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Humanité violente, n'as-tu donc rien appris de tes erreurs passées ? [EVENT - felinaes en sauvetage et soldats en défense]
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0Aller à la page : 1, 2  Suivant

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   Mar 22 Déc - 17:37


Elli s'était sentie chanceler peu après avoir prudemment avalé la nourriture en bouillie qu'on lui avait donné. Elle savait qu'elle aurait dû se méfier, mais c'était ça où elle mourait de faim. On ne l'avait pas nourrie depuis presque vingt quatre heure et elle était encore faible après l'utilisation de ses pouvoirs.

Elle fut prise de violentes nausées et rendit sur le sol ce qu'elle venait juste d'avaler. Le monde tournait autour d'elle. Le sol semblait bouger de lui même et elle se ramassa piteusement sur le sol, sentant avec horreur chaque muscle se détendre sans qu'elle n'y puisse rien.
Allait-elle mourir ? La terreur enserrait ses entrailles. Sa respiration se fit plus calme bien malgré elle, elle finit par fermer les yeux, incapable de les rouvrir, et sombra dans un demi-sommeil apathique.

Elle sentait encore vaguement le monde autour d'elle. Comme si elle n'était pas toute entière dans son corps. Elle perçut la porte de sa cellule qui s'ouvrait et les mains la soulever. Elle sentit les courants d'air sur son museau et sous ses paupières, la lumière qui devait être forte.

On la déplaçait. Elle avait du mal à garder ses contacts avec la réalité. Elle sentit à peine quand on la posa et quand on libéra son troisième œil de ce qui l'entravait.
Quelque chose toucha son dos, qu'est-ce que c'était ? Elle sentit un léger froid parcourir ses vaisseaux sanguins, juste avant de sombrer définitivement dans le néant.


Le chirurgien en chef tenait fermement son scalpel. Hors de question de faire la moindre erreur. Cette chatte avait un pouvoir qui pouvait leur être très utile dans la guerre contre le continent adverse. Ils devaient l'envoyer au Quartier Général le plus vite possible pour qu'elle joigne les forces principales de l'armée.
Mais avant, il fallait régler ce petit problème de consommation d'énergie, pour qu'elle puisse utiliser ce pouvoir de façon continu le plus longtemps possible sans atteindre sa santé.

Pour commencer, opérer ce fameux troisième œil, intermédiaire de ce fabuleux pouvoir. Il fallait voir comment il fonctionnait, pour savoir comment le rendre plus efficace.

Doucement, tout doucement, pour ne pas l'abîmer. Fort heureusement, la chirurgie oculaire n'avait plus de secret pour l'homme et ces opérations n'étaient pas bien difficile. Le rapport fut rapidement fait, oralement via un enregistreur.

Les scientifiques assistants à l'opération prenaient déjà des notes pour leurs calculs savant. On devait s'afférer derrière la vitre teintée pour préparer au plus vite la bonne formule.

Dans le pire des cas, ils se contenteraient de redonner des forces à la maigre chatte pour qu'elle devienne mère porteuse et donne des chatons possédant le même pouvoir.

L'opération terminée, la chatte fut gardée endormie. Et quelques heures plus tard, un scientifique s'approcha avec sa seringue. On l'attacha solidement. Beaucoup de chats étaient agités de spasmes durant le processus. Il ne fallait pas qu'elle se blesse ou blesse les hommes.
Il piqua dans le dos, dans une grosse veine pour que le produit se répande le plus vite possible dans tout l'organisme.

Quelques minutes plus tard, le produit commença à faire effet. La couleur de l’œil changea, passant du blanc au noir, puis au bleu. Vert. Jaune. Orange. Rouge. Violet. Bleu à nouveau. Noir. Puis il redevint blanc. Comme si rien ne s'était passé. C'était bon signe. Il devait avoir gardé ses propriétés initiales. Il ne restait plus qu'à faire des tests.

Un assistant repris la chatte pour la ramener dans sa cellule.

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   Mer 23 Déc - 17:36


Sauvetage d’Elli


Je savais que c’était une mauvaise idée, une très mauvaise idée. Nashira se tenait devant moi, avançant à pas de loup. Je ne pouvais pas voir son visage mais je pouvais deviner une certaine excitation. C’était déjà un pur miracle que nous ayons réussis à arriver jusque-là sans nous faire remarquer, surtout quand, dans mon cas, tu as une grande paire d’aile de corbeau dotée de chaînes en métal qui produisent des cliquetis quasiment au moindre mouvement. Nombre de fois durant cette expédition j’ai failli nous faire découvrir, mais nous avons réussis à nous échapper à chaque fois. Bref, nous avancions dans un conduit d’aération où je pouvais presque me tenir debout grâce à ma petite taille –si l’on ne la qualifie pas de ridicule-.

Bref, je n’aurais probablement pas dû accepter la proposition de Nashira de sauver Elli. Nous pas que je ne voulais pas lui venir en aide, mais que je pensais que un grand nombre d’autres félins étaient mille fois mieux qualifiés que nous en matière de rescousse.
Je secouai machinalement la tête en espérant faire taire ma satanée double personnalité qui ricanait dans mon esprit, attendant la moindre opportunité pour provoquer une effusion de sang. Mes pattes me faisaient mal, tout comme mes ailes recroquevillées sur mon corps. Toutes mes pensées étaient obsédées sur le risque de se faire capturer. La peur se diluait dans mon sang et se répandait dans mes veines. J’avais dû mille fois me trouver une nouvelle raison d’avancer pendant l’expédition tellement mes pattes ne répondaient plus sous la frayeur. Je me sentais à nouveau aussi instable que lorsque je foulais pour la première fois de ma vie la terre ferme, il n’y avait de cela que quelques lunes.

J’avais failli rester bloquer devant l’imposant bâtiment du laboratoire, en sentant les effluves de produits chimiques qui faisaient remonter en moi le traumatisme de mon opération. Des flashes de ma vie passée surgissaient de ma mémoire. Les derniers événements, tels que l’apparition de Démone et mes multiples combats "forcés" m’avaient permis de me "remettre" en quelque sorte de cette période de ma vie que je pensais révolue.
Je me souvins soudain de ma mère et de Fleur de Cerisier, sûrement encore dans la ville. Qu’étaient-elles devenues ? Le choc me fit m’arrêter quelques secondes, puis, sous le regard inquiet de Nashira, je me remis en route.

Qu’est-ce qui nous attendais, par-delà ces plaques de métal qui nous cachaient du monde extérieur ?
Je m’attendais au pire.

© FieryAmaryllis pour Epicode


Spoiler:

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   Jeu 24 Déc - 17:35


Hors-RP:

L’appréhension mêlée à l’excitation fait un étrange résultat sur mon être. Surtout quand j’arpente silencieusement un conduit d’aération. En plein cœur du lieu qu’adore hanter mes cauchemars. Vous l’aurez compris, je suis dans la Ville. Pour sauver un Caméléons enlevé par les humains. Mais pas n’importe laquelle. Vu qu’il s’agit d’Elli. La cheffe des Caméléons. Bon ok, on n’est pas parti la secourir avec une équipe officielle. Mais ce choix, nous l’avons pris à deux. Et elle comme moi, on ne compte pas revenir sur notre parole. Oui, je dis on. Plume Noire, ma si chère confidente privée de son guide, m’accompagne.

  Après des heures à l’avoir cherchée, encore et toujours depuis plusieurs semaines, je l’ai enfin trouvé. Errante dans la Sylve où se cache notre QG. J’étais alors si heureuse de la retrouver que je me suis étalée de tout mon long sur elle. La clouant au sol. Mon inquiétude qui monté de plus en plus dans ma poitrine s’est muée en joie. Je l’ai relâché et nous avons parlé. Puis, mon envie de me battre, de changement, de frissons, est revenue au galop. Je lui ai parlé de ce soudain sentiment qui commence à me hanter. Après m’avoir dévisagé, je lui ai dit que j’irai en Ville, secourir le dernier Caméléons restant en ses murs : Elli. Elle me l’a dit dès le départ : c’est une mauvaise idée. Oui je l’avoue. Une idée un peu folle, suicidaire. Mais je le veux… je veux aider les Caméléons qui ont perdu quelque chose de précieux. Les mots m’en manque. Mais c’est mon souhait. Les aider, aider ma confidente, aider leur cheffe. J’ai failli faire partie de cette guilde. Mais leur mode de vie ne me convenait pas, alors j’ai tourné les talons au profit des Felinaes dont je suis si fière. Mais je m’interdis de les abandonner. En bref, tout ça pour vous dire, je l’ai convaincu. Plume Noire et moi sommes donc parties sans rien dire. Dans l’anonymat le plus complet.

  Je suis déjà revenue en Ville, dû à mon poste surtout. Mais m’introduire en douce dans le Laboratoire, lieu de pure torture, ça, je ne l’ai pas encore fait. Je suis heureuse que Plume Noire m’accompagne. Son Démon aussi… et lui va falloir le surveiller, parce qu’à la moindre occasion, je sens qu’il n’hésitera pas à faire couler le sang. J’espère ne pas trop me faire crier dessus quand je reviendrai au QG. Mais qu’est-ce donc que ces pensées ?! Non ! Maintenant, ma, notre priorité est de sortir Elli de ce trou à rat. Ce n’est parce que je ne suis qu’une simple éclaireuse et Plume Noire une Veilleuse que nous ne savons pas nous défendre ! Je rampe doucement en tête. Mon amie me suit de près. Ces maudites chaines ont failli nous faire repérer, mais je peux comprendre qu’elle ne veuille pas les enlever. Surtout après avoir vu les dégâts que cela fait… j’en frissonne. Je sens aussi la Caméléonne hésitante, très peu sûre d’elle.

  Après encore plusieurs minutes à se faufiler dans les conduits, celui-ci se divise en quatre. Au centre de ce carrefour se trouve une plaque grillagée qui donne vue sur un couloir. J’entends des chats miauler de terreur sous mes pattes. Ce doit être les prochains à subir les horreurs des humains. La prison où ceux-ci enferment nos camarades ne doit pas être bien loin. En faisant un signe de queue à Plume Noire, je me positionne de l’autre côté de la grille d’aération. Une aura indescriptible brille dans mes yeux. Je murmure à mon amie en face de moi :

-Si tu sens l’odeur de ta cheffe. Fais-moi signe. Il faut que l’on arrive à rester très discrètes. Je te propose d’avancer en direction des miaulements. Elle est peut-être enfermée là-bas.

  J’allai me retourner pour continuer à avancer lorsqu’un humain avec une cage apparu sous la grille. J’aperçu le dos du chat endormi à travers la vitre transparente de sa cage. Noir, comme la nuit, ses pattes avant sont blanches et une sorte de troisième œil fermé orne son front. L’humain continue sa course à l’opposé des miaulements. Sans se préoccuper de notre cachette. Je tremble quelques secondes. La peur et l’excitation d’avoir revu un humain depuis bien longtemps fait surface. Je jette ensuite un regard qui veut tout dire à Plume Noire :
« Est-ce elle ? » lui intime-t-il.

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   Jeu 24 Déc - 21:26





C'est amusant, n'est-ce pas ?

Event



"Plic, ploc, plic, ploc..."

Un orchestre de gouttes d'eau incessante qui se mêlait parfaitement à mon silence ennivrait mon cocon d'une atmosphère presque réconfortante.

Les récents événements n'affectait aucunement mon quotidien, il en restait complètement indifférent. Cette soi-disante victoire sur les Caméléons m'importait peu et le triomphe qu'enivrait certains de mes collègues était inexistant chez moi. Bizzarement, je ressentais même une once d'empathie pour les Caméléons prisonniers, je ne dirais pas que je respecte complètement leur choix d'isolation mais simplement qu'il ne mérite pas d'être livrés aux humains, surtout pas aussi facilement. Ce sentiment fut vite remplacé par mon habituel indifférence. De toute façon, je ne pouvais rien y faire, que ces pauvres petits chatons soient capturés et expérimentés comme de vulgaires objets, on est presque tous passés par là. Dans cette époque de guerre, il semble bien naïf de croire en une quelconque justice.
Pourtant cette "justice" semblait être le mot d'ordre de tant de personnes... Serait t-il juste ? Non, non, non. Je secouai la tête pour écarter cette pensée douteuse qui ne méritait même pas de te parvenir à l'esprit tellement elle te semblait pathétique. Les choses étaient ainsi et croire pouvoir les changer selon une question de point de vue semblait ridicule. Il n'y a aucuns moyens de changer quelque chose d'aussi stable et éternel comme par une niaise magie. Si quelques chose venait à changer, le processus serait long, et fastidieux. Et ce ne serait certainement pas grâce à un de ces chatons arrogants.

Enfin, comme à mon habitude, je m'étais levé, essayant d'éviter l'agitation générale qui submergeait presque tous les couloirs de la caserne. Il n'y avait pas grand chose d'intéressant à faire et en aucun cas je ne voulais joindre la pagaille des autres, qui à mon grand désarroi était omniprésente. Alors je me faufilais entre deux, profitant de ma petite taille pour ne pas me faire remarquer par les chats que je croisais. Je ne savais pas vraiment où je me dirigeais et c'était cette même chose qui me poussait à continuer. Il était tellement plus amusant de découvrir le prochain endroit qui se présentait à moi, bien que ceux-ci étaient presque tous identiques les uns les autres. J'observais, un sourire en coin, les différents types de personnages qui passait devant moi. On trouvait de jeunes recrues, un peu trop sur d'eux, qui rapportait à eux tous les prestiges  -qui je le rappelle sont à mes yeux inéxistants- en semant la pagaille, se croyant tout permis. Si ce n'était ma flemmardise je me serais empressé de les remettre alors place, ces petits hypocrites agaçant. Mais à mon propre étonnement, je ne faisais que ricaner dans mon coin de leur stupidité affligeante. On trouvait aussi occasionnellement des chats pressés, qui se dépêchaient d'aller accomplir la quelconque mission qu'on leur avait donné. Ceci de manière plus ou moins drôle. En bref, tout ce remu-ménage était amusant mais tout de même absolument inutile. C'était tout une histoire qu'on faisait pour quelques Caméléons capturés qui en plus n'étaient franchement pas biens nombreux.

Ma "promenade" m'avait finalement amené dans une partie reculée du laboratoire, que je n'avais jamais visitée auparavant. Ici, les choses étaient tout aussi bruyantes mais cette agitation semblait plus... Sérieuse. Et finalement c'était pire. De la pression m'écrasait alors que je ne participais même pas aux évènements. Un espèce de malaise régnait dans l'air, qui donnerait des frissons dans le dos à n'importe qui qui viendrait jusqu'ici, aussi courageux soit-t-il. Dans l'envie de m'échapper de cette soudaine pression, je cherchais un endroit plus calme, apte à calmer le stress qui m'envahissait.

Ainsi fut fait. Je me retrouvais donc dans un couloir étroit, qui étonnement, était vide de monde. La seule chose que j'y voyais étais un bon nombre de fils électriques en chantier et autres constructions humaines. Mais ce qui attirais mon attention était le maigre bruit qu'émettait les conduits, remuant, comme si des chats s'y trouvaient...
Ce serait étonnant de trouver une bestiole qui se faufile la-dedans, pour une raison ou une autre, ce qui serait encore plus étonnant serait que ce soit moi qui retrouve la "bestiole". Moi qui avait décider de ne pas m'impliquer dans ces affaires qui d'ailleurs avait sûrement un lien avec la capture des Caméléons. Ce serait ironique.
Un bruit de chaînes qui troublait le silence résonnait depuis l'endroit ou, présublément, je trouverais ce qui se cachait dans ce tuyau. Pourtant je n'en avais pas bien envie. Si un Félinae, un Caméléon voir les deux comptaient libérer les prisonniers, qu'ils le fassent. Cela clouera toujours la bouche des Soldats qui se réjouissait sans cesse. Mais non. C'était trop tentant. Je ne suis pas d'une grande curiosité, cela dit, l'idée de découvrir des intrus était assez attrayante. Peut être mon ennui serait-t-il comblé ?


"Mhm... Mais qui se cache là-dedans ? Ce n'est pas très prudent de s'aventurer dans un endroit pareil, vous risqueriez de faire une mauvaise rencontre, ce serait navrant. dis-je, en accentuant légèrement mes mots

Chose inhabituelle je ricanai ouvertement, je m'amusais. J'avais même hâte de découvrir mes interlocuteurs. La conversation risque d'être intéressante, je n'ai jamais parlé à quelqu'un de cette manière, d'une manière aussi... étrange. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre des Felinaes dans des conduits d'aération.




Code par xLittleRainbow

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   Sam 26 Déc - 15:50




Pourquoi? Pourquoi elles? Je repensais encore au rêve ou plutôt à la vision que j'avais eu cette nuit. Mes sœurs au main des humais qui allaient les tuer. Je m'efforçais de dire que ce n'était que le produit de mon imagination, qu'une telle scène ne s'était jamais produite et ne se produira jamais. Après tout, je ne savais même pas si elles étaient vivantes! Mais, au fond de moi, je pensais que c'était vrai, que c'était comme un moyen de pression sur moi. Je m'étais levé les pattes flagellantes qui tremblaient sans cesse. Je partis faire un tour car je n'arrivais pas à me rendormir. Je déambulais sans savoir où aller.

J'avais entendu parler des récents événements. Je n'étais nullement heureux pour la capture des Caméléons, je les plaignait même. Personne ne méritait d'être utilisé comme des armes mais c'était comme ça. Je ne crois pas que les Felinaes peuvent arriver à sauver tous les chats victime des expériences. A force de marcher sans regarder ou j'allais, j’atterris au laboratoire, une partie où je n'étais jamais allé.

J'entendis des bruits qui semblaient venir des conduits d'aérations. Je dirigea ma tête vers eux et tendis l'oreille. Oui, c'est bien ça, je me trompais pas!

"Mhm... Mais qui se cache là-dedans ? Ce n'est pas très prudent de s'aventurer dans un endroit pareil, vous risqueriez de faire une mauvaise rencontre, ce serait navrant."


Je me retourna vers la provenance de cette voix, elle venait d'un soldat que je n'avais pas remarqué jusqu'à maintenant. Je le vis ricanait et il avait l'air de s'amuser. Je m'approcha de lui et avec un sourire qui laissait entrevoir mes dents, je dis:

"Alors, qui sont ces petits curieux que se cachent là-dedans?"

Je le savais bien entendu, des Felinaes qui venaient sauver un des Caméléons capturés. Je ne savais même pas pourquoi j'étais intervenu maintenant je ne pouvais plus reculer et j'étais obliger d’empêcher ces chats de faire évader les prisonniers. Ce que je ne voulais pas, toute façon, le soldat m'aurait aperçu d'une seconde à l'autre.


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   Dim 27 Déc - 12:40


Elli se sentait peu à peu reprendre vie. Son souffle était calme, régulier. De même que les battements de son cœur. Elle se sentait un peu barbouillée. Mais surtout, elle sentait une gêne au niveau de son troisième œil se faire de plus en plus douloureuse au fur et à mesure qu'elle reprenait connaissance.
Elle finit par percevoir les mouvements du sol. Elle bougea péniblement une patte qui lui semblait faite de plomb. Ses coussinets entrèrent en contact avec le bord dur et tiède de ce qui devait être une cage. Elle était donc en train d'être transportée. Peut-être qu'on la ramenait à la pièce qu'elle avait quitté quelques heures auparavant.
Quoi qu'ils lui aient fait, elle le découvrirait bien assez tôt. Elle se laissa donc aller au balancement de la cage, somnolente. Ce genre de moment de quiétude sont bien trop rares en ces lieux, autant en profiter.

Mais cela ne dura pas. La chatte noire et blanche se sentit extirpée de sa torpeur par des voix félines. Elle dressa l'oreille et entrouvrit un œil qu'elle orienta dans la direction du bruit. Elle ne pouvait pas encore bouger, et à cette hauteur, elle ne pouvait voir aucun chat.

Elle ne comprit que les derniers mots d'un de ces chats, qui devaient être des soldats.

"... ces petits curieux que se cachent là-dedans ?"

L'humain qui la transportait semblait avoir remarqué que quelque chose clochait, lui aussi. Même s'il ne comprenait pas le langage des chats, il devait avoir une certaine notion des intonations des miaulements, ne serait-ce que pour avoir côtoyé de nombreux chats. Il s'arrêta et sembla hésiter.
Cet humains ne devait être qu'un sous-fifre quelconque, pour n'avoir aucune idée de comment réagir face à ce genre de situation.

Elli se redressa comme elle put, se calant sur le ventre, les pattes repliées. Mais même si elle se préparait à une quelconque fuite, elle ne pourrait sûrement pas bouger facilement. Il lui paraissait impossible de courir, pas tout de suite.
Et même sans les produits dans son organisme, elle n'avait rien dans l'estomac depuis trop longtemps, elle était trop faible.

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   Lun 28 Déc - 16:01


Sauvetage d’Elli



Nous avions continué pendant quelques temps à avancer dans les conduis d’aération, sans rencontrer le moindre obstacle. Le silence régnait, seulement troublé par le bruit de fond incessant causé par l’aération dans les conduits métalliques. Après un carrefour, nous découvrons une plaque grillagée qui donnait une vue sur un couloir se trouvant sous nos pattes. Malgré la tension palpable, Nashira brise le silence en me murmurant, au risque de nous faire repérer :

« -Si tu sens l’odeur de ta cheffe. Fais-moi signe. Il faut que l’on arrive à rester très discrète. Je te propose d’avancer en direction des miaulements. Elle est peut-être enfermée là-bas. »

Mon absence de réponse lui indiqua mon accord. J’étais crispée, le stress et la peur contractant le moindre de mes muscles. Je n’avais aucune idée de quelle serait ma réaction si un accident arriverait. Resterais-je statufiée devant le danger ou prendrais-je mes jambes à mon coup ? Non, je ne devrais pas fuir, risquant d’abandonnée un des seules êtres en qui j’avais une parfaite confiance. Mon œil rouge auquel s’ajouta une migraine m’indiqua que ma double personnalité attendait patiemment son heure de gloire.  Au moins, si un soldat venait à nous découvrir et à engager le combat, mon Démon saurait se défendre. Comme pour répondre à mes pensées, un lugubre ricanement emplis quelques secondes mon crâne avant de s’éteindre.

Alors que nous nous apprêtions à nous remettre en marche, notre attention fut attirée par un humain qui portait une cage. Une cage dans lequel se tenait prisonnier un félin à l’odeur familière. Je frissonai. Nashira tourna la tête en ma direction, m’adressant un regard complice :

« Est-ce elle ? »

J’hochai de la tête, l’air grave. Qu’allions nous faire à présent que nous avions repérer Elli ? Je supposai que nous allions suivre l’humain et attendre que ma cheffe soit toute seule afin de pouvoir la libérer en toute discrétion. Suite à ce court temps de réflexion, l’humain continue son chemin, ignorant notre présence, ce qui me fait le perdre de vue.
C’est alors que j’entend une voix. Une voix féline et qui n’était ni la mienne, ni celle de mon Démon et encore moins celle de Nashira. C’était celle d’un Soldat.

« Mhm... Mais qui se cache là-dedans ? Ce n'est pas très prudent de s'aventurer dans un endroit pareil, vous risqueriez de faire une mauvaise rencontre, ce serait navrant. »

Je m’immobilisai, en proie à une terreur se diffusant jusque dans mes entrailles. Mes pupilles se dilatèrent à leur maximum sous le choc. Ces paroles articulées et au ton railleur fus suivit d’un ricanement. Il était loin d’être aussi lugubre et effrayant que celui de ma double personnalité, mais il me fit autant d’effet à ce moment-là. Nous étions découvertes. Je fixe Nashira, terrorisée, les mots se bloquants dans ma gorge. Comme pour empirer les choses, le soldat semblait être accompagné d’un camarade qui s’exclama à son tour, sadique :

« Alors, qui sont ces petits curieux que se cachent là-dedans? »

Mes forces me quittent et mon corps refuse de bouger. Comme un écho au rire de l’ennemi, Mon Démon ricane avec puissance dans mon esprit. Je ferme les yeux, une grimace découvrant mes canines. Ma détresse a dû alerter Nashira. Je me sens lâche, sans aucun courage.

« Décidément tu n’es qu’une trouillarde, que ferais-tu si je n’étais pas là, hein ? »

Résonna la voix de mon autre personnalité dans mon crâne. Je la détestais, la haïssais. Elle était sadique, cruelle, intelligente et combattive, tout mon contraire. Malgré tous mes efforts pour la chasser, elle faisait partie de moi, que je le veuille ou non. Si elle avait acceptée de ne pas attaquer Nashira, je devais tout de même me battre intérieurement pour garder le contrôle de mon propre corps. Mais elle était puissante et mon refus de me faire enfermée dans mon esprit m’avait couté mon œil droit, devenu rouge sang, sous le contrôle continuelle de ma double personnalité.

Elle voulait se battre ; faire couler du sang. Je n’avais aucune excuse pour l’en empêcher d’autant plus que nous étions en territoire ennemi. Mais pour l’instant, ma terreur m’immobilisait et l’empêchait, fort heureusement, de ressurgir. Du moins pour l’instant. Mes griffes, sous la pression, sortirent et crissèrent contre le métal. Si avec ça les Soldats ne nous avaient pas repérer avec précision. Je réussis à déglutir et à décontracter mes muscles devenues douloureux. Dans mes deux yeux cependant, l’on pouvait observer des volutes vertes et rouges s’affronter, se repousser et se confondre. A ce moment plus que n’importe lequel, je ne savais plus qui j’étais réellement. Etait-ce moi ou elle, la personnalité d’origine ? Qu’étais-je avant mon opération ? Tout ce mêlait dans mon cerveau et m’embrouillait l’esprit. Je ne pouvais m’en empêcher, malgré que ce ne soit pas le moment opportun. La peur venait de rouvrir une fois de plus mes doutes.
Pendant ce temps, je sentais la présence des deux soldats sous nos pattes. Je craignais une fois de plus le pire, me maudissant d’avoir accepté la requête de Nashira.

© FieryAmaryllis pour Epicode

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   Mar 29 Déc - 11:02


D'un air grave, Plume Noire hoche la tête. Mon cœur se serre presque de joie. On l'a trouvé ! On va pouvoir la sauver ! Mais je ne sais quel est ce pressentiment... cela me semble trop facile. Bien trop simple. L'humain disparaît de nos yeux. Mais je sens encore son odeur. Elle ne sera point difficile à suivre parmi les nombreux conduits.

-Mhm... Mais qui se cache là-dedans ? Ce n'est pas très prudent de s'aventurer dans un endroit pareil, vous risqueriez de faire une mauvaise rencontre, ce serait navrant.

Mes pupilles se réduisent à deux fentes. Mes oreilles se couchent sur mon crâne. Je me contiens. Respirer calmement devient de plus en plus dur. J'ai l'impression de faire encore plus de bruit. Découvertes ! Nous sommes découvertes ! Cette pensée me foudroie le corps. Me paralyse. C'est ma faute ! Rien que ma faute ! Plume Noire m'avait bien prévenue pourtant ! D'ailleurs, mon amie me fixe. Perdue. Tout autant que moi.

-Alors, qui sont ces petits curieux que se cachent là-dedans ?

Là, je sens les forces et le courage de notre duo partir en fumée. Deux Soldats ! Ils sont deux ! Un rictus colérique apparaît sur mon visage. Ma camarade à mes côtés est dans un combat intérieur. Ses griffes crissent sur le métal ! Je ne peux malheureusement lui dire d'arrêter, de toutes façons ils savent sûrement où nous sommes. L'un de ses yeux est désormais rouge comme le sang. Elle sent la peur. Enfin, tout comme moi. À son état, je sais que son Démon a hâte de faire couler le sang des deux personnes en bas.

Une pensée glaciale me traverse.

«Et si j'y restai ?»

Non ! Ce serait lâche de ma part ! J'abandonnerai tout ! Kodaï, Sahara, Ruby et enfin celle qui m'a accompagné Plume Noire. Elle aussi fait partie des gens que je veux protéger ! Alors non ! Je ne mourrai pas aujourd'hui et ne resterai pas dans ce fichu Laboratoire ! Une idée germe. Une idée encore plus folle que notre expédition. Mais elle est là. Elle me titille. Le Démon de Plume Noire ne va pas l'apprécier. Mais c'est ainsi. Mon air coléreux et peureux sur mon visage est remplacé par le masque de la détermination et un air railleur. Je dévisage ma confidente avec ces expressions et je lui murmure, en faisant des gestes, si bas que même les Soldats et elle non rien dû entendre :

-Faire diversion. Attends, seule, ici. Contient-le et va libérer ta cheffe.

Je défais lentement la chaîne de l'aile droite de Plume Noire. Je fixe intensément l'œil rouge de Plume Noire. Si jamais le Démon ose tout faire raté, il prendra très cher. Il aura sûrement sa part de gloire de toutes façons. Vu que ce que j'ai en tête ne risque pas de marcher à cent pour cent. Après avoir enlevé sa lourde chaîne, je me l'enroule autour de mon cou avec beaucoup de mou. Mon corps commence à devenir plus robuste. J'espère vraiment que ce métal me serra utile plus qu'encombrant. Durant toute l'opération le métal a cliqueté, mais pas autant que je le pensais. Cela me rassure quelque peu. Il ne faut surtout pas que les Soldats sachent qu'on est deux ! Je sourie rassurante à mon amie.

Alors j'inspire un grand coup. La peur, la colère et la détermination se nouent dans mes entrailles. On va voir si ce mélange me donne des ailes. Premier geste fou. Je me jette sur la plaque grillagée de toutes mes forces. Je tombe donc, cela me paraît logique. J'atterris lourdement sur le sol et me remets rapidement sur mes quatre pattes. Horreur ! Je dévisage les deux Soldats sans trop me préoccuper de leur physique. Mais ce qui me frappe comme un fouet, c'est l'humain qui est juste derrière ! Celui qui tient la cheffe des Caméléons ! C'est malheureusement trop tard. Trop tard pour avoir peur et remonter dans le conduit. J'ai fait ce que je devais faire.

Second geste fou, prendre les Soldats de haut. Avec mon expression railleuse, qui me surprend moi-même, je leur dis :

-Venez m'attraper Soldats ! On verra bien si vous êtes aussi bon à la course que moi ! Si vous perdez, de toutes façons, vous perdrez des prisonniers !

J'espère avoir été assez piquante pour qu'ils osent me poursuivre. Je démarre au quart de tour. Direction les miaulements apeurés. J'entends que la poursuite commence, mais je ne sais pas si seulement un ou si les deux Soldats me suivent. Ou peut-être est-ce une feinte ? Je n'en sais rien. Mais mon but, c'est d'éloigner l'humain et les Soldats le plus loin possible de Plume Noire et Elli. Pour leur laisser le temps de fuir. Pour ma part, je n'invoquerai mes ailes qu'en dernier recours. Allez petites pattes ! Prouvez-moi que vous pouvez être rapides et robustes !

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   Mar 29 Déc - 12:07






Vivre en héros ou mourir entre ces murs ?

Featuring des gens

Je me réveillais d'un lourd sommeil avec une boule au ventre. Je m'étais entraîner pendant des semaines et des semaines, et ce jour arrivait enfin ! Celui du sauvetage d'Elli. Il n'y avait plus grand monde au camp mis à part les caméléons. La casi-totalité des Felinae étaient partis en ville dès les première lueurs de l'aube. Le calme olympien du camp permis d'enlever un peu de cette apréhention qui pesait sur mes épaules. Je sortais du camp et me dirigeais vers la ville.

Il n'y avait pas âme qui vive dans les rues de la ville. Les soldats devraient tous être occupés à protéger leurs prisonnière. Je sortais justement des égouts, seul chemin que je jugeait non protégé. La puanteur me collait à la peau et je me disais qu'il vaudrait mieux que je me dépêche d'aller au laboratoire. Je me souvenais parfaitement du chemin pour l'avoir emprunté lors de ma fuite, il y a des lunes et des lunes. Le grand bâtiment blanc apparaissait dans mon champ de vision, aussi je décidai de me faire discret et de le contourner pour pouvoir entrer par derrière, histoire de bénéficier de l'effet de surprise. J'entendais les cris de mes camarades, victorieux ou vaincus. Je devais accélérer. Je me trouvais à présent derrière le bâtiment, essayant de trouver une entrée discrète. Je répairais justement un petit canal d'évacuation d'eau, et ni une ni deux, sautais dans l'eau coupie. Je trouverais bien une entrée dans le laboratoire en remontant le cour d'eau, du moins l'espérais-je.

Cela faisait un petit moment déjà que je remontais le cours d'eau et, pour être franc, j'étais à des doigts d'abandonner. Heureusement, un trou au plafond accessible par un mystérieux attirail de fer donnait sur le laboratoire. J'escaladais tant bien que mal en m'aidant des barreaux en fer, et, quand je m'extirpais enfin de ce fourbi, constatai mon environnement. Il fesait sombre, si bien que je ne distinguais rien. J'attendais que mes yeux s'habituent à l'obscurité, et, une fois ma vision assez claire, je pus détailler la pièce dans son intégralité. Je me trouvais dans une sorte de réserve. Des cages s'empilaient contre les murs et'sur des étagères trônait des espèces de boîtes transparentes contenant une matière visqueuse. Enfin, je devais sortir d'ici coûte que coûte, mes camarades ont besoins de moi ! Je longeais les murs et tomba sur la sortie, refermé par une porte jadis non entrebaillé. Je me faufila en me contorsionnant à un tel point que cela en devenait comique. Une fois dehors, je me ruais dans les couloirs. Je ne mis pas longtemps à tomber sur un soldat. Il me barrait le chemin. Elli devait se trouvée à proximité. Je sortais mes  griffes et sauta sur le matou en feulant. Tout se passa très vite. Je remis en application mon entraînement et plaqua le soldat avant de lui mordre la gorge. Je détestais tuer, mais je le devais. Je visais donc sa jugulaire et la trancha d'un coup sec. Le soldat était mort et je pouvais désormais avancer.

Je franchissais couloirs après couloirs, escarmouches après escarmouches. J'aidais mes camarades si ils étaient dans le mal, et continuait ma route une fois ma tâche accomplie. J'avais le museau en sang et une longue balafre zébrait mon flanc, mais j'ignorais la douleur. Je franchissais justement un énième couloir quand un humain me passa devant, une d'âge dans les bras. Je ne distinguais rien car le corps de l'humain me gâchais la vue, mais j'avais la conviction qu'Elli était la dedans. J'entendais une calvacade venant de devant l'humain, et je crus reconnaître Nashita, ainsi qu'une chatte ailée noire. Elles venaient sûrement sauver Elli elles aussi. Quelle ne fut pas ma stupeur quand je vis deux soldats les abordées. Si cela continuais ainsi j'allais devoir les sauver elles aussi !  Mais il fallait que je rattrape Elli au plus vite. Les soldats étaient trop occupés avec Nashira et son amie pour s'apercevoir de ma présence. J'hésitais. Sauver Elli ou aider ma bien aimer ?.. au secours.


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   Mar 29 Déc - 12:33


Sauvetage d’Elli



Nous nous fixions, figées par la peur d’avoir été découvertes. En proie à mon combat mental, je pus tout de même distinguer de multiples émotions passé sur le visage de Nashira. La surprise, la terreur, la colère, furent remplacées par un masque froid où les yeux brulaient de détermination et d’un air de défi. Que venait-il de se passer dans la tête de ma camarade ? Elle se mit à me murmurer, si bas que cela mis à rude épreuve mon ouïe :

« -Faire diversion. Attends, seule, ici. Contient-le et va libérer ta cheffe. »


Diversion ? Qui ? Attendre, seule ? Le contenir ? Toutes les questions qu’elle venait de créer s’ajoutèrent à celles qui se bousculaient déjà dans mon esprit. Pendant quelques instants je fus totalement perdu. La seule réponse que j’arrivais à deviner était qu’elle m’intimait de réussir à contenir mon Démon.

Je la fixai, bouche bée, lorsque qu’avec lenteur et application, elle désentrava mon aile droite. Mais était-elle folle ? N’avait-elle pas retenue la leçon lors de notre première rencontre ? Elle voulait que je garde enfermée ma double personnalité alors qu’elle venait de retirer un des cadenas qui la contenait dans mon esprit ? Lorsque la Felinae retira la chaîne, le déséquilibre qui se créa manqua de me faire tomber à la renverse. Je n’étais plus habitué à voir mes ailes libérées. Nashira enroula ma chaîne autour de son cou, et, geste de pure folie à mes yeux, elle se jeta sur la plaque grillagée qui se fracassa sur le couloir plus bas, produisant un horrible bruit métallique.
Je restai statufiée devant ses actions folles, mais aussi courageuses. Ainsi elle voulait attirer les soldats pour que je puisse libérer Elli. Non, je m’en sentais incapable. J’arrive à peine à tenir debout tellement mon énergie est puisée par mon combat psychologique. Puis, je sentis une colère montée, différente de celle de Démone. C’était celle de ne rien pouvoir faire alors que ma seule amie risquait de se faire tuer, voire pire, attrapée ! Des larmes coulèrent de mon œil gauche de rage envers moi-même. Je me retins de m’effondrer en larme, pour ne pas me faire repérer par les soldats.

Au fond de moi, ma double personnalité brûlait d’envie de se battre, irritée d’autant plus que Nashira venait de la privée d’une des chaînes qui lui servait d’arme.

Le bruit d’une respiration derrière moi produisit un frisson qui parcourra le long de mon dos. Je tournai la tête, en proie à une terreur inimaginable. Si un soldat se trouvait derrière moi, mon seule recours serais de lâcher ma double personnalité, ce que je souhaitais le moins du monde. Fort heureusement, je découvris un félin aux yeux rouges et au beau pelage clair, dont les effluves me calmèrent immédiatement. Je me trouvais en présence d’un autre Felinae, et le parfum de Nashira était collé à sa fourrure. Il était fort probable que j’avais à faire à son compagnon. Il s’était visiblement déjà battu, car une griffure récente parcourait son museau. Il était visiblement en proie à un dilemme. Je lui soufflai la réponse, plantant mon regard rouge sang et vert émeraude dans le sien :

« Sauve là. »

Je pourrais me débrouiller face à l’humain, mais pas contre deux soldats. Je dus faire confiance à un inconnu tandis que je tentais de me préparer mentalement à me lancer à mon tour hors de ces tuyaux métalliques.

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   Mer 30 Déc - 14:47




L'humain qui était derrière nous semblait remarquer que quelques choses se passait, ce qui n'est pas trop tôt! Soudain, j'entendis un bruit métallique très désagréable. Une Felinae surgit du conduit d'aération et elle nous pris de haut tout de suite.

Venez m'attraper Soldats ! On verra bien si vous êtes aussi bon à la course que moi ! Si vous perdez, de toutes façons, vous perdrez des prisonniers !"


D'un regard, je préviens mon pair que j'allais essayer de rattraper cette impertinente et que ce serait mieux qu'il reste là. Je ne voulais pas lui donner d'ordre alors qu'il était surement mon supérieur, c'est juste qu'il ne fallait pas perdre de temps et que ça m'étonnerait qu'elle soit venue seule. Je me lança à la poursuite de la femelle et je piquai un sprint et je forçai sur mes pattes mais j'avais la sensation de flotter, bizarre. Je me trouver maintenant à la hauteur de celle que je poursuivais. C'était surement qu'elle devait être fatigué par le voyage qu'elle a fait jusqu'ici car je n'étais pas vraiment un as de la course même si j'avais l'impression de n'avoir jamais couru aussi vite. Tentant le tout pour le tout, je fis un dérapage et je m’arrêta pile devant l'intruse. Je fis un sourire qui pourrait se dire sadique même si ce n'était pas dans ma personnalité.

"Tu fais moins ta maline maintenant, hein?"


Même si mon ton et mon sourire faisait paraître que j'étais sur de moi, mon regard et mes pattes tremblantes exprimaient tout le contraire. Pourquoi elle tremblaient. A cause de ce rêve. Je revis ses images horribles. Non! Je ne devais pas pensais à ça! Je me secoua la tête et je fixa mon regard dans les yeux de la femelle. Avait-elle peur? Je n'en savais rien. Si je n'étais pas en compagnie du Soldat et de l'humain,je l'aurais surement laissé partir, mais là, non, je ne peux pas. Mais au fond de moi, je le savais, je ne pourrais pas la tuer, je ne le pouvais pas et surtout, je ne le voulais pas! Mais si... si elle se faisait capturé? Ce serait ma faute et je crois que je m'en voudrais. Je chassa ses pensées de ma tête, pas le temps de penser à ça, je n'y suis pas encore.

[HRP: Bon, Mystrall a rattraper Nashira, j'espère que ça ne te dérange pas si oui dis le moi et je changerais ^^^]

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   Mer 30 Déc - 16:50


Elli avait peine à identifier les odeurs, elle portait encore sur elle celle des produits chimiques qui avaient été utilisés sur elle. Et comme elle ne voyait rien de cette hauteur, elle ne pouvait se baser que sur les sons qu'elle entendait.
Les bruits qui se manifestèrent étaient assez étranges. Des bruits métalliques. La cheffe dressa un instant sa tête en voyant un corps tomber d'au dessus. Elle n'avait pas eu le temps d'identifier le chat qu'elle avait vu, mais la chaîne autour de son cou lui avait semblé étrangement familière. La cheffe fixa donc le trou dans le conduit d'aération dans l'espoir de voir d'autres chats. Felinae ou caméléon, celui ou celle qui était tombé ne pouvait pas être venu seul, c'était trop imprudent.

L'espoir d'une évasion dans les instants à venir avait redonné de l'énergie à la triclope. Sans doute l'adrénaline. Pourvu que ce soit suffisant pour fuir au bon moment.

"Venez m'attraper Soldats ! On verra bien si vous êtes aussi bon à la course que moi ! Si vous perdez, de toutes façons, vous perdrez des prisonniers !"

Cette voix féminine lui était inconnue, ce devait être celle d'une felinae. Mais pourquoi les chaînes lui avaient parut si familière ? Un caméléon devait faire partie de son équipe. Pourvu que sa sauveuse n'ai pas pris son étrange collier sur le cadavre d'un de ses précieux caméléons !

La provocation sembla fonctionner. Les bruits des pas de deux félins se firent entendre l'un après l'autre. L'humain restait indécis, mais commençait déjà à fouiller dans ses poches. Elli baissa les oreilles, elle n'aimait pas ça. Même si cet humain n'était qu'un sous-fifre, il pouvait très bien avoir une arme quelconque dans sa poche. Ou un moyen d'alerter ses semblables.
Pas question !

Elli se dressa sur ses pattes et se jeta de toute ses forces contre un des quatre bords de sa cage. Son but était de la faire balancer suffisamment pour distraire l'humain, l'empêcher de contacter d'autres ennemis et donner un peu de temps à ses sauveurs pour intervenir. Et cela fonctionna, un objet tomba au sol pendant que l'humain attrapait sa cage à deux mains. Quel imprudent ! Il avait les doigts assez près d'elle pour qu'elle le morde. Le goût du sang envahit sa bouche pendant que le bipède poussait un petit cri de douleur et d'agacement. Il tenta de lui donner un coup, mais la cage arrêta son poing. Elle, elle avait les pattes assez fines pour les passer à travers les barreaux et lui labourer les doigts.
La douleur lui fit lâcher la cage. Le choc secoua la chatte noire et blanche, qui resta sonnée un petit moment, prise de violents vertiges. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé pendant qu'elle distrayait cet imbécile d'humain. Il fallait être idiot pour oublier de mettre ses gants de protection. Mais pour le moment, ses sens étaient sans dessus dessous. Elle ne savait plus trop si elle était debout ou allongée, à l'endroit ou à l'envers. Elle priait juste pour que l'humain ne ramasse pas l'objet qui était tombé au sol, quel que soit cet objet.

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   Mar 5 Jan - 19:13


Hors RP:

  La fatigue et la tension me tiennent en tenaille. Un chat me rattrape. Très vite, trop vite, je le sens à mes côtés. Puis, comme sorti d’un mauvais rêve, me barrer la route. Je stoppe nette ma course, n’ayant point dépassé l’angle du couloir. Un sourire, qui se veut terrifiant sur les lèvres, et une phrase tout aussi hargneuse s’impose à ma vue et oreilles :

-Tu fais moins ta maline maintenant, hein?

  Le souffle court, je regarde avec rage et colère le Soldat en face de moi. Je me revois deux ans en arrière. Les humains, les Soldats, les Monstres… le sang giclant sur les pavés… stop ! Je me suis jurée de ne penser qu’à rien d’autre que survivre, quitte à tuer pour revoir ceux que j’aime ! Le passé peut aller se faire voir ! Là, tout de suite, ce que je veux, et j’ai honte ainsi que peur rien qu’à cette pensée, c’est éliminer l’ennemi qui se dresse entre moi et la mission suicide que j’ai emprunté avec Plume Noire. Je ferme mes paupières le temps que quelques secondes. Pour faire le vide.

« Ne pas les invoquer. Ne pas les invoquer. Ne pas fuir… pas maintenant ! » crie une voix dans ma tête.

  Je rouvre mes yeux en soubresaut et une expression plus déterminée que jamais se montre au Soldat. En quelques mouvements agiles, je contourne aisément mon adversaire en arrivant à me placer derrière lui. Un sourire de fierté aux lèvres, je détaille vite fait le lieu de mon affrontement :
Un couloir très sobre, avec des tuyaux d’aération en haut, aux murs blanc cassé. Que j’imagine déjà avec horreur taché de sang. J’entre vois alors l’humain, qui me file des frissons, au bout du couloir. Affolé et hurlant, il se débat avec la cage où est retenue Elli. Je crois que la cheffe sait qu’on veut la sauver. Si seulement Plume Noire pouvait descendre ! Mais l’autre Soldat est encore malheureusement planté près de l’humain. Je feule de colère et sans un soupçon de gentillesse, j’hurle à mon ennemi :

-Moins la maline ?! Veux-tu tâter de ma chaîne ?!

  Ce n’est pas la mienne… mais je suis assez bien placée pour savoir les dégâts qu’elle peut causer… Plume Noire, j’espère que tu ne m’en veux pas trop...

  Je défais sournoisement la lourde chaîne de mon cou. Et en la prenant dans ma gueule, dans un mouvement, comme si je l’avais fait toute ma vie, je la lance comme un lasso. Il s’enroule sur l’une de ses pattes arrière sans se serrer. J’allai me balancer de l’autre côté, lorsqu’une faible effluve des conduis d’aérations parvient à mes narines. Une odeur d’égouts et de sang diraient les premiers venus. La seule chose, c’est que cette odeur je l’ai sentie et ressentie. Rien que cette nuit, quand j’ai quitté mon nid douillet, lui y était encore. L’amour de ma vie. Son odeur est là, juste au-dessus de moi. J’écarquille mes yeux de stupeurs et dans murmure, prononce son nom… Kodaï. Je me déconcentre, laissant toutes sortes d’ouvertures possibles à mon adversaire.

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   Sam 9 Jan - 22:37


Sauvetage d’Elli


Sans jeux de mots sur mon dédoublement de personnalité, mon esprit était divisé. J’étais à la fois préoccupée par la vie de Nashira et de ma cheffe, en train de combattre ma double personnalité tout en regardant désespérément le compagnon de Nashira qui restait statufié devant le dilemme. Toute cette pression me donnait une terrible migraine et je commençais à trembler sur mes pattes, totalement perdue dans un flot de peur et d’inquiétudes. Je fermai les yeux et senti des larmes couler sur mes joues.

Je me sentais pitoyable, toujours apeurée face à moi-même autant que devant l’inconnu, à pleurer sur mon sort. Oui, j’ai été arrachée à ma famille et modifiée par les desseins des Hommes, mais mine de rien l’on m’avait offert un foyer, que je n’ai fait que fuir, et une précieuse amie, que je risquais à ce moment même de perdre à cause de ma couardise. Si je l’avais vraiment voulue, j’aurais pu me faire une nouvelle vie. Mais j’étais trop attachée au passé, non, c’était plutôt lui qui me poursuivait, me hantait jour et nuit, faisant verser les larmes et le sang à chacune de mes rencontres quasiment.

« Pff… Regarde toi p’tite Pluplume ; tu es en train de t’apitoyer sur ton sort alors qu’en ce moment même je pourrais être en train de faire gicler le sang du matou d’en bas… Remue-toi un peu bon sang ! »


Interloquée par les paroles psychiques de mon Démon, je rouvris les yeux, regardant dans le vide. Elle avait raison et mine de rien, elle venait de me faire revenir à la réalité, avec son ton sadique teinté d’agacement. Je ravalai mes larmes autant que mes sombres pensées et relevai la tête, plongeant mes yeux dans le félin qui me faisait face. Il du apercevoir les spirales et tourbillons d’émeraude absorber le rouge sang qui jusque-là colorait mon œil droit. Oui, absorber, et non repousser comme je le faisais d’habitude. Le combat contre mon autre moi sera remis à plus tard, le moment était venu de réunir mes forces et d’imposer ma vision des choses. Je pris une grande inspiration et me retournai. J’observai alors la cage contenant Elli se renverser sur le sol, tout en remarquant la présence d’un des soldats que l’on avait aperçu. Ainsi ils n’étaient pas tous les deux partis à la poursuite de Nashira. Ça allait me compliquer la tâche, comme si notre situation n’était pas assez périlleuse ainsi.  

Je me remuai les méninges comme je l’avais rarement fait. Ma double personnalité se tût en constatant ma stratégie mais je devinai son large sourire à l’idée de mon plan. J’allai tout miser sur l’effet de surprise, tirant à contre cœur l’avantage certain des méthodes de combats de ma double personnalité.

Sans adresser un regard au matou derrière moi, je déliai d’un coup de dent la dernière chaîne emprisonnant mes ailes. Malgré tout, mes yeux restèrent d’une profonde émeraude où l’on lisait une détermination à toute épreuve. Il me sembla l’espace d’un instant me souvenir d’avoir été ainsi dans le passé, avant de subir mon opération. Cependant je ne m’attardai pas sur la question. D’un geste expert j’enroulai la chaîne autour de ma patte gauche, prête à être utilisée lors d’un combat. Un dernier moment de silence, une dernière seconde avant une action qui allait changer la situation. Je déployai pour la première fois mes ailes volontairement. Oh les conduits étaient trop petits pour pouvoir les déplier totalement vu leurs grandeurs mais elles n’étaient plus collées à mes flans comme d’habitude. Je contractai mes muscles, et sans me laisser le temps d’hésiter je me jetai hors du conduis. Mes ailes déployées me firent flotter dans les airs quelques secondes, délicieux instants, puis je posai mes pattes sur le sol froid du couloir.

Je plongeai mes yeux au plus profond de ceux du mâle qui me faisait face. D’une voix sûre, froide, où la peur était inexistante. J’articulai à son attention :

« Écarte-toi de là ou tu risques de le regretter. »


Une pointe d’espoir dans mon esprit me tentait à espérer que je sois tombée sur un des rares soldats ne raffolant pas de combats et qui me laisserait passer. Je savais que c’était fou, mais au fond de moi, je ne souhaitais faire souffrir aucun chat, même les plus détestables.

J’étais de très petite taille mais je fus étonnée de découvrir un mâle qui me surplombait de quelques centimètres à peine. Je ne sus sur le moment si c’était un atout ou non en cas d’affrontement. Je laisserai mon Démon prendre le contrôle si cela tournait mal. Quant à moi, mon attention était fixée sur le félin qui me faisait face ainsi que sur la cheffe de ma guilde, qui gisait dans sa cage quelques mètres derrière le Soldat.


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   Mer 13 Jan - 15:14




HRP:

La femelle me fixait avec haine et colère et même si je reflétais la même expression, je ne le pensais. Pourquoi celle-ci? Surement parce que les Soldats et cette endroit lui rappelait de mauvais souvenirs. Elle ferma les yeux un instant et elle les rouvre dans des soubresauts. Son air déterminé n'avait fait qu'amplifié. Elle feula de colère, et dans une parole où ne règne que la colère, elle me dit:

"Moins la maline ?! Veux-tu tâter de ma chaîne ?!"


Je regarda la lourde chaîne que l'intruse défit de son cou. Je sentit qu'elle n'était pas vraiment ordinaire et qu'elle avait un côté dévastateur. Elle l'a lança comme un lasso vers moi, celle-ci s'entoura autour de ma patte. J'essayai de la dégager mais je n'y arriver pas. Elle allais effectuer un geste de balancement mais elle s’arrêta net. Elle écarquilla les yeux et dit dans dans murmure un mot que je n'entendis pas car prononçait tout bas. Elle ne fit plus attention à moi. Après bien des essais, je réussis à me dégager. La Felinae était toujours là dans sa position de léthargie. Que devais-je faire? Je m'approchai d'elle et dans un geste précis. Je pris la chaîne et commençai à lui emprisonner les pattes. Ma manœuvre fini, j'aurais pu l'attaquer ou utiliser mon pouvoir mais je ne le fis pas. Ce n'étais pas un combat à la loyale, je n'aimais pas combattre mais quand à le faire, je le fais bien. Certes , elle était désavantagé car je l'avais emprisonné dans sa propre arme. Je miaula pour interpeller. Allais t-elle enfin réagir?


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   Sam 16 Jan - 8:15




Aujourd'hui la violence ne devra pas être notre seule arme

Dariel courrait plus vite qu'il ne l'avait jamais fait. Des rapports inquiétants lui avait été fournis par des éclaireurs. Nashira était partie en direction du laboratoire accompagnée par une Caméléon dont le meneur des Felinaes n'avait pas eu vent du nom. Pire encore Kodaï était parti lui aussi. Le chat aux quatre queues louvoyait avec aisance entre les arbres et les buissons. Il ne pourrait pas tenir cette cadence trop longtemps au risque de se retrouver sans la moindre énergie si le combat devait s'annoncer. Mais il savait pertinemment que lorsqu'on s'introduisait ainsi chez les ennemis il ne s'agissait pas tant d'être fort que d'être malin. Il se savait parfaitement entraîné mais nul ne pouvait rien face à une horde d'ennemis. Il espérait de tout son cœur que rien de fâcheux n'était déjà arrivé. Il raccourcit ses foulées bien que n'étant pas encore entré en ville. Il ne pouvait pas se permettre de continuer encore ainsi. Sauver Elli était un geste noble mais la noblesse ne servait à rien si on perdait la vie dans la bataille. Dariel décida de tenter une approche plus ou moins frontale alors qu'il arrivait dans le Quartier Nord. En raccompagnant Ambre près du laboratoire il avait pu observer les environs à son aise. Il avait ainsi pu remarquer qu'il y avait des ouvertures menant vers l'extérieur : les aérations. Et puis, avec un peu de chance, seraient de garde des chats qui s'étaient entraînés avec lui alors qu'il était encore Soldat ce qui signifiait qu'il pourrait utiliser son pouvoir.

Alors qu'il parvenait près d'une entrée secondaire le grand matou sourit. Dame Chance avait entendu ses prières et se tenait à l'entrée un félin au pelage cendrée qu'il connaissait vaguement. Il n'aurait pas su donner son nom mais il le connaissait c'était certain. Il ne connaissait rien du félin roux qui l'accompagnait mais un sur deux c'était déjà pas mal. Dariel se dissimula dans un coin, espérant qu'il aurait le temps de mener son projet à bien sans se faire remarquer. Il se concentra sur sa cible, tous ses muscles tendus sous l'effort et son front plissé de concentration. Il y était ! Il commença doucement à suggérer au cerveau du félin gris de sécréter davantage d'adrénaline, beaucoup d'adrénaline. Il savait que cela pouvait être vraiment dangereux pour sa cible, voire mortel. Son rythme cardiaque allait accélérer de plus en plus sans qu'il n'en comprenne la raison. Il serait emmené à l'infirmerie et pendant quelques minutes le rouquin serait seul. Dariel stoppa le processus. Il voulait sauver Elli et non pas semer des cadavres sur son passage. Alors qu'il rouvrait les yeux il vit que sa cible chancelait, ne comprenant rien à ce qui lui arrivait. Ça avait fonctionné. Son collègue donna l'alerte mais nul ne soupçonna que cette réaction physiologique pouvait être autre chose que naturelle. Comme prévu le félin fut emmené et l'autre fut laissé seul. C'était le moment où jamais de s'introduire dans le laboratoire.

Dariel était enfin dans la place. Il avait profité de l'inattention du chat roux et de la bêtise humaine pour sauter par une fenêtre restée ouverte. Dame Chance le gâtait vraiment aujourd'hui. Il ne savait pas ce que ça pouvait bien cacher mais certainement rien de bon. Il se dissimula dans un coin, attendant de voir ce qui allait se passer. Les idées fusaient dans sa tête et son propre rythme cardiaque était assez élevé. Avant toute chose il devait se calmer et conserver les idées claires. Ce n'était pas en se précipitant qu'il parviendrait à quoi que ce soit. Il prit une profonde inspiration, puis une seconde. Son cœur ralentit peu à peu et une froide concentration prit place en lui. Plus de demi-sourire ironique, plus de chaleur dans les yeux dorés. N'existait plus que la détermination et l'envie de sortir d'ici vivant avec toutes ses troupes. Alors qu'il était en train de se demander de quelle manière il pourrait retrouver les membres de sa Guilde dans un tel dédale un bruit se fit entendre. Le bruit d'un objet qui tombe. Un homme pesta. Tout remue ménage étant une piste potentielle Dariel s'extirpa de sa cachette et partit à pas feutrés dans cette direction. Tous ses sens étaient en éveil et il guettait le moindre bruit suspect. Une voix inconnue parvint à ses oreilles tandis que l'odeur de Nashira se faisait elle aussi plus forte.

- Écarte-toi de là ou tu risques de le regretter, disait la voix.

Une fraction de seconde le demi-sourire réapparut. Qui que puisse être cette féline elle ne manquait pas de cran. Les foulées de Dariel se firent plus longues et il déboucha enfin sur la scène de la débâcle. Il chercha Nashira et Kodaï des yeux mais ne les vis pas. Un juron fusa dans son esprit mais il ne fit aucun bruit. Il s'occuperait de leur cas plus tard. Pour le moment le plus important était de sortir la petite chatte noire à la chaîne du mauvais pas dans laquelle elle semblait s'être mise. Le meneur des Felinae se rapprocha encore. Il était sur la gauche des deux combattants et ne savait pas s'ils l'avaient aperçu. Il s'approcha autant qu'il le put avant de bondir sur le Soldat. Peu lui importait de manquer sa cible le tout était de parvenir à le toucher ne serait-ce que du bout d'une griffe.
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   Jeu 28 Jan - 21:57





Je n'en aurai surement jamais la réponse

Event





Mes yeux s'écarquillèrent légèrement lorsque je sentis l'odeur d'un autre soldat s'approcher du couloir étroit. Un mâle, même pas adulte, me rejoignit. Merde. C'était pas prévu ça. Cher soldat, tu ne pourrais tomber plus mal.

Mon éternel regard méprisant au visage, j'observai avec agacement mon petit camarade. Oh, il n'était pas innabituel que mon expression soi celle-ci mais aujourd'hui elle renfermait quelque chose de bien plus profond. Je ne voulai pas que ce soldat se mêle de mes affaires, et surtout pas de celle-ci, mais pourquoi ? Ce n'étais pourtant rien d'extraordinaire, j'aurai du m'attendre à ce genre d'éventualités. Alors pourquoi, pourquoi étais-je si tourmenté ? À ce moment je n'aurai su le dire.

Alors je restai figé là, vide. Encore. Encore et encore, chaque jours un peu plus, sans vraiment savoir pourquoi. Mais je ne pouvais pas rester dans une situation aussi ridicule, n'est-ce pas ? On me prendrai pour quoi ?

-Alors, qui sont ces petits curieux qui se cachent là-dedans ?

Les paroles du soldats me ramenèrent presque instantanément à la réalité, sans que je n'en ai vraiment l'envie, sans que je n'en ai vraiment le choix. Je ne devais rien laisser paraître, mes émotions et ma personne doivent rester de marbre. Je dois être le parfait petit soldat sans pitié que tout le monde craint, comme toujours. Honnêtement, je commence à en avoir plus qu'assez de jouer ce petit jeu avec moi même, mais pourtant ça ne dépend que de moi.

Soudain mes sens se mirent en alerte, mes oreilles se dressèrent et mon regard fixa attentivement le conduit. Une chatte, Felinae donc, émergea des ombres et s'approcha dangereusement de nous.

-Venez l'attraper Soldats ! On verra bien si vous êtes aussi bon à la course que moi ! Si vous perdez, de toutes façons, vous perdrez des prisonniers !

J'esquissai un maigre sourire à ça petite tirade, bien ridicule. Qu'elle les libère ces prisonniers, ce n'est pas mon problème. Et surtout je ne tomberai pas dans un piège aussi peu réfléchi. Elle n'attendait que qu'on la suive, laisser le champ libre à son petit camarade qui à l'instant était toujours tapi dans son trou. Je ne bougerai pas d'un poil.
Ce ne fut pas de l'avis de l'autre soldat qui aussitôt les mots de la Felinae prononcé, s'élança à sa poursuite. Quel idiot, ce gamin. Tout en poussant un léger soupir, je me retournai vers le conduit, attendanr la réaction de l'autre "sauveteur". Celui-ci -ou plutôt celle-ci- ne me laissa pas attendre et aussitôt je tournai la tête, une femelle au pelage noir, muni de grandes ailes, sorti à son tour. C'est à mon tour de passer à l'acte j'imagine. J'avoue que je n'avais nulle envie de me battre mais je n'avais pas vraiment le choix, étant donné que mon camarade serait capable de tout rapporter à des chats plus hauts gradés. Je devais donc me battre, à contrecœur. Eh bien, ça faisait longtemps.

- Écarte-toi de là ou tu risques de le regretter.

Esquissant un demi-sourire, je lui répondis d'un air neutre.

-Crois moi, je n'ai absolument aucune envie de me battre, surtout pas dans ces cironcstances, mais j'imagine que je suis bien obligé. Je suis désolée, Caméléon, mais je vais avoir l'extrême obligeance de t'arrêter.

Je sortis mes griffes, me mis en position de défense et attendit patiemment la petite chatte noire.

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   Jeu 4 Fév - 17:30


L’effluve du seul amour que je possède est là, juste au-dessus de moi. Je suis dans une sorte de léthargie, absorbée dans mes pensées. Mon ennemi miaule soudainement. Brisant l’éclat de mon rêve en mille morceaux. Je le dévisage avec colère et vais pour lui bondir dessus lorsque je me pris le sol froid en pleine face. Sans trop comprendre pourquoi je suis de trois-quart allongée à terre aussi rapidement. La tête me tourne dû au choc. Un grondement sourd émane de ma bouche. Un cran de stress monte aussi, mon ennemi peut de nouveau m’attaquer comme il le souhaite ! On dirait un chaton qui apprend à marcher. Bon sang ! Reprends-toi Nashira ! Je force sur mes pattes pour me relever, c’est alors que je comprends que le Soldat a enroulé les chaînes à cet endroit. Un liquide chaud coule de mes pattes… je saigne ?! Ce doit être le fait d’avoir trop forcé. L’effluve de Kodaï n’est plus qu’un lointain souvenir. Je le chasse de mes pensées et revient au combat que je suis sensée livrer. J’entends alors les bruits d’un combat au bout du couloir que je fuis. Plume Noire doit enfin avoir sautée et dois livrer combat. L’humain rouspète toujours. Mais au fait, si Elli est vraiment dans la cage, il faudrait peut-être qu’on la sorte de là au plus vite avant que l’humain appelle du renfort ! Qu’on est juste le temps de s’enfuir… mais nous sommes en deux contre deux… comment faire pour sortir la cheffe de ce mauvais pas ? Si je retourne sur les miens, le Soldat va forcément me poursuivre… ou alors… un chrono intérieur illumine mes pensées. Il est stoppé à 24 minutes. Minutes de force, d’espoir et de ma liberté. Nous avons 24 minutes Plume Noire et moi pour finir ce combat !

Moi qui m’étais dit de ne les invoquer qu’en dernier recours… je crois que ce moment est malheureusement arrivé. Un plan encore plus suicidaire germe dans ma tête. Je sourie dangereusement, coincée au sol. Puis, comme sorti du néant, un flash illumine le haut de mon dos le temps que deux ailes flottantes s’y superposent. En deux puissants battements, je me soulève du sol pour voler en ras motte. Je mets au passage un grand coup d’aile dans la tête de mon ennemi. Rien d’une blessure grave, mais je pense que c’est assez pour sonner un peu mon adversaire. Je ne me préoccupe plus de lui et vole le plus vite possible vers l’humain. Vers mon bourreau, vers ma peur. Il gémit de douleur et j’aperçois au loin quelques gouttes vermeilles qui doivent être son sang. La chaine autour de mes pattes me ralentie considérablement par rapport à d’habitude. Je la défais et essaie de la tenir entre mes pattes avant. Je commence à prendre un peu de hauteur en battant férocement des ailes. Un épuisement certain commence à s’emparer de mon crâne. Ne rien lâcher Nashira ! Ne rien lâcher ! Tu peux le faire ! Non ! Tu dois le faire !

Je n’aperçois même pas le combat que livre Plume Noire, j’aperçois juste un autre chat, venu pour l’aider. Un chat qui a quatre queues… cela fait tourner la balance en notre faveur !

Plus que quelques mètres avant de savoir si j’ai eu raison d’invoquer mes ailes. Mon souffle est court, et pourtant, je force encore sur mes ailes pour être à hauteur de la tête de l’homme. Tout semble soudain ralentit, j’aperçois de la souffrance et de l’incompréhension dans les yeux marrons de cet humain qui sont à quelques centimètres des miens. Je revois ceux, bleus, de l’humaine qui m’a sauvée. Je n’ai aucune pitié de cet homme, car eux n’en ont pas eu lorsqu’ils l’ont tué. C’est avec ma mission accompagnée d’une amère vengeance que je balance lourdement la chaine de Plume Noire dans la tête de l’humain avant de lui entailler le visage. Il s’effondre sur le sol, assommé. Sa blouse blanche sensée être blanche, tâchée de sang, par-ci par-là. Un sourire triomphal illumine mes babines. Je n’ai que très peu de temps avant qu’il ne reprenne ses esprits. Mais assez pour avoir le temps de me diriger vers la cage renversée et d’appeler la cheffe des Caméléons retenue :

-Elli ? Vous croyez que vous pouvez sortir de votre cage ou êtes-vous blessée ?

Je dois un minimum de respect pour cette femelle qui a dû en baver. J’espère juste qu’elle n’a rien de trop grave, car l’humain a dû lâcher violement cette mini prison. Le loquet qui ferme la cage est à moitié ouvert. J’essaie de faire preuve d’un peu de logique pour terminer de le retirer. Une fois la porte ouverte, j’attends la réponse de la cheffe, pour éviter de lui faire mal si elle est blessée. Je prie pour que le Soldat avec qui j’ai engagé le combat n’arrive pas et que l’humain reprenne ses esprits tout de suite.

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   Jeu 4 Fév - 20:48


L'Illusionniste sentait ses sens revenir douloureusement. Chacun d'eux semblait vibrer. Elle voyait triple, les sons avaient un échos atroce et les odeurs se mélangeaient. Elle avait la tête qui tournait tellement qu'elle en avait envie de vomir. Sachant que son estomac était vide, elle tâcha de respirer calmement pour éviter de se mettre dans un état pire que celui dans lequel elle était déjà.

L'humain allait sans doute la ramasser d'une seconde à l'autre. Elle ferma les yeux pour atténuer ses sensations déroutantes. Son cerveau sembla l'en remercier, son sens le plus aiguisé reprenait déjà du service. Elle entendait enfin distinctement. Mais l'humain ne produisait plus le moindre bruit, à la place, elle entendait des cliquetis métalliques en face d'elle. Comment savait-elle qu'il ne s'agissait pas de l'humain ? Un être aussi massif portant autant de frusques sur lui produisait un véritable capharnaüm au moindre mouvement. Alors que là, elle reconnaissait les mouvement feutrés et souples d'un chat. La dominance d'odeur Felinae lui fit conclure à ce que l'un de ses sauveteur ce soit rapproché.  
Son odorat n'étant pas tout à fait rétabli, la cheffe garda les yeux fermés. Elle se débrouillerait avec ses oreilles pour le moment. Sa tête lui tournait moins, c'était l'essentiel.

"Elli ? Vous croyez que vous pouvez sortir de votre cage ou êtes-vous blessée ?"

Le cliquetis s'arrêta sur le son d'un claquement. La cage devait être ouverte. Elli tenta de se lever. Si elle avait eu le ventre plein et aucune goutte de somnifère dans les veines, elle aurait certainement pu marcher malgré le léger tangage qu'elle ressentait. Elle s'écroula à peine elle s'était soulevée de quelques millimètres.

Bon, tant pis pour sa dignité, puisque c'était comme ça, elle allait ramper. Sa sauveuse ne devait en aucun cas entrer dans la cage, pas alors qu'un ennemi pouvait surgir derrière elle et la pousser. Elli devait sortir par ses propres moyens.
Elle pouvait bouger, c'était déjà ça. Elle commença par étendre ses pattes avant, rien de bien difficile. Elle poussa ensuite sur ses pattes arrières tout en tirant faiblement avec ses pattes avant. Le tout était tremblant, sans doute pas très droit, mais la cage était assez petite pour qu'elle n'ai plus beaucoup d'effort à faire pour sortir.

Entre temps, son odorat était pleinement revenu et elle se risqua à ouvrir les yeux.

Elle distingua d'abord la chatte beige venue la sauver, son regard s'attarda sur les ailes blanches qui semblaient suivre les mouvements de ses épaules sans y être accrochés. Puis il tomba sur le corps allongé à côté. Plus ils sont grands, plus ils tombent de haut. Avec un peu de chance, cette chute avait sérieusement assommé l'humain.

-Merci, émit Elli.

Elle s'étendrait en remerciements plus développés plus tard, ses cordes vocales étaient en grève. Pour s'expliquer, elle devrait se contenter de mot simples.

-Peux pas marcher.

Enfin, ça se voyait un peu quand même, vu la façon dont elle était sortie de la cage.
Elle finit par se tourner vers les combats. Elle fronça ses paupières.

-Plume Noire ...

Que la peureuse Plume Noire soit là dedans n'était pas bon signe, l'Autre pouvait prendre le contrôle. Qui savait à quel point cela pouvait déraper si cela arrivait ?  
Mais l'autre silhouette dansante avait de quoi être rassurante. Quand elle reconnut à qui appartenait les quatre queues, Elli se détourna du combat.

-Sors-moi de là ...

Sa respiration siffla un peu et elle toussa pour se débarrasser de cette gène.

-Ils pourront partir.

Même si à deux contre un, les alliés avaient l'avantage, ce vacarme attirerait d'autres soldats et humains.

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   Jeu 4 Fév - 22:32


J'aperçois la femelle noire essayer de se relever. À la place de son exploit voulu, elle retombe lourdement sur le sol. Elle se met à ramper lentement le long de sa cage. Je ne veux en rien brusquer, mais le temps qu'elle met à s'en extirper m'impatiente. Je n'ai pas envie que l'humain qui geint se relève ! Je bats furieusement l'air de ma queue. Enfin sortie de sa cage, elle gémit d'une voix faible et rauque :

- Merci. Peux pas marcher. Plume Noire. Sors-moi de là... ils pourront partir.

  C'est avec un sifflement et toux que la grande cheffe des Caméléons s'adressa à moi pour la première fois. Je ne m'en offusque pas. Comme je le pensais, elle est dans un bien piètre état... je soupire avant d'arborer un sourire franc. Je me tourne vers le combat au bout du couloir. Je reconnais alors soudainement Dariel. Mon chef. Mon cœur se serre et je me sens honteuse d'être partie sans rien dire... mais ce n'est pas le moment de penser à ce genre de choses ! À plus tard les remontrances ! Je regarde Elli, puis Dariel et Plume Noire. Je courre alors chercher la chaîne et dans un geste rageur, je la lance à ma meilleure amie en criant :

-Tu en auras besoin ! Merci !

  Je me fiche de savoir si j'ai alerté d'autres personnes, mon but est de quitter les lieux au plus vite avec Elli. Je fais confiance à Dariel pour protéger Plume Noire et vice-versa. Son démon et son pouvoir peuvent être dévastateur. Je la reverrais sûrement dans quelques heures... . Je jette un coup d'œil désolé et rassuré à Dariel, comme une pré-excuse. J'oriente alors mon regard vers Elli et détaille vite fait la cheffe que je suis sensée sortir de ce mauvais pas. Je pourrai la porter sans aucuns soucis. Étant plus petite que moi. Avec une délicatesse un peu brusque par moment, je la hisse en travers de mon dos. Pour qu'elle puisse être calée au mieux. Le voyage risque d'être rude pour nous deux...

  Je jette un dernier coup d'œil à l'humain qui essaie de reprendre ses esprits. Je ris devant ton piteux état et m'envole alors. Elli est beaucoup plus lourde que la chaîne de Plume Noire. Je dois fournir le double d'efforts pour m'envoler jusqu'aux conduits d'aérations. À l'intersection de couloirs suivantes, ayant laissé le combat dans notre dos, j'aperçois une grille comme là où je me suis laissée tomber. Je prends le plus de vitesse que je peux et percute lourdement la grille de métal qui m'arrache quelques touffes de poils au passage. Je courre en faisant un bouquant d'enfer dans les conduits. Mes ailes sont plaquées contre les étroits murs et c'est à peine je Elli les touche. Mais nous n'avons pas le choix. En chemin je lui murmure :

-Désolé pour le désagrément du voyage. Au fait, je m'appelle Nashira, juste que vous le sachiez... au cas où. Ne vous en faites pas pour Plume Noire, je la connais sûrement aussi bien que vous, elle et Dariel s'en sortirons. Enfin... je suis pose que vous le pressentiez déjà.

  Mon franc parler m'étonne encore... bon sang ! Tu sais à qui tu parles là Nashira ?! Ce n'est pas à tes chatons en tous cas ! Après plusieurs longues minutes de course effrénée dans les labyrinthes d'aérations, ceux-ci débouchent enfin à l'extérieur. Dans la Ville, mais dehors, en dehors du laboratoire. Je ne peux me permettre de nous faire repérer, ni perdre de temps à passer par les égouts. Il me reste environ cinq minutes avant que mes ailes disparaissent. Un sourire suicidaire hante de nouveau légèrement mes lèvres. J'halète, ma respiration se veut courte, très et trop courte. Je suis essoufflée et au bord de l'évanouissement, pourtant je décide de tenir bon. Je dois rentrer à la maison ! Je veux revoir ma famille ! Je veux que les Caméléons retrouvent leur cheffe et leur protectrice ! Je lui dis alors :

-Accrochée vous vraiment cette fois. Cette partie va être la plus secouante...

  Je déploie alors mes ailes en grand, me rapproche du sol, quitte à me couper avec quelques morceaux de verres qui traînent par terre, prends une impulsion pour me propulser dans les airs avec l'Illusionniste sur le dos. Je m'envole alors, battant des ailes avec toutes mes dernières ressources. Avec tous mes derniers espoirs. Avec toutes mes dernières minutes de pouvoir. Je veux retrouver ma famille ! Je veux la sauver ! Ces convictions me donne la force de monter plus haut, toujours plus haut dans le ciel. J'évite de monter à la verticale, de peur qu'Elli chute. Alors je commence déjà à m'orienter vers la maison tout en montant toujours plus haut. L'air devient alors un peu plus rare à chaque battement. Le vent souffle beaucoup plus qu'au sol et pour couronner le tout, une pluie nous glace les os. Voler réduit considérablement le temps que l'on aurait mit avec nos pattes. Tant mieux ! Cela vaut les nombreux inconfort de ce vol ! Soudain, je sens que j'entame la dernière minute d'utilisation de mes ailes. Je les écartent le plus loin possible de mon corps et fait en sorte de descendre. Deux ou trois environ avant de toucher le sol, mes ailes bleus ciel s'embrasent et disparaissent. Elli et moi atterrissons lourdement dans la boue. Elli est projetée à un mètre environ de moi. Je commence déjà à apercevoir les champignons qui protègent notre QG. Je murmure alors en souriant à Elli, qui j'espère n'a rien de bien grave à cause de la chute :

-Désolé pour le vol et... et la chute... nous voilà presque au QG... de... des Felinae... je suis malheureusement... dans l'incapacité de vous... y emmener sur les... derniers kilomètres restant... pardonnez... moi.

  Je suis éreintée. Je ne peux même plus bouger. Je m'endors alors en souriant, sous la pluie battante. En sachant que déjà, les nôtres se dirigent vers nous.

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   Ven 5 Fév - 12:39


Elli regarda la Felinae rendre ce qu'elle avait déjà deviné comme étant la chaîne de Plume Noire à sa propriétaire.
Elle se laissa hisser sur le dos sans contracter un seul muscle. Il fallait qu'elle profite du temps où elle serait portée pour se reposer, rassembler des forces. Au cas où. Parce qu'elles n'étaient pas encore sortie de là.

L'humain montra des signes de conscience. Le seul réconfort de la cheffe était de songer qu'il connaîtrait un court instant les mêmes vertiges qu'elle quelques instants auparavant.
Lorsque la chatte beige s'envola vers le conduit d'aération, Elli comprit tout de suite qu'elle allait être sérieusement secouée. Pour autant, une fois dedans, elle se laissa secouée dans tous les sens quitte à être recouverte de bleus. Elle était installée de façon à ce qu'elle ne tomberait pas, et si elle venait à se sentir glisser, elle utiliserais ses dernières forces pour s'accrocher. Fort heureusement, elle n'en eu pas besoin.

"Désolé pour le désagrément du voyage. Au fait, je m'appelle Nashira, juste que vous le sachiez... au cas où. Ne vous en faites pas pour Plume Noire, je la connais sûrement aussi bien que vous, elle et Dariel s'en sortirons. Enfin... je suppose que vous le pressentiez déjà."

Elli l'écoutait d'une oreille distraite. Elle prit note de son nom et de sa relation proche avec Plume Noire. La chatte noire et blanche se concentrait sur sa respiration, rendue pénible dans le conduit. Mais la sortie se dessinait déjà devant elles.
L'avertissement de Nashira était obsolète, elle avait deviné dès qu'elle avait été installée sur son dos que le plus dur serait le voyage hors du laboratoire. Entre quatre mur, il n'y avait pas de vent ou d'intempéries, le plus dur restait à venir.

La cheffe des Caméléons ferma les yeux pour les protéger du vent et réveilla son corps pour serrer ses pattes autour du corps de la Felinae, quitte à la griffer. Cette dernière était trop concentrée pour s'en préoccuper de toute façon. L'adrénaline faisait son effet.
Une fois de plus, l'estomac vide d'Elli fut mis à rude épreuve. Décidément, c'était la troisième fois aujourd'hui. Et pour couronner le tout, il pleuvait des cordes. Mais le rideau de pluie les rendait sans doute plus difficile à discerner et à suivre.
Elli tâcha de garder une respiration régulière malgré l'eau sur son museau et son corps trempé devenu glacé. Alors même que l'air se raréfiait. Mais le vol de Nashira s'était fait plus calme, bien que plus rapide. Seulement, cela ne pouvait pas durer.

La cheffe sentit qu'elles redescendaient. Etaient-elles déjà arrivées ou Nashira était trop épuisée pour continuer. La pluie battant son visage, Elli ne rouvrit pas les yeux. Quand elle sentit leurs corps se décoller, elle compris que Nashira ne pouvait plus voler ou planer. Peut-être que ses ailes ne pouvaient rester éternellement, après tout, c'était un pouvoir, par de véritables membres.

Dans sa chute, Elli se réjouit de ce temps pluvieux qui avait rendue la terre boueuse. Cela lui épargna des blessures qui auraient put être graves. Plus encore, elle était heureuse de sentir cette boue naturelle après avoir vécu des semaines enfermées. Elle rouvrit les yeux et vit Nashira dans un piteux état à un mètre d'elle.
Elle eu un sourire frêle de remerciement à l'attention de la Felinae, même si cette dernière ne l'avait peut-être pas vu, car elle tourna de l’œil rapidement.
Des chats accouraient. Il y avait parmi eux quelques Felinaes, mais les premier à arriver étaient les Caméléons qui, de loin, avaient reconnu leur cheffe. Les avoir retrouvé était un ultime soulagement. Comme elle l'avait espéré, ils s'étaient regroupé chez les Felinaes. A son tour, alors qu'elle se sentait être portée et amenée, elle se laissa sombrer dans l'inconscience. Elle n'avait que trop perdu de force ces derniers minutes, à présent qu'elle ne risquait plus rien, elle sentait plus que jamais le poids de l'épuisement.


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   Dim 14 Fév - 14:25


Sauvetage d’Elli


Mon arrivée ne sembla surprendre en rien mon adversaire. Il me fixait avec intérêt et calme de ses yeux verts aux étranges halos de lumières. Après mon avertissement, le félin se contenta d’esquisser une moitié de sourire, qui me semblait être d’un air rieur et hautain… à moins que ce ne soit qu’une influence de la part de ma double personnalité, dont le seul souhait était d’enclencher un combat. Quoi qu’il en soit, cette mimique m’irrita quelque peu, comme s’il ne prenait pas ma menace au sérieux, bien que je ne lise aucun désir d’affrontement dans son regard. Après tout il exécutait son rôle et n’avais pas l’air d’un des fous furieux semblables à mon Démon, qu’abritait le camp des Soldats. Il était simplement du camp adverse au mien et il se mettait en travers de mon chemin, je ne ressentais en rien un désir de vengeance envers ce matou. Lui aussi avait été opéré sans rien demandé. Toute ma rancœur était tournée envers les humains ainsi qu’envers ma double personnalité qui me pourrissait l’existence. L’heure n’était cependant pas aux rancunes, je me devais de diriger toute ma concentration et ma réflexion sur le combat à venir.
En effet, le Soldat articula d’un air parfaitement neutre et plat :

« -Crois-moi, je n'ai absolument aucune envie de me battre, surtout pas dans ces circonstances, mais j'imagine que je suis bien obligé. Je suis désolée, Caméléon, mais je vais avoir l'extrême obligeance de t'arrêter. »

Ces paroles venaient de confirmer mes pensées. Il n’avait donc en rien le désir de m’affronter. Il semblait bien différent de celle qui se trouvait enfermée dans mon crâne et qui à cet instant, jubilait à l’idée de pouvoir se libérer et prendre le contrôle sur mon corps. Le félin se mit avec lenteur et application en position de combat et sortit ses griffes, qui crissèrent par la même occasion sur le carrelage du couloir. Je remarquai qu’il en possédait une supplémentaire à chaque patte. J’en déduis que cela devait être soit une malformation de naissance soit un effet secondaire de son opération. Si cela se trouvait être la deuxième possibilité, alors je l’enviais un peu. Lui n’ayant pas eu de choses réellement anormales pour un chat, tel que des cornes… ou des ailes dans mon cas.

Près d’une minute venait de s’écouler, pendant laquelle nous nous contentions de nous fixer, attendant une première attaque de la part de l’autre. Ma concentration était telle que j’avais à peine remarquer une femelle aux ailes bleutées voler avec difficulté puis atterrir auprès d’Elli. C’est pourquoi je sursautai lorsque j’entendis la voix de Nashira à mon attention :

« -Tu en auras besoin ! Merci ! »

Suivi du bruit d’une lourde chaîne métallique virevoltant dans les airs. Ma stupéfaction fut mêlée à un soulagement de savoir Nashira toujours en vie et en relative santé. Mon adversaire avait peut-être lui aussi été déconcentré et je devais saisir cette occasion pour attaquer en première. D’un commun accord avec ma double personnalité, je la laissai ressurgir.

Cela fut pour moi comme un choc, une douleur envahissant la moindre parcelle de mon crâne et se prolongeant telle un courant électrique dans mes veines jusqu’aux extrémités de mes griffes. D’instinct, je m’emparai de la chaîne avec mes crocs. Dans mes yeux, des spirales de rouge sang et de vert émeraude se mêlaient et s’entremêlaient en parfaite harmonie. Pour la première fois depuis mon opération, nous, mon Démon et moi, partagions notre corps, aucune des deux ne cherchant à empêcher l’autre d’agir. Mon cerveau bouillonnait. Le choc d’un tel changement me fit légèrement vaciller quelques instants puis je me stabilisai. Je fixai à nouveau mon adversaire, d’une façon nouvelle qui était pour moi impossible à décrire. La violence et les pulsions de mon autre personnalité, mon autre moi, m’incitait à me lancer, à ne pas chercher à m’enfuir. Je me redressai, la chaîne toujours dans ma gueule, mais un sourire narquois et provocateur s’élargissait sur mes babines. J’orientai mes ailes vers l’avant et me propulsa d’un seul coup vers mon adversaire.



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   Lun 15 Fév - 17:32





Affrontement.

Event





Face à face, un silence presque inopiné se mit en place entre moi et la chatte ailée. Je la regardais avec une certaine attention, pouvant simplement lire une grande détermination de réussir dans son regard émeraude. Il venait de temps à autre une once de rouge qui traversait son iris, pour une raison que j'ignorai. Que cela était lié à son opération ou non, peu m'importait, je n'y payais pas vraiment attention à ce moment là.

Soudainement, deux silhouette vinrent troubler notre silence. La chatte de tout à l'heure, présument, s'enfuyait avec Elli, la cheffe Caméléon sur son dos.

« -Tu en auras besoin ! Merci ! » s'exclama-t-elle, pressée

L'autre soldat n'avait donc pas réussi à les arrêter...pensais-je
Tant pis. S'il avait échoué dans sa dite mission ce n'était guère mon problème, je n'avais pas grand chose à faire de l'évasion des Caméléons. Il fallait que je reste concentré, quelques secondes de mégarde, c'est déjà bien trop en combat. Cependant ce qui attira mon attention était ces chaînes que la Felinae avait lancé à mon adversaire. A quoi servait-elle ? Non pas que j'y portais grand intérêt mais si cela avait un rapport avec son pouvoir ou plus généralement notre combat -et c'était fort probable-, je devais faire extrêmement attention, le moindre détail peut jouer.
Lorsque la chatte saisit la chaîne, une douleur sembla s'emparer d'elle, les nuances de rouge de tout à l'heure s'intensifiant. Voilà des plus étranges. J'avoue que j'avais presque hâte de connaitre la raison de tout ceci. Enfin, je n'allais pas tarder à le savoir.
S'ajoutait à tout cela, ce changement brusque de regard, d'air. D'un oeil timide et déterminé nous étions passés à une presque-folie, la détermination restante.

Elle se propulsa sur moi, l'air narquois. Surpris, j'évitai tant bien que mal son assaut et dérapai sur le carrelage blanc du couloir. Je me stabilisais, reprenant mon souffle doucement et prêt à encaisser les coups. L'entièreté de mon entrainement au sein des soldats était basé sur la résistance, étant donné mon pouvoir. On m'a appris mille et une techniques pour me défendre et tenir debout devant les plus grands, pour frapper fort. Très fort. Chose que j'ai toujours détesté, me laisser battre et attaquer avec fourberie, ce n'était pas moi. Mais je n'ai pas le choix.
Cependant, Je ne devait pas faire douter mon adversaire que quelque chose se tramait, trouver l'équilibre parfait pour ne pas paraitre suspect. J'attendais sa réplique, concentré.
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   Mar 1 Mar - 11:18




Aujourd'hui la violence ne devra pas être notre seule arme

La diversion du meneur des Felinae n'avait pas vraiment porté ses fruits puisque Plume Noire s'était elle aussi lancée sur leur adversaire. Dariel continua donc son mouvement vers l'avant. Il avait senti une effluve Felinae qu'il connaissait. Il finit par retrouver Kodaï et lui intima de le suivre. Il n'était plus le moment de demande l'avis des autres. Le moment était à l'action et aux ordres directs. Il fallait qu'ils sortent d'ici et le plus vite serait le mieux. Les humains étaient loin d'être stupides et n'allaient certainement pas tarder à envoyer d'autres Soldats à leur trousses. Le grand félin crème n'eut pas de soucis pour retrouver son chemin. Il avait arpenté ces couloirs bien assez souvent mais, surtout, les odeurs de peur et de sang étaient omniprésentes lorsqu'il se dirigeait vers Plume Noire.
Cette dernière faisait toujours face à son adversaire mais Dariel entendait des bruits de galopades derrière lui. Les renforts arrivaient et ils n'étaient pas pour eux ! Il ne fallait plus chercher à faire dans la dentelle. Le meneur des Felinaes se lança à pleine vitesse sur le Soldat. Peut importait que ce dernier riposte de quelque manière que ce soit et qu'il récolte une ou deux entailles. Il voulait juste l'envoyer voler à quelques mètres, juste le temps de laisser une ouverture à Kodaï et Plume Noire. Ils devaient partir. Et vite. Tous avaient connu cet endroit et tous avaient voulu s'en échapper. Ce n'était pas pour y retourner simplement parce qu'on ne voulait pas abandonner un combat dont l'issue était incertaine.

- Plume Noire ! Kodaï ! On file et on se dépéche. A trois contre un on fait largement le poids mais je crains qu'on ne se retrouve bientôt en large infériorité numérique !

La voix de Dariel était forte et ne laissait pas place aux objections. Il n'usait pas souvent de ce ton autoritaire mais il avait vu la lueur qui brillait dans les yeux de la Caméléon. Elle devait comprendre qu'elle n'avait pas le choix et qu'elle pourrait toujours traquer ce Soldat si l'envie lui en prenait mais que, pour le moment, il n'était pas question de se faire prendre pour ses beaux yeux. D'autant plus que ce qu'il s'était bien gardé de préciser c'était que les portes allaient certainement se refermées devant eux incessemment. Dariel s'élença donc vers l'avant, priant pour que les deux autres le suivent sans faire d'histoire. Il prit la direction de la porte la plus proche. Ou tout du moins de la plus proche dont il se souvenait.

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[H.RP : Désolée il y a peut-être un peu de PG mais il faut vraiment que ce RP se termine pour qu'on puisse clore l'event et donc en lancer un autre (: ]

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   Sam 5 Mar - 16:36


Sauvetage d’Elli



Mon adversaire m'esquiva de justesse, ce qui me rassura sur mes aptitudes en matières à de vitesse. Je n'étais pas formée au combat et lui si, alors si j'arrive à le mettre en difficulté, cela me donne de bons espoirs. Je freinai à l’aide de mes ailes et de mes griffes et pivota sur moi-même afin de faire face au Soldat. Celui-ci avait pris une attitude défensive. Il devait sûrement attendre que je m’épuise avant de lancer une attaque qui me mettrait K.O à coup sûr, ou quelque chose de ce genre. Je contractai mes muscles, prête à lancer un nouvel assaut dans la fougue, lorsque j’entendis une voix autoritaire et puissante qu’il m’était arrivé d’entendre depuis quelques lunes, dans mon dos.

- Plume Noire ! Kodaï ! On file et on se dépêche. A trois contre un on fait largement le poids mais je crains qu'on ne se retrouve bientôt en large infériorité numérique !

Mes yeux s’écarquillèrent, continuant de fixer d’un air un peu fou ce félin que je m’apprêtais à combattre. La voix de Dariel venait de me rappeler à la réalité, de me rappeler mes principes et donc qui j’étais réellement. Pourquoi vouloir absolument éliminer ce soldat à présent que Nashira et Elli étaient en sécurité ? Mon Démon pesta dans mon esprit et tout mon corps se contracta l’espace de quelques instants. Je tentai une nouvelle fois de refouler ma double personnalité, constatant qu’elle ne m’était plus utile, mais cette dernière était particulièrement mécontente que je l’empêche de finir son "œuvre".

Mon regard se modifia, et j’adressai un regard de terreur mêlée d’une envie de s’excuser envers ce chat que j’allais faire souffrir sans raison, bien que cela puisse sembler un peu idiot vu la situation. Des larmes coulèrent de mes yeux tandis que je forçai la main à mon Démon et, réussissant à bouger mes pattes et ma tête, je parvins en deux mouvements efficaces et rapides à entraver une fois de plus mes ailes. Privé soudain de leur utilisation, qui donnait un accès à ma double personnalité, cette dernière perdit en puissance et dut se reculer au fond de mon esprit et de mon âme. Utilisant les dernières forces qui me restaient, je me retournai et me mit à courir derrière le chef des Felinae. Un maux de crâne, causé par mon combat contre mon Démon, pulsait horriblement dans ma tête, me donnant un léger tournis. Je devais toutefois tenir coute que coute et suivre Dariel pour, enfin, peut-être pouvoir sortir de cet enfer.



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