Enfin finit les patrouilles je peux enfin m'écraser sur mon lit et m'endormir. Mais une voix vins me sortir de mon bonheur de pouvoir retrouver ma chambre. Et cette voix c'était celle qui disait qui pars en patrouille. Devinez qui doit y retourner... C'est moi... Super c'est tellement cool... Moi qui voulais dormir... Temps pis pour ma sieste j'en ferais une en rentrant.

Je me dirige, saoulé, vers la sortie du QG pour attendre les autres. On est que cinq c'est mieux que rien. Celui qui est en tête de la patrouille nous dit d'un ton assez strict:

-Bon... On va marcher en groupe et arrivé dans la forêt on se sépare. Vous pouvez être à deux ou tout seul. Comme ça on ira plus vite pour la patrouille. C'est bon pour tout le monde?
-Oui répondit-on en coeur.

Ça m'arrange bien de partir tout seul. Je n'avais guerre l'envie d'être avec les autres. C'est fou comme je ne me souvient plus du tout des nom de mes camarades... Mais bref je suis pas là pour les connaître je suis là pour la patrouille. Enfin se seras plus tôt une ballade mais pas grave.

Arrivé dans la forêt les groupes se sont former et on pars chacun de notre côté. Moi je vais vers le centre. Je n'ai jamais vu ce lieu mais j'ai entendu dire qu'une bombe à lâcher un produits vers pour détruire toute végétations. Je me demande si c'est vrai.

Heureusement pour moi personne n'est venu avec moi sans me demander. C'est cool. J’espère juste qu'il n'y auras aucun félins de clan adverse là bas... C'est pas grave mais j'aime être seul. Sauf quand je rejoins ma Opaline, là je suis très heureux d'être avec l'amour de ma vie. Mais ces foutues frontière imaginaires nous empêche de nous voir tout le temps...

Arrivé au Centre, aucun nuage ne couvre le soleil qui est au plus haut dans le ciel. M'allonger me donnerais encore plus la flemme... Je vais devoir marcher pour le moment. Soudain je fus surpris: toute végétation est morte, un énorme trou déforme la plaine, aucun couleur n'est apparente. Bon bah si il y a un félin je vais vite le voir. Je me rend conte que je n'avais pas manger depuis que j'avais aiguiser ms lames ce matin. Une petite chasse s'impose. Je sens une odeur de campagnol. Je me met en position de chasseur et je commence à ramper en faisant attention à ne pas laisser mes trois queues par terre. Le campagnol est juste là. Plus qu'un bon et je peux l'attraper...

Lessivée, j'essayai de trouvé un coin tranquille où dormir. Mais où ? Où pourrais-je me reposer dans un monde aussi hostile et cruel qu'est ce monde ? Où pourrais-je trouver refuge ? J'espère ne croiser personne, je ne veux pas avoir de la compagnie. La seule est unique chose que je veux c'est mon frère. Mais... Où est-il ? Mon esprit et mon âme tourmentés me faisaient tellement souffrir... Ma gorge se serra, mais je pleurai pas. La seule fois où j'ai pleuré, c'était devant Maëlle, la belle felinae avec qui j'avais sympathiser l'autre fois. C'était une si grande erreur... Je me suis jurée de ne jamais pleurer, encore moins devant quelqu'un ! Je secouai la tête, je ne voulais pas y penser. Même si Maëlle avait fait preuve d'une importante compassion, envers moi. 

Je sautai par dessus un tronc d'arbre mort à l'écorce desséché. J'ouvris grand les yeux lorsque j'atterris pile devant un énorme cratère. J'avais eu chaud à mes fesses, un peu plus et je m'étais cassé les deux avant en tombant dedans. Mais à l'instant où j'avais sauté par dessus le tronc, je vis que j'avais fait fuir un petit campagnol. Dommage, je l'aurai bien mangé si j'avais fait attention. Mais une peur soudaine et un stresse horrible me firent trembler en voyant deux yeux vairons luire dans l'obscurité de la forêt. Je pouvais apercevoir un masque... Un horrible masque au sourire sadique. Je poussai un gémissement en voyant cette chose. Je fis quelques pas en arrière mais le cratère m'empêchait de reculer plus que cela. Mes yeux s'écarquillèrent. La lueur que je pouvais voir dans les yeux bleus et rouges de la bête ne me disaient rien qui vaille...

J'allais sauter sur le campagnol mais voilà qu'une solitaire saute par dessus le tronc d'arbre, qui est derrière moi, et fait fuir le campagnol... Un peu plus et elle tombait dans le cratère. J'aurais tellement aimer qu'elle tombe...

Énerve je m'assois en face de la féline sable. Elle parait stressé. C'est moi qui lui fait peur? Quand même pas... Ouais je sais mon masque fait peur mais quand même. Je regarde derrière moi déjà pour vérifier que je suis bien seul et aussi pour savoir si c'est autre chose qui fait peur à la solitaire. Mais rien... Pas même un insecte. Triste...

Je me retourne vers la féline au yeux violet.Et je lui adresse la parole avec un ton légèrement sadique et moqueur:

- Une Solitaire ici, quelle surprise.

Je rigolais intérieurement. Je sens qu'au lieu d'être deux je vais me retrouver seul...

HRP:

- Une Solitaire ici, quelle surprise.

La peur faisait trembler mon corps. Mes oreilles frétillaient dès que le matou tacheté clignait des yeux, comme si qu'il allait me sauter dessus à n'importe quel moment. Je pris mon courage à deux pattes mais ne réussit a sortir qu'un simple et ridicule grognement. Ma crédibilité est maintenant descendue à -4000... J'essayais de reculé d'un pas mais une de mes pattes glissa et s’érafla sur une pierre pointue ce qui me fit saigné légèrement. Un filet de ce liquide rouge à l'odeur métallique glissai sur mon pelage brun clair. Je grimaçai face à la légère douleur qui élançait ma patte. Je me retournai une nouvelle fois vers le chat léopard. La tête haute, je le fixais. Je savais qu'il n'allait avoir peur, qu'il allait même s’esclaffer avec son rire sadique et m'observer avec ses yeux verrons. 


L'odeur de peur doit m'entouré, je suis sûre que l'affreux matou l'avait déjà senti. Je n'arrivais cependant pas a déclenché mon pouvoir, pour je ne sais quelle raison, mon œil sur la gorge ne s'ouvrit pas. Mon anxiété s'intensifia. Cela me faisait pensé au bâtiment dans lequel les humains en tenue blanche nous injectaient toutes sortent de produits dans les veines, faisaient souffrir tout ses pauvres chats, endoctrinés par l'erreur humaine. Je revoyais encore les liquides fluorescents qui brillait dans les petits tubes rattachés à de fines et longues aiguilles. Aiguilles qui nous transperçaient la peau et diffusait son poison dans notre sang. Transformant certains animaux... en monstre. 


Je secouai la tête et mon regard se posa sur quelque chose que je n'avais pas aperçu, avant : un passage. Une sortie de secours qui pouvait peut-être me laisser m'échapper, laissant le sadique félin entre les griffes cruelles de la nature morte et radioactive. D'un bond, je fuis en direction du passage. A la course, j'étais presque certaine de ne jamais me faire attraper. Endurante et élancée que j'étais, il ne pouvait me rattraper. Et pourtant, la vie devait être contre moi. Mes pattes se mêlèrent à de longues tiges et je m'écrasai de tout mon poids sur le sol. Des brindilles cachées sous les tiges me griffèrent le corps jusqu'à ce que l'une d'elles se planta dans ma blessure à la patte, faite juste avant. Je poussais un terrible hurlement et je gesticulai dans tout les sens essayant de délogé le bout de bois de ma plaie. Ce que je n'avais pas prévu c'était le félin tacheté. A force de crier comme cela, il avait dû m'entendre... Allait-il me retrouver ?

La peur se fait sentir tout autour de la solitaire. Elle recule de quelques pas et me sort un grognement tout ridicule. Même un chaton Soldat mieux. Alors je rigole, en baissant la tête. Les Solitaires sont vraiment fort pour me faire rire.

Elle paniquait de plus en plus. La féline tourne la tête, regarde autours de sois pour trouver comment s'échapper. Mais elle ne pourras pas. Je me lève, prêt à la courser si elle s'enfuit.
La solitaire fait un demi-tour et se casse en courant. Je regarde ou elle se dirige et je me lance a sa poursuite. Mais pas besoin de courir longtemps, la féline est déjà par terre les pattes emmêlées dans des tiges d'herbes sans vies. Je rigole un peu plus sadiquement et je trottine vers elle. D'une patte je la tourne sur le dos. Je passe ma patte droite par dessus la solitaire pour qu'elle ne s'échappe pas en rampant. Alors je sors la lame de ma patte gauche, qui est bien aiguiser pour une fois.

Je pouvais toujours sentit le stress, l’angoisse, la peur, tout se qui est synonyme d peur n faite, autour de moi. Cette odeur me donne envie de gerber... Comment peut-on avoir aussi peur qu'elle? Bref j'ai pas le temps de réfléchir. Réfléchir est une perte de temps et toute seconde que je pers m'énerve.

Je regarde alors ma lame en rigolant. Je regarde ou je pourrais la planter. Heum... L'épaule ne fait pas assez mal, le ventre pas assez mortel, la pattes... Euh... ça sert à rien de la planter ici. Il me reste quoi? Ah oui! Je sais! La gorge...

Je souris même si mon masque le fait déjà et me le cache. Je rigole encore une fois sadiquement, mais en plus fort. Je regarde une dernière fois sont regard et sans attendre, je plante ma lame dans sa gorge, assez profond pour la tuer.

Deuxième victime que j'ai tué: la première mon frère est le second cette solitaire. Je ne connait pas son nom mais cela m'importe peu. Je la retire, je m'assois et je la range dans ma patte. La douleur me prenait de plus en plus car j'avais laisser le sang de la solitaire sur celle-ci. La prochaine fois je penserais à la nettoyer...

Je tourne le os à la morte et je m'en vais rejoindre ma patrouille...

Je me débattais comme je le pouvais, mes pattes et ma queues emmêlés dans ces sortes de lianes. Etait-ce une plante en mutation qui avait des tiges longues comme celles-là ? Lorsque j'essayais de trouvé d'où provenais ces fameuses lianes, mon regard s'arrêta vers le félin. Le félin au masque orné d'un sourire sale, sadique. Ses yeux me faisaient frémir. Il rigola puis avança vers moi. Mon stresse grandit de plus en plus. Que me voulait-il ?! Il sortit une lame de sa patte. Je bougeai dans tout les sens pour essayé de me dégagé au plus vite, malgré la douleur fulgurante qui traversait ma patte arrière. Je voulais lui hurler de me laisser tranquille mais je n'y arrivais pas... Je voulais le griffer, mais je ne pouvais pas. Que faire ?!

Il m'examina pendant un petit moment puis me retourna d'un coup de patte violent. Le mâle était bien plus musclé et bien plus grand que moi... Même si j'avais réussi à lui faire face, ma maigre corpulence et le peu de muscle que j'avais ne m'auraient pas aidé... 

Il brandit finalement sa lame au dessus mon cou. Mes yeux s'écarquillèrent. Ma fin était proche, je pouvais caresser la mort du bout de la patte. Qu'avais-je fait pour mériter cela ? La vie était donc contre moi ? Le monde était si laid... Jamais je ne retrouverais mon frère... Pourtant je t'attendrais. Je serais là prêt de toi, à attendre que la vie cède ton âme à la mort. Je ne souhaite pas ta mort mais tu me manques terriblement... Peut-être que c'est toi qui m'attend, après tout. Peut-être que tu guette mon arrivé ? T'ai-je cherché pour rien ?  Je fermai les yeux. Vas-y. Tue moi, soldat. Les ténèbres s'impatientent. 

Une douleur fulgurante traversa ma gorge, la lame ressortit par mon deuxième œil, déchirant mon foulard. Mon foulard... seule chose qui me redonnait espoir chaque fois que je cherchais mon très cher frère. Le sang, mon sang, souilla la terre sèche. Je ne voyais plus rien. Le noir. Le noir total. Les yeux vitreux, la langue pendouillant, dépassant de ma gueule, je laissai mon âme s'échapper. En voulais-je au sadique matou qui m'avait aussi cruellement ôté la vie ? Non. Il m'a délivré. Délivré du sort qui accablait mon coeur de tristesse et de désespoir. Car, oui, la première chose que je vis en tant que morte sont les beaux yeux bleus que j'ai tant attendu...

J'archive <3