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Un endroit où tu n'aurais pas du naître ||pv: Milaniae||

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   Ven 30 Oct - 11:14


C'était une journée particulièrement pénible pour une Pandémie comme toi; aussi froissée qu'à l'accoutumée, tu avais en effet très vite ressenti l'intense besoin de t'éloigner des sentiers habités par les soldats; et d'une humeur peu détendue, tu ne désirais nullement chercher les felinae en te rendant dans des endroits où ta présence n'était pas des plus appréciables. Quelque part, quelque chose s'était blessé en toi, et tu avais besoin de temps pour récupérer. C'était un immonde petit cri, qui t'avais écorché les oreilles. Une plainte d'un petit chaton. Comment... Comment pouvais-tu tourner le dos à des rêves si prenant? Tu regardas tes coussinets pendant une dizaine de secondes, allongée sur le ventre, la tête ailleurs. C'était une mauvaise journée. Tu te tournais vers le laboratoire, et te souvenais des événements de la veille; comme toujours, des supplications horribles résonnaient dans ce lieu, et tandis que tu avançais en te voilant la face, ils ne cessaient de hurler.

Parfois, tu voulais simplement oublier, et prétendre que ça ne te touchait pas. Au final, tu n'étais pas sûre que ça ne te traversais pas, comme de l'eau limpide. Mais là, c'était peut-être un peu trop. Quand on s'isolait des jours, parce que je cite «on ne supporte pas toujours la foutue connerie de ses alliés» il ne fallait pas s'étonner que nos défenses mentales se brisent facilement. Et toi, tu avais tout gagné: une pesante et amère solitude, tandis que tu avais réussit à comprendre parmi les cris. Avançant loin des lieux, tu musardais sans savoir où tu allais; tu suivais une espèce de mélodie silencieuse qui te guidait, hasardant parmi les fins arbres. Tu marchas ainsi quelques heures, te souvenant de ces paroles qui résonnaient dans ta tête. Tu devais l'avouer, tu n'allais pas très bien, et c'était assez douloureux. De douter. Douter des fondements même de ta foi, c'était affreux. Penser aux failles, aux imperfections qui changeaient sans gêne ta perception des choses.

« Maman »

Comment oublier? Impossible d'être si impassible; et même si ce cri était distordu et animal, bestial, tu le savais, il avait été si distinctement prononcé, et avec un tel désarroi, qu'il t'avais brisé. Tu avais ce quelque chose à exorciser, maintenant, aussi vite que tu le pouvais. Hurler ne te serais d'aucune sacrée utilité, et tu n'osais pas imaginer qu'on te surprenne. Taper? Ce serait trop bestial et machinal pour toi, trop peu esthétique. Non, tu ne savais simplement pas quoi faire. Délaissée par ses propres sentiments, pouvait-on penser plus stupide? Pourquoi étais-ce quand tu étais seule que tu doutais? Non... Tu ne voulais pas douter. Tu voulais être cette femelle sûre, forte, en ses convictions, en ses souhaits, en ce à quoi elle croyait. Avec cette putain de foi envers les humains. Pourquoi ça ne pouvait pas simplement marcher? Après tout, ça avait toujours été ainsi, presque. Depuis ta naissance, ils étaient pris, modifiés, torturés, les chats. Et ce n'est pas le soulèvement d'une minorité qui crie qui allait changer les mœurs. Et tu devais t'en contenter, quoi que parfois, tu doutais de la pureté de telles actions.

Mais ils étaient justes. Tu n'aurais jamais pu survivre, seule dans la rue, en proie à de terribles attaques. Peut-être valait-il mieux mourir pour le prisme de la science, plutôt que de se laisser lentement dévorer par la faim. Oui, c'était cela. La véracité de ta foi, résidait en la sûreté et la confiance que tu portait en la vie.

Tu devais simplement faire une impasse sur la réalité. Ce ne devrait pas être trop dur. Ce que tu ignorais, c'était que la journée avait déjà finit de poser ses griffes malsaines sur ton destin; et que tu ne pouvais plus fuir la réalité plus longtemps; alors que tu terrais au ruisseau, avançais, se rapprochait, une personne que tu n'aurais, pour rien au monde, désiré à tes côtés.

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   Ven 20 Nov - 19:29


Je m'approchais du Ruisseau et regardait nostalgiquement le ciel, je pensais a beaucoup de choses, et je ne savais pas que penser de cette sensation de tristesse que j'avait senti sans raison, comme ca tout simplement comme un instinct, mais la je sentais autre chose de bizarre, je sentais que j'allais faire une rencontre, une rencontre de quelqu'un que je ne connaissait pas mais que je devait aller voir je regarda donc partout autour de moi bêtement, je suivais quelque chose d'invisible, je ne savais pas quoi penser est ce Lilly ma seconde personnalité? non...je ne croit pas, c'était autre chose, une autre personne, c'était un casse-tête, puis je flaira l'air il n'allait pas tarder a pleuvoir, je me promenas au hasard dans les arbres puis sentis une odeur, une odeur...d'un soldat...elle me paraissait étrangement familière, alors que ce n'était pas lui...ce n'était pas Santiu et pourtant je passa de l'autre coté poussée par une force étrange je la salua:

-Salut! on se connais par hasard? , je souris et vu qu'elle était triste, je décida de changer de sujet avec la météo

-on ferait mieux de s'abriter il va pleuvoir.


Dernière édition par Milaniae le Mer 9 Déc - 17:16, édité 1 fois

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Anonymous
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   Ven 20 Nov - 23:15




Tu te retournas, nettement dérangée par la présence inattendue de la chatte. A vrai dire, tu n'aurais désiré personne. C'était une chatte plutôt grande, mais beaucoup plus jeune que toi, à ce que tu pouvais en voir à ses traits. Un espèce de pelage tacheté avec quelques marquages originaux, et les yeux d'une jolie teinte verte. Le plus étonnant restait tout de même ces espèces de choses affreuses en dessous de ses oreilles. Diantre, tu n'étais absolument pas d'humeur à discutailler de quoi que ce soit avec une chatte comme elle ! Elle puait le Felinae, et semblait faire partie de cette espèce de sous-genre de chats niais et absolument horribles. Tu détournas le regard, incapable de rester complètement impassible. Tu serras les dents, furieuse qu'elle osait t'interrompre pour des futilités, quelque fut sa réponse à sa venue. Si elle ne parlait pas, c'est toi qui le ferait, en lui sommant de partir sur le champs. Après tout, elle était jeune et passablement impressionnable, peut-être qu'un semblant de supériorité suffirait à la faire fuir; qui sait? Ce serait merveilleux.

Tu réfléchis toujours, n'ayant définitivement pas envie d'engager le contact avec elle. Tu plonges dans une très courte transe, pensant que dans peu de temps; en tout cas ça n'attendrait pas le lendemain, il se préparait une forte pluie. Plaisant. Le temps était vraiment terne, et presque morose. Une sorte d'humidité désagréable flottait dans l'air, bouclant doucement ton pelage. Tu n'appréciais pas cela, bien qu'il était plutôt de notoriété publique que tu te souciais peu de ton apparence pourvu que ta toilette fut correcte, tu trouvais que cela créait une esthétique vraiment peu appréciable; peut-être trop brouillon pour toi, ou quelque chose du genre. Tu soupiras longuement, sûrement bien trop atteinte de tout ça. Et cette chatte qui était toujours là. Elle n'allait vraiment pas partir, n'est-ce pas? Tu fronçais les sourcils, désapprouvant tout à fait sa sociabilité débordante. Qu'elle parle avec des soldats, si elle aimait à risquer sa peau, si cela lui plaisait tant, mais pourquoi fallait-il que ce soit avec toi, et ce jour là? En plus, c'était bien la première fois que tu la voyais; ça devait vraiment te tomber dessus maintenant ! Tu te serais bien retournée pour engager le combat, histoire de lui montrer les crocs et de la faire partir vite fait, mais tu étais trop démotivée. Juste, qu'elle s'en aille, et ça peindrait parfaitement ton désir; tu ne lui en voudrais pas de te négliger, qu'elle parte juste ! Tu serras à nouveau les dents, nerveuses. Elle ne le ferait pas.

« Salut! On se connais par hasard? »

Aucun doute sur le fait que c'était complètement faux; tu ne l'avais jamais vu quelque part que ce soit; bien que tu ne l'avais pas observé plus d'une ou deux secondes. Ce n'était sûrement pas très objectifs, mais même si vous vous étiez déjà vu, ça ne lui donnait aucune priorité sur tes affaires; et encore moins un bonus pour démarrer quelque lien que ce fut. Décidée à l'ignorer, tu te concentra sur la contemplation du large. Peut-être allait-elle partir, lassée de ton manque d’attention flagrant, plutôt vexée de quoi que ce soit que tu ne laissais pas paraître. Oui, ça irait, elle n'avait pas l'air trop persévérante; tu pensais. Enfin, tu supposais. A vrai dire, tu avais déjà oublié son visage. Réfléchissant un peu plus sérieusement à sa situation, tu parvint à la conclusion que tu ne la connaissait définitivement pas, car un physique si atypique ne pouvait que t'être resté en mémoire. Quoi qu'elle t'eut peut-être déjà vu, tu fut déjà en garde au labo, et tu avais après tout déjà passé quelques temps, assise sur un rebord de fenêtre, alors que certains chats vivaient des modifications génétiques; et comme il n'y avait aucun doute qu'elle en avait subit, ce n'était pas impossible, en effet; mais tu ne l'éclairas nullement sur cette hypothèse.

« On ferait mieux de s'abriter il va pleuvoir. »

Tu te retournas vers elle et vit qu'elle souriait. Elle semblait à moitié préoccupée, ou plutôt, intéressée...? Est-ce qu'elle pensait vraiment à la possibilité que tu puisse valoir un intérêt quelconque. Tant de questions se balançaient dans ta tête. Soulevant tes sourcils de déconcertation, tu lui dit, avec une lassitude flagrante :

« Je peux te demander pourquoi tu a cet espèce de sourire? Il n'y a rien de drôle, à ce qu'il me paraît. »

Te retournant vers le paysage, tu te rendit compte à quel point ta voix était monocorde. Toussotant légèrement, tu renchérit assez rapidement, toujours sans la regarder dans les yeux :

« Il n'y a qu'une chatte perdue dans un paysage dévoré; je ne vois nullement quel amusement tu peux en tirer. Encore une connerie de Felinae ironique, je présumes? »

Cette fois, tu te tournes vers elle, et la regarde droit dans les yeux. Peut-être valait-elle finalement le coup que tu t'intéresse à elle, qui savait? Et ça ne te coutaît rien, alors pourquoi pas? Soupirant, tu lui adressas à nouveau la parole

« Je me nomme Pandémie. Quel est ton nom, à toi? »

Tu te retournes vers le paysage.


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   Mer 25 Nov - 13:08


-« Je peux te demander pourquoi tu a cet espèce de sourire? Il n'y a rien de drôle, à ce qu'il me paraît. »

mais non ce n'est pas ce qu'elle croit! je ne riait pas, mais elle avait pas l'air de très bonne humeur, bah ca arrive a tout le monde, je vais essayer de lui changer les idées...  cette chatte se retourna vers le paysage, elle toussota légèrement, et toujours sans me regarder dans les yeux  me dit:

-« Il n'y a qu'une chatte perdue dans un paysage dévoré; je ne vois nullement quel amusement tu peux en tirer. Encore une connerie de Felinae ironique, je présumes? »

mais, pas du tout voyons...elle me semble juste si familière ...
Cette chatte mystérieuse se tourna enfin vers moi, et me regarda droit dans les yeux. elle Soupira, puis me dit:

-« Je me nomme Pandémie. Quel est ton nom, à toi? »

Puis elle se retourna vers le paysage.

-Je me Nomme Milaniae! et tu sais je ne me moquais pas de toi, ce sourire est juste fétiche chez moi, n'importe avec qui je parle...
si je suis venue vers toi , c'est parce que j'ai l'impression qu'il y a quelque chose....j'ignore quoi qui m'y oblige...

Je soupiras, tant de questions se nichaient dans ma tête en ce moment, un grand puzzle s'offrait a moi mais je n'arrivait pas a y mettre de l'ordre... qui sait... je me demande ce que Pandémie en pense... bref...je laissais divaguer mon esprit.

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   Jeu 26 Nov - 20:25




Son regard semblait tant intéressée que tu en tiras un certain intérêt à ton tour; pourquoi donc se souciait-elle tant de toi? Elle n'avait aucune foutue bonne chose à tirer de faire semblant de se préoccuper de toi. Tu espérais qu'elle n'était pas juste une de ces sortes d'espèces de niaises absolument clichés et désagréables au possible. Tu plongeas tes yeux dans les siens, qui luisaient d'une douce lumière verte; c'était plutôt agréable. Tu ne ressentais pas vraiment quelque haine que ce soit en la regardant; et tu en avais plus qu'assez de détourner le regard vers le paysage, comme si elle te dérangeait d'une quelconque façon. Après tout, elle n'était qu'une chatte un peu intrusive, trop gentille, certainement, et plutôt innocente. Elle ne représentait aucun danger; elle aurait du, sûrement aussi. Parce que tu n 'étais pas une personne gentille, mais quelque chose entre la cruauté et la fourberie, et que tu ne méritais pas de rencontrer quelqu'un d'aussi étrangement aimable, pour une raison qui t'échappait. Le maussade air matinal qui t'avait assaillit il y a quelques minutes te repris, pesant sur tes épaules. La chatte ne négligea nullement ta question, et se hâta d'y répondre avec un certain ravissement, et désirait plus que tout dénouer ce malentendu entre vous deux :

« Je me Nomme Milaniae ! Et tu sais je ne me moquais pas de toi, ce sourire est juste fétiche chez moi, n'importe avec qui je parle... »

Mouais. Une espèce d'euphorique qui était horriblement positive, sûrement. Elle ne te causais qu'une intense pitié, en dépit de toutes les choses positives à son sujet qui te venaient à l'esprit. Tu n'aimais pas ces espèces d'idéalistes qui pensaient que tout était gris, plutôt une nuance extrêmement claire, que le monde était dénué de difficultés, pour peu qu'on leur portât une attention plutôt réduite, et qu'on pouvait sourire à absolument tout. Tu lui ferais sans nul doute remarquer, qu'un jour elle serait violemment frappée par la réalité, que la cruauté et la violence du ciel lui briserait l'esprit, et qu'un jour; elle comprendrait toute cette peine que le monde ressentait; que les bandages se découvriront et qu'elle comprendra que la pluie est sombre, que le ciel ne porte qu'une doucereuse robe bleutée; que ce n'est là qu'une superficielle enveloppe pour masquer toute sa superbe supercherie. Quelque part, elle te faisait penser à une enfant qui aurait plutôt mal grandit, entourée d'êtres bons, et qui ne saurait rien de la déception du bien. Peut-être arrivait-elle juste à posséder une impressionnante capacité à relativiser toutes les choses qui lui passaient par la tête; encore une chanceuse. Si c'était si simple, d'arrondir tout, de barrer en rouge d'un sourire symbolique toute chose qui teintait la vie de noir; tant de choses en seraient mieux. Mais c'était faux. Pour toi, c'était la falsification de la vie, tout simplement. Et ça ne marcherait jamais; tu ne t'y tromperais jamais.

« Si je suis venue vers toi , c'est parce que j'ai l'impression qu'il y a quelque chose... J'ignore quoi qui m'y oblige... »

Huh? Qu'est-ce qu'elle essayait de dire? Intéressée, plus brusquement qu'à l'accoutumée, tu te retournas vers elle. Tu ne comprenais pas sa demande, tu ne comprenais pas ses souhaits. Quelle était cette chose qui l'en obligeait? Vous ne vous connaissiez pas. Rien n'était bon, entre vous deux; deux camps différents, des idéaux opposés, des mondes contraires. Alors rien ne l'y obligeait, sauf si elle aimait la sensation d'aider son opposé. Mais tu ne saisissait toujours pas ce qu'elle pouvait y tirer, après tout. Ce n'était rien d'autre qu'un mensonge. Une altruiste spontanée, voilà tout. Rien ne l'obligeait à t'aider. Et cette fade impression que quelque chose était mauvais chez toi se confondait avec l'éparse impression que tu étais d'une tristesse accablante, c'était également toute l'explication logique; une chatte confondant deux notions se ressemblant horriblement. Ce n'était pas de sa faute. Elle voulait le bien, quelque part, tu le savais toi-même et tu étais prête à le lui avouer. Tu ne désirais nullement lui faire du mal; contrairement aux autres Felinae, elle semblait différente. Quelque chose en elle t'attira avec une force étrange. Quelque chose la différenciait. Tu reniflas doucement son odeur, encore une fois.

Tu compris que quelque chose n'était pas normal. Cette similarité entre toi et elle existait bel et bien. Pourtant, vous n'aviez vraiment aucun foutu trait physique en commun, bien entendu. Rien; du rouge vif au léopard, n'étaient nullement semblables. Mais quelque chose te revint en mémoire; tu n'avais pas toujours été ainsi. Une couleur rousse te revint à l'esprit, un doux orangé. Et tu regardas à nouveau ses yeux. Tes pupilles se dilatèrent, lorsqu'un souvenir plus foireux que les autres vint à ton esprit. Tu avais compris quelque chose. Puis elles revinrent à la normale, comme si tu venais d'ordonner à ton corps d'être complètement immuable à tes pensées. Ouvrant la bouche avec un ton fatigué, tu lui répondit alors :

« Ce n'est pas correct. Ta vision du monde. Tu crois donc que tout est basé sur un espèce de principe ou le sourire peut cacher tous ces problèmes qui dévorent la vie des gens ? Ce n'est qu'un masque, rien de plus. Tu joue avec la vie, en croyant la tromper; et elle t'entraîne dans sa valse folle. Un jour, tu te prendras les pattes et tu seras incapable de t'en relever. Abandonne donc cette innocence naïve et grandis un peu. Bienvenue dans le monde cruel des grands. »

Soupirant, tu compris que le dialogue avec toi ne l'aiderait absolument pas à se rassurer sur ta condition, pour peu qu'elle y porte encore un quelconque interêt.

« Enfin, je dois être d'un ennui désagréable. Peut-être voudrais-tu comprendre la raison qui trouble mes pensées? Je ne puis me confier à toi, n'y vois aucun mal à cela. Tu n'es qu'une Felinae, comment pourrais-je m'ouvrir ainsi...? »

Tu exprima un petit rire lassé. Regardant l'horizon, tu pensais que la terrible ironie qui te rongeait se moquait allègrement de toi. Comment pouvais-tu espérer qu'elle comprenne?

« C'est hypocrite de ma part, mais je te demandes ce qui te gêne, à ton tour. Tes yeux me rappellent horriblement quelqu'un, et j'ai le sentiment que cette impression de similarité est partagée, n'ais-je pas raison? »


Tu ne savais si elle comprenait où tu voulais en venir, mais qu'importe; la balle était dans son camps.


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   Jeu 3 Déc - 18:49


« Ce n'est pas correct. Ta vision du monde. Tu crois donc que tout est basé sur un espèce de principe ou le sourire peut cacher tous ces problèmes qui dévorent la vie des gens ? Ce n'est qu'un masque, rien de plus. Tu joue avec la vie, en croyant la tromper; et elle t'entraîne dans sa valse folle. Un jour, tu te prendras les pattes et tu seras incapable de t'en relever. Abandonne donc cette innocence naïve et grandis un peu. Bienvenue dans le monde cruel des grands. »

Au moment ou elle dit ca mes yeux se dilatèrent, je pensais a surtout le mot masque, elle avait raison, je ne faisais que me mentir moi même, je pensa a ce jour d'automne ou je m'étais prise une branche, a ce moment ou cette prénommée Mily ou ma 3e personnalité avait évoqué le fait de nous rassembler et de redevenir une, j'essaya de réfléchir quand il y avait ''soi disant'' Lilly et Mily en moi...en vain, j'avais du mal a croire que Lilly fasse vraiment partie de moi j'avais toujours cru que c'était les humains qui me l'avaient implantée et que ce n'était qu'un automate diabolique mais...mais...pourtant elle avait vraiment l'air d'avoir des sentiments et même...de souffrir, peut être que si j'essayai d'être plus objective je pourrais m'aider a moi mes parties, fragments je bégaya:

-T'as...raison je ne suis pas assez objective et je ne fais que me mentir...mais! ce n'est pas pour ca qu'il faut abandonner le sourire on me l'a dit et je le pense sincèrement...mais...c'est si dur de sourire en cachant ses sentiments en ne les exprimant a personne si dur...
, des larmes sortirent de mes yeux, je repensa a mon passé et vit le visage de mon père quand il se transformait il m'avait dit:

-J'ai fait des erreurs, je me suis toujours torturé avec le mal que j'avais fait a mon ancienne famille...j'aurai du profiter et ne plus faire d'erreur, apprends cela Milaniae et apprend-le a Alissia...
, et elle se revit en train de crier NON! elle murmura:

-Gray père...Alissia qui est tu...?

(je sais pas si ce nom comme original te va si tu veux je modifie puisque c'est l'ancien nom de Pandémie, c'est a toi de décider...)

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   Dim 6 Déc - 23:51


Elle sembla un instant prises dans d'éparses pensées. Tu regrettas un peu tes prétentieuses paroles; tu avais l'impression de l'avoir bien assez troublée. Elle venait chercher la quiétude, et elle avait même tenté de t'aider, mais tu l'avais ignoblement repoussée dans sa propre personne, retranchée dans ses problèmes. Pour une des rares fois, tu te considéras comme quelqu'un d'horrible. Mais ça ne durerait pas longtemps, n'est-ce pas? Tu retournerais dans ta chrysalide. Tu ne voulais pas entendre parler de toi-même. Tu baissas la tête, ne la regardant pas. Elle commençait à être bien trop enfoncée par ses pensées; et peut-être que tu venais simplement de couper le maigre pont qui vous reliait. Mais elle en avait besoin, hein? De grandir, se prendre des coups dans la gueule. C'était la meilleure chose à faire, tu l’aidais bien assez ainsi. Sûrement qu'il y avait toujours un méchant dans l'histoire, hein? C'était toi. L'horrible Pandémie. Tu regardas tes pattes, déçue de toi même. Fermes la Pandémie, fermes-la. Il n'y a rien à dire, rien à dire. Juste un pesant silence, et tu ne devrais pas y toucher. Il est immuable et insensible. Laisses les choses faire, de temps à autres; si seulement tu pouvais simplement retenir cette dure leçon. Elle te regardas, et bégaya une espèce de réponse, avec une voix emplie de tristesse :

« T'as...raison je ne suis pas assez objective et je ne fais que me mentir...mais! ce n'est pas pour ça qu'il faut abandonner le sourire on me l'a dit et je le pense sincèrement...mais...c'est si dur de sourire en cachant ses sentiments en ne les exprimant a personne si dur... »

Elle reconnaissait ainsi son erreur? N'était elle pas de ces perfectionnistes stupides, idéalistes qui ne se laissaient pas rien atteindre? Non... Elle était pleinement consciente de ses erreurs, et tentait même de t'expliquer la tristesse de sa propre vie. Une espèce d'empathique mélancolie t'engourdissais peu à peu. Pourquoi réussissait-elle ainsi à t'atteindre? Un sourire désolé sortit de tes lèvres lorsque tu vis son air atteint, pleurant. Par dépit, tu sentais toi-même qui commençais à devenir triste, ton coeur te causais mille douleur. Ne pouvais-tu pas simplement être insensibles à toutes ces idioties? Non, apparemment; Pandémie n'avait pas le droit d'être heureuse. Le monde avait donc choisit cette journée pour t'emmerder, ou quoi? Tu croisais cette espèce de chatte complètement détruite, et tu t'étais sentie obligée d'exploser ses repères dans sa tête, alors qu'elle ne cherchait qu'un peu de chaleur et de réconfort, et après ça, tu commençais à payer émotionnellement ton dur tribu. C'était risible; ridicule, inconcevable. Tu replongeas ton regard dans le sien, examinant ses yeux qui brillaient, embrumés. Des larmes déformaient son agréable visage, et tu sentais que tu avais brisé ce petit quelque chose en elle qui l'avait rendu si sensible et gentille auparavant; elle le retrouverait sûrement. Mais pour l'heure, tu l'avait simplement écrasée, mise à terre.

D'une voix étrangement douce, elle murmura quelque chose. Au tout début, tu ne te soucias nullement de ce qu'elle disait, ou du moins, tu ne comptais pas le faire. Après tout, si elle ne l'avait pas dit à haute voix,c 'était qu'elle l'avait laissé échappé par mégarde sentimentale, elle elle ne désirait sûrement nullement que tu l'entende. Un respect que tu lui devais, un semblant d'intimité. Mais étrangement, tu ne voulais pas revoir ça. Tu voulais comprendre sa peine, alors, malgré toi, tu étais obligé de tendre l'oreille dès que tu la vis entrouvrir la bouche pour dire quelque chose. Tu lui devais bien ça. Tu lui devais bien de l'écouter, d'accepter toutes ses notions. Après tout, elle n'était pas une mauvaise Felinae, et elle était arrivée au meilleure moment malgré tout ce qu'on pouvait croire. Il était bien plus aisé de sympathiser avec toi de cette manière, après tout. T'atteindre à un de ces rares moments ou tu ouvrais ton cœur à quelque douleur que ce fut, ou tu étais désastreusement atteinte par quelque chose, et après cela, quelques manipulations émotionnelles étaient aisément porteuses de fruits. Ainsi,c 'était comme ça qu'on sympathisait avec toi, hein? Il fallait subir. Subir Pandémie. Tu ne voulais pas de ça, non plus; mais que pouvais-tu y faire? Cesser cette naturelle agressivité? Jamais. Tu ne changerais pas, bien que tu pouvais mûrir, ou fatiguer. Mais tu serais toujours cette abrutie horriblement agressive, hein? Rien ne changerait jamais.

« Gray; père...Alissia qui es-tu...? »


Tes oreilles se dressèrent, tes pupilles s'équarquillèrent en une fraction de seonde; et l'athmosphère s'allourdit avec une facilité déconcertante. Ta bouche s'entrouvrit, et on lisait le plein étonnement sur ton visage. Ce n'était pas une simple... Coincidence, n'est-ce pas? Non, ça n'était pas ça. Mais qu'est-ce que ça voulait dire? Comment te connaissait-elle? Alissia. Au fond, c'était un de ces noms idiots, ces sobriquets dénués de sens. Un prénom qui ne voulait rien dire. Mais c'est un de ces nombreux profils que tu avais endossé, n'est-ce pas? Quelque chose qui ne changera jamais; c'était ton premier. Et ce Gray... Bon sang. Tu t'en souvenais clairement; tu avais déjà oublié quelque détail que ce fut à propos de ton père, mais tu n'avais pas oublié son nom. Seule chose que tu pouvais te contenter de conserver. Ainsi, il avait sûrement participé à cette quête ignoble de trouvage de nom? Tu avais toujours considéré que c'était un bâtard qui avait laissé ses petits, mais cela était encore plus plombant. Savoir qu'en plus d'être un lâche fini, il vous avait observé ne serais-ce qu'une fois te détruisait. Savoir qu'un jour, tes yeux jaunes avaient croisé les siens. Savoir que cette image flouâtre était une réalité, certes oubliée, mais bien ancrée et réelle. Tu le haissais profondément, bien plus que tout au monde. Mais aujourd'hui... Aujourd'hui, où tu en était, au fond?

« Je... Non. »

Tu n'avais pas pour habitude d'hésiter. Mais elle t'avait sûrement déjà comprise, avec cette tête ahurie. Reprenant une expression normale, tu décidas de lui adresser la parole avec une franchise indélicate :

« Peut-être bien. C'est l'un des nombreux surnoms que j'ai hérité. Et je me souviens bien d'un bâtard qui portait ce nom, un affreux lâche qui fut un jour mon père, à mon plus grand désarroi. Autant que je sache, ma mère n'a jamais eu d'autre vie que la pitoyable solitude humaine qu'elle a vécu. Prenant en compte notre différence d'âge... Se pourrait-il que nous appartenions à la même famille? »


Honnêtement, tu ne savais quoi en penser. Devant toi se tenait une chose précieuse, quelque chose que tu avais depuis longtemps égaré et que tu n'avais jamais retrouvé depuis. Une famille.

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   Dim 20 Déc - 14:14


Pandémie écarquilla ses yeux tout juste après que ces mots sont sortis de ma bouche, elle était étonnée, c'est sur je suis une idiote a dire des choses personnelles sans aucun sens comme ca...Mais attends! si elle est étonnée comme ca il y a bien une raison, alors peut être...ce n'est pas possible...Est-ce...Alissia! elle murmura:

-Je...non...

la j'en étais sure et certaine c'était bien elle...elle pourrait tout dire mais cela se lisait sur son visage, a ma plus grande surprise elle l'admit:

-Peut-être bien. C'est l'un des nombreux surnoms que j'ai hérité. Et je me souviens bien d'un bâtard qui portait ce nom, un affreux lâche qui fut un jour mon père, à mon plus grand désarroi. Autant que je sache, ma mère n'a jamais eu d'autre vie que la pitoyable solitude humaine qu'elle a vécu. Prenant en compte notre différence d'âge... Se pourrait-il que nous appartenions à la même famille?


Ces mots suffirent a me faire des spasmes dans tout mon corps, mes yeux verts s'écarquillèrent et sans vraiment le vouloir je fis un voyage vers mon passé.Je ne saurait dire si c'était vraiment un vrai voyage ou juste mon imagination. Tout semblait si réel, la douce herbe du jardins des bipèdes que l'on visitait quand j'étais petite, cela était surement la plus vraisemblable des illusions. J'essaya de me réveiller, en vain: je restais figée et regardais moi même chatonne souriant et miaulant doucement avec mon frère Myou. Je retint avec peine mes larmes en le voyant, j'avais envie d'aller sauter sur lui, ses doux yeux ambres flamboyants, sont pelage gris aux marques tigrées rousses, le portrait craché de mon père en physique, a peine je pensais ca que un souvenir douloureux défila sous mes yeux: Ma mère se disputait avec mon père, puis elle alla se coucher triste pour la première fois. Son physique me semblait tellement familier! ses yeux bleu-vert, son pelage blanc avec un peu de brun, elle avait les mêmes taches léopard sur son dos que moi et c'est pour cela que depuis le jour de cette fameuse dispute...je devint sa préférée, en dépit de mon frère qu'elle ignorait en tout point, je me rappelle encore de notre conversation, la dernière:

-Maman! que s'est il passé entre papa et toi?  

-Chut! , railla mon frère

-Ma chérie! cela est un sujet d'adulte, je ne veux pas t'ennuyer avec cela, viens donc jouer avec moi.

Myou se rapprocha et sauta:

-dit a quoi on va jouer maman! a la balle en mousse?

et le regard glacial de ma mère qui m'avait tellement traumatisé:

-Toi tu est fatigué, va donc te coucher!

-Mais je ne suis pas fatigué, tu veux que je t'aide a te réconcilier avec papa?

-Un ordre est un Ordre, chaton malappris!

et moi chatonne cria:

-Maman pourquoi tu l'évites ces derniers temps, c'est mon frère! il n'a rien fait de mal!  
 

et ce regard cruel s'éleva:

-Pas encore, pas encore, mais il devient déjà quelqu'un de non digne!  comme ton père! mais toi tu n'est pas comme cela chérie je le sais très bien...    

-Qu'a t'il fait? dit!


-ah...il nous a trahi, ce chat ne pense qu'a lui même et au pouvoir et tu verras déjà ton frère deviendra comme lui ha!

-Non! il est un peu vantard parfois, mais tu as tort jamais mon frère n'as été avide , il a toujours voulu aider et toi! je ne peux pas y croire.

Puis l'enlèvement des cages eut lieu, on s'était bien fait avoir, la mort de mon frère puis de mes parents, tout cela me revint en tête, la déclaration de mon père, puis je me réveilla de la transe et lui répondit:    

-Gray a fait des choses malhonnêtes certes. Mais il s'est excusé de ces pêchés, j'aurai aimé que ma  mère puisse faire la paix avec mon frère qu'elle comparait a mon père, j'espère que tout c'est arrangé...oui on est belle et bien demi-sœurs on dirait et puis vu que tu est la seule membre de ma famille qui reste...je veux te promettre de devenir plus forte...je suis contente de trouver une partie de ma famille...tellement...  

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Anonymous
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   Dim 27 Déc - 20:20




Elle écarquilla les yeux et se mit à trembler très étrangement. Tu la regarda avec un petit air supérieur, tout en te posant de sérieuses questions sur sa sanité mentale. Mais qu'est-ce qu'elle fichait donc ? Est-ce qu'une simple petite révélation d'appartenance au même sang suffisait à la faire trembler ? Duh, il y a de ces gens, vraiment.  Enfin, tu supposais que tu devais faire preuve de plus de douceur quand à ta considération des choses, notamment de sa personne, en prenant en considération la présence qu'elle représentait, en prenant en note qu'elle était la seule famille que tu ne pourrait jamais voir; si tu ne savais ce qu'il était advenu de ta mère, tu ne regrettais cependant nullement son absence, tu la considérait comme une personne morte. Après tout, les personnes qui ne reviennent jamais sont complètement effacées, des légendes poussiéreuses qui hantent nos âcres esprits. Non, tu n'en avais cure; elle pouvait bien crever que ça ne t'affecterait pas le moindre du monde; tu étais complètement détachée de tes liens parentaux, après tout.  Tu t'en foutait complètement, malgré que tu doutais que cette chatte partage cette considération des choses. Après tout, n'était-elle pas une espèce de cliché niaise, aimante de simples choses, qui serait très certainement la fille modèle d'une parfaite famille heureuse? Ouai, c'était sûrement ça, une esquisse de personne, quelque chose d'affreusement enfantin.

« Gray a fait des choses malhonnêtes, certes. Mais il s'est excusé de ces pêchés, j'aurais aimé que ma  mère puisse faire la paix avec mon frère qu'elle comparait à mon père, j'espère que tout s'est arrangé... Oui, on est bel et bien demi-sœurs, on dirait, et puis vu que tu es la seule membre de ma famille qui reste... Je veux te promettre de devenir plus forte... Je suis contente de trouver une partie de ma famille... Tellement...  »

A fait ? Serais-ce une manière de te dire qu'il était décédé? Bah, ça ne t'affectait pas, tu te disais. Mais tu ressentait quelque chose, tu ne pouvais le nier, au fond. Peut-être un demi-soulagement, qui te disait que tu n'aurait pas à te confronter à lui; jamais plus tu n'aurais de chance de rencontrer cet infâme bâtard, pas plus que tu n'avais de possibilités de développer une quelconque relation positive avec un solitaire qui se révélerait être lui; oui, c'était un grand soulagement que d'apprendre sa mort. Autre part, tu savais que c'était quelque chose de mauvais, quelque chose de tristement avouable qui dormait en toi. Parce que tu ne pourrais jamais lui hurler toute ta peine; parce que ça resterait quelque chose d'inavouable, que ce serait un tourment de mot qui s’abattrait un jour sur quelqu'un qui ne le mériterait pas, parce que c'est une colère qui n'a nullement de réceptacle. Mais tu ne devais pas te reposer là-dessus, tu devais simplement oublier. Non, tu ne pardonnerais pas, non, tu ne laisserais jamais cette rage tout à fait aux oublis, non, rien de tout ça. Tu ne serais que là, à continuer de vivre comme une idiote, et un jour, lorsque ce sera ton tour, tu lui rendra la pareille. Pour avoir osé te mettre au monde, il devra en payer le prix. Tu n'as jamais eu de bonheur sans une espèce de douleur incommensurable; tu n'as jamais rien aimé plus fort que cet humain-là, à la rue, et il a fallut qu'on te le prenne. Et aujourd'hui, tout ça, reste indéniablement de sa faute, pour t'avoir forcé à vivre cette vie. Tu lui ferais payer cette redevance, pour ne t'avoir jamais enseigné le bonheur des choses, pour t'avoir plongé dans un monde empli de désarroi, avec une lâcheté affreuse.

Tes pupilles se fendirent à l’ouïe de la suite de ses paroles. Qu'elle confirma verbalement sa pensée, à propos de votre lien de sang, tu t'en souciait peu; si ça l'aidait à accepter, après tout, qu'elle le fasse, ce n'était pas tes affaires. Toi, tu l'avait accepté, définitivement maintenant. Mais là... Elle osait te regarder droit dans les yeux, avec son air angélique, après t'avoir déclaré qu'elle pardonnait à cet affreux merdeux toutes les erreurs qu'il avait fait, parce que monsieur s'était repentit, et que ça suffisait très certainement drastiquement à la combler, cette espèce de simplette complètement attardée; et après, elle osait dire qu'elle voulait devenir plus forte pour toi; qu'elle voulait te... Te protéger, peut-être ? Elle était heureuse, de cette esquisse de famille, alors que vous ne vous connaissiez pas du tout, et te promettait la lune ? Non, elle n'avait pas le droit, elle n'avait pas le droit ! Tu la regardas avec un air complètement cruel, à moitié détraquée par ses paroles. Tu devais te calmer; tu ne savais pas pourquoi ça tournait, ça tanguait dans ta tête. Pourquoi est-ce que ça te vexait autant, qu'elle te promette ça? Tu étais vieille, ta vie était tout à fait tracée, et tu n'avais aucun intérêt à vivre quelque chose que ce fut avec elle ! Tu savais que tu devais simplement arrêter tes conneries, calmer ce cœur qui faisait des siennes, et accepter sa présence. Elle ne te voulait aucun mal, pas vrai ? Mais tu ne pouvais respecter quoi que ce soit avec elle, hein ? Tu n'avais pas à le faire. Laisser cette espèce de pulsion te traverser de toute part.

Atteinte par une versatilité notable, tu t'approchas d'elle avec un pas lourd, grognant et montrant les dents, presque courbée, comme un foutu serpent. Tu rapprocha ta tête extrêmement proche de la sienne, à quelques centimètres, déclenchant très certainement un naturel mouvement de recul.

« Non, c'était juste un merdeux qui ne comprenait rien à la vie ! Tout ce qu'il faisait, c'était s'envoyer en l'air avec toutes les pauvres femelles qu'il voyait, leur faire des gosses sans les assumer, et après tu penses qu'il peux se repentir ?! Tu le penses vraiment, pas vrai ! »

Tu étais complètement en rage, dans un état mauvais et inhabituel pour toi. Mais tu laissais cette rage contenue depuis quelques temps exploser sur la femelle.

« Et ne me promets pas de devenir plus forte ! On est des foutus chats, pas des dieux ! Tu resteras aussi niaise et incapable que tu l'étais, et tu le sais aussi bien que moi ! »

Reculant doucement, tu lui jeta un regard dur.

« Retournes donc avec ton connard de père, si ça te chante; mais ne me dis pas qu'il avait changé ! Il en est incapable !»


Tu grognas, grinça des dents. Tu étais complètement hors de toi.


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Anonymous
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   Lun 1 Fév - 17:47


Puis après ces paroles, Pandémie s'approcha de moi le pas lourd, elle montrait ses dents et grogna. Je compris tout de suite que ce que j'avais dit ne lui avait pas trop plus je recula légèrement:

-Non, c'était juste un merdeux qui ne comprenait rien à la vie ! Tout ce qu'il faisait, c'était s'envoyer en l'air avec toutes les pauvres femelles qu'il voyait, leur faire des gosses sans les assumer, et après tu penses qu'il peux se repentir ?! Tu le penses vraiment, pas vrai !

Je m'apprêtait à répondre. Comment osait t'elle! Elle savait que c'était a cause de lui que son frère avait enduré toutes ces choses. Mais il avait tout aussi souffert, je voulais crier, déclencher ma fureur mais je n'y parvint pas tout de suite ma bouche claquait dans le vide, ma queue s'hérissait et gonflait tel un nuage menaçant, j'étais hors de moi, des spasmes secouèrent mon corps. C'était Lilly, mais je m'en fichait d'elle je n'avais pas l'esprit pour m'occuper d'elle, Pandémie ou Alissia reprit:

-Et ne me promets pas de devenir plus forte ! On est des foutus chats, pas des dieux ! Tu resteras aussi niaise et incapable que tu l'étais, et tu le sais aussi bien que moi !
 

Elle me jeta un regard gelé froid comme de la glace, moi aussi, j'en pouvais plus pourquoi cette chatte ne pensait qu'au sombre. Pourquoi donc ne croyait t'elle en rien d'autre qu'une cruelle réalité, d'être enchainée. De se soumettre à tout, elle m'énervait, ne cherchait t'elle pas a lutter? ou était passé la détermination dans son cœur?! Mon cœur était serrée ce sentiment obscur je l'avais déjà vu, ma mère avait subi la même chose, mes yeux s'écarquillèrent c'était tellement douloureux, froid de revoir cela! :

-Retournes donc avec ton connard de père, si ça te chante; mais ne me dis pas qu'il avait changé ! Il en est incapable !

Connard? ai-je bien entendu? Alors là elle avait dépassé les limites de ma patience, je grogna férocement cela ne faisait pas parti de mes habitudes. Mes yeux devenaient comme un feu enragé, je lui griffa le visage et lui cria:

-Ah bon! Alors tu penses que les gens ne peuvent pas avoir des remords! Et puis toi aussi t'est pas mieux que moi t'est aussi une incapable figure toi! Oui toi tu crois qu'en passant la vie a te rappeler d'horreurs tu vas grandir?! laisse moi rire! se fier aux humains alors qu'a l'origine tu ne les approchait pas c'est pas mieux! Alors cesse de me dire que tout est impossible! Cesse!


Je lui sauta sur le dos lui laboura le ventre et l'envoya rouler, ma rage était elle que je n'avais plus conscience de patience, je voulais me défouler rien d'autre!

-Ma mère était comme toi! Et c'est a cause de cela que mon frère a souffert!

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Anonymous
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   Jeu 11 Fév - 21:53




Elle-même ne semblait pas apprécier ta soudaine versatilité, ton changement d'humeur inopportun à la situation; c'était tout à fait compréhensible; cela dit, comment une Pandémie complètement aveuglée par la rancune pouvait-elle bien raisonner de cette manière? Seulement de violentes perspectives en vue, et aucune qui ne semblait pouvoir être déviée; une colère impossible à endiguer et une rage infernale. Comment contenir tout cela, si ce n'était en déversant sur tout ce qu'il restait de lui, de cette infâme créature, la haine et le mépris qu'il t'inspirait ? Tu ne pouvais pas te détester assez, toi, sans le blâmer à ton goût; tu avais besoin de cette ouverture-là, de cette manière de relâcher tout ce blâme bien trop lourd et accumulé. Oh, tu n'étais pas spécialement apte à te froisser contre tout le monde; ceci dit, tu refusais complètement qu'elle dise qu'il avait changé; qu'il pouvait devenir un chérubin; qui pouvait donc bien oser te faire croire de telles fantaisies, si ce n'était un être totalement dénué de lucidité, plongé dans un silence, une abnégation totale de la vérité ? Et celle-la, ici-même, pouvait tout à fait concorder à ces critères. Enfin, ses yeux, qui trahissaient à son tour une rage indescriptible, décrivaient ses émotions avec une limpidité presque parfaite.

Elle grogna; elle aussi, elle venait de se remettre en question sur la personne qu'elle venait de jurer de protéger il y a quelques secondes ? Ah ! Toi, tu ne ferais pas la même erreur; tu saurais te battre avec toute la concentration démesurée que ça nécessitera, contre elle. Rien ne changeait jamais vraiment; elle le reflétait avec une concordance déconcertante. Comment une telle discorde a pu arriver, prendre ses aises en quelques secondes à peine ? Tu regrettais, quelque part, le pas malhabile que tu venais de faire; que la colère ainsi t'eut dominé et faire perdre tes moyens, que tes mots ainsi se lâchent et que rien n'aille plus. Cela dit, tu aurais pu te calmer, tu le savais; hors de toi, peut-être, mais si l'on avait pris la peine de te faire remarquer ta démence, ton comportement affreusement indélicat, tu aurais peut-être pu comprendre; mais ce ne fut absolument pas le raisonnement de la chatte en face de toi. Non, comme lui, elle voulait, à nouveau, user de la violence pour imposer ses propos; car elle n'était pas prête à admettre sa défaite, rester écrasée, face à ta personne. Pas une chose très sage, bien évidemment; on ne pouvait oser défier Pandémie ainsi, si ce n'était dominé par une pressante colère. Or, vous deux étiez dans cet état-là, et rien ne promettait de s'arranger avec le temps. Elle te griffa au visage.

« Ah bon! Alors tu penses que les gens ne peuvent pas avoir des remords! Et puis toi aussi t'est pas mieux que moi t'es aussi une incapable figure toi! Oui toi tu crois qu'en passant la vie a te rappeler d'horreurs tu vas grandir?! laisse moi rire! se fier aux humains alors qu'a l'origine tu ne les approchais pas c'est pas mieux! Alors cesses de me dire que tout est impossible! Cesse! »


Tu n'en croyais pas tes oreilles; ainsi, cette chatte toute adorable venait de hurler toute sa rage au monde. Alors, pour elle, il fallait oublier ? Se laisser dépasser par ces horreurs; alors ? Oh, venait-elle juste à l'instant de le qualifier d'horreur ? Elle raisonnait bizarrement; tu le concevais. Mais ça... ça. Elle venait de te faire du mal. Tes pupilles se fendirent. Du mal. Du mal. Du mal. Elle allait tellement, tellement le regretter. Tu durcit ta peau, pour faire plus rapidement coaguler le sang; tu ne voulais pas te mettre à saigner avec trop de force; que ta tête ne s’alourdisse plus que de raison. Elle te sauta comme attendu sur le dos, et t'envoya rouler. Trop concentrée sur ton pouvoir, tu ne daigna bouger; même si tu ne sentais rien, ta tête tournait: la douleur n'avait peut-être pas eu lieu mais la réaction physique restait à prévoir et prendre en compte. Elle allait vraiment, vraiment croire que les choses se passeraient ainsi ? Une délicate, délicieuse ironie des choses. Vraiment. Défier une soldate aussi âgée dans un combat aussi laborieux, ce n'était pas ambitieux, pas audacieux, pas courageux; simplement, stupide et abruti. Elle le réaliserait plus tard, c'était tout.

« Ma mère était comme toi! Et c'est a cause de cela que mon frère a souffert! »

Tu te relevas, ayant entendu assez de conneries pour aujourd'hui. Tu te mit à rire, bien trop pour que tu ne puisse le supporter. Un étrange rire, à vrai dire. Tu ne savais même pas pourquoi; étais-ce l'état dans lequel la colère t'avait mis qui te rendait à ce point nerveuse ? Etait-ce sa réaction ? ta réaction ? ça ne collait pas, ça ne collait vraiment pas. Et c'était drôle. Après une dizaines de secondes, le pelage lourd et crasseux de ta roulade, tu plongeas ton regard dans le sien :

« Regardes, regardes ! Toi-même tu qualifie ça d'horreur. Tu as conscience que c'est un monstre, pas vrai ? Ou peut-être que vous vous ressemblez bien trop pour que tu ne le distingue. »

Tu te rapprochas de quelques pas en levant tes pattes bien plus que de raison, comme une danse burlesque, penchée en avant.

« Alors, ainsi, m'approcher des humains n'était pas une bonne chose ? Mais pourquoi l'ais-je fait ? Pourquoi l'ais-je fait ? »

Tu la coupa, avec de nouveaux pas, et une nouvelle réplique :

« Je n'avais pas de famille. Par-ce qu'il n'é-tait pas- là ! »

Nouveaux pas. Tu t'arrête, en souriant bêtement et amèrement.

« Et tu sais quoi ? Ils sont tous morts, maintenant. »

Tu n'avais aucune idée de ce que tu affirmais, mais si elle désignait sa mère au passé, elle avait sûrement trépassé, et son frère avait au moins souffert; ton père était mort, et ta mère l'était dans ton coeur. Alors, ils étaient tous morts. Nouveaux pas, tu es si proche d'elle, maintenant...

« Et regardes-toi. Tu t'impose par la violence et la cruauté; tu crois pouvoir défier, mais tu ne fais qu'enfoncer des portes ouvertes, ma grande. Vous vous ressemblez tant. Des monstres de violence. Moi? Je n'ai rien, rien sentit. Mais toi, tu vas avoir mal, trèèèèès mal. »

En disant cela, tu t'élanças sur tes pattes arrières, et, sans sortir tes griffes, durçit ta peau et écrasas ces dernières avec toute ta force sur la tête de la chatte léoparde. Sortir tes griffes aurait fait un carnage; ce coup-là allait la sonner, au moins. Au plus, elle serait comateuse quelques minutes; au mieux, elle cracherait du sang. Sa constitution physique était seule maîtresse, désormais. En tout cas, tu savais qu'elle allait pas mal souffrir, et cette seule pensée te satisfaisait entièrement.





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