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Je ne sais pas de qui tu parles //feat Laam//

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   Mer 4 Mai - 20:49


AAAh, encore une belle journée. Bien sur, le soleil est bien haut dans le ciel.
Pourquoi me suis-je couchée si tard ?
Je sortis de ma taniére en me dépéchant. Je regardai á travers la clariére.
J'avais une patrouille á organiser, mais personne en vue !
Azuris n'était nulle part dans le camp. Yenaa était une nourrice, donc aucune chance de partir en patrouille avec elle.
Désue, je sortis dans le désert toute seule, encore une fois.

Je ne savais pas trop oú j'allais, je voulais juste étre seule, organiser mes pensées.
Le sable était brulant. Mes coussinets me faisaient mal, donc je courus le plus vite possible vers la forét. Je décontractai mes muscles, soulagée.
Maintenant que j'étais á l'ombre, je m'occupai de chercher un coin isolé.
Je continuai de marcher, si longtemps que lorsque je trouvai enfin un endroit calme, il était déja presque le soir.
Je m'installai contre un rocher, et pris le temps d'observer mes entourages.
Des champignons aussi hautes que des arbres se dressaient au dessus de moi.
C'était joli, comme lieu...

Je fermai mon oeil gauche. Le monde fut plongé dans le noir, les odeurs des champignons, d'un marron orangé, flottaient partout dans la sylve.
Je vis aussi une petite táche bleue teintée d'orange, mais celle-ci était loin, donc je ne m'en souciai pas.
Probablement un Félinae.
Les Félinae. Je ne les détéste pas autant que les humains et ces ignobles soldats qui se croient tout glorieux parcequ'ils sont des armes.
Les Félinae, je les détéste, car ils m'ont sauvé, moi, mais á cause d'eux ma demie-soeur a dú naitre et passer toute sa vie á subir les expériences des ces humains...

C'est bien beau de sauver des chats des expériences, mais ce n'est pas pour moi.
Je ne veux plus jamais m'en approcher, de cette ville.
Je reposai ma téte sur le sol, et fermai mes yeux.

Mon réve était... bizarre.
Je révais d'Azuris, mais plus agée, s'occupant de chatons, tous des minuscules flammes bleues éclatant sur leurs pelages.
Á cóté d'elle, un chat noir et bleu que je n'ai jamais vu, et il emportait Azuris avec lui, dans les bras d'un humain.
Je criai pour qu'elle revienne, mais elle ne m'écoutait pas, elle partit vers la ville, vers les soldats...

Je me réveillai soudain, toujours sur mon rocher, mais cette fois, l'aura de Félinae était proche. Je me levai, et regardai autour de moi, le regard menasant, préte á me battre.

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   Ven 6 Mai - 23:18


Encore une belle matinée qui s'annonce ! L'air semble frais dehors. Tu pris pour que la mère des chatons revienne vite. Tu sens soudain un poids lourd t'écraser la queue. Dans un feulement de douleur, tu donne un petit coup de patte au chaton qui t'a écrasé et lui montre les crocs. Le petit lui ne prête pas attention et continue à jouer à la bagarre avec c'est frères et sœurs. Tu soupire alors. A ces chatons ! pense tu. Tu entends alors le cri d'un chaton qui retentit comme une alarme puis une avalanche de chatons te tombe dessus. L'un te mordille les oreilles, l'autre la queue. L'un te chatouiller le ventre, l'autre te grimper donner des coups de pattes sur ta patte arrière. Rigolant face aux coups minuscules des chatons, tu te relève et te secoue. Tu sens alors l'odeur de la mère des chatons. Enfin !
Tu sors la tête du QG, respirant avec bonheur l'odeur de la nature. Aujourd'hui, tu ne va pas très loin car la mère doit bientôt repartir en chasse. Tu décide de t'aventurer à la Sylve. Noctus, ton fidèle aigle, à tes côtés, vous commencez à marcher. Il pose son aile sur tes épaules pour te guider. Pour une fois, tu te laisse faire. Tu ne sais pas ou est exactement la Sylve et vu tout les champignons qu'il y a, tu risque de foncer tête la première dessus en admettant déjà que tu trouve le bon itinéraire. Tu avance alors tes pas caler sur ceux de ton ami à plume. Tu commence alors à sentir diverse parfum assez inconnu. Vous êtes arriver ? Tu te prends alors un champignon en plein dans la tête. Aïe ! Tu te plains alors :
- Noctus qu'es ce que tu fabrique ? Tu es censé m'éviter ce genre de chose !
- Désolé mais c'est qu'il y a un Caméléon devant.
Un Caméléon ! Ça va alors, le temps que ce n'est pas un Soldat ou un Solitaire psychopathe ! Tu encourage Noctus à continuer d'avancer. Une fois arriver à la hauteur du Caméléon, tu le renifle avant de lâcher d'un ton froid :
- Qu'es ce que tu fabrique ici le Caméléon ?
Ta voix était plus froide que la glace et ton regard plus embrasé qu'un feu de forêt. Tu fronce le nez sentant la puanteur de ce Caméléon t'envahir les narines. Beurk ! Qu'elle odeur affreuse !

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   Sam 7 Mai - 10:30


La Félinae, parceque c'était une femelle, qui se tenait devant moi avait un pelage noir, avec des táches oranges sur les épaules et au bout des pattes, elle avait aussi de grandes ailes noires.
La chatte arriva á ma hauteur, me renifla, et dit d'un ton glacial, le regard presque aussi méchant que le mien :

- Qu'es ce que tu fabrique ici le Caméléon ?

La colére me remplit le corps. J'avais autant le droit d'étre ici qu'elle.
Mademoiselle la Félinae se croyait-elle 'toute puissante' parcequ'elle vivait toujours dans la forét, sans étre obligée de fuire des humains ?
Se disait-elle héroique parcequ'elle soi disant 'sauvait' des chats de la captivité, tout en laissant ceux qui n'étaient pas assez puissants chez les Caméléons, comme si on était leur poubelle ?
Parceque ce n'était as de l'héroisme, c'était de l'égoisme.

Je me redraissai de toute ma hauteur, ce qui était plútót grand, et vins me planter devant les yeux de la Félinae. Mon poil se hérissa, et je sortis mes ailes pour rajouter a mon aspect intimidant.
Ah, qu'est ce que sa m'avait manqué. Ces derniers temps, je n'avais pas eu l'occasion, avec des gens si sympatiques. J'étais redevenue moi méme.
Je baissai la téte jusqu'á ce que je sentais la respiration de la féline noire sur mon visage.
En regardant bien, je vis que ses yeux étaient crevés. Que s'était-il passé ?
Je constatai qu'elle était aveugle. Je devrais donc me servir de ma voix. Tant mieux, c'est ma spécialité.
Je pris une voix lente et exagérée, comme si j'expliquais quelquchose á un chat particulérement béte, tout en gardant mon ton aggressif.

-Je te signale, que j'ai autant le droit d'étre ici que toi. Tu te crois supérieure? T'es au dessus des gens ?

Je finis par laisser tomber la voix lente, et dis la fin de ma phrase sur le ton aggressif et froid.
Tiens ? Il y avait un aigle a cóté de la Félinae. Je doutai qu'elle remarque la proie si facile et si prés.

Mais qu'est ce que j'ai á penser qu'á manger ?!

Je dévisageai l'oiseau, lui fixant d'un regard affamé. Ma technique d'intimidation marchait-elle sur les animaux ? Je décidai d'ignorer l'aigle pour l'instant, je mangerais aprés avoir réglé le compte de la Félinae.
J'approchai encore plus mon visage de celle de la chatte. Nos museaux étaient si prés qu'ils auraient pu se toucher. L'haleine chaude de la féline aveugle m'encerclait.
Heureusement que je n'avais pas d'odorat.
Je pris cette fois une voix autoritaire, de quelqu'un qui attend des explications de son inférieure.

-Alors ? Ma présence t'es toujours aussi troublante ?

C'était vraiment une pitié qu'elle etait incapable de voir mon visage.
J'aurais vraiment pu faire plus d'effet avec mon oeil cerclé de vaisseaux sanguins.
Pour l'instant, il fallait s'y faire. Ce serait pour une autre fois.
Une idée me vint á l'esprit. Je battai un peu des ailes, pour envoyer encore plus mon odeur vers la chatte, qu'elle devait súrement trouver immonde.
Les gens prennent le sens de l'odorat pour quelquechose qu'on a, et ne prennent pas le temps d'apprécier leur cadeau. Moi, sa fait si longtemps que je n'ai jamais rien senti, mais suis réduite á voir tout simplement ce que je suis censée sentir.

Mais alors, qu'est ce que sa faisait de ne pas voir ?

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   Sam 7 Mai - 19:58


Es ce que ce vulgaire Caméléon essayer de te faire peur ? Tu éclate de rire dans ton fort intérieur. Personne ne peut te faire peur sauf les Humains. Surtout pas une tapette qui passe son temps à se planquer. Ridicule, c'est le mot qu'il le qualifie. Tu sens alors son museau près du tien et d'un coup, cet abruti ce met à battre des ailes pour t'envoyer son odeur. Tu fronce le nez et crache de dégout. C'est bon je sais que tu pue pas besoin de me le rappeler sale boule de poils stupide ! pense-tu avec rage. Mais tu garde ton sang-froid et ne te laisse pas impressionner par cette boule de poils stupide et puante. Ah les Caméléons étaient pourtant bien content quand les Felinaes les ont accueillis ! Mais sa bien sur ils l'oublient bien trop vite. Pff, les chats sont bêtes parfois. Surtout les Soldats. Ces sac à puces sont tellement à genoux devant les Humains qu'il pleuraient si l'un d'entre un le grondait. Tu ne comprendrais jamais les chats qui reste là bas. Et puis pourquoi ce crétin pense que tu es supérieur ? Il est juste un peu trop près du QG à ton goût. Cet imbécile ne prends même pas la peine d'essayer de se mettre à ta place. La flamme de ton regard s'intensifie. Tu dis alors :
- Je en me sens en rien supérieur. C'est toi qui te sens supérieur là. Et arrêt un peu de m'envoyer ton odeur tu veux ? Je sais que tu empeste pas besoin de ma le rappeler.
Ta voix garde toujours cette air glacial, ton regard est toujours aussi dur que la pierre et tes yeux sont toujours aussi embrasé qu'un feu de forêt. De toute façon, ta voix, ton regard et tes yeux ne changeraient jamais même si tu apprécier ce Caméléon impatient.

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   Dim 8 Mai - 10:30


La Félinae cracha de dégout. C'est bon, je n'étais pas si puante !
Par contre, elle ne parut pas intimidée. Au contraire, son regard durcit.

- Je en me sens en rien supérieur. C'est toi qui te sens supérieur là. Et arrêt un peu de m'envoyer ton odeur tu veux ? Je sais que tu empeste pas besoin de ma le rappeler.

On dirait que je ne suis pas la seule rageuse dans cette forét.

Je serrai les dents. C'est quoi ce non-respect ? Je montrai mes crocs, la queue battante, préte á riposter. Mais je remarquai un truc. L'aigle que j'avais vu tout á l'heure n'avait pas bougé.
Mon estomac gargouilla de nouveau. Je n'aime pas particuliérement les oiseaux.
Ils ont trop de plumes et son impossible á attraper. Mais celui-ci ne parut pas se soucier de moi, oú de la chatte aveugle á coté de lui.
Peut-étre un cadeau pour Azuris ?
Je bandis les muscles, préte á bondir, et décidai que ce serait tout de méme plus poli de prévenir la féline pretencieuse.

-Ouais, bon. On se disputera plus tard. J'ai repéré á manger, et si tu es sage, je te donnerai peut-étre un morceau.

Je baissai ma queue, cachée au sol. Prenant soin de ne pas déranger le peu d'herbe qu'il y avait, j'essayais de me rappeler un peu des techniques de chasse d'Azu.
Mais une autre pensée me vint á l'esprit. Comment la Felinae était-elle devenue aveugle ?
Je ne pus m'empécher d'imaginer un  gros chat bien musclé, avec les griffes aiguisés,
et le goút du sang dans la bouche, crever les deux yeux d'une pauvre chatte noire ailée.
De la bile monta dans ma gorge á cette pensée.
Je me secoua un peu pour chasser l'image de mon esprit. Je devais me concenter sur la chasse.
Je fermai mon oeil gauche pour voir quelle odeur avait l'oiseau, et je fus surprise qu'il avait la méme aura que la Félinae.
Je ne m'en souciai pas, c'était probablement une coincidence.

Enfin, je bondis sur l'aigle, le clouant au sol, et je sortis les griffes, prete á porter le coup fatal.

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   Mar 17 Mai - 0:47


Une proie ? Tu ne sens pourtant pas de proie. Puis tu l'entends bondir sur Noctus et le clouer au sol. Encore quelqu'un qui essaye de le manger ? Eh bien déjà Levi et maintenant cette Caméléon. Tu soupire avant de pousser la Caméléon d'un coup de patte violent et d'enrouler ta queue autour de Noctus d'un air protecteur. Pauvre de lui, il tremble comme une feuille. Tu lui lèche la tête gentiment pour le rassurer. Il se blottit contre toi et se calme petit à petit. N'empêche que si la Caméléon décide de l'attaquer tu ne peux pas faire grand chose pour lui...Tu aurais du lui demander d'aller se cacher. Mais bon, il te faut bien un guide non ? De plus Noctus ne veut jamais te laisser seule donc... Autant qu'il reste avec toi non ? Tu lève tes yeux aveugles vers le ciel, te demandant pourquoi ta vie devais être partagé avec un oiseau. Cet être si fragile et trop facile à tuer à ton goût. C'est cruel de pensée sa mais c'est vraie. Bon au moins c'est un peu comme un membre de ta famille et sa ce n'est pas se qui te manque. Mais un être qui n'est pas de la même espèce que la votre comprenez bien que c'est difficile. Tu lâche un soupire avant te relancer ton regard sur la Caméléon. Tu dis alors :
- Cet aigle est à moi et personne ne le mangera.
Ta voix est aussi glacial qu'un lac gelé, ton regard toujours aussi dur que la pierre et tes yeux encore aussi embrasé qu'un feu de forêt.

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   Mar 17 Mai - 18:53


PAf !

Je fus repoussée de ma prise par un violent coup de patte au visage. La colére me remontait aux joues.
Mais que faisait cette Félinae ?! Elle enroulait sa queue autour de l'aigle, et lui donna un coup de langue sur la téte. Comme une mére á ses chátons.
Je ne pigeais plus rien, j'étais perdue. POURQUOI ????
Je fixai la chatte noire, la bouche béante, incapable de comprendre.
Encore moins quand elle me jeta d'un ton glacial :

- Cet aigle est à moi et personne ne le mangera.

Que QUOI !??
Lá, plus rien n'avait de sens. Comme je le fais souvent quand je suis si incompréhensive, je me mis á baver. Honteuse, je m'essuyai je coin de la bouche.
Mon cerveau trop en embrouille, je n'arrivais pas á parler, ma gorge émettait juste un étrange gargouillement.
Quelques minutes plus tard, je réussis enfin á former de mots.

-Dé-désolée. Je ne savais pas que...

Décidant de changer de sujet au plus vite, je m'orientai par ce qui me troublait le plus.

-Comment t'es devenue aveugle ? baffouillai-je, de gouttes de salive volant partout.

Mon visage devint tout chaud, j'avais honte. Deux fois en quelques jours que je m'embarasse comme sa. C'est comme la fois avec Eyeless Jack !

Je réussis enfin á me composer, et je fis mine d'examiner le bout de ma queue, méme si je savais que c'était inutile. D'ailleurs, est-ce-que elle voulait parler de sa cécité ?
Je pensais que non, et fis un dernier effort, et lui demandai son nom.
C'était déjá mieux que de se jeter directement dans une conversation súrement pas agréable.
Il faut vraiment que je m'ouvre un peu plus aux gens, méme aux Félinae.
Aprés tout, ils ont presque autant souffert que nous, et puis ils nous protégeaient, nous, les Caméléons.
Et les Soldats ? Ces ordures ne sont méme plus dignes de s'appeller chats.
Ils ne sont pas comme nous, ce sont que des esclaves aux service des humains !

Aie ! Une puce était venue s'installer dans mon pelage. Je me retournai pour la chasser, avant d'attendre la réponse de la féline.

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   Sam 9 Juil - 22:53


Up? Ou voulez vous que m'dame June archive?

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Anonymous
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   Mar 26 Juil - 10:34


June archive :'c





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