Une douleur me transperçait le ventre, de plus en plus fort, depuis neufs semaines, j'attendais les petits de mon compagnon, Ryuk, il n'en savait rien de tout cela, je lui avais toujours dit un mensonge plus ou moins gros, mais comme il ne connait rien au femelle cela n'avait pas été très dur à le convaincre et à le mener en bateau, mais c'est à ce moment que je le regrettais bordel ! Les contractions se faisaient sentir depuis plusieurs heures déjà, les autres reproductrices étant à l'écart pour le moment, effectivement, d'autres soldats avaient prévenu cela et j'avais été mis dans une autre cage plus propre, pour éviter une éventuelle infection, une mort prématurée ou ma mort tout simplement. Mon ventre se contractait encore une fois, oh mon dieu cette souffrance refaisait remonter en moi des souvenirs pas vraiment joli à voir à dire vrai, heureusement, j'étais cachée et je ne pense pas qu'on puisse me voir. Je poussais un autre miaulement déchirant en griffant le sol avec mes pattes arrières et mes griffes engourdies par l'effort et surtout le fait que je ne les sortais qu'une fois tout les trente six du mois il fallait le dire.

Ce n'était cependant pas du tout la même douleur que la première fois que j'avais donné la vie, c'était plus agréable, ces chatons étaient attendu et surtout voulus, je pense surtout par mon propre égoïsme, mais je les voulais vraiment contre moi à téter avec innocence, je ne pouvais que penser à cela à dire vrai, je voulais mes chatons, c'était normal après tout? Enfin pour moi cela était normal ! Je poussais un nouveau miaulement, ils allaient arrivés, cela était certains, je pouvais sentir le premier arriver au bout, une douce chaleur se propagea dans mon corps meurtri, je sentis une cicatrice se réparer doucement, celle de mon coeur. J'avais mal, vraiment, mais à l'intérieur j'étais sereine, ils ne mourraient pas en couche cette fois, je m'en occuperai à jamais, même quand ils seront adultes, j'en donnerai un à une autre tribu, je ne voulais pas qu'ils soient tous comme les soldats, après tout, enfin c'était encore de l'égoïsme, je ne pouvais changer leurs destins, après tout isl étaient tracés depuis leurs conceptions !

Je sentis alors un petit paquet de glisser dans la litière faite de métal, je me redressais immédiatement pour le lécher, il s'agissait d'un petit mâle, son pelage était noir bleuté, il avait une sorte de mèche de couleur crème, enfin pour le moment c'était surtout une petite touffe de la dite couleur, il ressemblait à son père ! Cependant, son pelage noir bleu avait comme moi pour ainsi dire ses limites, la moitié des pattes avants étaient blanches et le bout de sa queue était également de la couleur dite au dessus, il était adorable, surtout ses petites oreilles touffues au bout. Je perçais enfin la poche et le lécher encore jusqu'à ce que enfin, j'entende une petite respiration et enfin un miaulement suraïgue, il était vivant ! Je le mettais contre mon ventre et il prenait alors une de mes mamelles dans sa gueule, dans sa toute petite bouche dépourvue de crocs.

Après plusieurs minutes, une autre contraction me transperça jusqu'au os, une autre, enfin un autre chaton à venir? Il ne pouvait en être autrement, cependant celle ci devait être petite car elle gonflait un peu moins mon ventre qui avait diminué de volume. Je me recouchais sur le flanc en laissant mon fils continuer sa tété tranquillement et poussais à nouveau de toute mes forces, le vent en extérieur était intense, si bien qu'un bruit me fit sursauté, provocant une douleur atroce, et c'est à ce moment qu'elle sorti d'un coup, m'arrachant un cri strident de ma voix déjà ... plus que rauque, morte, voilà c'est le bon mot ! Je me tournais alors et léchais avant de percer directement la poche, je ne pus voir directement son pelage, mon regard étant un peu brouillé par la fatigue et le fait que mon cri retentissait un peu dans les murs en métal froid. Je la léchais et un tout petit miaulement s'échappa de sa gueule me laissant heureuse au possible, je la léchais encore et encore, la chatonne râlant finalement, mes yeux fermés je les cachais avec ma queue lentement, sentant l'odeur de mon compagnon se rapprocher.

Nombres de chatons de Hishika Miyatii :

Le membre 'Hishika Miyatii' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé des Naissances' :

L'odeur de mon mâle se rapprochait de plus en plus alors que l'odeur de ma mise bas était entêtante, je ne sais pas pourquoi, mais je l'entendis parler à une autre femelle, probablement une reproductrice, il devait être inquiet de ne pas me voir dans ma cage habituelle, en même temps c'était ça ou ils mourraient, enfin mes petits mourraient d'une infection pas des moindres. Le sang, je ne pouvais le nettoyer malheureusement, j'imagine déjà sa tête devant cette saignée, devant ce torrent de sang frais, ok donc déjà il va allez chercher de l'aide, donc en gros je vais devoir lui montrer les chatons rapidement ou ça va partir en steak. Je dois alors la tête noir et ses yeux bleus apparaître dans l'embouchure de ma cage, ses yeux indiquaient comme je l'avais senti son inquiétude en voyant le sang, il me regardait et demanda alors

"-Mais qu'es ce qui c'est passé ici ? Y a une guerre ou quoi ?"

Il était bien pire que je ne pouvais l'imaginer, en effet voir du sang comme ça autour de sa compagne, je pouvais comprendre que effectivement ça pouvait faire peur, mais là l'odeur n'indiquait nullement la peur, mais surtout les chatons, on voyait qu'il n'était pas un expert du tout dites moi, mais après tout si je l'avais choisi lui et pas un autre c'était pour cette raison car il était un pauvre chat innocent et moi une chatte totalement tromatisée de la vie, avant qu'il n'arrive enfin, j'étais heureuse, je pense qu'une fois que les chatons iraient mieux il les aimerait comme un père devrait aimer ses enfants non? Un petit miaulement me fit sursauter et ma queue vola derrière moi alors que la petite femelle grise perle se révélait au yeux de son père, en effet, ma fatigue avait baissé et je pouvais voir un beau pelage gris perle, comme personne ici en réalité mais elle restait très mignonne avec son pelage mis long.

"-Non, la seule guerre qu'il y a eu c'était quand je me suis battue pour te donner deux magnifiques enfants, l'un d'eux sera un Felinae, leur oncle me l'a demandé, je lui en donnerai un, sans aucun doute" Dis-je d'une voix émue et rauque à la fois, cela sonnait étrangement, mais bon après mon épreuve je ne pouvais parler autrement il fallait le dire.

Je me levais, les deux chatons râlants alors en rampant alors au sol car ils devaient lâcher mes mamelles, en même temps sinon ils tombaient et je pense qu'ils devaient le savoir malgré tout. Je m'approchais et léchais le museau de mon compagnon d'une tendresse infinie, mon coeur battait la chamade, il était papa, enfin papa, de deux boules de poils adorables. Je m'asseyais en désignant ses chatons, le mâle rampait au sol comme un asticot en poussant des miaulements qui pourraient donner de l’urticaire à n'importe quels parents normalement constitué mais que je trouvais extrêmement mignon, même plus qu'adorable.

Je vis alors sous mes yeux se réaliser un de mes pires cauchemars, mes yeux humides de larmes en regardant la scène se déroulant devant moi. Le petit mâle noir bleuté était monté sur la patte de son père et geignait, probablement car ce n'était pas moi, alors que mon compagnon lâchait un juron comme il pouvait en avoir l'habitude, il secouait la patte et le chaton se cognait la tête sur le sol pour finir par chouiner, non mon chaton était probablement blessé ! Il était trop jeune pour subir cela, pitié non ! Mon compagnon faisait une tête menaçante, enfin si je peux encore le considérer ainsi après qu'il se soit montrer violent envers sa progéniture ! Il lâchait alors encore une phrase qui me glaçait le sang, mon coeur battait au ralentit, mais ma colère montait, mon instinct maternel remontait, laissant mon côté sensible sur le côté. Il se tournait vers moi alors, le regard furibond.

"- Et toi !? T'as pas jugé bon de me prévenir !? Je ne veux pas des ces trucs ! Que leur oncle les embarquent tout les deux !" Hurlait-il d'une voix qui m'énervait encore au plus haut point ! Mon sang bouillonnait dans mes oreilles, mes pattes tremblaient et je me retenais de me jeter sur mon compagnon, les griffes pour une fois bien que très petites suite au fait que je ne les aiguisais jamais et surtout par le fait qu'a force de les oublier dans leurs coins, elles étaient devenues plus petites, ce qui me permettait plus de chose avec mes pattes et surtout sans qu'elle ne sorte seules. Je serrais les crocs alors que celui ci partait, le chaton accroché à sa patte avant.

Il semblait alors le remarquer après plusieurs minutes, moi derrière je prenais ma fille dans ma gueule, celle ci miaulait, j'allais la déposer dans une couche plus chaude que j'avais profiter de faire avec des matériaux extérieurs, celle ci s'endormit alors sans protester, elle serait peut être plus sage que son frère? Le chaton, enfin le mâle, couinait encore plus que tout à l'heure, il était peut être plus peureux? Je me retournais et les regardais pour tenter de garder mon calme, je rentrais lentement les griffes. Mon compagnon s'asseyait alors, le chaton se glissait sous son ventre, il cherchait la chaleur et une odeur que lui même portait, en effet en plus de ressembler à Ryuk, il avait la même odeur que son cher père. Je vis alors que mon chaton ne bougeait plus, alors sous un éclair de panique je m'approchais et avec ce mouvement et vis que celui ci dormait et que mon compagnon avait craqué et le laissait dormir.

Je m'approchais encore d'avantage pour me mettre en face de Ryuk, mon regard était..comment dire cela, dur mais doux à la fois, j'aimais ce chat plus que tout, j'étais heureuse que lui même était du même avis mais le fait que mon chaton aurait put être blessé par son propre père m'horripilait, mais maintenant qu'il semblait l'avoir...accepté? J'étais soulagée, même bien plus que soulagée, cependant je ne saurais trouver le mot pour cela, j'étais trop heureuse de savoir qu'ils ne grandiraient pas sans père, comme cela aurait pu être le cas pour mes 5 chatons, par contre je remarquais alors que je ne pouvais ignorer que ceux ci étaient enterrés pas très loin d'ici, je devrais bientôt le montrer à Ryuk et au deux petits.

"-Ne blesse plus jamais tes petits, je suis désolée de ne pas te l'avoir dit, au début je m'étais dit que tu n'en voudrais pas, car je pense que cela aurait été le cas après tout non? Toi qui n'aurait jamais voulu de descendance, cependant, je voulais te dire que tu as de la chance, eux ne sont pas morts à la naissance comme mes 5 autres petits, eux survivront comme de vrais guerriers, comme de vrais soldats, eux vivront une vrai vie, avec où sans toi, à toi de voir ta voie, si je dois les élever seule sache que je le ferai mais pas chez les soldats, tu fais parti d'une des seules raisons pour lesquels je suis encore ici, avec toi et nos deux petits." Déclarais-je d'une voix forte en posant ma patte sur la sienne mais les yeux rivés sur les siens, son regard bleu me transperçant de part en part à chaque regard que nous échangions, que ce soit la première ou la millième fois.

Il regardait son fils, le regard toujours aussi froid, le mâle bougeait dans tout les sens, comme un chaton normal, je savais que Ryuk avait grandit sans père et que c'est ce qui causait en partit le fait qu'il ne savait pas très bien s'occuper de moi et de ses chatons probablement, cependant, je pus voir une petite étincelle dans ses yeux bleus transperçant, ce qui me donnait un autre frisson, cette étincelle était..comme de la détermination, il voulait peut être rester avec ses petits malgré qu'il s'en occuperait comme un pied, je m'en foutais totalement, je le voulait près de moi ! Il se mit à soupirer, rédemption ? J'en étais certaine, il ne pouvait être comme ma mère et son père ! Il était bien meilleur qu'eux, bien plus gentil et doux. Il fermait les yeux et j'attendais, les membres tendus au possible. Il semblait un peu perdu, mais je l'aimais comme il était après tout, c'était cela être ensemble. Il rouvre les yeux et me regarde, son regard bleu me transperçant encore et encore de part en part, je n'en pouvais plus de lui...

"-Je serais leurs père, même si je mis prend comme un pied, je serais là... Je ne veux pas que la scène de mon enfance se reproduise avec eux... " Rétorquait alors Ryuk, mon coeur explosait alors d'une émotion si forte que cela me fit chanceler, je ne pouvais croire qu'il avait choisi ce choix plutôt que de partir comme un jeune con ! Je lui léchais le museau pendant qu'il poussait le mâle qui couinait vers sa soeur, celle ci dormait à point fermer. Une fois qu'il furent ensemble il les regardait et je m'approchais pour me blottir contre lui d'une manière tendre, mais une quinte de toux me secoua à cette instant.

Je le regardais, un peu inquiète, je toussais encore et je mis ma queue devant ma bouche éviter de transmettre d'éventuels microbes au chaton ou au autre adultes présents ici, je ne voulais pas que cela se finisse en épidémie, en effet depuis 1 semaines je mettais mise à tousser pour d'obscures raisons et cela me faisait terriblement mal au yeux, je ne sais même pas pourquoi. Une larme coula de l'un de mes yeux quand celui ci se refermait, je ne pouvais pas parler tant je toussais en boucle, j'avais mal et mes pattes tremblaient comme je ne sais pas quoi, je m'écroulais à ses pieds toujours tremblantes.

Doucement, je sens mon compagnon m'aider à me relever alors que ma quinte de toux se calme très lentement, les larmes me montaient encore au yeux, mais je parvins à les repousser, je ne pouvais me mettre à pleurer maintenant, je ne suis pas faible, je ne pouvais continuer à l'être, enfin peut être que si après tout? Il commençait alors à m'emmener dans ma "maison" enfin plutôt ma cage mais bon on s'y accomode, je m'y couchais doucement dans mon lit de fortune et enfin je le regardais s'approcher des deux chatons, il les prit alors très doucement contre lui ,enfin de ce que je pouvais en voir actuellement, bien que visiblement, un des chatons n'avaient pas apprécié le mouvement et s'était mit à pleurer, alors que je voulais me lever, je vis le mâle noir montrer un peu les crocs, j'avoue avoir eu un peu peur, mais il n'y connaissait pas grand chose, je devais tout lui apprendre après tout, lui serait un très bon père après, j'en suis certaine ! Il se baissait vers la boule de poil et le léchait doucement, calmant instantanément celui ci, ce qui me rempli de bonheur. Je les regardais calmement, laissant mon pelage retomber en place lentement, mon coeur battant pour une fois calmement en la présence de mon beau matou.

Il se redressait alors et me regardait, son regard si bleu me transperçant comme une flèche en plein coeur, bon dieu, ses yeux sont si magnifiques et si magiques pour moi, surtout quand il fait cette tête plus ou moins sérieuse, j'ai l'impression d'avoir un coup de foudre à chaque instant pour le jeune matou, je remets bien mes pattes sous moi et je le regarde à mon tour, mettant mes yeux dans les siens doucement, il semble soulagé, visiblement à propos de ma toux de suppose? Enfin cela devait être un coup de chaud, rien de bien grave, même pas transmissible au chatons, sinon ils l'auraient eu pendant ma grossesse et donc seraient malades là actuellement, ce qui ne semble pas être tout à fait le cas, même si la femelle semble posséder quelques choses en plus. Je souriais doucement, et écoutais mon compagnon qui commençait à mes parler.

"-Il faut peut être leurs trouver des noms ?" Demandait-il, il doit réfléchir en même temps, car ses yeux ont une lueur étrange, comme si il se moquait de quelqu'un ou de quelque chose, je ne veux même pas savoir à quoi il a encore pensé cette idiot, cela devait être bien stupide, mais c'est ce côté que j'aimais chez lui, il n'était pas parfait, mais il n'était pas imparfait, un parfait mélange des deux, ce qui me plaisait tellement par rapport à ces mâles stupides qu'étaient bien souvent les soldats !

Je le vois se mordre la lèvre pour ne pas rire, ainsi il reprend son sérieux, j'aimais tant son rire, pourquoi ne le laissait-il presque jamais? Huh? Je soupirais alors bruyamment et le regardais à nouveau, mes yeux bleus se floutant un instant, me surprenant également, qu'est ce que c'était que ce bordel? Non ! Ce n'était rien, juste un peu la fatigue je suppose, enfin je crois, je...bref, on s'en fout ! Il soupirait après quelques secondes, peut être car il n'était pas le chat qu'il pensait devenir? Qu'il n'était pas heureux? Je commence sérieusement à me poser beaucoup trop de question, cela en devient inquiétant ! Je ne suis pas comme ça habituellement, bien que les noms je les connaissais déjà ! Enfin, j'espère qu'il en voudrait un minimum ! Il me regarde à nouveau, son regard est froid, cela me fait frissonner un peu de peur je dois bien l'avouer, mais aussi car l'obscurité naissante du lieu faisait briller ses beaux yeux glaces, donnant encore plus cette impression de fraîcheur, ce qui me fit sourire, j'avais l'habitude de sa froideur, donc je ne devais plus en avoir peur après tout?

"-Et bien...Pour le mâle, je pensais à Erohan Miyatii...Mais...Si tu veux le changer tu peux, mais sache que pour moi ce nom est magnifique, pour la femelle..euh..Shinju Miyatii ! La femelle on ne changera pas son nom ! Je sais que ce nom veut dire Perle dans une autre langue, après je ne sais malheureusement pas laquelle, sinon je te l'aurais dit..." Dis-je hésitant entre certains mots, parfois faisant de longue coupure par des "euh" tout ça, je devais avoir l'air sacrément débile, je m'approchais alors de lui doucement.

Je me mettais en face de lui et m'asseyait, bien que je devais remonter le museau pour le regarder en face, je lui souriais de tout mes crocs, ils étaient bien blanc, heureusement d'ailleurs, je lui donnais un coup de patte pour lui enlever une plume du pelage, comment celle ci était arriver ici après tout? Il devait avoir été dehors, c'était un morceau de sa vie, dont je ne pouvais pas trop en savoir grand chose, quoi que, je réussissais à sortir plutôt souvent ! Je pourrais peut être lui demander un jour une balade en forêt ensemble, je sortais alors de mon imagination tordue et je lui léchais doucement le museau, faisant attention à le frôler doucement, je pose ma patte avant droite sur la sienne et je ronronne, ma queue caresse la sienne doucement.

Il semblait un peu hésité, mon regard n'avait pas changé, j'étais heureuse qu'il ait accepté les chatons, mais toujours un peu inquiète, lui restait plus que froid, voir même ... méchant envers les chatons, pour je ne sais quelle raison ! Il déclarait qu'il ne voulait pas de Miyatii pour le mâle, presque dégoûté? Je l'avais un peu devancé pour les noms c'était certains, mais pourquoi semblait-il si...comment dire ça? Déçu? Il se forçait peut être à être mon compagnon depuis toujours, son regard ne me disait rien qui vaille, mais je ne pouvais partir comme ça, je ne pouvais le forcer à aimer ses descendants, je ne pouvais me forcer à m'aimer. Il me regardait il y a une fraction de seconde, avant de tourner son regard glacial sur les boules de poils. Ses yeux deviennent doucement fous, totalement fous, comme si il allait attaquer comme ça sans prévenir, je sens des griffes se planter dans le bout de ma queue, que fait-il donc? A quoi pense-il donc? Pourquoi suis-je si stupide?

Les tremblements de mon compagnon se font de plus en plus insistants, je ne pouvais rien y faire, pas le rassurer, rien faire, j'étais inutile, je n'étais qu'un meuble dans son existence comme ça? Il se tourne et sort de la cage, je le suis bien entendu, les larmes brouillent ma vision, je ne peux les retenir, j'ai peur, terriblement peur, pas pour moi, je m'en fous de ma vie, mais pour les autres, et pour lui aussi, dans sa rage il pourrait s'automutiler ! Il regardait autour de lui pour trouver quelque chose, mais quoi? Il trouve une cage vide suite à la mort de 3 chatons se trouvant à l'intérieur la dernière fois, enfin la mort...partielle, disons le. Il s'attaque alors à celle ci, la renfonçant comme ça avec plusieurs coups. Le plus effrayant restait ses cris, ses hurlements de rage ! Je pleurais à grosse larmes, je ne pouvais en voir plus je n'en pouvais plus ! Je le regarde, son regard est vers moi, il est fou, totalement fou, je n'avais jamais vu un tel regard comme ça, je ne peux pas...

Il bave dans sa fureur, je le regarde terrorisée, mes pattes ne m'obéissent plus du tout elles non plus, mon souffle est sanglotant, je sais que je ne devrais pas, mais la seule issue que je trouve à cette instant c'est de me donner une baffe sur la joue, les griffes sorties pour encore plus renforcer la douleur, je regarde mon propre sang sur ma patte avant droite, celle ci est presque entièrement rouge, je continue à me frapper encore et encore, étouffant mes cris, je ne peux plus voir ça ! Je n'en peux plus ! Je veux mourir ! Je pleure et m'écroule au sol, laissant le sang coulant de ma cuisse, ma joue, mon oreille et surtout de mon flanc couler au sol, sans vouloir le moins du monde continuer cette torture.

"-Je suis désolée Ryuk, je ne te mérite pas ! Tu es fou par ma faute ! Tout est de ma faute ! Je n'aurais pas du survivre durant ces années ! " Hurlais-je sur le mâle d'une voix sanglotante, les larmes coulant le long de mes joues se mélangeant au sang, je n'en peux plus, je veux mourir..

Mes yeux se tournèrent vers mon compagnon, il était choqué, à en voir son regard, il secouait également rapidement la tête, cette colère, cette rage avait entièrement disparue pour laisser place à une douceur infinie, peut être s'était il donc rendu compte du mal qu'il m'avait fait après tout? Il ne tremble plus d'un pouce, son corps n'était plus secoué de ces convulsions affreuses alors qu'il passait une patte sous sa mâchoire inférieure pour enlever la bave, un mouvement de lèvre dégoûté, visiblement on en avait la même opinion. Les larmes qui coulaient sur ma joue ne s'arrêtaient cependant nullement, j'avais mal, même plus que mal pour tout dire, même si ma sensation de vouloir mourir n'était plus là, j'avais mal au coeur, au patte, au ventre, à mes blessures...partout. Je fermais les yeux pour tenter l'arrêt de ces monstruosités sur mes joues, je sentis l'odeur du matou noir s'approcher dangereusement, et son pelage se coller au mien ainsi que sa langue nettoyer mes blessures plus ou moins profonde, l'odeur métallique du sang me donnant un peu la nausée, peut être à lui aussi après tout?

Puis doucement je relève ma tête et je croise son regard bleu glace pénétrer le mien d'une violence sans nom, je ne peux décrire ce que je ressentais à ce moment, son regard ne possède plus que de la douceur et surtout un amour immense, à mon égard? Il collait son museau au mien, les larmes me remontaient au yeux, mais plus les mêmes, des larmes de joie, d'amour, de bonheur, je ne sais même plus quoi dire ! Je me blottissais un peu plus contre lui, enroulant ma queue avec la sienne si fine...Je mettais doucement ma tête dans son cou, pour sentir cette odeur si rassurante à mes yeux, mes larmes s'arrêtèrent quand le son de sa voix se fit entendre, je relevais alors la tête pour le regarder droit dans les yeux.

"-C'est à moi d'être désolé, Hishika. Je n'aurais pas du m'emporter de la sorte. Et puis si tu meurt, je ne m'en remettrai jamais ! Tu es la moitié de mon cœur, la moitié de mon âme. Sans toi, ma vie est tout simplement impossible. Et, qui s'occupera des chatons si tu n'es plus la ? Tu sais très bien que j'en suis incapable seul. Je ne veux pas qu'ils aient une autre mère !" Me dit-il sur un ton plus que doux, ses yeux me regardant avec toujours la même intensité dans son regard, ce bleu si profond, si beau, si ... magnifique.

Il se colle un peu plus à moi doucement, je l'entends doucement ronronner, je ferme les yeux alors lentement, profitant du doux son de son coeur que je peux entendre, très légèrement, mais quand même audible, je me colle à mon tour un peu plus, mon pelage ne fait plus qu'un avec le sien. Ma tête se blottit dans son cou encore une fois, je sens son regard geler ma peau, mon corps, mon âme, mon coeur, je peux sentir sa douce chaleur glacée, je ne sais même plus si je suis dans un cauchemar se finissant en rêve ou dans la réalité pure et dure. Je l'aime, c'est indéniable, jamais je ne pensais trouver l'amour, surtout avec un mâle comme lui, je n'ouvre plus la bouche, je ne peux plus parler, j'ai trop peur de dire une bêtise donc je reste là, contre lui, nos deux coeurs à l'unisson.

Une douce sensation s'empare alors de mon corps, une sensation lointaine et si profonde, je profite de cela, j'enroule et serre encore un peu plus notre étreinte, surtout par nos deux queues emmêlées. Je me sens doucement partir, je ne sais pas pourquoi mais sa présence, la fatigue après la mise bas, tout ces sentiments contradictoires, tout m’emmènent vers un sommeil profond, je soupire alors de contentement, mon souffle se faisant de plus en plus régulier, je ne pouvais plus que prononcer une phrase, une minuscule phrase si petite, si frêle, si fragile, comme moi, je souriais en approchant ma tête un peu plus en émettant un doux ronronnement.

"-Je t'aime Ryuk...Tu es ma vie, mon corps, mon souffle, mon coeur,...Tout, tu es tout pour moi, j'espère que plus jamais on n'en reviendra à ça, je sais que cela sera très dur pour toi, mais n'oublie pas je suis..la..." Le dernier mot fut prononcer alors que je m'endormais, d'un doux sommeil sans rêve mais au chaud, contre mon compagnon.

Mon rêve est calme et reposant, même si peut être un peu ennuyeux, la présence de mon compagnon me rassure que je ne verrais pas des soldats prêts à me trancher la gorge à mon retour de ce profond sommeil. Soudainement, je sentis comme un poids contre mon dos, un chat noir, au yeux livide et sans vie, comme ceux d'un démon sans âme, me regardait, il était grand, bien plus grand que moi, ses griffes plantés dans mon dos me faisant souffrir le martyre, et surtout ses crocs dans ma nuque, prêt à la briser d'un coup de croc, qui était ce soldat? Je fermais alors les yeux, espérant pouvoir trouver une solution à ma gène et surtout pouvoir m'enfuir comme jamais je n'aurai pu avant tout ça. Mon coeur battait la chamade, je ne pouvais pas me permettre de mourir ici, puis je pus enfin voir un détail, il portait une mèche, une mèche de la couleur de mon pelage, était-ce ... Erohan? Non, mon fils ne pouvait être devenu un sanguinaire soldat, je me retournais et le giflais à la joue sans sortir les griffes, étourdi il reculait, me permettant de m'en sortir.

Je me relevais alors à une vitesse plutôt rapide et courrait à m'en brûler les poumons, je ne voyais rien, les larmes me brouillant la vue et surtout mes yeux encore un peu trop brûlant de ce réveil brutal, je sentais les griffes du chat derrière moi griffer le sol dur et l'endroit. Puis, d'un coup sans prévenir, le sol s'ouvrit sous mes pattes, je m'accrochais alors au parois, mes griffes entièrement sorties me faisant un mal de chien, planté ainsi dans la pierre artificielle faites par les humains, je glissais, le mâle se trouvait au dessus de moi, un sourire mauvais au visage, le même que celui d'un solitaire taré, le même due ces sadiques de soldats, je hurlais à l'aide, mais un ricanement suivit ceci, aucune parole, juste ces ricanements, terrifiant, mon sang ne fit qu'un tour, je tentais de mordre dans sa patte, celui ci n'eut qu'un réflexe, qui signa ma perte. Il donnait plusieurs coups griffes sorties dans mes pattes, malgré mes supplications incessantes, je hurlais quand je ne sentis plus rien sous mes pattes.

Le froid, tout ce que je pus ressentir alors que je me réveillais, j'avais hurlé? Mon compagnon se tenait un peu plus loin, le souffle court, ses yeux inquiets et choqué, que c'était-il passé? J'avais hurlé moi? Et lui donc? Pourquoi avait-il cette tête de chat venant de se faire écraser mais pourtant toujours en vie? Je m'approchais doucement, mes membres tremblant pourtant trop, je retombais alors lourdement devant lui, le museau au bout de ses pattes, j'étais sous le choc, en même temps se faire assassiner et jeter dans les gorges par son propre chaton...Je miaule un coup, de douleur car ma patte venait de craquer suite à ma chute plus ou moins gracieuse disons le, je le regardais doucement, mes yeux presque fou que les siens tout à l'heure, le jour pointait doucement dehors, bientôt il allait partir, pour ne revenir que ce soir, et peut être bien encore plus tard? Je ne pouvais le savoir à l'avance, malgré le fait qu'il m'aime, je sais qu'il ne pouvait venir tout les jours.

"-Désolée si j'ai hurlé..Je..J'ai fait un cauchemar absolument horrible...Mon...Erohan me tuait.." Dis-je en hésitant sur tout mes mots, ma voix tremblait suite au larment qui dévalaient sur mes joues, mes yeux pleuraient tout seuls, sans que je ne puisse rien y faire, je me levais et me blottissais contre lui pour me laisser aller à mes émotions rassurée. "Je suis désolée de te les imposer mon amour..."

C'est fini vous pouvez Archiver !