AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
Who's the prey between the two os us? ||pv: Plume Noire||

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 29 Aoû - 20:12


Tu te réveillas après un court sommeil. La fourrure en bataille d'une nuit pleine de guerres. Lourdes de péchés, pleine de haine. Tu avais rêvé. Et ce n'était pas un rêve agréable, car il était vide. Comme beaucoup de choses dans ta tête, il n'avait pas vraiment lieu d'être. Les yeux froncés sous la lourde pensée accordée à ce rêve, tu songeas que ce n'était pas le temps de te reposer sur tes lauriers, car tu avait à faire dans le monde. Pas vraiment un pseudo-but en soi, juste vivre était une fin en soi pour toi. Il te suffisais de te balader, parfois, là ou tes pattes te portaient. Tu fis quelques mouvements basiques avec ta patte blessée. Et ça te fis mal. Tu soupiras. Bien peur que ces os-là soient définitivement foutus. Ce serait juste idiot que ce soit le cas. Un peu triste, aussi. Tu n’appréciais pas d'avoir à traîner ta patte parfois, tant la douleur te lançais. Parfois, elle t'étourdissait, tant elle te sautait à la gueule. Tu ne voulais tout de même pas perdre son usage. Mais tu savais que c'était inévitable à un moment ou à un autre, de se rendre compte qu'ils ne valaient définitivement plus rien. Juste un poids de plus.

Secouant ton pelage légèrement alourdi par la poussière, tu te dirigeas vers ce qui te semblait pouvoir être qualifié de dehors. Laissant la doucereuse lumière du soleil pénétrer dans ta peau. Ta fourrure rouge brillait doucement. Lassée de te réchauffer, tu te dirigeas dans un coin sombre, car tu sentais la canicule arriver langoureusement. Tes pattes te portaient un peu trop loin à ton goût, et tu ressentis rapidement la fatigue matinale te guetter, armée de ses compagnons qui t'arrachaient à ta course, te harcelant de les satisfaire; la faim et la soif, entre autres. Tu te stoppas quelques secondes pour te permettre de boire. Mais pas trop longtemps, pour que ton corps ne rechigne pas à te porter encore plus loin. Tu désespérait d'avance du trajet qui te ramènerait chez toi, mais ça ne te gênais pas plus que cela, au final. Juste la fatigue habituelle, en fait; rien de bien inquiétant. Tout simplement, beaucoup de chats auraient eu raison de ne pas s'aventurer si loin, pour le simple fait que le voyage était vraiment long, et que ça ne servait à rien de s'y rendre juste pour aller voir la végétation terne, morte, et morose.

Tout à coup, tu stoppas ta course. Tu étais arrivée à un bien étrange endroit, face au grand chêne qui fut autrefois de ton monde. Maintenant, ce n'était qu'une épave du bel arbre qui autrefois avait siégé, ses branches ornées de jolies couleurs. Ouais. Foutu, cramé par la vieillesse. Et la végétation alentours ne pouvait se vanter de revêtir ces couleurs-là, horriblement sombres et peu naturelles pour une forêt. Tu ne savais pas si tu était capable d'apprécier la décadence de l'endroit. C'était un joli lieu, ça, c'était bien vrai, rien que le fait d'admirer les vestiges d'un autre temps, c'était une chose assez intéressante. Mais ici, la laideur qui hantait la forêt, la vision de cadavres de plantes te laissait sceptiques quand à la beauté de l'endroit. Ta queue se secoua doucement, alors que tu relevais un peu la tête pour regarder celle de l’arbre, si tant est qu'on pouvait juger qu'il avait un visage. Tu te dis que, vraiment, au milieu de toute cette hécatombe, on pouvait trouver une sorte de beauté, bien que ça te parut vraiment contradictoire. Peut-être que c'était poétique en un sens, bien que tu avais beaucoup de mal à considérer l'art.

Plongée dans tes pensées, tu ne réalisas pas que ton corps lui-même s'était déjà mis en alerte, alors que ton esprit ne se lassait pas de vagabonder à travers le cadavre du grand arbre. Tu entendais du bruit. Pas tout à fait sûre d'où, mais ce n'était pas loin. Et ça parlait sûrement depuis quelques temps, mais ça venait tout juste de hausser le volume. Tu te dirigeas doucement vers la source du bruit, et écartas les broussailles.

AdminAdmin


x Messages : 1388
x Date d'inscription : 25/02/2015
x Age : 1006


Feuille de personnage
Âge:
Description:
Mentor/Apprenti:
Compte fondateur
Compte fondateur

https://felinae.forumactif.org

   Lun 11 Jan - 1:07


Up ?

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 23 Jan - 18:47


HRP:

PV Plume Noire & Pandémie


Mon esprit était torturé et mon corps couvert de blessures en court de cicatrisation. Mes pensées tournaient en boucle sur mon premier face à face avec un Soldat, suivi de ce premier combat. Des pensées plus noires que mon pelage, reflet de ma véritable détresse. Je prenais petit à petit conscience de cette véritable malédiction qu’était mon pouvoir ainsi que ma double personnalité. Depuis plusieurs jours, j’évitais comme la peste mes compagnons de guilde, n’étant plus qu’une ombre parmi le feuillage des arbres, mon regard vide ne trahissait aucune émotion, à part l’état de choc dans lequel je me trouvais. Je m’étais à peine alimenter depuis ma mésaventure, la simple vue du sang me donnant envie de vomir à l’idée que mes griffes avaient faits couler le sang d’un félin, bien qu’il soit un ennemi de ma guilde.

Je m’étais traînée ainsi la veille, la mort dans l’âme, jusqu’à mon lieu de prédilection qu’était la forêt empoisonnée. J’en connaissais tous les recoins, en particulier ceux où l’on pouvait se réfugier en toute tranquillité afin de pleurer toutes les larmes de son corps. L’arbre des pendus, que bien des chats évitaient, faisait partie de mes lieux favoris pour ce genre d’activité. Je venais de passer toute la nuit, en équilibre sur une des branches de l’arbre mort, en train de pleurer à chaude larme sur mon sort, me maudissant autant que mon Démon. J’étouffais pour la millième fois mes sanglots lorsque j’entendis des bruits de pas aux alentours. Ma tête se redressa, je cherchai du regard l’intrus, les yeux brouillés par mes larmes. Le brouillard ne m’aidait en rien. Je déglutis à l’idée de la présence d’un soldat dans un tel lieu. Cette pensée me terrifiait même. Je ne voulais pas renouveler la terrible expérience de la libération de mon Démon. Après quelques secondes, je ne pus m’empêcher d’hoqueter et entendis les pas se rapprocher. La tension monta d’un cran et je sortis mes griffes, toujours perchée en hauteur. En cas de problème, je pourrais toujours fuir ou, en cas d’ultime recours, sauté sur l’ennemi afin de profiter de l’effet de surprise.

Les buissons s’écartèrent dans un bruissement, brisant le silence oppressant de l’endroit. La stupeur m’envahit lorsque je découvris une chatte au pelage d’un rouge magnifique rappelant la couleur du sang. Cette émotion fut vite rejoins par de la peur en sentant l’effluve ennemi qui émanait d’elle ainsi que de l’appréhension en ressentant l’agitation de ma double personnalité causée par la présence de la Soldat. Je ne ressentais pour l’instant aucune animosité particulière dans le regard de la visiteuse. Je restais cependant tendue, immobile à l’exception de mes chaînes qui cliquetaient comme à leur habitude. Tel un corbeau près à s’envoler au moindre mouvement suspect, je fixais le féline d’un regard d’acier, les ailes tendues, toujours entravées.

© Adrenalean pour Epicode

Invité



Anonymous
Invité


   Mer 10 Fév - 21:13




Là, devant toi, se tenait une chatte tout à fait étrange; à vrai dire, tu avais rarement croisé un personnage si décalé. Il y en avait nombre dont tu pouvais t'extasier en ce qui concernait leurs particularités physiques aussi charmantes que délicates, définies par les mutations. En revanche, celle-là, ce n'était absolument rien dans sa prétendue mutation; que tu détectais par la présence de deux ailes sombres sur ses omoplates, mais plutôt par son accoutrement plus que désastreusement bizarre. C'était une chatte plutôt banale en soi, qui pouvais à peine se targuer d'avoir un pelage sombre; comparable à une corneille, ce qui était une jolie métaphore en soi, même si c'était un animal plutôt morne et qui ne mériterait absolument aucune comparaison avec un être vivant et pensant, car malgré tout le symbolisme qu'il pouvait dégager et l'incroyable inspiration qu'il semblait insuffler aux âmes poètes, il restait un animal dénué de volonté et guidé par un instinct animal, sans vraiment se confronter au monde des penseurs, mille fois plus complexe que tout ce qu'ils pourront jamais penser. Enfin, nul besoin de t'étendre sur le sujet des corbeaux, qui ne sont qu'une partie de plus pour passer ton temps, après tout. Tu te concentras sur la chatte noire et fixa ses ailes d'un air vide.

Elles étaient plutôt intéressantes de leur composition, mais au final, ce n'était pas leur intérêt qui dominait leur interprétation; non, c'était ces éparses chaînes qui alourdissaient probablement plus que de raison son corps. Tu n'aimais pas cette allure de martyr, cette allure affreusement souffrante qu'elle arborait. Au gré du vent, aléatoirement, elles se laissaient balancer contre elles-même, produisant un cliquetis affreusement strident; parfois, c'était contre les plumes qu'elles s'affaissaient, laissant apparaître les formes osseuse du corps de la féline; et lorsqu'elles s'écrasaient sur ces mêmes os, elles produisaient un bruit sec et indescriptible, horrible en lui-même. Tu n'aimais pas t'étendre sur l'écoute de ton ouïe, parfois, ce genre de détails te dégoûtaient de la personne; qu'elle ait une respiration trop rauque, que son corps s'affaissant produise une dissonance affreuse; ce genre de petites choses que tu n'aimait pas te rendre compte. Après tout, c'était complètement normal, mais trop gênant pour que, si un jour, tout le monde pouvait l'entendre, ça n'en devienne pas insupportable. Et ces chaînes, là, n'aidaient en rien le processus. Tu regarda son regard étrange; dur, indiscutablement froid. Quand à toi, tu lui rendit ce regard-là, mais beaucoup plus adoucit, sûrement grâce à ton interprétation de sa propre personne, qu'elle fut en quelque sorte martyr de quelque chose.

Un petit silence s'installa, prit ses aises avec une facilité déconcertante; comme d'habitude, lorsque deux inconnus venaient à se rencontrer. Tu constatas que la personne devant toi se trouvait être une caméléonne; encore, à nouveau, tu eus pitié de cette pauvre chose; une empathie incapable de se sentir étanchée; tu ne savais pourquoi, désormais, ils t'inspiraient de la peine. Enfin, un peu de réflexion t'aidait à te rendre compte de la causalité de la chose, mais aujourd'hui, ce n'était pas le sujet qui allait t'aider à lui communiquer quelque idée que ce fut. Un instant, tu voulut commencer les habituelles présentations, mais étrangement tout aussi, son air inspiré ne te donna pas l’opportunité de le faire; tu sentais que ce n'était pas là le chemin basique sur lequel tu devais t'engager; peut-être devrais-tu te lancer sur un fil bien plus filiforme, quelque chose de nettement plus ardu à mettre en place; de plus osé ? Tu réfléchis un peu. Les chaînes te semblaient à un départ aussi incongru que peu attendu; quel inconnu oserait de la sorte converser sur ce genre de choses, avant même de s'intéresser à la personne en elle-même ? Un malpoli, probablement; et même si tu ne te considérais pas comme telle, une envie indéchiffrable de faire part de ta question te prit, et tu articula nettement cette-dernière :

« C'est curieux. Comment peut-on ainsi être affublée de chaînes? »

Ce n'était pas une question directe, c'était une sorte de constat assez vague, dont on attendait une réponse même si on ne s'adressait pas directement à la personne. Tu te rapprochas, la queue balançant doucement, trahissant ta curiosité.


Invité



Anonymous
Invité


   Sam 27 Fév - 11:57


PV Plume Noire & Pandémie



Le Soldat qui venait d’apparaître devant mes yeux se trouvait être une femelle. Cette dernière semblait se trouver dans une réflexion profonde et contemplative, me fixant d’un regard vide qui me mit terriblement mal à l’aise. Je n’appréciais pas particulièrement que l’on m’observe de cette façon, comme si je n’étais qu’une chose. Non pas comme une proie, ou un félin mais bien comme une sorte d’objet se mouvant avec étrangeté et que l’on se plaisait à décrire, à chercher dans sa mémoire une vague ressemblance avec un être connu. Que la Soldate me décrive avec curiosité ne m’incitait en rien à prendre un ton amical, ni même à prendre une position agressive. Elle ne me cherchait pas d’ennui pour l’instant, cette étrange chatte à l’odeur si familière qui me compressait les poumons et tendait la moindre parcelle de mon corps. C’est pourquoi je fis de même, profitant de ce calme avant une probable tempête pour détailler celle qui me faisait face.

Cette féline possédait un pelage d’un magnifique roux, que je n’avais jamais pu observer. Cette couleur était si forte qu’elle semblait être d’un rouge profond, légèrement foncé. Je ne pus m’empêcher de penser à la pigmentation du sang, cette couleur que je m’étais mise à haïr depuis plusieurs lune, depuis cet évènement qui à changer ma vie à jamais et qui ne m’a apporter quasiment que du malheur. Cependant je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine admiration envers cette couleur. Je me mis à penser que mon Démon devait m’influencer de plus en plus au fil des nuits et que je finirais probablement par devenir un simple démon sanguinaire, l’incarnation de la souffrance. Mes yeux glissèrent vers la tête de la chatte. Sur son crâne émergeaient deux cornes ivoire s’enroulant avec grâce et force autours de ses oreilles, tel un casque. Voilà un élément qui finit de m’assurer de la présence d’un pouvoir dans le corps de la Soldate, dû à une opération. Je remarquai alors ses yeux jaunes, dont l’expression s’était modifiée le temps que je détaille celle qui me faisait face.

Elle semblait répondre à mon regard dur par une même dureté, une même froideur dans ses yeux. Cependant il était bien plus doux. Je déglutis en pensant que cette femelle devait probablement éprouvé de la pitié envers moi, à la vue de mes ailes enchaînées et de mon corps aux cicatrices récentes. Je n’aimais pas que l’on éprouve cela à ma vue. C’était me rappeler à quel point je suis pitoyable et faible. Mes griffes s’enfoncèrent un peu plus dans l’écorce de l’arbre mais mon expression resta fixée. La chatte rousse ouvrit alors la gueule, dévoilant la pointe de ses crocs, et brisa le silence :

« C'est curieux. Comment peut-on ainsi être affublée de chaînes? »

J’avais entendus mainte fois cette question, bien que formulée légèrement différemment à chaque rencontre, avec plus ou moins de surprise, d’empathie, de curiosité ou bien de colère. Cette fois ci, cela semblait être à la fois une question auquel je me devais de répondre et une remarque que la Soldate se faisait à elle-même. Cette partie de moi attirait le regard de tous les nouveaux félins que je croisais. A croire qu’ils n’ont jamais vu de chaînes de leurs vies. La chatte se rapprocha de quelques pas du tronc, trahissant une certaine curiosité. Je la suivie des yeux. Mot à mot, la réponse à sa question se formait dans mon esprit, toujours accompagné de ce ricanement qui me hantait, tentant de me rendre folle. A mon tour, je lui adressai la parole, détruisant le silence comme l’on enfonce une muraille. Car ce silence était pour moi comme une barrière entre mon être et les autres félins, une vitre qui me permettait de me mettre à l’écart du monde.

« N’avez-vous donc jamais vu de chat entravant son propre corps ? N’aviez-vous jamais pensé que certains félins ont autant voir plus peur d’eux même que du monde qui les entourent ? »

Mon ton était tout aussi froid que mon regard, cherchant à garder loin de moi un possible ennemi. Je ne cherchais cependant pas à me moquer de la féline ni à l’agresser. Je me contentais de lui répondre sans dévoiler l’entièreté de mes faiblesses. Si un combat devait se produire, elle aurait la surprise de ma double personnalité et de mon pouvoir. Après tout, cela restait une Soldate, m’obligeant à être sur mes gardes.

© Adrenalean pour Epicode

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 19 Mar - 22:29


La curiosité que tu lui portais, probablement, l'énervait plus qu'autre chose. Son regard intense et complètement froid; pas dénué d'émotions, plutôt étais-ce le contraire. Son expression était quelque chose d'affreusement sombre; mais tu n'arrivais nullement à décoder ce qu'elle essayait de te faire ressentir avec ce regard. Quelque chose de malsain se dégageait d'elle; rien que le fait qu'elle se força à porter ces chaînes avait quelque chose de mauvais; comme si elle avait une personnalité auto-destructrice, et que ça lui allait bien. Ce n'était pas dans ta conception des choses; peut-être avait-elle une toute bonne raison. Mais la parole, aussi simple et normale fut-elle, que tu t'étais réservée à lui accorder, se transformait comme une sombre symphonie, dans l’atmosphère lourde et pesante. Vos deux esprits, bien que le tien semblait nettement plus paisible, avaient quelque chose de différent, maintenant réunis. Le sien était noirâtre, sombre, et le tien tentait de communiquer, quelque chose de peu naturel se dégageant du sien. Mais tu ne fis pas marche arrière; parce que Pandémie se gardait de craindre qui que ce soit, parce que Pandémie n'avait pas peur d'une chatte qui semblait aussi étrange; mais qu'une morbide curiosité attisait les flammes de son âme. Sa réponse ne tarda pas à parvenir à tes oreilles:

« N’avez-vous donc jamais vu de chat entravant son propre corps ? N’aviez-vous jamais pensé que certains félins ont autant voir plus peur d’eux même que du monde qui les entoure ? »

Son ton était également froid, plutôt articulé, pas expédié comme si cela l'ennuyait, bien que ça ne semblait pourtant pas lui faire plaisir. Étais-ce toujours à ce point une calomnie que de s'adresser à cette chatte; vraiment? Il semblait que chacune de ses émotions pouvait se targuer d'être nettement incompréhensible, mais bien notable, peu ignorables, à ce point. Enfin. Tu te concentras sur ses paroles, puisque c'était là le seul prétexte, la seule chose qui faisait tenir votre faible conversation. Elle disait donc qu'elle se mutilait là? Et qu'elle se craignait elle-même? Étrange conception des choses. Ainsi, c'était un moyen de se faire souffrir, par peur de son propre esprit? Quelque chose d'extrêmement net te parvint à l'esprit, dans l'air saturé; peut-être avait-elle perdu la raison, et en avait complètement et pleinement conscience, vivait avec cela, avait appris à harmoniser ce qui n'allait pas chez elle, se satisfaisait complètement de tout cela. Peut-être étais-ce le cas, la seule chose qui lui permettait réellement de prétendre se craindre elle-même, et de se causer tant de peine, simplement pour pouvoir représenter cette étrange et apathique phobie de sa propre personne? Pourtant, ça te semblait étrange, faux, complètement distordu; comme si ça n'avait pas vraiment de possibilités d'exister, au fond, et que c'était quelque illusion. Mais tu savais que c'était bien la réalité, et qu'aucune chimère ne se tenait devant toi.

Ainsi, tu soulevas tes sourcils, sous une profonde interrogation. Tu ne comprenais pas plus que tu n'envisageais qu'on puisse vraiment se faire ça. Pourtant, quelque chose de sincèrement cruel résonnait dans sa voix, et tu savais qu'elle ne disait pas cela pour se jouer de toi, que ce que tu voyais n'était nullement un masque. C'était réellement comment elle était. Et cela n'avait rien de rassurant. Cela dit, tu commençais, peu à peu, à mieux visualiser quelle personne c'était. Tu n'avais aucun désir de lui sauter à la gorge, à présent; pas qu'elle te faisait peur, ou qu'un quelconque respect s'était installé; car tu savais que dans tous les cas ce ne serait jamais réciproque, du moins, pas avec les informations que tu avais sous les yeux. Simplement, tu pensais que cette instabilité mentale, cette incertitude complète te déstabiliserait complètement en combat. Et ce n'était pas la première personne que tu connaissais d'incertaine et imprévisible; une vraie plaie. Tu la regarda encore, sans détourner une seule seconde les yeux; quelque chose te captivait chez elle, et t'empêchait d'envisager l'idée même de baisser les yeux, de stopper cet étrange échange. Courtoisement, d'un ton sérieux, mais moins froid qu'elle, tu continua la conversation, plongée dans le vert étrange de ses iris :

« Quelle étrange vision du monde. Comment peut-on se craindre à ce point? Je n'envisage rien de tel, et aucune situation ne me vint à l'esprit pour justifier de telles observations. »

Cela dit, tu tenais tout de même à éclairer mieux la situation.

« Je me nomme Pandémie. Quel nom porte cet esprit mutilé, ainsi? »


Tu ne savais pas si elle aimerait ce qualificatif; tu en doutais, mais comment la désigner autrement que ce qu'elle semblait être...?

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 21 Mar - 11:35


PV Plume Noire & Pandémie


La femelle écarlate semblait fort étonnée de ma réponse. Continuant à écouter avec attention et à me parcourir du regard, elle haussa toutefois les sourcils, un sentiment d’incompréhension se lisait dans ses yeux ambrés. Pourquoi me regardait-elle avec tant de curiosité ? - comme si la féline ne pouvait détourner les yeux de ma personne. Pourtant je n’avais rien d’attirant, en général mes ailes mutilées et tâchées de sang ainsi que mes chaînes et mon regard empli de tristesse détournait le regard de la plupart des êtres que je croisais. Je voyais alors dans leurs yeux que des sentiments qui ne faisaient que me dégoûter encore plus de moi-même. Mais à cette instant même, celle qui me faisait face semblait presque captivé par ma vue. Il y avait quelque chose d’assez dérangeant dans cet échange, presque malsain, si l’on oublie le fait que mon état mental l’était déjà avec cette double personnalité démoniaque qui ricanait à l’instant même dans mon cerveau. Il m’aurait presque semblé ressentir les ondes de son rire sadique à travers mon crâne.

La Soldate plongea ses yeux dans les miens, je fis de même, cherchant à décoder les multiples émotions traversant leur ambre. Elle me répondit, courtoisement, avec un sérieux montrant sa sincérité :

« Quelle étrange vision du monde. Comment peut-on se craindre à ce point? Je n'envisage rien de tel, et aucune situation ne me vint à l'esprit pour justifier de telles observations. »

Aucun félin ne peut-il donc s’imaginer ma situation, comprendre ce que je ressens ? Voilà les pensées qui apparaissaient dans mon esprit torturé. Ma gorge se serra bien qu’au fond de moi je savais qu’au moins un être en faisait l’exception, bien que cela faisait bien longtemps que je n’avais pu ne serait-ce que sentir son parfum. Mon cœur se serra à ses sombres idées. Je déglutis et écouta ce que la femelle avait à dire :
« Je me nomme Pandémie. Quel nom porte cet esprit mutilé, ainsi? »

Je ne savais si je me devais de répondre à ses premières paroles ou si ce n’était que des pensées prononcées à voix haute. En fait, même si cela avait été le cas je n’aurai pu y répondre, sachant d’avance que les mots se bloqueront dans ma gorge et que le chat qui me faisait face ne me comprendrait probablement jamais. Cependant, simple question de politesse suite à l’aura de respect émanant de la femelle, je me présentai à mon tour, articulant chaque syllabe d’une façon assez sèche mais sans être agressive d’une quelconque façon :

« Mon nom est Plume Noire. »

Je n’avais pas spécialement envie de m’étaler sur ma vie, ne souhaitant pas dévoiler des informations que je risque de regretter par la suite. Mon esprit tilta alors sur l’appellation que la dénommée Pandémie m’avait adressée. Ainsi me considérait-elle comme un esprit mutilé ? Elle n’avait pas totalement tort. Je ne voyais pas comment me définir autrement que des choses tel qu’âme en peine ou ange déchu, des choses toutes plus sombres les unes que les autres. Le pire dans tout cela à mon avis, c’est que je ne trouvais pas le courage pour changer tout ça, pour me changer. C’est pourquoi je me considérais d’une certaine façon comme lâche. La seule chose que je souhaiterais résoudre, c’était l’existence cette chose qui vivait en moi et me rongeant de l’intérieur.

Je me redressai afin d’assurer mon équilibre sur la branche où je me situais et continua d’observer la femelle qui faisait de même à cet instant. Une idée me traversa l’esprit, où plutôt une remarque. Cette discussion, si l’on pouvait appeler notre échange ainsi, était des plus ridicules. Avait-elle ne serait-ce qu’une raison d’exister ? Cette chatte ne pouvait-elle pas tout simplement passer son chemin, me considérer comme un corbeau comme les autres, une âme en peine à ignorer au risque de devenir pareil ? Une pointe de curiosité mêlée de frustration et d’incompréhension, un mélange subtil, naquit dans mon esprit. Pourquoi voulait-elle absolument communiquer avec moi ? Ce n’était pas comme si nous étions camarade ou ne serait-ce que des alliés.


© Adrenalean pour Epicode

Invité



Anonymous
Invité


   Sam 2 Avr - 18:11


Elle ne mit pas forcément longtemps à répondre. En ta considération des choses, cela ne dura pas plus longuement que ça ne le devrait, mais cela sembla être une réponse forcée, évasive. Les mots semblaient être quelque chose de désagréable pour la chatte en face de toi, qui réprimait probablement son envie de s'en aller autre part, sans nul doute, le dialogue l'importunait, et toi, tu ne faisais que renforcer ce dérangement. Tu comprenais que tu pouvais être plutôt harassante, avec tes incessantes questions, insatiablement insupportables pour des personnes qui, comme elles, frôlaient l’asociabilité et ne désiraient nullement s'en éloigner. Mais qu'elle bloque ainsi à répondre, qu'elle semblât tant se forcer, de ta perception, c'était une réaction trop excessive et cela te bloqua à ton tour. Comment réagir avec la chatte, si, ainsi, tu ne pouvais converser? Avais-tu seulement un intérêt à risquer de perdre quelques secondes ici-bas? Que faisais-tu avant cela, quelles étaient tes intentions? Tout se brouillait dangereusement dans ta tête. Tu relevais la tête, la fixant profondément. Elle t'avait répondu, à cette question si simple et pourtant si inaccessible, avec un ton sec, qui lui convenait si bien :

« Mon nom est Plume Noire. »

Elle se redressa. Tu la fixas profondément, ne désirant pas relâcher cette espèce de contact, le seul qui ne vous ait jamais uni. Elle semblait partager des sentiments contradictoires avec ta personne, toi, tu ne t'en souciais pas. Non, cette chatte t'apportait une profonde frustration, et si ç'avait été un Felinae, tu l'aurais probablement entraîné dans une tirade contradictoire sur ses valeurs puis sauté à la gorge, quoi que n'importe quel ordre aurait pu convenir. Pour une raison que tu ignorais, tes dialogues finissaient toujours en bataille, ou presque. Pourquoi donc les felinae étaient-ils si sensibles, c'était une question rhétorique qui ne semblait décidément pas avoir de réponse. Ce que tu préférais chez les Caméléons de son espèce, c'était soit que le chat ne valait pas mieux qu'un Felinae, soit il était sociable, soit, dans son cas, complètement dérangé, mais au moins avait l’avantage d'être un tant soit peu quelque chose de potable, pas comme ces sanglants guerriers qui se masquaient derrière de jolies valeurs et bannières pour étancher leur soif de tuer. L'avantage de ne pas être un hypocrite être, en sorte, elle l'avait complètement, bien qu'elle devenait extrêmement frustrante, et tu ne savais combien de temps tu tiendrais sans faire quelque chose. Ah, oui. Tu n'étais pas patiente. Et tu allais probablement agir dans les secondes qui vienne; penser le contraire serait mal te connaître.

Tu voulais juste, tu ne sais pas, au fond. Juste sympathiser, pour une fois? Non, c'était faux. Tu avais simplement pensé à voix haute. Après, tu avais peut-être voulu développer quelque chose d'amical, d'empathique, de compréhensif envers sa personne. Tu lui avais laissé quelques ouvertures, maintenant tu étais lasse et désintéressée, comme un enfant qui en aurait bien assez de son nouveau compagnon de jeu. Alors tu n'allais pas rester ici, à engager un dialogue qui semblait tant l'énerver et la forcer, et qui toi, te prenait du temps et de l'énergie. Parce que tu n'étais pas ici pour faire quoi que ce soit avec sa personne, et que rien ni personne ne pouvait t'obliger à gaspiller un peu plu s de temps en sa compagnie. Elle ne le méritait définitivement pas. Tu laissas une moue boudeuse apparaître sur ta tête, à son encontre; réalisait-elle seulement à quel point elle était harassement frustrante? Probablement. Et dans ce cas-là, tu savais que ça lui allait très bien, et que tu ne pouvais rien faire pour changer cela. Une éparse poignée de secondes, longues, intenables, étaient passées depuis sa dernière réponse. Une dizaine? Une vingtaine? Une minute? Tu ne saurais le mesurer avec plus d'exactitude que cela, alors tu échouas à déterminer combien de temps elle t'avait laissé ainsi, dans un silence complet. Mais tu ne lui en voulais pas pour cela, c'était en partie à cause de ton tempérament lassant. Ainsi, tu relevas la tête, haussa les épaules, d'une démarche fatiguée. Ainsi, tu lui lanças calmement, après ce qui ressembla à un soupir :

« Eh bien, j'ai la triste impression que ma présence te dérange. Cela dit, si tu veux que je parte, fais-le moi savoir, je ne m'en vexerais nullement.»


Tu te rapprochas de quelques pas d'elle, pour t'exprimer d'une voix un peu moins forte. Tu n'aimais pas cette distance de sécurité absurdement grande qu'elle t'avait laissé placer, c'était une idée absolument idiote. Tu t'apprêtais à converser ton départ, mais ton regard retomba lourdement sur ces chaînes.

« Que crains-tu, à ce sujet, dans ta propre personne? »


Tu savais que c'était une question étrange, mais tu étais intéressée vivement par le sujet, et cela maintiendrait la conversation.

AdminAdmin


x Messages : 1388
x Date d'inscription : 25/02/2015
x Age : 1006


Feuille de personnage
Âge:
Description:
Mentor/Apprenti:
Compte fondateur
Compte fondateur

https://felinae.forumactif.org

   Lun 9 Mai - 14:43


Up ?

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 9 Mai - 18:33


on archive pas ^^ merci

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 12 Juin - 10:41


HRP:

PV Plume Noire & Pandémie


Elle continuait de me fixer, comme elle ne souhaitait briser le seul lien qui nous liait actuellement, c’est-à-dire ce contact froid, distant, d’un regard face à un autre. Cette corde, non, cette ficelle rongée par les préjugés, la méfiance due à nos camps ennemis, n’avait pas raison d’exister, et pourtant on était bien là, à nous fixer, iris dans iris, ambre et émeraude. Aucune de nous deux n’avait détournée le regard depuis le début de cette scène pleine d’absurdité et d’incompréhension. Mais je ne trouvais pas la force de briser cette pauvre ficelle, pour aucune raison précise ou du moins valable. A force de vivre dans ma solitude emplie de ténèbres, je ne pouvais plus refuser un quelconque lien, même désagréable, avec un être de ma propre espèce. Cette femelle au magnifique manteau de sang, du nom de Pandémie, qu’avait-elle dans la tête ? Pourquoi perdre du temps avec quelqu’un comme moi ? Quelque chose comme moi ? Elle semblait d’une patience insistante, tandis que le temps défilait, inlassablement, seconde par seconde, minute par minute, se riant de notre incompréhension commune. Dans ce silence qui n’en était pas un, cette ambiance morne, glauque, où le vent balayait les branches mortes des arbres et faisait frémisser mon pelage, mes plumes, mes chaînes. Ces anneaux de métal produisant ces crissements et cliquètements aigus, annonçant ma présence et avertisseur de cette démoniaque folie m’habitant.

La femelle qui me faisait face se mit à bouger, enfin, relevant avec lenteur et une visible lassitude sa tête. Elle haussa des épaules avec une lenteur fatiguée, comme si petit à petit, cette discussion pompait son énergie vitale. Un semblant de soupir, peut-être exaspéré, surement résigné, sortie de sa bouche. Elle me dit alors avec une voix calme, monotone :

« Eh bien, j'ai la triste impression que ma présence te dérange. Cela dit, si tu veux que je parte, fais-le moi savoir, je ne m'en vexerais nullement.»

Je tiquai à l’adjectif qu’elle utilisa pour qualifier son impression. En quoi pouvait-elle être triste de cela ? N’étions pas adversaire par nos appartenances à des groupes très distincts ? Ainsi souhaitait-elle vraiment faire connaissance avec moi ?  Ma pupille droite se dilata légèrement sous la surprise. Oh je n’ai aucune idée du pourquoi pas ma pupille gauche, mais sur l’instant je me demanda si elle avait remarqué le trouble qu’elle avait créé dans mon esprit, comme une feuille se posant sur une étendue d’eau trouble mais calme, causant une légère vague, qui, peut-être deviendra une tempête. Comme si l’expression de ses sentiments était quelque chose d’étrange. Oui, ça l’était pour moi de la part de quelqu’un qui est censé vouloir ta mort, voire pire.

La soldate se rapprocha de moi, pas à pas, créant une légère panique dans mon esprit et faisant apparaître quelques frissons le long de mon dos et de mes plumes. Pourquoi se rapprocher de moi ? On pouvait très bien converser en restant à nos places respectives, alors pourquoi ? La féline ouvrit la bouche, puis se résigna lorsque son regard glissa le long de mes ailes pour arriver à mes entraves métalliques, symbole de mon malheur. Un interrogation apparut dans l’ambre de ses yeux et devint paroles :

« Que crains-tu, à ce sujet, dans ta propre personne? »

Son regard pétillait presque de curiosité lorsqu’elle aborda ce sujet. Un goût de sang apparut dans ma bouche tandis que je fermais les yeux quelques millièmes de secondes, assaillie par le rire rauque et malfaisant de ma double personnalité.  Ainsi, les rares êtres osant m’approcher avait tous ou presque les mêmes questions dans la gueule. M’apercevant du peu de distance restant entre elle et moi, il était à présent absurde de rester sur ma branche. D’un geste souple, j’atterris sur le sol couvert de feuilles mortes, où poussaient quelques touffes d’herbes plus ou moins mutantes. Une fois de plus, je frémis, cette ci à cause de la petite longueur de queue me séparant seulement de celle qui pourrait techniquement s’en prendre à moi à tout moment. Pourquoi ne suis-je pas rester en hauteur, idiote que je suis ? Je sentis de légers picotements dans mon œil gauche, où des volutes rouge sang apparaissaient malgré moi. Ce n’était pas ce qui était le plus dérangeant à mon égard, étant soudainement en proie à un mal de tête violent, accompagnement de ce ricanement que je détestais plus que tout au monde.  Elle revenait à l’assaut. J’avais osé m’approcher trop près d’une âme que mon démon était susceptible de torturer, d’autant que cette dernière venait d’aborder ce sujet si sensible et destructeur qu’était celui de cette autre âme m’habitant depuis bientôt plusieurs lunes. Après avoir déglutis, je m’adressai à mon interlocutrice, dans le but de répondre à cette question qui semblait tant la démanger, mais aussi afin de la mettre en garde :

« Un démon habite en moi, et plus le temps passe moins je la contrôle, cette chose cruelle et sanguinaire. »

Je me crispai, faisant craquer des feuilles sous mes griffes, alors que mon esprit était assaillie des idées toutes plus sadique de Démone. Je reculai pour augmenter la distance entre la soldate et moi, mais surtout entre mon autre personnalité et sa probable future proie, si je ne faisais rien. Mon œil gauche était presque entièrement couleur de sang, pulsant de cette envie sadique et meurtrière que je combattais depuis si longtemps à présent. Dans mon esprit, la voix rauque que je connaissais si bien ricana puis se mit à me parler :

« Ainsi tu commences enfin à avouer ma supériorité Pluplume ? N’est-ce pas si bon d’entendre gémir une âme sous ses propres griffes ? L’entendre te supplier de l’achever puis la laisser pour revenir mieux la hanter comme un cauchemar ? Voir l’effroi dans ses yeux ?»

Mes ailes se tendirent, tendant les chaînes et rouvrant les plaies au niveau de mes plumes. Je serrai les dents, puis, m’adressa à la femelle rouge :

« Tu n’aurais pas dû t’approcher d’un corbeau comme moi, je porte malheur à la plupart des chats que je croise. »

Une larme coula de mon œil droit sous l’effort de contenir ma double personnalité. Je relevai la tête et planta mon regard dans celui ambre de la féline. Je ne voulais pas que ce supplice recommence, que le sang coule une fois de plus par sa faute, par ma faute.


© Adrenalean pour Epicode

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 20 Juin - 21:56


J'archive à la demande de Pandémie :v





Contenu sponsorisé


   


Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» La plume solitaire et la chatte volante (Nyria et Plume Noire) *TERMINER*
» Qui es-tu en ce moment ? //Ft. Plume Noire//
» « Dis-moi, pourquoi ces chaînes ? » | PV Plume Noire |
» Une chose... Inattendue [Ft. Plume Noire]
» Les pleurs de l'amitié[PV Plume Noire]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0-
Sauter vers: