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Let's just hope this won't fall on our heads [with Yasashii]

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Anonymous
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   Lun 28 Mai - 19:47


Il y avait un endroit. Un endroit que Kyouaku Kyuusei appréciait tout particulièrement. Certes, il appréciait fortement la jardinerie, et les couloirs souterrains qu'il arpentais tous les jours. Mais il y a avait un endroit qu'il aimait encore plus. Le vieux château. C'était un endroit étrange qui se démarquait des autres... Oui... il était différent, uniques parmi toutes les structures humains, qu'elles soient anciennes, ou récentes. Aux yeux du félins sombre, cet endroit se démarquait encore plus, même parmi toutes ceux de la ville engloutie. C'était pour cela qu'il avait arpenter les tunnels de la ville pour se rendre au vieux château. Il passait, silencieux et comme une ombre, dans le réseaux de galeries dont les formes géométriques de l'ancienne ville sculptait de temps à autre des parois étranges dans ces boyaux souterrains.

Arriver au château ne fut pas bien long. Le félin entra par une fissure qui c'était former dans un mur, une fissure relativement large... en effet, pour laisser passer Messorem et son attirail, osseux et dentés, ce n'était pas une petite faille dans la pierre mais une belle grosse fissure.

Oui l'endroit était dangereux. En arpentant les lieux, Kyouaku avait déjà remarquer qu'une partie du toits, qui se trouvait dans une partie de la structure qui se trouvait à la surface, c'était effondrée. Et, ayant longtemps vécu chez les soldats, il était quand même bien capable de voir que l'endroit se faisait vieux... vraiment vieux, cette structure humaine se fragilisait. Mais pourtant, il continuait. Il venait là. Il aimait juste venir là. Apprécier la beauté de l'endroit.

Kyouaku marchait dans la pénombre d'un large couleur. Si il en avait l'occasion, il chasserai. Les Ophéis en avaient bien besoin. Mais pour l'instant, il se contentait de marcher calmement. L'endroit était vaste, le taux de chance qu'il tombe sur quelqu'un était faible... du moins qu'il tombe sur un soldat ou un Caprae. Le félin sombre traversait un vaste couloir, parfois un peu encombré par du sable.

Il y avait des objets étranges, parfois, en ces lieux. Sur les murs, par terre, enfuis dans le sable. Au plafond aussi des fois. Le félins les observait, puis les laissait : des objets humains ne lui seraient d'aucune utilité... Donc non, il avançait, et laissait ces antiquités là où elles étaient.

Ainsi il marchait, dans la pénombre d'un long couloir, visitant une nouvelle fois l'antique structure, ressemblant à une ombre qui serait lever pour marcher de sa propre volonté avec sa cape sombre qui ne se soulevait que très légèrement à chaque pas, accompagné de sable volatile qui montait de quelques millimètres avant de redescendre... Le temps n'avait pas d'importance dans un endroit pareil. L'instant présent lui était précieux. Kyouaku ne pouvait que contempler un lieu qui pour lui était si magistral.

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   Mar 29 Mai - 19:09










Let's just hope this won't fall on our heads

Feat Kyouaku Kyuusei/Jean Porte :sisi:

La fatigue. Voilà le meilleur mot pour te définir. Tes terreurs nocturnes ne veulent pas te lâcher. Elles te laissent de moins en moins de temps de répits. Tu ne peux plus fermer tes paupières. Tu en as bien trop peur. Elles guettent ce moment toute la nuit. Tu tentes de lutter du mieux que tu le peux. Tu essais de te battre, de ne pas te laisser submerger. Mais, le sommeil te réclame à chaque fois et il finit tout le temps par gagner. C'est un match perdu d'avance. Un simple moment d'inattention et il en profite.

À peine fermes-tu les yeux que tu es tiré vers le bas. Les cauchemars arrivent, les visions du passé s'accrochent à toi. Dans ces moments, tu te noies sous la douleur. Ta voix cherche à hurler mais, elle est bien vite étouffer. Ils sont tous trop forts pour toi. Et c'est toujours le même scénario que se joue. Il te poursuit. Il te fait mal. Il te crève l'oeil. Et tu te réveilles en sursaut. Ce n'est pas un sommeil reposant. C'est un sommeil terrifiant. Tu as développé une vraie phobie, une pire panique, une angoisse, de plus en plus pesante au fil des nuits.

Il n'y a pas de sensation plus horrible que celle d'un danger contre lequel on ne peut rien faire. Ce sentiment d'impuissance. Un combat pour rien, dont tu sais pertinemment l'issue. Que faire ? L'imagination et les rêves sont des choses contre lesquels il est impossible de lutter. Si on ne veut plus manger, on peut cesser de se nourrir ; si on ne veut plus boire, on peut cesser de s'hydrater. Même si c'est dur. Mais, tenter de ne plus dormir, ce n'est pas réalisable. C'est comme tenter de se tuer en retenant sa respiration. On finira forcément par s'assoupir, on finira forcément par faire à nouveau circuler l'air dans ses poumons. C'est un automatisme.

Te voilà donc épuisé, marchant sans aucun but. Tes yeux mi-clos témoignent de ton manque de sommeil. Tu laisses tes pattes te guider, te montrer le chemin. Il faut seulement que tu ne restes pas immobile, autrement, la fatigue te prendra. Le sommeil toque à la porte. Si tu t'arrêtes de bouger, il parviendra à ouvrir. Il gratte déjà extrêmement fort. Lui résister devient vraiment dur. Il faut quelque chose, quelqu'un, un événement. Tu sens que tu commences à partir.

Ta respiration s'accélère brutalement, devenant sifflante. Tu sens ton coeur battre à vive allure sous ton pelage. Une impression d'étouffement te saisis. L'angoisse prend le dessus. Tes membres commencent à trembler. Non, tu ne dois pas céder ! Dans la panique, tu te mets à avancer. D'un coup, ta tête cogne contre une surface dure. Cela te ramène directement à la réalité, te faisant sortir de ta crise d'anxiété.

Tu clignes plusieurs fois des yeux avant de lever la tête. Une tour. Une tour qui sort du sol. Une tour qui vient de te sauver d'un cauchemar. Si tu le pouvais, tu lui ferais un bisous volontiers mais, comment dire... Tu as bien peur que tout s'effondre. De plus, ce n'est pas très propre. En tout cas, cette tour ne trompe pas. Tu as fini par te retrouver au Vieux Château. Tu as déjà entendu parler de cet endroit bon nombre de fois. On le décrit comme fascinant mais, assez dangereux, dans le sens où on peut facilement se prendre un bout de toit sur la tête.

Intrigué, tu contournes la structure. Tu finis par percevoir une faille dans un des murs. Prudemment, tu t'y faufiles et entre dans la bâtisse à moitié enseveli. À l'intérieur, il fait plutôt sombre mais, tu peux tout de même observer les lieux. Plusieurs objets traînent, çà et là. Le plus envoutant reste les peintures sur les murs. Émerveillé, tu t'approches et longes les parois, détaillant chaque dessin sur ta route. Tu prends tout de même garde aux endroits où tu poses tes pattes.

Tu te promènes tranquillement, passant par de nombreuses fissures présentent tout au long de ton chemin. Au final, tu finis tellement absorbé par tout ce décor que tu en oublies de regarder ton chemin. Tu trébuches lamentablement et te ramasses sur le sol. Tu pestes et grognes en te redressant. Cette chute mémorable t'a sorti de ta contemplation. Combien de temps s'est écoulé ? Beaucoup trop ! Il faut peut-être que tu rentres à présent... À quoi bon ? Personne ne t'attend. Tu soupires. Tu as tout de même envie de retourner au camp. Tu commences à marcher mais, tu te stoppes très vite. Par où tu es arrivé déjà ? Et mince, il semblerait que tu sois totalement perdu !

Bon, autant essayer d'avancer, rester immobile comme les statues présentes dans ce lieu ne t'est d'aucune utilité. Tu trottines le long des allées. Tu commences par aller tout droit. Un escalier... Sur lequel il manque des marches. Demi-tour ! Tes yeux tombent sur un trou non loin de là. Tu te plaques au sol et passes à l'intérieur. Un long couloir bien sombre. Génial. Tu t'y aventures malgré ta forte envie de faire volte-face et de prendre tes pattes à ton cou.

Au loin, tu crois apercevoir une silhouette. Super, quelqu'un qui peut t'aider à sortir ! Miracle ! Tu te mets à accélérer l'allure. Mais, plus tu t'approches, plus cette ombre te semble... Bizarre ? C'est bien un chat, n'est-ce pas ? À moins que ce ne soit un monstre mutant ? Tu renifles l'air. Tu arrives à distinguer sa faible odeur. C'est bel et bien un félin ! Un de ta guilde, en plus ! Tu te dépêches de le rattraper avant que tu ne le perdes de vu. Une fois assez proche pour que ta voix l'atteigne, tu lances joyeusement :

- Eh, l'Ophéis ! Salut, tu peux m'aider ?




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   Mar 29 Mai - 19:43


Kyouaku était rester un instant, assis, là, dans le couloir, à regarder quelque chose, semblant captivé. Il penchait lentement la tête sur le côté, se laissant aller à l'admiration d'un vitrail. Ce dernier devait se trouver à la surface. Oui, ce couloir était immense. Après tout, cette structure était le résultat de la folie des grandeurs des êtres humains. Alors, assis, sur un petit tas sable, il observait le spectacle éphémère qui illuminait alors le couloir, comme un kaléidoscope multicolore, dessinant des formes colorées sur le sol, le sable, les murs, les œuvres d'art... Une lumière agréable, quoique un peu vive, qui perçait le couloir comme un rayon d'arc en ciel. Mais bientôt la lumière diminua, et le vitrail fut couvert de sable part le vent qui soufflait à l'extérieur. Alors Messorem se releva, se secouant un peu pour faire partir le sable.

Ce qu'il ne vit pas, c'était que sa cape s'était relevée et dévoilait une de ses ailes, aux dents à l'émail blanc et jaunâtre... Oh, et puis, quel importance, après tout, il était seul ici... Il se remis en marche, quand, après quelques instants, il lui sembla sentir une présence. C'était un veilleur, surveiller et guetter, c'était sa spécialité. Ainsi, il lui sembla qu'il y avait quelqu'un dans le château... il ralentis légèrement sa cadence, et bientôt il fut interpellé :

" Eh, l'Ophéis ! Salut, tu peux m'aider ? "

Cette fois il s'arrêta et se retourna. Devant les yeux du félin sombre se révéla un petit chat à la fourrure rousse et tigrée, claire, et un détail qui attira d'avantage l'attention de Messorem : un cache œil noir. Le félin avait-il été blessé ? Avait-il perdu la vision ? Ou cachait-il cet œil ? Il l'ignorait, et, ce n'était pas le plus important pour le moment. Le félin l'avait interpellé d'une voix guillerette, ce qui contrastait avec ce que Kyouaku... voyait. Enfin, qu'il eut été joyeux ou triste, là n'était pas la question... ce chat était... fatigué... C'était très visible, malgré la pénombre. Quoi que, les yeux du félin c'étaient habitués à la lumière sombre du lieu.

Les prunelles ambres analysèrent d'avantage le félin pendant quelques instant, se demandant rapidement pour quelle raison il pouvait bien être dans un état de fatigue pareil, puis, à l'odeur, il conclut que c'était un Ophéis. Il fit donc quelques pas vers le dit félin. Celui-ci semblait désiré son aide. Kyouaku était bien trop loyal à sa guilde pour refuser de l'aider. Il vint donc à sa rencontre.

"Que t'arrive-t-il, camarade ?"
demanda-t-il avec son ton habituel

Oui, la voix de Kyouaku était morne et lugubre. C'est qu'il se morfondrai presque la pénombre de ces lieux ! Mais il lui avait adressé sa question avec une pointe, légère, très légère, de curiosité, voir d'inquiétude -bien que son visage restait de marbre-. Kyouaku après tout n'était pas aussi monstrueux que son physique, et se souciait beaucoup des membres de sa guilde. Ce pourquoi il était très fier d'être veilleur, et de veiller et chasser pour eux. Et ce pourquoi la requête de ce félin l'interpellait autant. Pour un caprae ou un soldat, en de tel lieux, dans la ville engloutie, donc à proximité de la jardinerie, il l'aurait ignorer ou fait partir...


Dernière édition par Kyouaku Kyuusei le Jeu 31 Mai - 17:13, édité 1 fois

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   Mer 30 Mai - 18:37







 

 
Let's just hope this won't fall on our heads

 
Feat Kyouaku Kyuusei/Jean Porte :sisi:

 
Le félin s'immobilise et tu parviens jusqu'à sa hauteur. Sauvé ! Cependant, tu déchantes très vite quand tu arrives à le percevoir de plus près. Il est... Effrayant. Enfin, non, disons plutôt imposant. Tu avales difficilement ta salive. Il lui ressemble. Il lui ressemble beaucoup trop. Ou bien, est-ce toi qui deviens paranoïaque ? Ce regard... Ces yeux... Dans un réflexe, tout ton corps se tend. C'est impossible, pas vrai ? Il ne peut pas se trouver là, devant toi.

Plus tes yeux s'habituent à la pénombre, plus tu le revois. Tu tentes de reculer mais, ton cerveau refuse de coopérer. Tu es tout simplement cloué sur place. Ce visage fait tout ressurgir soudainement en toi. Tout ce que tu tentes d'oublier, tout ce que tu vois quand le sommeil t'engloutit de force. Un torrent de souvenirs te tombe dessus, ramenant avec eux tous les sentiments et émotions que tu as pu ressentir. La douleur, la haine, la tristesse, la joie, la solitude, les regrets, la nostalgie. Tout te reviens en mémoire brutalement.

Tu as envie de hurler. De crier jusqu'à te déchirer les cordes vocales. Tu veux tout extérioriser. Cela fait un moment que ta voix résonne à l'intérieur de toi, elle te ravage les oreilles, elle devient beaucoup trop forte, elle prend beaucoup trop de place. Elle n'est pourtant jamais sortie. Elle aura beau raisonner de plus en plus fort, elle reste seulement un simple écho dans le vide. Un écho qui te revient toujours dessus. Elle est restée dans ta tête longtemps, sûrement trop longtemps... Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, tu veux que tout le monde entende ta souffrance et les nombreuses questions qui te tourmentent. Elles demeurent toutes sans réponses. Et ça te rend fou. Ça te consume à petit feu. Tu as envie de libérer toutes tes pensées.

Tu relèves les yeux pour croiser les siens. Il te détail. Pourquoi ? Il te connait déjà. Alors, pourquoi est-ce qu'il te regarde comme s'il ne t'avait jamais aperçu ? Un détail te revient en mémoire. Tu as senti l'odeur de ta guilde sur lui tout à l'heure. Ton odorat, t'aurait-il trompé ? Pire encore, aurait-il rejoint ton groupe ? Concentration, Yasashii. Réfléchis. Calme toi. Respire. C'est impossible que cet énergumène se trouve chez les tiens. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas lui. CE N'EST PAS LUI.

Tu secoues vivement la tête. Tu regardes à nouveau l'Ophéis face à toi. Il ne lui ressemble pas. Il n'est pas du tout semblable à ce Soldat. Ce n'est pas du tout le chat que tu as cru voir tout à l'heure. Bon sang, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ta vue te joue-t-elle des tours ? Ou bien est-ce le pur fruit de ton imagination ? Non... Tu n'es pas fou. Tu l'as vu, lui, à la place de cet autre chat. Il était là... N'est-ce pas ?

Tu ne sais pas ce qui est le mieux entre savoir que tu as toute ta tête et qu'il était ici il y a quelques minutes ou apprendre que tu commences sérieusement à divaguer. Peut-être ne vaut-il mieux ne rien savoir et rester perdu à jamais. Parfois, ne pas comprendre, rester incertain, c'est peut-être mieux... La vérité est sûrement dure à entendre. Au fond, peut-être le sais-tu déjà, mais, que tu refuses tout simplement de l'avouer. Tout va bien.

La voix de l'Ophéis ne tarde pas à te tirer à tes pensées. Sa voix sonne lugubre. Tu frissonnes. Décidément, tout dans cet endroit te mets la chaire de poule. Un félin bizarre dans un endroit des plus louches. Super. Il n'empêche qu'il s'est quand même arrêté et qu'il accepte de t'écouter. Tout n'est pas perdu. Il est peut-être même sympathique, bien que sa voix reste assez froide ! Et que son apparence est carrément terrifiante. Mais, il ne faut pas juger sans connaitre.

Un détail te frustre au plus haut point. Comme tous les autres, il est trop grand ! Se sont tous des géants ! Comment ça, c'est toi qui es trop petit ? Pas du tout ! Tu es de taille normal. C'est juste eux qui ont triché. Ils ont du recevoir une de ces affreuses piqûres des êtres humains que les a fait grandir plus que la normale et toi, on ne te l'a pas injecté, voilà tout. Pas étonnant qu'ils te dépassent tous dans ce cas-là. Il n'y a qu'à voir la taille de certains monstres que créent les bipèdes ! Ils sont capables de tout, ces hommes ! Ils doivent sûrement croire que la taille change quelque chose, que le félin sera plus fort s'il est plus grand. Et bien non ! Si on est trop grand, on est trop lent ! Mais, ils sont seulement trop stupides pour le comprendre. Ils ne comprennent jamais rien de toute manière !

Bon, ça suffit ce manège. Tu ne dois pas te laisser transporter par tes pensées, tu risquerais de t'endormir et de ne jamais sortir d'ici. Surtout que bon, ce ne serait pas vraiment poli d'avoir interpeller quelqu'un pour au final ne rien lui dire. C'est toujours comme ça. Tu pars loin dans ta tête et tu mets un certain temps à revenir. Tu fais des moments d'absences, comme ça, qui finissent souvent par te mener au sommeil. Hors, là, c'est tout ce que tu souhaites éviter.

Alors, tu voulais lui dire quoi, déjà ? Pourquoi es-tu là ? Et pourquoi tu l'as appelé ? Tu lances un rapide coup d'oeil autour de toi. Ah, ça te revient ! Tu étais perdu dans ces labyrinthes des murs et des fissures. Tu as vraiment besoin de repos... Enfin, tu aimerais bien dormir paisiblement, mais, disons que tes essais ne sont pas très concluant. Maudit soit les cauchemars. Maudit soit ce chat qui t'a traumatisé à jamais. Maudit cerveau qui te rappelle ça à chaque fois que tu as le malheur de fermer l'oeil. Tu soupires.

- En fait, je crois que je me suis perdu... Tu serais où se trouve la sortie ? Dis-tu en lui adressant un petit sourire.

 



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   Mer 30 Mai - 19:48


Alors là, Kyouaku n'avait pas compris. Enfin, d'un côté, il pouvait comprendre. Mais en fait, non. C'est compliqué, n'est-ce pas ? Disons qu'il pensait avoir compris, mais qu'il se trompait. L'état de stupeur du félin roux lorsqu'il l'a vu l'a mis fortement mal à l'aise. Quoi ? Oui, Kyouaku était horrible, moche, laid, ignoble, il avait une sale face, des ailes de dents géantes, un air de marbre froid, son attitude lugubre presque morbide, mais... mais non. Jamais il n'avait vu une telle stupeur. Le félin était littéralement figé. Le malaise s'empara du veilleur sombre comme les serres d'un rapaces se referment sur une proie. Une certaine angoisse vient le cueillir à la gorge. Naturellement, Kyouaku avait esquisser un pas en arrière, il avait hésité à en faire deux.

Il se pensait la cause de tout cela. Mais non... Mais non, et non, parce que de toute façon, il ne pouvait pas savoir. Kyouaku n'était pas médium, devin, ni télépathe. Et son instinct de félin, de veilleur, ne saurait déceler ce qu'il se passe dans la tête d'un autre chat... encore moins lorsqu'il s'imagine des choses bien loin de la réalité...

Ainsi, l'expression de marbre de Kyouaku avait légèrement fondu, comme une fine couche de neige commencerait à fondre à l'aube, quand l'air se réchauffe et quand le soleil se lève. Évidemment, une grande partie de son visage était masqué par sa mâchoire, et le reste plongé dans l'ombre du capuchon de sa cape abîmée... mais son regard seul trahissait son état d'esprit. La plaie c'était rouverte.

Au grand soulagement du félin sombre, le petit rouquin sembla reprendre contenance. Ou plutôt... il reprenait ses esprits, mais, hein... le concerné lui même ne semblait pas savoir, ni comprendre ce qu'il venait de vivre... Enfin, quel importance, puisse que moi je ne me soucie que de Kyouaku, hein ? Mon bouleau c'est bien de... merde le quatrième mur oubliez ça !

... Alors qu'il a repris "contenance", le félin roux regarde autour de lui, un peu comme si il redécouvrait son environnement, ou qu'il se réveillait. Il soupire avant de parler avec un léger sourire. Ceci rassura légèrement Kyouaku, qui avait déjà repris son expression de marbre froid.

"En fait, je crois que je me suis perdu... Tu serais où se trouve la sortie ?"

L'ascenseur émotionnel était déjà redescendu chez Kyouaku, bien qu'il avait encore la boule au ventre. Heureusement pour lui, ou cette question serait tomber comme un cheveux sur la soupe. Il aurait même rit avec son rire bizarre. Son rire lugubre qui donnait l'impression d'être confronter à une créature d’outre tombe. Il aurait rit, car il aurait trouver tout cela bien trop ridicule.

Mais non, là, il n'en fit rien et resta stoïque, plus stoïque qu'une statue -ou qu'un viking... ah ah- et resta un court instant silencieux, avant de répondre d'une voix calme, posée, morne... mais sa voix sortit avec un tel timbre, qu'on devinait aisément que sa gorge était serrée...

"... Tu as donc de la chance de m'avoir croisé."

Il prit un instant de pause, très long. Comme toujours, Kyouaku parlait peu. Alors quand il parle beaucoup, évidemment, il fait de grands espaces dans ses répliques... Sa l'empêche de faire de trop longues phrase. De toute façon, il n'aimait pas faire de "longues phrases" justement...

"Et je préfère t'aider à sortir d'ici que de trouver le cadavre d'un chat décrépi et déshydrater dans cet endroit d'ici quelques semaines..."
ajouta-t-il finalement d'un ton bien lugubre

Suite à sa réplique morbide, Kyouaku se mit en marche, et fit signe à l'autre chat de le suivre d'un mouvement de la queue. Messorem connaissait très bien l'endroit... guider cet Ophéis jusqu’à une des sorties était un jeux de chaton pour lui.

Mais le félin sombre s'arrêta, oreilles dressées aux aguets. Est-ce qu'il avait bien entendu...? Il fit un pas en arrière avant de se retourner.

"Pas par là." fit-il d'une voix inhabituellement pressée

Il avait bien entendu le mur craquer, juste devant lui...? Kyouaku Kyuusei ne voulait même pas savoir.

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   Ven 1 Juin - 23:22








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Feat Kyouaku Kyuusei/Jean Porte :sisi:

Tu le regardes un instant. Ce chat ce confond vraiment bien avec le décor, décidément. Il est dans son élément, là, au milieu de ce vieux château. Sa voix sombre résonne une fois de plus dans la pénombre des couloirs. Cette intonation... Dans un endroit pareil. Tu n'en peux plus. Tu dois sortir. Tu le fixes avec espoir. Oui, tu as de la chance de l'avoir croisé, donc, il sait le chemin, n'est-ce pas ? Et il va te le montrer ? Pourquoi ne fait-il rien alors ? Il ne parle même pas. Ce silence est plus que pesant. Tu te tortilles un peu sur place, légèrement gêné. Est-ce à toi de dire quelque chose ? Attend-il une quelconque réponse ? Mais, quoi répondre à cela ? Ce n'est pas du tout une question. Si ça se trouve, tu es tombé sur un psychopathe. Dois-tu fuir maintenant ? Quelle mauvaise idée tu as eu d'explorer aujourd'hui, sans personne qui t'accompagne et sans connaître la moindre chose sur ces lieux, si ce n'est qu'ils sont hypnotisant.

Pile à ce moment, après une pause qui t'a bien paru interminable, il s'adresse à nouveau à toi. Il préfère t'aider plutôt que retrouver ton cadavre. Et bien, encore heureux ! Sinon, il faudrait se poser des questions niveau santé mentale. Quoi que, tu n'es sûrement pas le mieux placer pour dire cela. Si, en fait, tu peux le dire, haut et fort même. Tu vas bien. Tout va bien. Tu as toute ta tête, tout ton esprit, tu es en accord avec toi-même, une parfaite harmonie, un petit monde rempli de rose. N'est-ce pas ? Oui, évidemment que oui !

Suite à ses deux petites phrases prononcées avec un moment d'intervalle relativement long, (il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus, une chose après l'autre, vous avez tout votre temps après tout, le bâtiment ne tombera pas sur vos têtes) le chat face à toi se met enfin en route, faisant signe de le suivre. Un guide de l'enfer et c'est le cas de le dire ! En tout cas, grâce à lui, tu es sans doute sauvé ! Tu vas pouvoir revoir l'extérieur ! Le soleil, l'air, tout ça. Plus jamais une idée comme celle-ci ! La prochaine fois, soit tu n'y vas pas, soit tu traînes de force quelqu'un avec toi pour être certain de t'en sortir. Et quelqu'un qui s'y connait en orientation ! Parce que bon, deux boulets ensemble, ce n'est pas une bonne initiative non plus. Mais, le problème est : tu ne sais souvent pas où tu tomberas en te dégourdissant les pattes. Généralement, tu les laisses te guider. Dans ce cas, il faudrait prendre un félin qui connait tout de sur tout ? Ce type de félin existe-t-il au moins ?

Tu frissonnes une fois de plus. Tu as la désagréable sensation d'être observé. Ce sentiment de ce regard qui épi le moindre de tes mouvements poser sur toi, la peau qui te picote. C'est oppressant. Surtout dans ce contexte. Tu serres les dents et ne peux t'empêcher de jeter des regards discrets aux alentours. Ta queue se balance dans un rythme régulier, épousant le mouvement de ton œil, allant de la droite vers la gauche.

Tu observes l'Ophéis à tes côtés. Lui à l'air tout à fait normal. Enfin, normal est un bien grand mot, disons plutôt serein. Qui sait, peut-être aime-t-il la sensation de se faire dévorer du regard, même s'il ne sait pas qui ose le faire et pourquoi il le fait ? Ça fait beaucoup de théories douteuses à son sujet du coup. C'est peut-être seulement toi qui te fais des idées ? Cette impression ne serait pas réelle ? Impossible ! Elle est bien trop présente et étouffante pour qu'elle puisse être le fruit de ton imaginaire. De plus, tu n'es pas fou ! Si tu ressens quelque chose d'étrange, c'est qu'il y a une chose perturbante. Voilà. Point final.

Tu te stoppes en urgence quand le félin devant toi s'arrête soudainement et se met sur ses gardes. Mais il est malade ! Tu as bien manqué lui rentrer dedans. Qu'il prévienne au moins ! Remarque, la communication n'a pas l'air d'être son fort. Qu'est-ce qu'il lui prend d'un seul coup ? A-t-il enfin senti la même sensation que toi ? Il a fallu un moment pour qu'il ne s'en rende compte tout de même ! Bon, après, il a l'air assez lent. Peut-être est-il aussi lent d'esprit ? C'est parce qu'il est trop grand ça ! Tu l'avais bien dit ! Comment cela, il n'y a pas de rapport entre les deux ? Bien sûr que si !

Il fait un pas en arrière et se retourne. Pas pars là ? Mais enfin, pourquoi ? C'est juste une impression, rien d'autre. De plus, vous êtes à deux contre un. Qui que ce soit en face, il n'a pas grande chance. Mais, peut-être sont-ils plusieurs ? Peu importe, tout ce qui t'intéresse, c'est que tu sens de l'air pas loin, cela doit bien être une sortie ! Et ce chat beaucoup trop haut dont tu ne sais même pas le nom, tout compte fait, essaye de t'en éloigner. Il est suspect ! Il tente de te garder ici ! Si ça se trouve, c'est un de ses complice qui est dissimulé dans l'ombre depuis tout à l'heure et qui ne te quitte pas des yeux.

Il faut que tu t'en ailles et vite ! Et ceux par tes propres moyens. Tu ne peux pas lui faire confiance, malgré le fait qu'il porte l'odeur de ta guilde. Si ça se trouve, il n'y est même plus ! Ou encore, il se peut que ton odorat t'ait trompé et qu'il ait confondu l'odeur de ce félin avec celle d'un autre de ton groupe passé là avant.

Décidé, tu le contournes et avances près du mur. Hors de question de passer un moment de plus dans ses couloirs ! Tu inspectes vite fait la paroi en face de toi et repères un trou. Sans réfléchir, tu approches et t'y glisses habilement. Cependant, ton dos frôle les contours de l'ouverture et un énorme craquement résonne. Tu pousses un petit cri et te dépêches de passer, ton mouvement brusque intensifiant les bruits de craquages. Tu soupires de soulagement une fois entier et de l'autre côté. Est-ce que ton "camarade" pourra te suivre ?




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   Sam 2 Juin - 10:54


D'accord. Alors là, non, Kyouaku Kyuusei ne savait plus où donner de la tête. Ce... ce petit con, oui, ce petit con venait tout juste de le contourner. La consternation qui s'empara du félin noir l’empêcha de réagir correctement. Alors comme ça, ce pauvre rouquin était perdu et avait besoin d'aide, et il ignore l'aide qu'on lui offre ?! Bon... Kyouaku se dit un moment que ce chat était peut-être pas très bien dans sa tête. Après tout il l'avait sentit bien angoissé jusque là... Enfin pour être assez bête pour ne pas suivre son guide dans un endroit en ruine, oui, pour ne pas aller bien, il n'allait pas bien ! Quel imbécile ! Il avait filer, en plus, dans une fissure que Kyouaku n'avait jamais vu auparavant, et qui était bien trop petite pour lui. Le félin sombre se fit violence pour ressortir sa carte mentale et essayer de deviner ou cette fissure pouvait bien mener... Si elle ne menait nul part, le rouquin serait revenu ou il aurait probablement dit quelque chose si il c'était coincé... Bon, elle devait mener dans... la salle d'à côté, ce qui n'était pas un drame. Par contre, ce qui était un drame, là, tout de suite, c'était le bruit que produisait le mur alors que le petit félin traversait la maigre fissure. Des craquements. De plus en plus fort. Le mur allait-il écraser le félin roux ? Les bruits s'arrêtèrent pendant un long instant... Il devait être passer. Enfin, Messorem osait l'espérer. Quelques longues secondes plus tard, un long bruit de craquement sourd revint et le félin sombre recula de plusieurs pas, observant la fissure s'étendre, remontant le mur tel un éclair dans des craquements de pierre plus infernaux les uns que les autres. Qu'est ce que cet idiot avait fait...! Kyuusei ignorait si de son côté, le borgne pouvait aussi voir les fissures se former. Fort heureusement ça s'arrêta, et plus un bruit. Kyouaku s'approcha très prudemment, aux aguets, avant de crier au félin qui se trouvait de l'autre côté :

"Avance jusqu’à trouver une fissure très large et passe par là ! Il y a un vase brisé à côté, et elle est à la gauche, tu ne peux pas la raté ! Dépêche toi, je te rejoindrai là-bas ! VITE !" fit le félin sombre, dont la voix s'était emprunt d'une puissance macabre qui laissait supposer que si il n'était pas encore en colère, il allait rapidement s'y mettre

C'est que ce chat roux commençait à lui courir sur le haricot... Oh ça oui. Enfin, pour l'instant, Messorem n'avait pas le temps de penser à ça, il lui fallait commencer par... partir au point de rendez-vous. Autant pour le rouquin, il devrait y arriver facilement, mais pour Kyouaku, c'était tout un détour. Pas question qu'il passe par ce mur en piteux état. Sinon, autant signer son arrêt de mort immédiatement... Le chat noir s'élança dans le couloir à toute vitesse. De toutes façons, il fallait qu'ils quittent cette endroit, et vite. Au moins, Kyouaku possédait un atout de taille en ces lieux : il pouvait voler. C'était probablement le chat volant le moins performant de tous les félins de la région, mais, il pouvait voler et se diriger correctement dans les airs, et c'était le principal. Kyuusei traversa le long couloir à toute vitesse, ses pattes s'enfonçant dans le sable avant de le projeter en en sortant les pattes, et laissant derrière lui une volée de petits grains. Il ne ralentis pas et déploya ses ailes au large. Il battit plusieurs fois ses ailes de dents, et une fois qu'il eut l'impression de se sentir plus léger, il bondit et quitta pour de bon le sol. Il allait passer par un trou qui se trouvait au sommet d'un mur, donc une fois suffisamment haut, il vira de bord et passa par cet étrange passage. En effet, en général les passages ne se trouvent pas dans des endroits aussi... hauts et durs d'accès. Il atterrit dans un salle de l'autre côté, une salle relativement vide, avec juste un petit tas de sable en son centre. Un peu de sable tombait de temps en temps du plafond... si lentement que pour l'instant, rien d'inquiétant. Il emprunta ensuite non pas une fissure mais bien une porte. Enfin la porte avait disparut depuis longtemps... Pour enfin arriver à l'endroit voulu. Il chercha du regard le félin roux, et ses oreilles étaient dressées. Il ne savait même pas son nom... ce n'était vraiment pas pratique.

Son regard ambré parcourt les murs, regarde vers la fissure qu'il lui avait indiquer, dans l'espoir de voir le félin... Kyouaku se contenta juste d'ajuster correctement sa cape en attendant de retrouver ce... cet imbécile... qui les a mis en danger tous les deux.

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   Dim 3 Juin - 11:25








Let's just hope this won't fall on our heads

Feat Kyouaku Kyuusei/Jean Porte :sisi:

Un silence lourd s'installe. Ta respiration haletante et ton cœur tambourinant dans un rythme irrégulier sont les seules choses qui parviennent à tes oreilles. Ton corps entier est aux aguets. Tu es prêt à prendre la fuite au moindre mouvement suspect. Le chat en face ne semble pas bouger. Tant mieux ! Son silence est éloquent, c'est un fou furieux, c'est certain. Il est sans doute en train de cogiter sur comment te coincer à présent que tu n'es plus à sa portée. Que faire ? Dois-tu courir maintenant ? Si tu restes ici, il ne devrait pas pouvoir venir, n'est-ce pas ?

Des craquements assourdissants retentirent à nouveau. Tu fais un bond en arrière et écarquilles les yeux. De larges fissures se dessinent petit à petit le long des parois. Tu avales avec difficulté ta salive. Qu'as-tu fait ? Ce mur va te tomber dessus ! Tu fais encore un pas en arrière. Ta poitrine se soulève et s'abaisse rapidement. Tu dois courir ! Pile au moment où tu prends cette décision, tout se stoppe. Plus rien. Plus aucun bruit. Le retour de ce silence si pesant et oppressant. C'est fini ? Tu es sain et sauf ? Tu soupires de soulagement.

Quand sa voix résonne à nouveau, ton corps se tend une fois de plus. Il te donne des indications, un vase brisé, une fissure sur la gauche. Sa voix n'est pas colérique mais laisse très bien supposer qu'il lui en fallait peu pour l'être vraiment, à présent. Tu entends ses pas s'éloigner par la suite. Pour ta part, tu demeures figer sur place, indécis. Peux-tu lui faire confiance ? Ne veut-il pas t'attirer dans un autre piège ?

De toute façon, qu'as-tu à perdre ? Ta vie ? Elle n'est pas bien importante, on te l'a clairement fait comprendre à plusieurs reprises. Personne ne se soucie de toi, tout le monde s'en fout. Tu n'es rien. De plus, si tu restes ici, rien n'avancera et tu ne sortiras jamais de ce château de malheur. Mieux vaut suivre un félin potentiellement fou. Tu te redresses sans grande conviction. La fatigue revient au galop d'un coup. Tu tentes d'avancer mais, après une lutte pour garder l'équilibre, tu t'écroules lamentablement au sol. Tu serres les dents. Non, pas maintenant ! Tu te bats de toutes tes forces pour garder les yeux ouverts, en vain. Le sommeil t'attend depuis un moment déjà et il n'est pas patient. Il a attendu que tu relâches ton attention pour mieux t'assaillir. Tu ne peux plus rien, il a déjà gagné. Comme toujours. Échec, Yasashii.

Tes yeux s'ouvrent sur un couloir. Tu te mets sur tes pattes rapidement. Où es-tu ? Cet endroit te dit quelque chose. Que se passe-t-il ? Tu es angoissé. Non, c'est bien pire que cela. Tu es terrorisé, complètement pétrifier. Tes membres tremblent. Tu regardes derrière toi. Une ombre se dessine à l'horizon. Ton sauveur ? Tu souris niaisement et t'apprêter à l'interpeler, te dirigeant naturellement vers lui. Cependant, ta voix reste bloquée à l'intérieur de ta gorge et ton mouvement se stoppe net. Ce chat est tout sauf normal. C'est une ombre entièrement noire. On ne peut rien discerner de son corps. Deux détails contrastes avec le reste. Ses yeux ronds et blancs et son sourire de la même couleur... Un sourire sadique, vicieux, qui ne laisse présager rien de bon à venir. Il ne te veut pas du bien. Tu dois t'enfuir.

Aussitôt, tu prends tes pattes à ton cou. Elles ne t'emmènent pas bien loin, de dérobant son ton poids. Tu perds tes repères et tombes lourdement contre le mur. Tu serres les dents en sentant une douleur à ta tête. Tu ne t'es pas loupé. Tu jettes un coup d’œil en arrière. Il se rapproche ! Tu tends tes pattes devant toi, enfonçant tes griffes dans le sol et t'hissant de toutes tes forces. Tu te propulses un peu plus avec l'aide de tes pattes arrières. Tu rampes lamentablement au sol, complètement à la merci de cette forme sombre, qui prend tout son temps pour s'approcher de toi. Elle sait que tu ne peux pas lui échapper et elle en profite. Lentement, elle se place au-dessus de toi, te dominant de toute sa hauteur. Elle t'immobilise rapidement.

Tu hurles, tentes de te débattre. Tu as l'impression que ton cœur et ton crâne vont exploser. Tu vois une nouvelle forme blanche se rapprocher dangereusement de ton œil. Une griffe. Un rire rauque sort de nulle part, puis un autre, encore un jusqu'à ne plus rien entendre à part cela. Ta voix se perd, elle se noie dans tout ce brouhaha. La boule noire lève bien haut sa patte. Elle te regarde droit dans les yeux et penches la tête sur le côté, provocante. Puis, d'un coup sec, sa griffe s'abat sur ton œil.

Tu te réveilles en criant, couvert de sueur. Tu ne sais plus où tu es, mais il fait sombre, trop sombre. Il est là ! Il arrive ! Il faut que tu partes. Tu te relèves trop rapidement. Tu commences à avoir des vertiges. Tu secoues la tête. Pas maintenant. Un bruit sourd retentit dans l'obscurité. Tu hurles comme jamais et te mets à courir. Tu ne sais pas du tout où tu te trouves, ni comment en sortir, mais, tu n'as pas le temps d'y réfléchir. Il arrive, il veut te faire du mal.

Sans faire attention, tu fonces dans un vase. Tes pattes s'emmêlent et t'écrases une fois de plus au sol. Tu lèves la tête. Le vase est déjà brisé en deux, tu as seulement percuté un bout qui tangue de droite à gauche. Il finit par tomber à terre lui aussi et se fissuré encore plus qu'avant, créant un bruit monstre. Ton visage se décompose. Tu viens de dévoiler toi-même ta position. Tu pestes et te redresses. Tes yeux tombent sur une faille dans le mur. Sans réfléchir, tu te rues dedans. Une fois de l'autre côté, tu lances un regard en arrière et te remets à courir. Cependant, tu heurtes à quelque chose. Tu tombes sur les fesses en poussant un petit crie surpris.

Paniqué, tu cherches ce qui est à l'origine de ta chute et tombes nez à nez avec un autre chat aux yeux ambrés. Tu écarquilles les yeux un moment, ayant peur que ce soit celui qui te pourchasse. Tu te rends très vite compte qu'il ne ressemble pas du tout à cette chose noire. Tu jettes un coup d’œil partout autour de toi, toujours autant angoissé. Tu te précipites derrière le chat, espérant qu'il te protège. Tu te rends compte que quelque chose empêche à un de tes yeux de voir. Ta panique ne fait qu'augmenter. Est-ce trop tard ? T'a-t-il déjà atteint ?

Tu tentes d'enlever cette chose ficelée autour de ton crâne. Tu te griffes toi-même le crâne en criant. Il faut que l'enlève ! Il faut que tu enlèves cette chose ! Tes coups ne font qu'augmenter en intensité. Un liquide commence à se déverser entre tes griffes et le long de ta tête. Ton sang. N'en pouvant plus, tu hurles :

-Il arrive ! IL ARRIVE ! Et c'est quoi ce truc bordel !? ENLÈVE MOI CA !




Code par xLittleRainbow

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   Dim 3 Juin - 12:11


Peu de temps après être arrivé dans la salle, au point de rendez-vous, il entendit du bruit de l'autre côté. De l'autre côté de la fissure. La fissure que devait emprunter le chat roux... Un cri, de grand bruits de fracas... Ca faisait un moment qu'il attendait le petit rouquin, il avait peut être fait une mauvaise rencontre en chemin... et si il avait croisé un scorpion géant ? Alors là, il serait mal... Kyouaku s'avance vers la fissure, quand un éclair roux traverse la faille dans le mur et le percute. Messorem ne bronche même pas et baisse les yeux vers la chose qui venait de lui rentrer dedans. C'est lui. C'est le chat qu'il attendait. Il avait l'air totalement paniqué. Et si il avait vraiment croisé une de ces sales bêtes...? L'état de panique du félin se confirma lorsqu'il partit rapidement se cacher derrière lui. Il arrive... qui ? Qui arrive ? Il était donc bel et bien pourchasser ? Kyouaku s'abaissa en position de combat, déployant ses ailes vers la fissure, près à lancer une première salve de dent au premier mouvement...

... mais il compris très rapidement que rien ne sortirai de cette fissure. Il tourne la tête vers le félin roux. Il est entrain de délirer. Il ne voyait pas d'autres explications... Le petit chat tente désespérément d'enlever son cache œil. On dirait même qu'il avait oublier qu'il en avait un. Ce qui confirmait bien le fait que ce chat n'allait pas totalement bien dans sa tête.

Kyouaku rabaisse ses ailes et se tourne vers le félin qui commençait à se griffer, se faisant saigner, pour tenter de retirer le bout de tissu noir qui masquait son œil. Kyouaku vira sa patte de son visage qu'un revers de la sienne, pour qu'il arrête de se griffer.

"Calme toi." commença le veilleur d'une voix autoritaire, mais calme et posée "C'est ton cache œil. Tu l'avais déjà quand tu es arriver ici... Ca ne sert à rien de t'ouvrir le crâne pour le retirer. Et je pense que personne ne viendra. Je ne sais pas ce qu'il t'es arrivé de l'autre côté de ce mur mais tu dois avoir des hallucinations... Ton corps croule sous la fatigue."

Mais qu'est-ce que c'est que ça Kyouaku ? Depuis quand prononces-tu des phrases aussi longues ? Évidemment même si le félin l'avait énervé par son comportement, Kyuusei ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter pour lui en temps que camarade Ophéis et... et il avait bien en tête que tout ce qu'il avait fait devait être à cause de son état de fatigue avancé. Kyouaku soupire avant de reprendre la parole :

"Et quand bien même quelqu'un viendrai, je ne le laisserai pas te faire du mal, d'accord ? Je suis veilleur, mon travail est de veiller sur mes camarades et de chasser les intrus."

Est ce que ce serait suffisant pour rassurer le félin et le calmer ? Aucune idée... Kyouaku Kyuusei espérait qu'au moins son camarade se réveillerait un peu, ou qu'il arrêterait de se griffer. Il était déjà suffisamment fatigué comme ça, qu'il arrête de se blesser ! Ou il ne tiendra pas longtemps... et pourtant, il leur fallait quitter le château au plus vite...

... et dans le pire des cas, Kyouaku n'aurait qu'a le prendre par la peau du cou comme un chaton et le rapatrier à la Jardinerie. Bah, oui, il était tout petit, et Kyouaku était plutôt grand, bien sûr qu'il arriverait à le porter... Et il le laisserai aux bons soins des guérisseurs, qui auront peut-être de quoi aider ce chat à se reposer un peu...

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   Mer 4 Juil - 11:28


Up ~





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