la vérité. Où était le mal à suive une personne alors que je n'arrivais pas non plus à m'endormir ?

«Pour moi aussi répondre à la question que tu m'a posée, je dirais que oui, tu as raison, nous étouffons dans cette salle remplie de soldats. Mais en vérité, je suis très sociale et après une dure journée, cela me fait plaisir de m'endormir contre des boules de poils inconnues. Et puis, pas si inconnues que ça, j'ai déjà fait connaissance de pas mal de soldats avec qui j'ai sympathisé. Je dirait donc à la fois oui et non.»

J'avais envie de rajouter «Tu ne m'a pas l'air très social, toi»,mais je ne pouvais pas dire des choses sur des chats que je ne connais pas. Qui sais ? Peut-être qu'elle aimait elle aussi s'ouvrir sur des inconnus. On ne peut pas juger un chat et dire son jugement sur son caractère, en se basant sur son apparence. J'étais vraiment mal placée pour le faire à mon tour. Je sais qu'il ne faut pas se fier aux apparences, j'en suis la preuve même.


Code par xLittleRainbow

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   Ven 20 Mai - 23:09




Tu la fixas, silencieusement posée. Il n'y avait pas grand chose à rétorquer, en attendant sa réponse. Et ça n'allait pas spécialement être long, inutile donc de te prélasser dans tes pensées.

«Oh, je pense qui tu as deviné que je t'ai entendue quand tu es partie de la caserne. Je n'ai aucune honte à dire que je t'ai suivie, car oui, il faut l'avouer je suis extrêmement curieuse. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, pour des raisons plus ou moins complexes. J'espère que tu ne m'en voudra pas, cela n'avait aucune intention malsaine.»

C'était plutôt inquiétant à entendre, après tout. Que qui que ce fut pu entretenir l'idée que te confier qu'il te suivait était une bonne idée, cela te gênait passablement. Aucune honte, mais c'était plutôt inquiétant, en effet. Un peu étrange. Chacun ses habitudes, quelque part. Mais d'autre part,c 'était tristement gênant. Bah, ce n'était rien. Tu pouvais survivre avec l'idée qu'une personne trouve cela tout à fait normal d'avouer à un soldat avec une réputation aussi violemment malsaine que toi qu'on le suivait. Tu n'allais rien lui faire, pas lui en tenir compte, simplement oublier tout à fait cette insanité. Parce que ce n'était pas toi qui allait lui apprendre la dangerosité de la curiosité. Parce que tu avais probablement autre chose à faire, pas la volonté, pas l'énergie, et que tu n'avais aucune idée de mise en scène immédiate pour lui apprendre à se méfier plus de ses semblables, et aucun exemple valable pour lui faire comprendre que c'était une terriblement mauvaise idée de l'avouer ainsi, sans aucune formalités, et sans aucune gêne existante ou visible, même ressentie. Ah, c'était une chose plutôt enfantine, vue ainsi. C'était censée être une adulte responsable et tout à fait consciente de ses actes, et n'ayant pas besoin de maman pelage roux lui fasse des leçons. Nope. Mais d'un autre côté, c'était plutôt amusant, il fallait l'avouer.

«Pour moi aussi répondre à la question que tu m'a posée, je dirais que oui, tu as raison, nous étouffons dans cette salle remplie de soldats. Mais en vérité, je suis très sociale et après une dure journée, cela me fait plaisir de m'endormir contre des boules de poils inconnues. Et puis, pas si inconnues que ça, j'ai déjà fait connaissance de pas mal de soldats avec qui j'ai sympathisé. Je dirait donc à la fois oui et non.»

Au moins, elle était empathique, compréhensive. Elle ne te jugeais pas trop, ou tout du moins elle jouait affreusement bien la comédie, et intérieurement, pensait de toi que tu étais la pire des merdes, mais tu ne t'en souciais pas vraiment. Les apparences, ce qu'on pensait intérieurement, ça, tu t'en fichais; parce que tu en avais assez d'être anxieuse pour ce genre de choses; la paranoïa ne t'intéressait plus. Simplement, tu allais prendre la vie comme elle venait. Alors, ainsi, elle était sociable. Ah, pas vraiment comme toi, hein? Ah, c'était normal. Certains chats étaient tout à fait à leur aise ici-bas, à se blottir contre des inconnus. Parce que cela ne la gênait pas. Peut-être avait-elle toujours vécu ainsi; mais c'était, pour toi, probablement ta longue et solitaire errance qui avait corrompu ton sens à dormir près des autres. Dormir était une chose faible, qui te mettait hors d'état de te défendre, et provoquait un temps de réaction affreusement long si jamais on te réveillait que cela était inquiétant. En revanche, tu préférais dormir seule, et cela t'aidait à être plus détendue; parce que soyons honnête, passer plusieurs heures, quotidiennement, à être en une position que tu considère faible au milieu d'inconnus potentiellement dangereux et tarés, ouais, c'était pas la meilleure idée. Quoi qu'au bout de quelques temps, cela serait devenu une esquisse d'habitude, et tu n'aurais plus rien craint. Mais c'était une chose à laquelle tu te refusais de, ne serais-ce que tenter, de totalement t'habituer, hors de la saison qui t'y forçais.

« Ah, je comprends. J'imagine que nos vies, différemment brodées, nous ont menées sur des chemins très dissidents. »

C'était ici toute l'étendue de ta pensée. Tu as souvent du mal à imaginer la vie, si jamais tu n'avais pas fini seule, à la rue. Mais ce n'était plus qu'un sombre cauchemars. Parce que cela aurait pu être pire. T'attacher à des êtres pour finir par les voir crever sous les assauts des soldats. Oh, ça t'aurait empli de haine, et tu n'aurais jamais pu profiter de la vie que tu avais eu. A la place, tu étais emplie de colère pour ta famille. Et tu n'aimais pas cette idée-là, de penser que ça aurait pu, que c'était probablement, des gens biens. Et que tu n'avais même pas pris la peine de les connaître. Ah, c'était tard pour cela. Et tu ne regrettais pas vraiment. Parce que c'était fait, et que ça n'allait jamais changer. Ah, ce n'était probablement pas si important. Et tout à fait pas le moment d'y penser. Aucunement. Alors tu continua de la fixer, videment, et lança une nouvelle discussion, parce qu'il n'y avait rien à faire, et qu'un blanc, ce n'était pas forcément la meilleure chose à laquelle te consacrer.

« Pourquoi es-tu devenue soldat? Ou peut-être es-tu née ainsi...? »

C'était une question sans volonté. Mais bon, ça restait un peu intéressant, tout de même.

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Anonymous
Invité


   Lun 20 Juin - 21:54


J'archive, Pandémie étant morte :v





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