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« Une histoire de courant. »

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Anonymous
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   Mer 21 Oct - 14:46


En cette matinée automnale, je longeais les abords du ruisseau, qui dernièrement, avait prit des allures de rivières: Le niveau de l'eau avait considérablement monté par rapport au reste de l'année. Le sol était boueux, l'air humide, et tous les végétaux se noyaient presque. Le ciel, continuellement gris.

Je vis alors un félin au pelage sombre. Cela faisait plusieurs fois que je l'avais remarqué, mais je ne lui avais jamais adressé la parole. Le chat s'isolait donc, mais je ne savais pas si c'était voulu ou non; peut-être était-il rejeté des autres ? Ou alors aimait-il sa solitude? Je pris la décision d'aller le lui demander.

Ainsi, je m'avance vers l'inconnu et lui lance: "Je te vois depuis un certain temps seul ici. T'en as pas marre de te retrouver sans personne?"

Bon, sur ce coup, j'étais pas vraiment délicate. Trop..."Directe"? Pourtant, faire ce genre de chose, c'est pas dans mes habitudes...Puis, je n'affichais pas non plus un grand sourire, mais plutôt un air agressif. J'espère que mon interlocuteur ne le prendra pas mal. Au pire je me rattrape...Trop tard, le matou a déjà entreprit de me répondre.

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Anonymous
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   Mer 21 Oct - 17:26


une histoire de courant
© Katuro



Il fait froid, pensas-tu simplement. Ton regard doré se perdait dans le gris du paysage. Le gris du ciel uni, d’une luminosité affligeante. Le gris du sol terne que l’herbe désertait en cette blanche saison. Et le gris de l’eau, miroir mouvant du firmament. Ton souffle, blanc, s’échappait de tes babines à chacune de tes expirations. Tu fixais, de guerre las, les mouvements sans grâce du ruisseau devenu fleuve. Tu observais sans la voir la boue perdue dans le courant, qui donnait depuis peu un aspect maladif au serpent aquatique.

Tu n’avais pas eu le temps de songer à la saison froide que l’automne annonçait sa fin. Sa fin ? Pas encore, non. Tu secouas doucement la tête en te demandant si tu n’étais pas en train de la perdre pour dire pareille bêtises. L’hiver n’avait pas encore montré le bout de son museau : il vous restait quelques longues semaines à craindre son précéder et ses feuilles mortes. L’automne, l’automne... Je déteste cette saison. Elle est synonyme de mort. Et ce pensant, tu rivas tes yeux vides dans le lointain, sans voir le monde qui s’offrait à tes yeux. Seule une image floue, teinté de gris comme de blanc te parvenait. Tu étais fatiguée, épuisée d’une nuit sans sommeil et sans rêves. Des rêves.... T’en restait-il seulement ? Pourquoi étais-tu là, après tout ? Pour ta famille ? Celle que tu avais tuée ? Oui, certainement... Cet automne, ce dur automne, saison de mort.... Saison de leur mort ? Je ne m’en souviens plus.

Et c’est probablement ça, le pire. Étais-ce un jour de pluie ? De beau temps ? D’espoir ou de dénouement ? Qui sait ? Personne. Et personne ne saura jamais. Ils sont morts. Parce que tu étais là. Parce que tu existais. Parce que les humains leur avaient fait des choses et que tu en avais hérité. Ils sont morts à cause des humains. Alors, pour les venger, tu dois tuer les humains. C’est aussi simple. Vraiment ? Alors c’est ça, ma raison de vivre ? Venger des morts ? Rendre des gens tristes en en tuant d’autres.... Tout ça car ils ont tués ?

Au final, je ne vaudrais pas mieux qu’eux en faisant ça.

Alors pourquoi avoir rejoindre ce groupe, toi qui ne veut plus approcher quiconque, si ce n’est pour te battre ? Peut-être car tu n’avais nulle part où allé. Peut-être car tu ne voulais pas te suicider ? Tu voulais te battre contre l’injustice. Ou alors, peut-être.... étais-tu tout simplement trop vide pour trouver en ton cœur l’énergie de te suicider. Après tout.... Si tu n’avais plus de raison de vivre, tu n’en avais pas pour autant une de mourir. Alors tu vivais. Tout simplement. Vraiment ?

« Je te vois depuis un certain temps seule ici. T'en as pas marre de te retrouver sans personne ? »

Tu n’esquissas pas le moindre geste en direction de la personne. Pour beaucoup, tu donnerais l’impression de ne pas l’avoir entendu, ou écouter. Mais ta patte avant droite, celle que la tâche blanche grignotait à moitié... La voilà qui s’était légèrement enfoncée sous l’effet de la surprise et de la colère mêlée. De la tristesse, aussi. En ton sein brûlait de nombreux sentiments que ton visage impassible dissimulait à merveille. Tu étais surprise qu’on te parle. Tu étais heureuse qu’on le fasse, que quelqu’un choisisse ces mots et te les lancent, rien qu’à toi, et à personne d’autre. Tu étais agacée que cette inconnue te pose une question si évidente, à laquelle tu ne pouvais pourtant pas répondre. Tu ne pouvais que noyer ton regard dans le flot grisâtre et haineux du ruisseau. Tu entrouvris la gueule comme si tu t’apprêtais à répondre, pour la refermer aussitôt, n’offrant à l’inconnue que deux rangés de dents albâtres.

Les secondes s’écoulèrent. Tu réussis à calmer ton pouls. Peut-être devrais-je lui répondre ? Les émotions rongeais ton esprits, embrumés tes sens. Tu entendais, percevais dans le cœur de la femelle une multitude d’émotions, dont sa crainte de te brusquer. Elle ne te voulait pas à mal, et s’inquiétait, ou s’interrogeais simplement sur les raisons qui t’amenaient à t’isoler ainsi. Tu bridas ton cœur, retenant en lui ces sentiments qui déjà s’entrechoquaient, te donnant l’impression d’être perforées par des épines. Ton âme était encerclée de ronces. Des ronces de curiosités, d’inquiétudes, et de bien d’autres sentiments que tu ne saurais décrire. Des sentiments qui provenaient de cette chatte et venait s’ajouter aux tiens. Mais tu savais comment réagir. Comment garder ton calme. Voilà des lunes que tu avais appris à parler à autrui sans montrer ton ressenti.

« Qu’importe. Je vous prierez de garder vos distances, pour vous comme pour moi. »

Et sur ces quelques paroles lancé d’une voix aussi polaire que l’air qui balayé vos fourrures, tu te levas du sol qui t’avait servit de promontoire. Sans attendre une réponse de l’autre animal, tu poursuivis ta route vers le rivage, fermant les yeux pour mieux réprimer les sentiments du quasi inconnu. Quasi car, en tant que Felinae, son odeur t'était familière. Si tu n’avais pas était si asociale peut-être aurais-tu su son nom... Quoi qu’il en soit, tu fermais les yeux car ainsi ton pouvoir n’en était que moins fort, et ton soulagement plus grand.

Tu glissas. L’eau tumultueuse avait rendu les berges glissantes. Là où il n’y avait normalement qu’herbes sèches était apparu une boue dangereuse peuplée de brindilles et autre déchets. L’une de tes pattes avant s’enfonça, l’autre ripât sur des branches et tu tombas. L’élan t’emporta dans la rivière formée par la pluie. Tu t’enfonças à moitié et cherchas à te retenir de tes pattes arrière. Le monstre aquatique fondit sur toi. Il te dévora de ses canines glaciales. D’un simple geste il t’emporta avec lui. Retournée, sonnée, tu plantas tes griffes dans la berge. Tes pattes avant se recouvrirent de boues. Le courant arctique tirait sur tes membres. Le dragon avait saisi la partie inférieure de ton corps et s’efforçait de te noyer entre ses crocs.  Mais tu tenais bon, les muscles et le visage crispé. Tu bataillais pour ne pas te laisser emporter.

Pas un cri n’avait jaillit de ta gorge. Tu n’avais pas peur. Tu n’avais pas le droit. De tous les sentiments qui nourrissaient ton pouvoir, la peur en était le plus dévastateur. Tu avais appris à la contrôler de ton mieux.

Du moins essayais-tu de te convaincre.




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Anonymous
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   Jeu 22 Oct - 13:07


Je me promenais car j'avais fini mais tâche et au Q.G il y avais trop de bruit pour qu'un félin puisse ce reposer . Les chaton adore courir partout et crier mais même à ça il sont parfois mignon à croquer . Il fesais froid et je sentais le vent sur mon pelage noir et blanc... Ce vent oui celui de là libertés de plus être sous les ordes des humains , de pouvoir courir partout où on veux et quand on veux . Depuis que je suis ici  j'ai l'imprésion qu'il est devenu mon meilleur amie ! Oui ces vrai . Celui qui me comprend , celui qui m'apprend et celui qui ne fait sentir bien . Bien-sûr j'ai des amie mais il ne vâlent pas le vent .


Je me dirigeais le ruisseau . Pourquoi ? Ne me le demander pas j'avais envie de me salir dans la boue et on ce moment ia boue ces pas ce qu'il manque la bas . Les feuilles sont jaune , rouge , orange et parfois il en reste des vertes mais il y a plein de couleur grâce à elle et je trouve ça beau et bien sûr grâce au vent il y en a aussi par terre . Je continu à marcher en pensent et tout et n'importe quoi tout en marchant sur les feuil morte . Morte ? Pourquoi , pourquoi la mort existe t'elle ? 


Un bruit me sentie de mais penser alors que j'étais acôter sur un arbre , on dirais que quelque chose ou quelqu'un étais tomber de l'eau , devrais-je aller voir ? Moi et ma phobie de l'eau je pourrais jamais le sauver si ces un chaton ! Le vent ce remis à souffler sur mon pelage , et je croyais bien avoir compris pourquoi il fallait que j'aille voir ce qui ce passe . Sinon pourquoi cerais-je ici ? Je me leva donc et parti vers le ruisseau pour voir ce qui étais tomber dans l'eau . 

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   Ven 23 Oct - 16:08


Hors rp:
Dakara, Luciole, Fluffyjam, Enkiro, Kodaï et Nashira
Une histoire de courant


Le vent automnal repoussait les plumes de mes ailes dans ma figure. J'étais en train de répéter encore et encore un enchaînement d'attaques sur un matou imaginaire. Quand je fis une pause, je vis une chatte noire et blanc ailée sortir du Q.G après avoir fini ses tâches. Même avec peu de connaissance sur les membres de ma guilde, j'ai quand même réussi à reconnaître Fluffyjam. Je détournai mon regard d'elle quand un chaton percuta une branche qui traînait au sol et fonça la tête la première dans mes pattes.
"Tu pourrais faire attention et regarder ou tu met les pattes !" lui criais-je dessus du même ton froid que j'utilisais tout le temps. Le chaton se releva et me regarda avec de grands yeux, prêt à pleurer.
Super, la journée commence bien, j'viens de traumatiser un chaton...
Il s'enfuit à toute allure, loin de moi.
Les adultes me toisait froidement, me montrant bien qu'il fallait que j'arrête de me comporter ainsi avec les plus jeunes. Je tourne la tête sur le coté, ma pupille les fixant toujours, leur montrant que c'est leur faute de ne pas surveiller les chatons. Soupirant, je décide enfin de sortir à mon tour du camp. On ne peut pas s'entraîner tranquillement ici. Je laissais mes pattes me guider, et elles alla étrangement vers le ruisseau. Non, non ! Pas cet endroit boueux ! C'est une idée de cervelle de scarabée géant de m’entraîner dans un endroit glissant. En plus, par ce temps automnal froid, le ruisseau peu devenir plus dangereux.
Je m'arrêta. Je n'étais plus très loin du ruisseau, alors autant rester s'entraîner là. J'entendis des bruits venant de là bas mais je n'en pris pas compte. Un bourrasque de vent froid vint me souffle au visage. Je repliais alors mes ailes, tout en fourrant mon museau au chaud dans mon écharpe. Les bruits ne cessaient de retentir dans mes oreilles blanches, mais je ne devais pas me laisser distraire de mon entraînement, tout bon combattants le sait.





Dernière édition par Enkiro le Mar 27 Oct - 15:24, édité 2 fois

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   Sam 24 Oct - 16:55






Une histoire de courant

Featuring Luciole, Enkiro,  Nashira, Fluffyjam,  Dakara


Brrr, c'est pas un jour pour partir en balade en amoureux ça.. FAIT FROID BORDEL ! Mais bon, une balade est une balade. Avec Nashira en plus ! Cela fesait des lustres qu'ont avaient pas fait une sortie à deux. Depuis la naissance des chatons, en fait. Cela nous feras du bien, du moins je l'espère ! Nous marchions cote à cote, sans nous rendre compte s'où l'ont allaient. J'avais envi de lui parler de tout ça : la guilde, les chatons, nous.. mais je ne voulais pas gâcher cette sortie, et je pense qu'elle apprécie ce silence autant que moi. J'entrelaça ma queue à la sienne, comme si j'allais me perdre sans elle à tout instant. Sur le sol, la neige réfléchissait les rayons du soleil pâle, ce qui nous offrait un merveilleux spectacle. Soudain, quelque chose fis frôler un buisson. Je reconnaissais l'individu,  c'était Enkiro. Sûrement en balade lui aussi ! Ou en mission,  qui sait. Pour ma part je m'étais débarrasser de mes tâches très tôt ce matin, pour avoir la journée de libre avec elle. Qu'il était agréable de se retrouver enfin seul tout les deux. La neige crisait sous nos pattes, elle était presque glissante.  Heureusement que nous étions solidement aggripés l'un à  l'autre !  Nous continuons donc nôtre route, sur ce qui semblait être le chemin du ruisseau.        

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Anonymous
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   Lun 26 Oct - 0:01


Mes tâches sont terminées depuis belle lurette. C'est un bonheur fou ! Surtout parce que maintenant je peux le savoir à mes côtés. J'aime entendre sa respiration rauque et rassurante. Sentir sa chaleur qui se dégage agréablement de son corps. Son odeur si parfaite... je l'aime. Cela faisait tellement longtemps que nous ne nous étions pas promenés en amoureux... depuis que Sahara et Ruby ont vu le jour en fait. J'entre ferme mes yeux en pensant à la situation, me laissant bercer par le doux son de nos pas sur la terre humide et glissante.

  Kodaï et moi nous sommes enfin réunis pour une balade en amoureux. Tellement de temps s'est écoulé depuis que nous ne nous voyons que la nuit que nous en avons oublié de prendre du bon temps. Ces moment-là, avec ceux des confidences, me manquent terriblement... j'ai tellement de choses à lui dire... comme ma rencontre avec Pandora. Qui était à la fois étrange et m'a aidé à me trouver telle que je me tiens dorénavant à côté de lui. Toutes les personnes que j'ai rencontré... tous les tracas et ce qui va avec, j'ai envi de lui en parler. Cependant, le silence est si parfait à cet instant, que ni lui, ni moi, n'avons envi de piailler comme des pies à nous raconter notre vie. Le paysage automnal nous rapproche de plus en plus de l'hiver... qui sera rude et froid, je le sens. Mon premier en dehors de la Ville... . La douleur sourde se fait plus distante à mesure que le temps passe. Loin de cette Ville justement. Je me sens revivre et prendre de l'assurance !

  Kodaï enroule sa queue autour de la mienne. Nous rapprochant encore un peu plus. Dans une étreinte que je voudrai éternelle. Nous continuons à déambuler ainsi, pendant un temps que je n'estimerai pas tant il est long et me procure du bonheur. Comme si nous deux corps étaient liés, battant du même rythme de vie à l'unisson, Kodaï et moi regardons un chat sortir des fourrés. Je ne lui ai jamais parlé, mais il me semble que le matou beige à mes côtés le connaisse. L'inconnu est un chat blanc ailé portant une écharpe autour du coup. Je me sens moins seule d'un coup. Moi qui porte aussi un objet humain. Dans tous les cas, ce chat prend la même direction que la notre, qui doit être le ruisseau. Le vent me rapporte soudainement comme des échos de cris... que je l'empressement d'oublier. Peut-être ai-je rêvé ? Je profite trop de l'instant présent avec Kodaï pour me soucier d'autre chose que de lui et de ma petite personne. Que je suis égoïste pour une fois.

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   Lun 26 Oct - 18:17


Je vois sa patte blanche, qui contraste avec le reste de son corps, s'enfoncer légèrement dans le sol après lui avoir parler. Puis je vois sa gueule s'entrouvrir pour finalement la voir close sans qu'aucun bruit ne s'en soit échappé. Une petite minute s'écoule et toujours rien, pourtant je compte bien avoir ma réponse, et moi aussi, je reste immobile tout en la fixant intensément. Un son sort enfin:
« Qu’importe. Je vous prierai de garder vos distances, pour vous comme pour moi. »

Je ne m'attendais absolument pas à ça. On ne m'avait jamais parler, ni envoyer balader comme ça, avec autant de...respect. C'était moi, qui maintenant, ne dit rien du tout, intriguée par cette réponse, mais surtout par cet individu, qui tout simplement se leva, et s'en alla en direction du ruisseau mais toujours à porter de ma vue.

Je fut alors effrayée lorsque je vis l'animal chuter dans l'eau glaciale et agitée. Pourtant, pas un cri, rien qui n'indiquait que le félin était bien en vie et avait besoin d'aide. Donc je courus la dizaine de mètre qui me séparait du torrent le plus vite que me le permettait mon corps. C'est la que je fus immédiatement rassurée de voir que le chaton n'avait pas péri, mais qu'il s'agrippait du mieux possible à la berge, ses griffes solidement plantées dans la terre boueuse de la berge glissante.
Malheureusement, je ne pouvais pas l'extirper de là toute seule. J'avais besoin d'aide. Et même à deux, ça ne suffirait probablement pas.
Essayant de mettre le félin en confiance je lui dis :
«Surtout, ne laisse pas place à la panique et l'angoisse, tu vas t'en sortir. Accroche toi du mieux que tu peux, je sais que tu peux le faire. Je pars chercher des secours. »

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Anonymous
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   Mar 27 Oct - 21:36


une histoire de courant
© Katuro



Bravo, Lulu. Tu as ENCORE réussi à embêter les autres. C’est du beau, tient. Aussi étrange que cela puisse paraître dans une telle situation, tes principales pensées consistées à t’injurier. Alors que tu apercevais l’inconnue que tu venais de rabrouer accourir à toi, tu la suppliais de partir voir ailleurs. Non pas par fierté, même s’il est vrai que tu étais méconnaissable, recouvert ça et là d’épaisse couche de boue, les poils écrasées par l’eau. Non, tu voulais qu’elle disparaisse afin de ne pas troubler sa journée. Invisible et dispensable, tel était ton crédo. Tu devais te faire oublier, disparaître dans la masse et ne plus jamais causer d’ennuis.

Mais tu avais tout simplement le don de t’enfoncer.

Comme là. L’eau bientôt aussi marron que le félin se déchaînée sur ton corps frêle. Les oreilles rejetées en arrières, tu cherchas un appui. En vain. Tu n’en plantas que plus profondément tes griffes dans la boue de la berge. Tes pattes glissaient de façon alarmante, aussi les remontais-tu régulièrement. De plus en plus souvent. Les berges devenaient plus instables à chaque instant. L’une de tes pattes arrières cogna une pierre, envoyant une onde douloureuse transpercer ton crâne. Ta gueule s’ouvrit de nouveau en un cri muet. Tes pattes ne faiblirent pas. Une détermination sans faille incendiait ton esprit : Je dois survivre ! Tes yeux qui, une seconde auparavant, pulsait d’un éclat de terreur se muèrent en deux feux de volontés. Deux brasiers. Un grognement étouffé t’échappa lorsque tu essayas une nouvelle fois de grimper. Tu ne réussi qu’à étaler davantage de boue sur ton beau pelage.

« Surtout, ne laisse pas place à la panique et l'angoisse, tu vas t'en sortir. Accroche-toi du mieux que tu peux, je sais que tu peux le faire. Je pars chercher des secours. »

Tu hochas la tête pour toute réponse. Tu ne voulais pas lui faire perdre de temps. Plus vite elle sera partie, plus vite elle me tirera de ce pétrin. Et plus vite elle reprendra sa vie ordinaire. Sans ennuis. Comme à ton habitude tu ne pensais pas à ta peau mais à celle des autres. Alors que la féline partait quérir de l’aide, tu t’agrippas de toutes tes forces aux bordes boueuses. Collée à même la terre, tes coudes s’enfonçant de celle-ci, tu peinais de plus en plus à garder ton menton en dehors de l’eau. Tu sentais la boue s’affaissait sous ton poids. Une vague glacée s’infiltra dans ta gorge, la tapissant d’un goût acre peut agréable. Tu crachas, toussota, dégoutée.

Puis la berge céda.

Un cri de surprise jaillit de tes entrailles fit fuir une poignée d’oiseaux. Tu rejoignis les flots. L’eau t’emporta aussitôt plus loin. Le courant de ballotait dans tous les sens. Tu cognas la rive avant de t’en éloigner. Tu battais fréquemment des pattes, paniquée, à la recherche d’une échappatoire. Non ! Tu donnas des coups désordonnés dans l’espoir de remonter à l’air libre. Ton souhait fut exaucé... Le temps de deux courtes secondes. La rivière t’attira dans ses profondeurs. Tout se passait vite. Trop vite. Tu ne voyais rien. Tu avais froid. L’eau alourdissait ta fourrure, t’attirant vers le fond. Une branche te percuta de plein fouet, t’assommant à moitié. Une seconde égratigna ta joue. Les vagues te dévoraient un peu plus à chaque fois que tu crevais la surface. Tu te battais. Tes membres lourds peinaient à bouger. Le froid les engourdissait davantage. Tu n’arrivais pas à réfléchir. Tes pensées s’embrouillée. Tu avais peur. L’air te manquait. L’eau t’envoya cogner de nouveau la berge. Ton épaule t’arracha un gémissement.

Non !

Tes pattes agrippèrent une branche assez lourde pour te soutenir. Tu t’y agrippas férocement, les pupilles rétrécies par la peur et la volonté de survivre. Tes griffes remplies de terre perforèrent l’écorce qui écorcha tes coussinets. Tu inspiras une grande bouffée d’air. Une vague éclaboussa ton museau. Tu papillonnais des yeux, cherchant à retrouver ta vue. Le courant continuait de t’emmener. Toujours plus loin.




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Anonymous
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   Mer 28 Oct - 2:21


Spoiler:


Je continuais ma marche vers le ruisseau , de temp en temp j'entendais de bruit comme tout à l'heure j'ai entendu une feuille ce faire piétinés mais je n'y prenais gaire attention .  A ce moment j'entendis de l'eau ce faire lancer .


-Surtout ne laisse pas place à la panique et l'angoisse ,tu va t'en sortir .Acroche toi du mieux que tu peux ,je sais que tu peux me faire . Je vais chercher les secours . 


Cette phrase m'alerta et ces à ce moment que mais crainte devinre grande . Allais-t'il falloir que je saute dans l'eau ? Et si je dois voler pour secourir ce chat en danger mais que je tombe dans l'eau ! Qu'allait-je faire ? Je m'arrêtais un instant on me disant qu'il n'est surement pas trop tard pour que j'aille me cacher ou que je puisse m'envoler haut dans les air et qu'il ne me remarque pas . Mais non ... Si au Q.G il parlais d'un chat mort noyer ma conscience dirais que ça serais de ma faute et sa seras vrai . Je commença à courir entre les arbre en zig-zag pour pas avoir une branche sur le museau , quand tout d'un coup je fonça dans quelque chose ou plus tôt quelqu'un ? Je me leva rapidement et regarda la chatte au pelage brun et noir sur les pattes et le bout des oreille . Elle n'à ni aile ni particularité physique peut être n'avais t'elle pas de pouvoir ? Hm je lui poserais la question plus tard enfin si on sauve ce chat...


-Que ce passe t'il ! Criais-je paniqué à la jeune chatte devant moi


J'avais crier telle ment fort que je suis sûr que je lui avais exploser les oreille . Je tournais ma tête de gauche à droite rapidement vous voir ou étais le ruisseau . Je vis un petit courant d'eau et une chatte Noir qui ce fesais emporter par le courant , mais yeux devinre gran mais aucun son sortais de ma bouche 

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   Jeu 29 Oct - 12:51


Hors rp:
Dakara, Luciole, Fluffyjam, Enkiro, Kodaï et Nashira
Une histoire de courant


"Surtout, ne .... place à la panique ...., tu vas t'en sortir. Accroche toi .... peux, je sais que tu peux le faire. Je pars chercher des secours."
Quelques mots retentirent jusque dans mes oreilles. La voix avait l'air paniquée. Cela mis fin à mon entraînement.
"Que ce passe t'il !"
Un cri, cette fois assez fort pour que je l'entende, retenti à son tour jusqu'à mes oreilles. Je sentis avec mon flair deux chats, peu loin de moi. Nashira et Kodaï. Il fallait que j'aille voir ce qu'il se passait au ruisseau. Je pris appui sur mes pattes arrière avant de m'élancer à toute allure. Je vis bientôt une chatte brune et noire accompagnée d'une chatte noire et blanche. Je marquais un dérapage contrôlé avant d'entendre des bruits d'éclaboussure venant du ruisseau.
"Oui, que ce passe-t-il ?" demandais-je aux chattes.
J'ai réussi à percevoir une jeune chatte noire se débattant dans le courant du ruisseau, peu loin de nous.
Je déployais mes ailes et me dirigeais tout de suite près du ruisseau. La chatte noire luttait contre le courant. Il fallait l'aider avant qu'elle ne se noie ! La guilde Felinae ne pouvait pas se permettre de laisser mourir une chatte seulement à cause de l'eau.






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