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Par-delà la monotonie des roches ||ft.Asumi||

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Anonymous
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   Lun 20 Juin - 12:44


Tu t’étais déjà rendu ici. Peut-être pour une raison idiote et dénuée de sens, comme à ton ancienne habitude. Ah, ce n’était pas longtemps. En plein hiver, à ce que tu te souviens, vaguement. Et que ce n’était pas un plaisant endroit. Ça ne l’avait jamais été pour toi; et peu t’importait ce qu’en disait les autres, trop optimistes, ce n’en sera plus jamais un. Quel plaisir pourrait-on tirer à s’étendre en ces lieux? Trop peu de choses intéressantes. Alors, pourquoi t’y rendre? Ah, avais-tu seulement besoin d’une raison pour te laisser errer? Pas pour ta conscience, en tous cas. Mais simplement tu avais besoin de distance avec ta nouvelle guilde. Tu ne l’aimais pas vraiment, aussi loin que tu pouvais le constater. Mais peut-être étais-tu simplement plus en accord avec eux qu’avec les soldats. Et c’était un des seuls, mais conséquents, bons points que tu pouvais lui accorder. Tu soupiras un peu. Il faisait plutôt chaud. Peu étonnant pour la saison, certes. Un joli ciel, parsemé de quelques nuages doucement blanchis. Et une douce brise, qui ne laissait pas stagner la chaleur. Alors la température était supportable. Peut-être n'aurais-tu pas à aller jusqu’à dire agréable. Simplement, le soleil ne brûlait pas ta peau à nue.

Alors tu avais marché. Dans la faim, parce que tu avais toujours cette horrible faim qui te suivait partout. Pas que tu avais spécialement du mal à chasser. Mais tu n’avais pas envie de manger. C’était un peu étrange et contradictoire, dans ton esprit; ainsi ton état mental ne puisse endiguer ta faiblesse corporelle, et que cela se faisait lourdement sentir. Mais ça ne te gênait pas plus que cela. On s’y habituait plutôt rapidement, en fin de compte. Un peu comme la fatigue. On a besoin de dormir; mais on ne respecte pas plus ce besoin qu’il en a réellement besoin pour nous. Et puis on s’épuise, on voit des cernes. Mais on continue. Et puis cette constante fatigue finit par devenir naturelle, et on s’en soucie peu. Alors ce trou dans tes entrailles, qui hurlait famine, était devenu, passablement, à ignorer pour toi. Et quand il ne l’était pas, tu t’occupais l’esprit, et ton esprit, ainsi construit, pour quelques temps, le rendait indiscernable. Et c’était la meilleure chose à faire. Alors tu n’avais pas encore à chasser; et tu doutais, maintenant que tu étais arrivé ici, que tu allais trouver la moindre proie. Peut-être parce que cela faisait peu de temps que cet endroit était habitable, ou que l’hiver donnait une doucereuse impression de tuer toute vie qui osait s’y installer, souiller ce sol réservé.

Ce n’est pas comme dans tes souvenirs. Pas que ça t’étonne. L’hiver maquille parfaitement le paysage, le rend changé. Et puis il revient à sa monotonie printanière, ou estivale. C’était une sorte de déserté lieu, rongé par la désolation chimique. Pas vraiment très accueillant. Pas que tu t’attendais à trouver quoi que ce soit, d’ailleurs. Tu avanças quelques minutes. Rien de très intéressant, néanmoins, tu prenais garde à quelque apparition de tempête de sable. Tu savais qu’il y en aurait probablement en ces conditions; et ça ne te plaisait pas vraiment. Mais tu ne voulais pas t’abandonner à ressentir quelque peur, t’abaisser à nouveau. Tu voulais simplement marcher sans peine dans un lieu complètement dévoré. Quel mal à contempler d’un œil moqueur la décadence du monde? Aucun, pas pour ta conscience, à nouveau. Quand étais-tu devenu si condescendant? Ah. Tu préférerais ne pas avoir à t’en rappeler. Pas que tu étais perdu dans tes pensées tout de même, tu repéra la présence d’un soldat au loin. Tu ne voulais pas avoir affaire à ces rats. Alors tu t’éloignas légèrement. Et repéra une autre odeur.

Ah, c’était un Felinae. Et tu n’avais pas envie d’aller converser. Mais ce n’était pas tout à fait ça, qui traversa tes pensées. C’était Asumi. Tu t’en souviens clairement, de cette jolie femelle qui t’avait consolé. Elle avait vu ton côté faible. Tu t’en sentis un peu honteux, un instant. Tu aurais voulu ne jamais la revoir. Bien que tu passais peu de temps au camps, il y avait des chances qu’elle sache que tu sois un Felinae. Ah, non, tu te disais. Parce que ça faisait quelques jours tout au plus. Et elle ne te reconnaîtrait probablement pas. Les chats bleus, ça ne courrait pas les rues. Encore moins avec des lunettes. C’est vrai, tu te disais. Mais d’un autre côté, ce corps maladif pouvait l’induire en erreur. Et le temps de paniquer doucement, c’était bien trop proche pour qu’elle t’ignore. Alors tu t’approchas d’elle.

Étrangement, tu n’avais rien à dire. Au cas où elle ne t’aurait pas vu, perdue dans quelque pensée, tu te devais de lui signaler ta présence. Elle au moins méritait un peu d’attention, non? Ouais. Probablement. De ta voix enrouée, tu appela son nom :

« Asumi. »

Ce n’était pas vraiment un appel. En fait, ça sonnait comme une sorte de constat, plus qu’autre chose. Tu te tint debout, attendant qu’elle se retourne. Comme si tu attendais quelque chose.

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Anonymous
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   Mer 27 Juil - 10:16


Up :B

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Anonymous
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   Mer 27 Juil - 13:11


Quel ennui. Revenir dans un lieu que je connaissais déjà ne m'intéressait strictement pas. Mes camarades de tanière les plus optimistes me disaient qu'il y avait des choses et des rencontres à faire en tous lieux, avec ces tons niais qui sous-entendaient que la vie était rose, que tout allait parfaitement bien. Et dire qu'il y a quelques temps, on me disait enfantine? Pff. Ils étaient tous bien pires que moi. Mais, contrairement à eux, j'avais définitivement arrêté de me voiler la face, de fuir la vérité. Lassée de toutes ces cachotteries, j'avais préféré laisser tomber mon masque de joie de vivre. Non, on ne me traitait plus de pleurnicheuse, ça, je l'avais remarqué. On me regardait parfois avec pitié, comme si il y avait de quoi. Non, c'étaient eux qu'ils fallait mépriser, et pas moi!
J'en avais eu plus qu'assez de tous leurs encouragements et j'avais fini par partir aux Monts Rocheux, pour qu'on me foute la paix, pour une fois. Bien que je sois constamment en train de réfléchir, je faisais attention aux patrouilles de Soldats qui erraient dans le coin. Manquait plus que j'ai des embrouilles avec une Guilde ennemie, maintenant.
Les Felinaes qui m'avaient poussée à sortir, j'avais bien vu leur intentions. Que quelqu'un reste cloîtrée dans son antre plusieurs jours les inquiétait autant qu'une attaque d'humains. Ridicule... De plus, ils ne me disaient rien de peur que je me vexe. Je pensais de plus en plus qu'ils étaient faibles. Aussi faibles que moi.

Quoique, je devais avouer que prendre un bon bol d'air pur m'avait faite sentir mieux. Mais je n'admettais pas qu'ils avaient raison -d'ailleurs, pourquoi devrais-je le faire?- et prévoyais de rester plus longtemps que prévu, juste pour les embêter. Au moins, ici, cet endroit désert me mettait à l'abri des foules et du bruit. Seul le sifflement du vent m'accompagnait.
Je décidais de m'asseoir dans un coin à l'ombre, prévoyant peut-être de dormir un peu dans les prochaines heures. La profonde lassitude engourdissait mon esprit et mes membres.

Je m'allongeais alors sur une roche, frissonnant dès le premier contact froid avec ma peau et mes poils dorés. Fermant les yeux avec peine, je laissaisnle sommeil l'engloutir doucement.
Mais à peine quelques minutes plus tard -une demi-heure peut-être?- je rouvfis les paupières en soupirant. J'avais fini par me réveiller toute seule, en fin de compte. Quand on s'ennuie, il est dur de dormir très longtemps en rêvant, chose que je n'avais pas faite. Aucun songe n'était venu me hanter, et en temps normal j'aurais été rassuré, car je cauchemarde souvent. Et pourtant, ça m'aurait permis de faire quelque chose. Avec le goût amer de la mélancolie dans la gorge, je laissais échapper un nouveau soupir, coupé par une voix familière.

"-Asumi.

Je faisais volte-face, surprise de rencontrer le félin ici. Notre première rencontre avait été spéciale; je me souviens avec amusement de la luciole qui s'était posée sur une de mes épaules. J'esquissais un sourire au mâle bleu, en remarquant avec stupeur que quelque chose avait changé. Radicalement. Isaac était couvert de cicatrices, et je trouvais que ses étranges lunettes brillaient d'un éclat terne. Sa voix était rauque, et je me souvins de ses interminables phrases qui me donnaient un mal de crâne fou. Sauf que celui-ci ne venait de prononcer qu'un seul mot. Un seul. Il n'allait pas bien. Ça se voyait au premier coup d'œil. Il était triste, et j'avais l'impression que cette émotion négative le grandissait. Son air enfantin avait disparu, comme moi.

"-Isaac! Je suis bien contente de te voir!"

Je penchais la tête sur le côté, très troublée.

"-Tu ne vas pas bien..."

Qu'avait-il bien pu se passer pour qu'il change à ce point?

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Anonymous
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   Dim 31 Juil - 22:00




Il s'était retourné. Le même air fragile et faible qui envahissait son corps; le même air délicat et blessé qui couvrait son visage. Lui, en revanche, n'avait pas changé. Peut-être plongé dans une dépression plus amère, quelque chose du genre. En fait, tu t'en fichais un peu. C'était une chose certaine; tu ne pouvais pas te sentir atteint par quelqu'un comme ça. Plus maintenant. Parce que tu étais devenu une pourriture, sans doute aucun, et que cette chose, se tenant devant toi, était douloureuse, souffrante et invitant à partager sa peine. Mais tu ne ressentais plus d'empathie pour lui; plus de quoi que ce soit. Avant, tout était différent. Tu considérais encore les genres avec un fossé extrême séparant les deux; plus maintenant. Tout se confondait dans un affreux mélange et tu ne pouvais plus penser à quoi que ce fut. Il était temps, de se confronter à «elle». Si ce n'était pas maintenant, alors que vous étiez seuls tout deux, à ce qu'il paraissait, ce serait une autre fois, entourés d'espèces de connards d'indiscrets. Alors c'était probablement mieux ainsi. Tu ne savais quelle expression laisser transparaître, et, par flegme, tu décidas de laisser un air blasé plutôt que cette étrange colère qui t'envahissait peu à peu; cette frustration injustifiée à l'égard de ce chat. Il ne t'apporterait rien de bon, à n'en point douter, et tu te demandais pourquoi tu restais simplement ici.

« Isaac! Je suis bien contente de te voir! »


Qu'est-ce qu'elle en savait, la chialeuse ? Non. Il n'allait pas être content longtemps, tu pensais. A parler ainsi, insouciant de tout, comme un putain de gosse, il allait le regretter. Oser considérer que tu serais une personne sympathique, désormais; oser penser que ce serait une bonne chose de converse à nouveau, interminablement, avec toi; c'était d'une insulte, faire ainsi considération même de ton être avec le précédent, c'était d'une vulgarité insoluble, d'une mauvaiseté démesurée. Et pourtant, il osait revenir; comme si de rien n'était. Ah, objectivement, personne ne pouvait le lui reprocher, pas vrai ? Mais tu t'en fichais; parce que tu étais un immondice et que ça ne te posait aucun problème de t'énerver comme ça, avec de simples mots, sur une personne que tu savais tout à fait bienveillante pour ta personne, et totalement innocente de toute fatalité t'ayant blessé par le passé. Aurait-on pu considérer d'autres possibilités de réaction, de la part de ce pauvre chat qui n'avait nullement mérité tes foudres ? Oui, sans aucun doute possible. Mais en mieux; c'était à discuter. Alors tu lui en voulait. Parce qu'il réagissait comme il fallait, parce que tu avais tort, et que tu étais si, si énervé par sa putain de présence. Comment pouvait-il déclarer toute sa joie, avec toi à côté ? Il devrait te haïr. Et si ce n'était pas le cas, tu allait lui faire regretter toute cette affection injustifiée à ton égard.

Et il penche sa tête sur le côté. Troublé. Putain de troublé. Comment osait-il ? Plus ses gestes, naturels et bienveillants, semblaient tout à fait sympathiques, plus tu commençais à bouillir de l'intérieur. Pourquoi ne pouvait-elle, il, pas te détester, comme tout le monde ? Pourquoi ? Pourquoi s'attacher à une histoire du passé, bien écrite avec prescription, d'une manière tout à fait explicite ? Ah, elle, il, ne savait vraiment pas ce dont tu étais capable. Des mots, que des mots, il allait regretter, tu en étais sûr. Tu ferais tout pour que ce soit le cas. Tout pour qu'il regrette, cet enfoiré, toutes ces familiarités. Que l'image passée devienne un infernal présent, qui ne recelait pas une parcelle de bien; quelque chose qui lui inspira de la haine. Tu voulais cela; tu en étais sûr; pas pour une raison particulière, mais simplement pour ça. Parce que c'était comme ça, cette foutue misanthropie, cette absence de désir d'être apprécié, cette chose qui commençait à devenir récurrente et te hantait sans aucun mal. Et il déclara « Tu ne vas pas bien... ». Bravo, Sherlock, merci, Capt'ain Obvious. Un air blasé sur le visage, tu t'approchas de lui, sans aucun signe de respect de son espace vital. Très, très proche de lui. Tes lunettes glissant doucement sur ton visage, pendant que tu le fixais dans les yeux; sans aucun mal à tenir son regard. Quoique, tu n'avais aucune pupille visible, ce devait être assez étrange à suivre, comme regard. Peut-être même ne l'avait-il pas remarqué. Alors, tu déchargeas ta haine :

« La ferme, la chialeuse. »

Tu t'approchas légèrement plus près. Parce qu'encore plus, ce serait un contact détestable, et tu ne voulais aucune familiarité avec quelqu'un comme ça :

« Réjoui de me voir, le fragile ? Ça t'apporte quoi ? De la joie, de la satisfaction, de me voir défoncé comme ça ? Ça te rend ton putain d'ego heureux, de te savoir parfait et en vie, comparé à moi, hum? Après tout, je ne suis qu'un cadavre rouillé et à peine vivant, n'est-ce pas? Tu ne pense pas que je peux te massacrer, pas vrai ? »


Tu ne le pouvais pas, en effet.

« Alors. La ferme. »


Et tu attendais sa réponse. Quelque chose qui te calmerait, où t'enragerait au possible. Tu n'avais pas encore choisit.


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Anonymous
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   Lun 28 Nov - 18:08


Pandémie a quitté le forum, le RP peut être archivé... ^^'





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