L’hiver, une saison qui ne sert strictement à rien à pars qu’il fait froid. Bon je sais, ça sert aussi à aider les plantes à se régénérer. Mais là, elles sont très modifier donc normalement, elles se sont créer un moyen pour résister au froid… Mais bref moi je ne suis pas une plante malgré mon prénom. Et même si mon pouvoir est de créer des barrières de feux, je vais pas les utilisées juste pour me réchauffer. Pour aller plus vite, tout m’énerve. Mais il y a bien trois choses qui m’énerves plus que la neige : les Soldats, le laboratoire et les humains. C’est donc pour les fuir que je vais au ruisseau. Son eau est sûrement gelée mais ce n’est qu’un problème banal. J’espère juste que les humains vont pas m’envoyer une de leurs caméras volantes et que je ne vais pas me prendre une châtaigne à cause de la puce électronique que j’ai dans le cou. Pourquoi ne suis-je pas partie avant de ce clan… Je ne prend que les mauvaises décisions…
Arrivée au ruisseau je reste très attentive sur le moindre sons. Les petits bouts de ferrailles volants font une sorte de « bzzzzzz » assez strident. Autant être prévenue de leurs arrivé. Au cours de ma promenade, aucun chat en vue. Il faux absolument que j’en profite ! Alors je m’assoie contre le tronc d’un arbre et je regarde ses branches. C’est quand même beau un arbre vu de dessous ! Soudain, des bruis de pas d’un félin. Merci la neige qui l’a trahis. Son odeur est celle d’une de mes collègues mais… elle est différente des autres débile. Celle là me semble plus familière mais je n’arrive pas à lui donner un prénom… Ah si ça me reviens ! C’est Idylle ! Une féline avec qui je m’entend bien. On a déjà fait amie-amie dans la caserne. En même temps c’est normale, on est presque voisine de chambre. Mais c’est bien la première fois qu’un Soldat est ami avec moi… Si je l’avertis de ma présence en hurlant, on risque de se faire repérer par un ou plusieurs ennemis. Je décide de m’approcher d’elle. Je pense qu’elle sais déjà que je suis là. Je regarde aux alentours et je marche vers elle. Je n’arrive pas à bien la localiser. La neige et le ruisseau recouvre un peu les odeurs… Je dit alors à voie basse :
-Idylle… C’est moi Lotus, tu es où ?
Quoi je vais pas le crier sur le toit de la caserne. Un minimum de discrétion ! J’espère qu’elle m’a entendue sinon je passerai pour une conne à appeler quelqu’un qui est très loin de moi...
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Dim 14 Jan - 21:23
ft. Lotus
Oh, coucou toi !
C'est dur de trouver un titre (lel)
C'est déjà le soir. Le crépuscule enveloppe le ciel de son doux voile rosé et moi, je suis toujours perdue en pleine nature, seule et frigorifiée. De minuscules flocons tombaient et s'écrasaient sur le sol, si bien que la terre nue devint toute blanche. Les seuls brins d'herbe qui luttaient contre la nature calcinée et le froid mordant se durcissaient et craquaient sous les coussinets. La nuit n'allait plus tarder... Si je ne trouvais pas d'abri sûr dans l'heure qui suivrait, j'étais bonne pour me transformer en glaçon sur pattes ! Sur cette pensée, je me mis à trottiner pour trouver une cachette et tenter de me réchauffer un peu. Avec de la chance je trouverais un arbre creux ou un terrier de lapin abandonné. Avec de la chance...
Après quelques minutes de recherche, je finis par me retrouver face un mince filet d'eau complètement gelé. Curieuse, je posai ma patte sur la surface lisse. Malheureusement, la couche blanchâtre craquela aussitôt. Impossible de s'y tenir debout en entier. Dommage... J'aurai bien aimé m'amuser à glisser sur la glace. Soudainement, une vague odeur de Soldat me chatouilla le museau. Je relevai la tête et observai les alentours. Aucune crainte à avoir si c'est l'un de mes semblables. Droite et la tête haute, j'attendis que mon camarade de guilde s'approche.
-Idylle… C’est moi Lotus, tu es où ?
Agréablement surprise, je me détendis aussitôt et trottinai vers la voix de mon amie. Sur un ton joyeux je miaulai :
-Je suis là Lotus, près d'un ruisseau tout congelé !
Pour le coup, je me suis pas bien faite discrète, mais tant pis. Après tout, quelle drôle de surprise de retrouver une amie hors de la Caserne. Mieux vaux ça que deux gros Linarion affamés ! A vrai dire, je ne connais pas si bien Lotus. Je cause avec elle de temps en temps, nos chambres étant presque en face. Ce sera l'occasion de faire plus ample connaissance ! Et peut-être quelle m'aidera à rentrer à la maison avant que la nuit ne s'abatte sur la forêt grisâtre. Que c'est rassurant d'avoir une compatriote à mes côtés ! Même si j'ai eu de la compagnie de tout genre cette après-midi, je me suis sentie bien seule. La queue bien haute et la mine ravie, j'attendis la chatte avec impatience !
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Mer 17 Jan - 17:17
-Je suis là Lotus, près d’un ruisseau tout congelé !
Mes oreilles se levèrent dès que j’ai entendue la voix d’Idylle. Je me dirige alors dans sa direction, très heureuse. Je traverse la forêt en sautant par dessus les buissons ou les racines des arbres sans même les regarder. Et d’un coup, je déboule sur le ruisseau en glace. Mes pattes s’écartent l’une de l’autre et je me retrouve la tête contre la glace et les fesse en l’aire… Position très délicate… Qu’elle honte… C’est franchement très humiliant… Et en plus devant Idylle… Encore plus humiliant. J’entends des craquement sous moi. Quand je regarde d’où ça viens, j’aperçois pleins de petites fissures sous mes deux pattes avant. Par réflexe je me remets vite debout pour sauter à l’autre bous du ruisseau. Évidemment, pile quand je me pose à côté d’Idylle mes pattes cèdent sous mon poids et je tombe la tête la première dans la neige. Mais c’est quoi cette malchance ?! J’en ai marre de tomber… J’aurai bien aimer taper ou cramer la neige mais ça ne sert à rien, il y en a à l’infinie et je vais paraître pour une débile. Avec difficulté je me relève en face de la Soldate. Je n’avais pas remarquer que la nuit commence à tomber… Il faux vite qu’on rentre à la caserne. Mais, je ne sais pas pour Idylle, j’ai pas envie envie d’y retourner. Surtout pour y voir ses empotée de Soldats et le Laboratoire. Autant rester ici malgré le froid, les caméras ailés et les décharge électriques qu’ont peux se recevoir à cause de la puce… Mon visage est congelé, mes pattes se sont transformés en glaçons. Maintenant je comprend mieux pourquoi nos ennemis se plaignent tout le temps à cause du froid. Brrrrrr… J’en frissonne…
-Salut ! T’as pas trop froid ici ? demandais-je en grelottant
J’ai que ça a dire moi… Pffff… J’en ai marre de la neige et de MOI… Sérieusement je pouvai pas être un chat normal qui pose des questions normales ? Pour moi ce que je viens de dire c’est pas normale… En plus je me doute bien de la réponse mais il faux quand même que je demande…
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Mer 17 Jan - 21:20
ft. Lotus
T'es trop drôle, hihihi !
C'est dur de trouver un titre (lel)
Je m'assieds tranquillement en attendant la féline. Elle ne devrait plus tarder, j'entendais ses pas, ma fois, peu discrets, marteler le sol. Enfin quelqu'un qui me tiendrai compagnie et qui pourra sûrement m'aider à rentrer, parce que là -je ne souhaite pas faire ma râleuse, mais tout de même- ça caille ! Le vent est glacial et la nuit commence à pointer le bout de son museau. J'espère que Lotus connait le chemin pour revenir à la caserne, j'ai pas envie de finir conge...
BOOM
Je clignais des yeux. C'était quoi ça? Lentement, je tournai la tête vers le ruisseau gelé et vis... Lotus le cul en l'air et le museau collé à la surface glissante. Normal. Les yeux écarquillés, je mis quelques secondes à prendre conscience de la scène et n'attendis pas plus longtemps pour éclater de rire. L'instant suivant, la maladroite chatte blanche sauta du ruisseau gelé pour s'étaler une seconde fois, cette fois-ci dans la neige. Pliée de rire, je tentai de l'aider à se relever et fis d'un ton joyeux et moqueur :
"Bah alors ? On tient plus sur ses pattes ? Ou bien tu tenais vraiment à embrasser la glace ?"
Je n'en pouvais plus. La féline s'était vautrée DEUX FOIS d'affilé et juste sous mon museau. De quoi faire envoler tous mes soucis actuels et bien m'amuser. Une vraie comique cette Lotus, j'adore.
"Salut ! T’as pas trop froid ici ?"
Roh, elle exagère. Je me mis une nouvelle fois à rire et après avoir repris mon souffle je répondis toujours aussi moqueuse :
"Nan, j'ai carrément chaud là, vraiment !"
Après quelques secondes de fous rires, je lui donnai une petite tape amicale sur l'épaule. Nan mais franchement, se rendait-elle compte de ce qu'elle venait de me dire. Elle me demandait si j'avais pas trop froid, en plein hiver ! Mais elle est complètement à côté de la plaque cette minette ! Je ne sais pas ce qu'elle a aujourd'hui. En tout cas, si c'était fait exprès, c'était très réussi ! Bravo à Lotus, je tire mon chapeau ! Bon, plus sérieusement, je finis par dire d'un ton léger :
"Bon, fini les bêtises, je vais arrêter de te taquiner. Je suis contente que tu sois là, j'étais justement à la recherche d'un camarade. A vrai dire..."
Honteuse, je pris un instant avant de continuer ma phrase. Je sentis la pointe de mes oreilles me picoter et je savais très bien que ce n'était pas à cause du mauvais temps.
"Je me suis perdue... J'ai fuit un entraînement ce midi, et je n'ai toujours pas réussi à trouver mon chemin... Dis moi que tu sais comment rentrer ! Je refuse de passer la nuit ici !"
Un frisson parcouru mon dos. Je venais de repenser à mon père. C'est à cause de lui si je suis partie. Et s'il recommençait ? Je ne peux pas rentrer à la Caserne si ce pervers me guette et retente une nouvelle fois de... Erk. Je me figeai. Serait-il capable d'une telle chose ? Moi, sa propre fille ? Finalement, il a peut-être juste voulu me montrer un enchaînement... Non, je ne suis pas folle. J'avais bien entendu sa voix mielleuse et horriblement malsaine, lorsque je m'étais caché. Il sait très bien que je vais revenir. D'ailleurs, peut-être qu'il m'attend sagement, près à reprendre les exercices là où il les avait laisser...
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