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Promenade nocturne (feat Kaïgaan ) [FINI]
Felinae :: Bien commencer :: Archives :: Felinae V1.0 :: Autre V1.0Aller à la page : Précédent  1, 2

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   Mar 16 Mai - 22:52


Un mal de crâne traversa ma tête, me laissant échapper un grognement. Le museau froncé face à la douleur et la fatigue, je sentis Kaï approcher. Il m'observa un petit instant puis finis par me dire de me cacher. Je me relevai donc avec difficulté, la respiration légèrement moins sifflante. Même si je commençai à reprendre des forces, mon épuisement allait durer encore pendant un bon moment. J'observai les alentours et aperçus un vieux tronc d'arbre creux, gisant sur le sol de la forêt. Il était à quelques mètres, assez grand et large pour y abriter un chat, peu visible par de grandes fougères. Décidée, je marchai  aussi vite que je le pouvais pour enfin arriver à ma destination. Je m'accroupis et me glissai sous l'écorce sèche. Je prenais garde à bien plaqué mes oreilles, pour ne pas tout brûler, ce qui serait une manière idiote de se faire repérer. J'observai donc le moindre fait et geste du matou rayé, bien cachée dans le tronc creux du vieil arbre mort. 

Attentive, je guettais l'arrivée des deux chiens sans poil. Leur gueule dégoulinante de bave, le peau sèche et nue, leurs crocs longs et menaçants ainsi que leurs petits yeux globuleux et cruels me faisaient frissonner de peur. Rien que d'y penser j'avais la chair de poule. Et pourtant je ne suis pas si froussarde. Mais là... Leur horrible tronche était atroce à regarder et j'avais envie de vomir rien qu'en sentant leur odeur nauséabonde. 

Des bruits de pas et de reniflements bruyants, suivis de grognements me firent sortir de mes pensées. Je plissai les yeux jusqu'à ce que les deux Maiksikhin restant apparaissent, laissant couler de la bave de leur gueule. Je plissai les museau quand je sentis leur répugnante odeur. Mais au fait, où était partit Kaï ? J'étais si concentrée sur les monstrueuses bêtes que j'en avais oublié le chat au yeux bleus. Mais mes pensées se tournèrent une fois de plus vers les chiens. Je commençai à paniquer : l'un deux avait diriger son abominable regard vers le tronc où je m'étais réfugier. Je ne devais pas bouger, sinon il me repérait de suite. Peut-être qu'i n'était pas encore sûr de ma position, après tout. Ma vie ne dépendait que de l'espoir. 

Soudainement, un éclair de fourrure grise, blanche et bleue frappa le monstre qui m'observai. Je bloquai ma respiration. Kaï ? Sans aucun doute. Des grognements et des feulements retentirent et résonnèrent dans la forêt froide et assez silencieuse. Je ne voyais pas grand chose à cause des grandes fougères qui cachaient le tronc creux mais j'arrivais tout de même à distinguer certains mouvements. Je pouvais aussi sentir l'odeur métallique du sang, mélangé à de la peau ou de la fourrure brûlée. Kaï avait dû aussi utiliser son pouvoir. 

Je soufflais enfin lorsque j'entendis des bruits de pas affolés. 

"C'est ça ! Cassez-vous !", cria le soldat.

Les chiens étaient partis. J'attendis un instant et sortis enfin de ma cachette, rejoignant le matou. Il avait l'air l'air essoufflé. Kaï était-il blessé ? Je penchai la tête, commençant à m'inquiéter. 

" Deux partout..."


Toujours épuisée mas rassurée de retrouver le matou, je souris et m'assied en face de lui. Mon regard se tourna vers ses pattes. L'une d'elle possédait une belle morsure et une odeur de brûler imprégnait l'air. Je reniflai un instant et me penchai vers celles-ci pour les éclairer avec mes oreilles. La mine toujours inquiète, je fis doucement :


"Oh, ces saletés ne t'ont pas loupé..."

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   Mer 17 Mai - 22:46


La belle blanche s'avança vers Kaïgaan, s'asseyant délicatement au sol après un magnifique sourire rassuré. Le soldat avait mal aux pattes, s'était un fait, mais étrangement, savoir Opaline saine et sauve et être gratifié d'un sourire était le meilleur des remèdes. Ses oreilles si particulières éclairaient les deux chats dans la nuit noire, réveillée par l'attaque de la meute. Le félin ressentait une étrange chaleur à l'intérieur de son corps et il savait pertinemment que ce n'était pas provoqué par les flammes de la belle Felinae. Le mâle gris se sentait puissant, comme s'il aurait pu encore faire fuir des myriades de chiens, uniquement pour protéger celle qui enflammait son pelage, mais aussi son coeur. Il ressentait quelque chose de puissant, de transcendant, comme s'il n'était plus le même.

Mais Kaïgaan n'était pas né de la dernière pluie et était loin d'être naïf. Il savait bien ce que signifiaient ces sentiments, ce qu'ils laissaient croire. Et cela le terrifiait. Depuis quand était-il devenu si sensible pour tomber ainsi amoureux ? Arg, ce mot semblait si puissant à ses yeux, était-il réellement capable de ressentir pareil sentiment ? Il ne pensait, ou plutôt ne voulait pas. Peut-être par peur de ses émotions, par peur d'être vulnérable. Le soldat avait toujours prôné la maitrise de ses émotions et de ses sentiments, indispensable pour vivre parmi les humains, pour faire taire au moins un peu sa conscience. Il avait toujours eu un extrême sang froid dans de nombreuses situations.
Et voilà qu'il se sentait transporté à la simple vue d'une femelle. Ce n'était pas lui. Cela ne pouvait être lui. De plus, elle était une Felinae et même si Kaïgaan avait toujours détesté son propre camp, il avait été façonné pour la voir comme une ennemie. Mais elle était tellement plus que cela. Il devait faire taire ces stupides sentiments immédiatement avant d'avoir des problèmes. Et si elle se moquait de lui ? Il ne pouvait pas risquer de la voir partir. Et si elle avait déjà trouvé le mâle qui partagerait sa vie ? Cela ne serait pas étonnant. Comment les chats libres pouvaient détourner le regard face à une chatte aussi flamboyante ?

Kaïgaan se sentait ridicule. Ce n'était que la première fois qu'il la rencontrait et il était là, blessé mais bêtement heureux, à se savoir... Amoureux. Raaah, il devait arrêter de penser à ces âneries. L'amour, ce n'était pas pour lui et le coup de foudre n'était qu'un rêve de jeune chat encore naïf. Ça n'existait pas. Cela devait être l'adrénaline et la douleur qui lui montaient à la tête, voilà tout. Kaïgaan essayait de se convaincre lui-même, alors qu'il savait très bien qu'il n'y arriverait jamais. Comme s'il n'était pas déjà assez torturé avec ses problèmes d'identité, voilà qu'un sentiment nouveau, plus puissant que tout ce qu'il n'avait jamais pu ressentir, prenait place dans son esprit.

- Oh, ces saletés ne t'ont pas loupées...

Kaïgaan leva les yeux vers la femelle en sentant son coeur faire un bond dans sa poitrine. Se reconnectant avec l'instant présent, il remarqua qu'elle avait baissé la tête et observait maintenant ses blessures, éclairées par la douce lueur des flammes qu'elle produisait. Il l'observa quelques instants, admirant sa mine inquiète. Elle s'inquiétait pour lui...

- Oh ne t'inquiète pas, je ne les ai pas loupées non plus.

Son ton était volontairement fier, comme un petit malin heureux de sa dernière aventure. Mais maintenant qu'elle le disait, et qu'il se concentrait enfin sur son corps et plus sur ses émotions, c'est vrai qu'il était bien amoché. Ses deux pattes avaient subi des brûlures dû à son pouvoir, l'antérieure gauche avait reçu une belle morsure en prime. Kaïgaan se mis à compter le nombre de jours nécessaires à patienter pour pouvoir remarcher normalement. Il n'avait pas intérêt à s'attirer des problèmes d'ici là... Il essayait assez vainement de faire taire la douleur en occupant son corps ailleurs, comme en balayant le sol de la queue, récoltant graines et brins d'herbe. Pourrait-il seulement marcher jusqu'à la ville ? Il baissa la tête pour approcher son visage de celui de la belle Felinae, ressentant la chaleur de ses flammes lui réchauffant le visage.

- Et toi ça va aller ?

Il avait été vraiment surpris de la voir aussi épuisée après s'être enflammée pour faire fuir les deux molosses. De plus, il ne savait pas vraiment qu'elles étaient les répercutions de l'utilisation de son pouvoir. De la fatigue ? De la douleur ? Kaïgaan espérait sincèrement qu'elle n'avait rien de grave. C'est alors qu'il remarqua qu'il était vraiment très proche du visage angélique de la belle chatte. Avec n'importe quel chat, pourvu qu'il soit un ami, une telle proximité ne l'aurait pas vraiment dérangé, même s'il n'était pas vraiment tactile. Mais là, il craignait ce qu'il pouvait ressentir et son coeur qui le picotait étrangement lui faisait bien comprendre qu'elle n'était pas "n'importe quel chat". Il releva alors la tête précipitamment, sûrement trop rapidement pour que cela puisse sembler naturel. Ses oreilles rougirent suite à une étrange sensation -de la honte, ou plutôt de la gêne ?- et il remercia le ciel de les avoir noires, ce qui empêchait les autres félins de voir ses changement de températures, et plus largement, d'émotions.

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   Jeu 25 Mai - 14:30


J'inclinai la tête sur le côté tout en observant les blessures du mâle gris. Le pouvoir de Kaï était vraiment génial, mais les conséquences, elles, étaient moins à envier. Je frémis en pensant à ce que pouvait endurer le matou. Pauvres petits coussinets... Sont tout cramés !

- Oh ne t'inquiète pas, je ne les ai pas loupé non plus.

Je ris légèrement en entendant son ton fier et assuré. C'est vrai qui les avaient bien choppé, et tant mieux ! Ces bêtes sont de vraies pourritures ! Heureusement qu'ils n'étaient que quatre, je ne sais pas comment cela aurait pu se terminer s'ils étaient plus encore... Il faut dire que j'étais tout aussi fière. Je leur avaient fait subir de belles brûlures, moi aussi ! Je relevai les yeux et fus bien surprise lorsque j'aperçus la lueur bleuté du regard de Kaï. Son visage était si proche du mien...

- Et toi ça va aller ?

Je souris légèrement, gênée par le rapprochement, et hochai la tête. Pourtant, en y repensant, la fatigue était assez difficile à supporter. Mes pattes antérieurs tremblaient et je commençai à avoir froid. Mes paupières se faisaient lourdes et j'avais envie de bailler toutes les cinq secondes. Le regard tout aussi fatigué, j'observai les prunelles du mâle gris. Je ris une nouvelle fois lorsque Kaï releva brusquement la tête, sûrement gêné. Je fis de même mais plus naturellement, le sourire au lèvres. J'allais le taquiner mais un bruit assourdissant me fis sursauter. Je sautai sur mes quatre pattes. Mon cœur battait la chamade et je gémis légèrement. Je baissai les oreilles. Ma vision était légèrement floutée à cause de mon intense mal de crâne qui avait resurgit à cause de l'atroce grondement. Je sursautai une nouvelle fois quand une lumière foudroyante déchira le ciel. Foudroyante... Un orage ?! Une grosse goutte de pluie s'écrasa sur mon museau. Je secouai vivement la tête et regardai le ciel avec appréhension.

"Oh non... Pas d'orage !"

J'avais une peur bleue des orages. Le bruit assourdissant du tonnerre, les éclairs menaçant de foudroyer la forêt, le vent violent qui pouvait déraciner un arbre, la pluie diluvienne qui saccageait tout et n'importe quoi, rendant la terre boueuse et le sol glissant... Je n'ai jamais aimé l'orage et je ne l'aimerais jamais, j'imagine. Je reculai légèrement, complètement apeurée.

"Faut... Faut qu'on trouve un abris, fis-je les yeux toujours levés vers le ciel," tu pourras marcher ?"

Inquiète je lançai un bref coup d’œil vers Kaï, ne voulant pas détacher plus longtemps mon regards des effrayants nuages. Je ne voulais pas le forcer à marcher, mais la peur ne voulait pas me lâcher. De plus, à rester ici, on pourrait encore avoir des ennuis avec ces foutus chiens...

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   Lun 5 Juin - 19:39


La belle blanche le regardait d'un air taquin. Kaïgaan s'attendait à une moquerie et était prêt à répliquer, quand un grondement déchira le ciel. Opaline sursauta, se redressant immédiatement sur ses pattes. Quant au soldat, il craignait les orages comme n'importe quel chat. Enfin, il détestait surtout la pluie, mouillant ses coussinets et rendant l'utilisation de son pouvoir dangereuse pour lui. Ses oreilles se plaquèrent sur sa nuque et un air agacé apparu sur le visage du félin gris. Décidément, cette journée était fabuleuse.

- Oh non... Pas d'orage !

Il pencha la tête sur le côté, surpris de voir autant de frayeur dans le regard d'Opaline. Cela la terrifiait à ce point ? La Felinae auparavant si joueuse et énergique, courageuse face aux chiens, était soudainement plus apeurée qu'un chaton. Ce changement d'attitude si soudain pris un peu Kaïgaan au dépourvu, surtout que la douleur n'arrangeait pas vraiment sa capacité à comprendre une peur. Ok la pluie était agaçante mais tout de même... Néanmoins, alors qu'il n'aurait jamais raté l'occasion de se moquer d'un autre chat dans cette situation, il se retint ce jour là. La raison ? Huuum... Opaline quoi.

- Faut... Faut qu'on trouve un abris. Tu pourras marcher ?

Ses yeux de flammes étaient rivés au ciel, témoignant parfaitement de sa peur presque incontrôlable. Le simple fait qu'elle prenne en compte les blessures du soldat le fit une étrange sensation dans le ventre. L'impression de compter. Enfin, l'heure n'était pas aux batifolages. Si Opaline était terrifiée de l'orage pour il ne savait quelle raison, Kaïgaan ne l'aimait pas non plus.

- Ça ira.

Enfin, il disait ça, mais il n'en était pas aussi certain. Mais le matou électrique n'avait pas le choix et il était hors de question de passer pour un douillet maintenant. Pas devant elle. Il se leva péniblement, ne pouvant retenir un râle qui fit rapidement taire. Bon sang, ils avaient intérêt à trouver un abri, et fissa. Mais où se cacher ici ? Une goutte de pluie tomba sur le museau noir de Kaïgaan. L'averse n'allait pas tarder. Il regardait autour de lui, heureux que les lanternes d'Opaline éclairent un peu cette nuit sombre et glaciale. Un terrier ? La pluie allait certainement s'y engouffrer. Une grotte ? Autant s'amuser à déloger ses occupants, prédateurs vu la chance des deux félins. Il tourna encore et encore la tête, d'autres gouttes tombant sur son corps. Un arbre creux !

- Par là !

Son appel fut presque couvert par un nouvel éclair, plus proche que le dernier. Un trou dans un arbre n'était certainement pas la meilleure cachette mais il n'avait rien trouvé d'autre. Alors à moins qu'Opaline n'ait eu une meilleure idée, ils allaient devoir se contenter de ça. Après tout, les Caméléons avaient autrefois vécu dans une cavité pareille, version géante. Après avoir obtenu la certitude qu'Opaline l'avait entendu, il se dirigea vers l'abri tout en cachant son affreuse boiterie.

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   Sam 1 Juil - 17:12


Un nouvel éclair me fit encore une fois sursauter. Kaï devait me penser complètement folle à être aussi terrorisée par un simple orage. Enfin, en général, les orages sont plutôt violents ici, alors... Toute tremblante, le pelage ébouriffé et les yeux écarquillés, je devais vraiment passer pour une féline totalement timbrée. Après avoir passé un autre coup d'oeil vers Kaï, je le vis pencher légèrement la tête sur le côté, l'air surpris. Oui, je sais je suis ridicule... Et pourtant le jeune mâle accepta de se lever malgré ses affreuses blessures aux pattes et lâcha un léger grognement. Je n'avais vraiment pas envie qu'il souffre en marchant, mais j'avais tellement peur... Je ne voulais pas passer pour une égoïste et pourtant je n'arrivais pas à contrôler cette peur des orages.

D'autres grosse gouttes de pluie tombèrent sur mon pelage. Une tenta même de s'écraser sur l'une de mes oreilles mais s'évapora avant même de l'avoir touché. Était-ce possible que mes oreilles s’éteignent à tout jamais ? Je frissonnai légèrement en pensant à cela. Que deviendrais-je sans mes étranges oreilles enflammées ? Jamais, au grand jamais, je veux perdre ces petites flammèches. Et si ça venait de là, ma peur des orages et de la pluie ? Je l'aurai su avant, non ? Un autre coup de tonnerre tonitrua au loin, me sortant brusquement de mes pensées. Je lançai un regard apeuré à Kaï mais celui-ci cria :

"Par là !"

Je tournai la tête et aperçu un gros arbres creux. Je plissai les yeux pour mieux le distingué mais un autre éclair déchira le ciel ténébreux. Il était si proche que j'en poussai un gémissement effrayé et détalai, malgré la fatigue qui se faisait de plus en plus sentir, pour rejoindre le matou qui se dirigeait déjà vers notre abri de fortune. Je me collai contre son pelage déjà bien mouillé à cause de la pluie. Je ne supportais pas cette sensation d'humidité sur ma peau mais je ne pouvais rien faire tant que nous n'étions pas à l'abri.

Arrivée à l'arbre, je sautai pour atteindre le trou. Mes pattes tremblaient toujours de froid, de peur et de fatigue, mais j'arrivai tout de même à parvenir jusqu'à notre cachette. Un fois à l'intérieur, je m'écroulai sur le flanc, morte de trouille, et lâchai un bâillement à s'en décrocher la mâchoire. Je soupirai, luttant pour ne pas sombrer dans le sommeil et attendis patiemment que le mâle gris me rejoigne.

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   Sam 22 Juil - 19:44


HRP:

Le soldat n'eut pas à attendre longtemps avant que la Felinae ne le rejoigne en courant. La peur se lisait affreusement sur son visage, si bien qu'il se demanda si les orages n'étaient pas plus dangereux qu'il ne le pensait. Un autre éclair déchira le ciel et Kaïgaan senti l'eau, instrument de torture, lui tomber dessus. Il grimaça de dégout et accéléra l'allure, dressant les oreilles quand Opaline le rattrapa et sauta sans se retourner dans l'arbre creux. Pourtant, elle avait effleuré son pelage tout aussi trempé contre celui du matou gris, comme pour lui donner du courage. En tout cas, c'est ce qu'il avait ressenti. Mais son dégout pour la pluie et la douleur de ses pattes surplombait pour l'instant son misérable crush pour la belle blanche. A son tour, il sauta dans l'arbre creux, non sans serrer les dents à la réception. Il se redressa en regardant par le trou la pluie diluvienne tomber sur le sol boueux. Formidable. Le ciel était d'un noir apocalyptique et le tonnerre grondait fortement, résonnant dans les oreilles bicolore du soldat. Les deux félins allaient certainement devoir passer la nuit ici...

Il tourna la tête vers Opaline, observant son corps blanc tapi au sol, couchée sur le flanc. A l'abri, elle semblait plus détendue, mais surtout très fatiguée. Était-ce à cause de l'heure tardive ou de l'utilisation de son pouvoir ? Il la revit s'enflammer, faisant fuir les deux chiens mutants, piaillant de peur. Mais la courageuse Felinae était maintenant exténuée, cachée dans un arbre en attendant que la nature se déchaine. Kaïgaan bailla à son tour, se couchant également. Il n'osa pas se placer contre Opaline, coller son pelage au sien pour se tenir chaud. Il préféra ne pas la coller, tout en ne s'éloignant pas trop. Enfin, c'était un arbre, il n'y avait pas vraiment la place pour s'éloigner. Il prit tout de même la parole, d'une voix calme mais un peu essoufflée.

- Ça va aller ?

Son regard montrait qu'il se moquait gentiment de la femelle, se laissant aller à un ton légèrement moqueur puisque le danger était passé. Mais il n'était en rien méchant, se demandant vraiment si la belle femelle immaculée allait se remettre de sa frayeur.

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   Mar 1 Aoû - 18:30


Tandis que la pluie tambourinait sur le sol boueux de la sombre forêt, j'entendis Kaï grimper à son tour dans l'arbre. J'émis un soupire soulagé en sentant la présence rassurante du mâle gris aux étranges rayures bleutées. J'usai de mes dernières forces pour m'installer devant l'entrée du trou, tout près du matou. Le ciel ténébreux ne prévoyait rien de très bon. Est-ce que cet orage allait durer toute la nuit ? Je penchai légèrement la tête sur le côté, tout en observant les éclairs sillonner les cieux. On ne voyait même plus la lune et ses scintillantes amies les étoiles. Sa chaleureuse clarté me manquait, moi qui avait pour habitude qu'elle m'accompagne à chacune de mes promenades nocturnes. Stupide tempête. A cause de toi je vais sûrement devoir passer la nuit à dormir dans un arbre accompagnée d'un soldat que je connais à peine. M'enfin, j'ai déjà passé la nuit avec un soldat, après tout. D'ailleurs, l'odeur de Kaï me faisait étrangement penser à lui...

- Ça va aller ?

La voix du matou gris me fit légèrement sursauter. J'avoue ne pas avoir été très courageuse, en effet... Cependant son ton légèrement moqueur me fis sourire et je répondis :

- Moi ça va, j'ai juste mal au crâne et j'suis fatiguée.

Et aussi apeurée qu'un chaton, pensai-je. C'est vrai ça... C'est effrayant les orages, certes, mais de là à en être carrément paniquée... Je cherchais toujours l'origine de cette phobie, mais à part l'idée que mes flammes s'éteignent à tout jamais à cause de la pluie diluvienne, je n'arrivais pas à la trouver. De toute façon mes oreilles "brûlent" constamment, alors même si elles s'éteignaient, elle se rallumeraient après, non ? Mon regard se tourna vers les pattes du soldat et je fis, la mine inquiète :

- Mais toi... Combien de temps vas-tu rester avec tes coussinets tous cramés ? Tu ne vas pas pouvoir rentrer tranquillement chez toi, avec ça... Si ? Et si ces stupides clébards sans poils revenaient ?

Moi qui s'inquiétais toujours pour les autres, les voir dans ce misérable état me faisait mal pour lui. Malheureusement, je n'étais pas soigneuse et je n'y connaissais absolument rien en remède, pommade et compagnie. Je savais juste très bien chasser. Malgré que je sois plutôt courte sur pattes, je suis plutôt rapide et la chasse au lapin et de loin la meilleure, d'après moi. M'enfin, tous le monde à ses occupations, après tout. D'ailleurs... Les soldats aussi on une fonction précise ? Ou bien il ne font juste que capturer les chats dit "sauvages" et se battre ? Au fond de moi, je savais que ce genre de pensée n'était que des clichés. Après tout, Kaï n'avait pas du tout l'air d'être comme ça. Mais en même temps, j'ai entendu dire que certains chats étaient retenu en chez les Hommes contre leur volonté. D'autres sont parvenus à s'enfuir, mais plusieurs sont toujours là bas. Kaï est-il en train de s'échapper, lui ? Peut-être aurai-je l'occasion de lui poser ces questions, plus tard dans la nuit. Après tout, ma curiosité réussi toujours à devancer la fatigue.

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   Mar 1 Aoû - 23:14


La belle femelle sursauta avant de sourire, ce qui détendit Kaïgaan au passage.

- Moi ça va, j'ai juste mal au crâne et j'suis fatiguée.

Cela devait être les effets secondaires de son pouvoirs. Opaline avait l'air épuisée et encore, elle ne l'avait pas utilisé bien longtemps... Le soldat se demandait ce qu'elle devait ressentir, autant pendant qu'après l'utilisation de son pouvoir. Peut-être de la chaleur, une sensation de puissance, d'excitation. Quelque chose de fort. Chaque pouvoir était unique, autant dans sa forme que de ses conséquences. La Felinae était exténuée, à bout de force, et le soldat avait les pattes brûlées. La morsure, il s'en serait bien passé. Peut-être qu'avec une bonne nuit de repos, les deux félins iraient mieux...
La voix d'Opaline résonna dans la souche d'arbre, ses beaux yeux de feu penchés vers les pattes du mâle gris. Il était assez gêné qu'elle reluque autant ses pattes meurtries, se sentant comme un pauvre blessé sans défense. Il détestait se sentir faible, et voilà qu'il lui était impossible de cacher ses maudites blessures.

- Mais toi... Combien de temps vas-tu rester avec tes coussinets tous cramés ? Tu ne vas pas pouvoir rentrer tranquillement chez toi, avec ça... Si ? Et si ces stupides clébards sans poils revenaient ?

Ça faisait beaucoup de questions. Cela dit, il avait ressenti comme un picotement dans le ventre quand il croisa son regard inquiet, sincère. God, qu'est ce qu'elle était mignonne... Il toussota, réfléchissant aux questions. S'il avait eu une queue de deux mètres, il l'aurait certainement enroulée autour de lui pour cacher ses pattes. Les exposer ainsi à la vue de la belle enflammée n'était pas ce qu"il préférait. D'ailleurs, sa gêne pouvait aisément se remarquer à sa façon de détourner le regard, à ses épaules tendues.
Il ne savait pas combien de temps cela allait prendre pour guérir. La dernière fois qu'il avait été brulé ainsi, cela avait pris une bonne semaine pour marcher sans douleur, mais pas normalement pour autant. Plus il y pensait, plus Kaïgaan se disait qu'un jour, il devrait utiliser son pouvoir à une tell intensité que ses pattes ne s'en remettaient jamais totalement. Qu'il boiterait toute sa vie, ou qu'il aurait de moins en moins de sensibilité dans ses antérieures, ou le contraire... Rien de bon en somme.
A la deuxième question, la réponse était bien évidement négative. Rejoindre la ville aussi tôt lui ferait forcément très mal mais il n'y avait pas d'autre solution. Ce ne serait qu'un mauvais moment à passer, comme d'habitude. Ce qui le gênait plus était les remarques que ses collègues allaient certainement faire. Comment s'était-il blessé ? Pourquoi ? Avec qui ?... Il n'allait pas y couper. Et comme d'habitude, il leur dirait d'aller se faire voir, de la façon la plus agressive qui soit.
Concernant les clébards, il n'y avait pas pensé. Kaïgaan espérait simplement qu'ils étaient le genre de bestioles à chasser la nuit et qu'ils ne seraient plus là demain matin. Dans le cas contraire, il ne donnait pas cher de sa peau...
Il soupira, toujours touché par l'attention que lui portait Opaline, avant de répondre d'un ton fatigué mais avec un petit sourire en coin pour cacher ses doutes.

- Franchement, je n'en ai aucune idée. Je verrai demain.

Son regard passa d'Opaline à ses pattes, puis revint vers la belle blanche. D'une voix plus douce, sans trop l'être non plus, il s'exprima à nouveau.

- Et toi ? Tu comptes repartir dormir chez toi ?

A vrai dire, il ne s'était pas dit qu'elle allait dormir ici, ce que lui comptait sans doute faire. Il s'imaginait qu'elle allait partir dès l'orage fini, ce qui serait l'option la plus raisonnable finalement, de ne pas rester loin de chez soit.
Quant à Kaïgaan, il ne restait dormir ici que par nécessité. Même s'il détestait la plupart des autres soldats, il était habitué, depuis sa tendre enfance, à dormir entre quatre murs, en sécurité, sans les bruits de la forêt pour le maintenir en alerte. Dormir dehors était comme sortir d'une forteresse, se mettre à nu. Et puis, il allait certainement faire plutôt froid avec cet orage...

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   Ven 18 Aoû - 1:38


Kaï se mit à réfléchir pendant quelques instants. Il faut avouer que j'aurai pu y aller plus doucement avec mes questions, mais bon, je suis comme ça, bavarde et curieuse. Puis finalement, après un léger soupire et le sourire coin, le matou gris me fis :

- Franchement, je n'en ai aucune idée. Je verrai demain.

J’hochai la tête et détournai mon regard de ses pattes, voyant que ça le gênait. Ses épaules raides et sa manière d’éviter les contacts visuels me faisait facilement deviner sa gêne. En tout cas, il avait raison, mieux vaut ne pas rentrer chez soit et affronter une longue route alors qu’on est blessé. Je levai les yeux vers le ciel noir et orageux puis frissonnai lorsque je sentis le regard de Kaï se poser sur moi. Avec une voix légèrement plus douce, il continua :

- Et toi ? Tu comptes repartir dormir chez toi ?

Je réfléchis moi aussi. Si je restais ici, je devrais dormir avec un soldat que je connais que depuis cette nuit, mais si je rentre, c'est sous le déluge. Sans compter que les chiens sans poils sont sûrement dans les parages, à notre recherche. Bon finalement, je vais rester ici passer la nuit. Ou au moins jusqu'à ce que la pluie s'arrête. Et puis, même si ça ne fait que quelques heures, je n'ai pas l'impression d'être aux côtés d'un parfait inconnu. On a quand même affronter une meute de chiens enragés et un orage terrifiant. Quand j'y repense, malgré la fatigue et la peur, je me suis plutôt bien amusée. Cela faisait un certain temps que je ne m'étais pas dégourdis les pattes, c'était l'occasion. Et ça fait du bien.

-Je vais rester ici. Je suis bien trop fatiguée pour atteindre le camp et il est hors de question que je remouille les pattes !

Je levais légèrement la tête tout exagérant mon air indigné, puis émis un rire amusé. Soudainement, mes précédentes pensées sur Kaï me revinrent. Je penchai légèrement la tête sur le côté, tout en observant la nuit noire. Je n’avais pas envie de parler sur un sujet plutôt sensible, ou même d’être carrément gênante, mais j'avais vraiment envie de savoir.

-Dis moi, c’est quand même bizarre… Tu n’as absolument pas cherché à me capturer et au contraire, tu m’as aidé à combattre des chiens mutants et tu nous as trouvé un abri pour nous protéger de la pluie. On ma très souvent dis que la plupart des soldats étaient impitoyables, mais lorsque je suis avec toi, j’ai du mal à y croire. Serais-tu un de ces chats qui tente de s’enfuir des griffes des humains ?

Je laissai s'échapper un long bâillement. Plus le temps passait, plus ma bataille contre la fatigue était compliqué. Je me roulai donc en boule, mes cinq queues entourées autour moi, mon pelage frôlant légèrement celui du matou gris. J'attendais sagement que Kaï me réponde pour ensuite sombrer dans un sommeil bien mérité.

[HRP → je me suis dis qu'on pouvait arrêter le rp après une ou deux réponse ? Genre Opa s'endort et on fait le rp avec Gwei après ?]

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   Ven 18 Aoû - 16:58


HRP:

A son tour, la Felinae réfléchit. Moins longtemps, puisque Kaïgaan n'avait posé qu'une seule question.

- Je vais rester ici. Je suis bien trop fatiguée pour atteindre le camp et il est hors de question que je remouille les pattes !

Elle prit un air indigné avant de rire, visiblement amusée. Le soldat ne pu s'empêcher de remuer les moustaches en souriant. Opaline avait l'air d'être toujours de bonne humeur, de garder la pêche en toute circonstance. Elle avait rencontré un inconnu, s'était battue contre une meute de chien, avait affronté sa peur des orages et elle riait encore de bon coeur.
Kaïgaan avait beau être plus méfiant, logique et froid, il trouvait ça craquant. Elle avait de l'énergie, de la joie. Une vraie lanterne de bonheur éclairant leur nuit. D'ailleurs, il espérait que la lumière qu'elle produisait n’attirerai pas d'autres animaux. Genre "coucou y'a des trucs à manger ici !". Ce serait assez fâcheux.
Le soldat n'allait pas tarder à ce coucher, épuisé. Il était fatigué et ses pattes lui faisaient assez mal, c'était un bon combo pour ne pas faire une nuit blanche déjà bien entamée. A son retour à la caserne, il devra rapidement aller à l'infirmerie avant que ses blessures ne s'infectent... Ses pensées furent coupées par une nouvelle question, qu'il aurait préféré ne pas entendre...

- Dis moi, c’est quand même bizarre… Tu n’as absolument pas cherché à me capturer et au contraire, tu m’as aidée à combattre des chiens mutants et tu nous as trouvé un abri pour nous protéger de la pluie. On m'a très souvent dit que la plupart des soldats étaient impitoyables, mais lorsque je suis avec toi, j’ai du mal à y croire. Serais-tu un de ces chats qui tente de s’enfuir des griffes des humains ?

Il la regarda quelques instants avant de détourner le regard en serrant les dents. Forcément. Encore ces questions de "pourquoi t'es pas aussi horrible ?". D'un côté, cela devrait le toucher. Elle ne le trouvait pas comme un soldat ordinaire, un monstre assoiffé de Felinaes. Il était différent, ce n'était pas nouveau. Mais d'un autre côté, il en avait assez de se sentir constamment jugé par son camp, comme si, puisqu'il était un soldat, il était forcément le plus horrible des chats. A chaque rencontre, Kaïgaan devait se justifier de ne pas être mauvais, encore et encore, et cela ne l'aidait pas à trouver sa place. Il n'était pas un soldat normal, mais ne sera jamais un Felinae normal non plus. Peut-être qu'il réfléchissait trop. Énormément de soldats avaient réussi à fuir les Hommes et étaient devenus des Felinaes, pourquoi pas lui ?
Le mâle gris poussa un long soupir et se coucha en grimaçant, puis répondit à Opaline. Il prit un ton moqueur mais indigné, presque triste, un sourire en coin aux lèvres, le regard malicieux.

- Déjà, d'où je suis pas impitoyable ? Je suis touché dans ma virilité là.

Il releva la tête d'un air outré avant que son regard ne change, montrant qu'il lui répondait maintenant sérieusement.

- Mais sinon oui. Enfin, je n'essaie pas de les fuir... C'est compliqué. Certains soldats détestent les Hommes mais ne restent avec eux uniquement parce qu'ils n'ont connu que ça, parce que le changement les effraie trop. Tu t'imagines, quitter tout ce que tu connais, là où tu as grandi, tout ce que tu as appris, pour partir dans un monde où tu devras chasser pour survivre, être constamment traqué ? Je suis né soldat. Partir, ce serait comme abandonner une partie de moi-même, tout changer. J'ai beau ne pas penser comme la majorité des soldats, j'ai été entrainé comme eux, j'ai été façonné comme eux. C'est difficile de changer de vie après ça...

Il s'arrêta soudainement, la regardant avec un sourire gêné, s'excusant maladroitement.

- Désolé, je me suis un peu écarté de la question héhé...

Il ria légèrement, ne sachant pas vraiment où se mettre. La fatigue, la douleur et l’adrénaline qui disparaissait de son corps ne l'avaient pas aidé à se concentrer sur ses mots. Pour la première fois depuis bien longtemps, il commençait à se confier, à exprimer ce qu'il ressentait. Et c'était horriblement gênant.
Kaïgaan détourna le regard de la belle blanche, comme un enfant qui aurait dit une bêtise. C'est sûr qu'il avait l'air impitoyable là...

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   Ven 18 Aoû - 22:27


Après un long soupire, le soldat s'allongea lui aussi, tout en grimaçant. Sûrement à cause de ses pattes meurtris. J'avais remarqué, juste avant, que le mâle gris avait serrer les dents tout en détournant le regard. Je le savais. Ma question l'avait gêné. Cependant je ne cillais pas, attendant sagement sa réponse.

- Déjà, d'où je suis pas impitoyable ? Je suis touché dans ma virilité là.

Son ton était moqueur et malicieux, esquissant son fidèle sourire en coin. J'émis un léger rire amusé. J'aurai aimé continuer de le taquiner sur sa soit disant virilité. Mais je préférai me retenir lorsque j'aperçu son regard changer, le rendant plus sérieux.

- Mais sinon oui. Enfin, je n'essaie pas de les fuir... C'est compliqué. Certains soldats détestent les Hommes mais ne restent avec eux uniquement parce qu'ils n'ont connu que ça, parce que le changement les effraie trop. Tu t'imagines, quitter tout ce que tu connais, là où tu as grandi, tout ce que tu as appris, pour partir dans un monde où tu devras chasser pour survivre, être constamment traqué ? Je suis né soldat. Partir, ce serait comme abandonner une partie de moi-même, tout changer. J'ai beau ne pas penser comme la majorité des soldats, j'ai été entrainé comme eux, j'ai été façonné comme eux. C'est difficile de changer de vie après ça...

Je réfléchis un instant aux paroles de Kaï. Quitter tout ce que je connais... C'est vrai, ce serait effrayant. Mais ça ne ferait peur qu'au début. J'aime voyager et aller ou ma curiosité désire que j'aille. Néanmoins, je ne me vois pas chez les soldats. La nourriture, les cages, les combats, les... Humains. Jamais je ne me sentirais vraiment chez moi. Je voudrai sans cesse partir en quête d'aventure, chasser le lapin, dormir dans nids faits de mousse et de  brindilles. Je comprenais parfaitement ce que pouvait ressentir Kaï, cependant, j'aurai aimé l’accueillir dans nos rangs. Je finis donc par hausser les épaules, les yeux mi-clos.

- Désolé, je me suis un peu écarté de la question héhé...

Je souris doucement lorsqu'il émit un petit rire gêné. Une nouvelle fois, le matou détourna son regard. La fatigue commençait à m'emporter dans son long sommeil, si bien que je m'empressai de répondre avant de m'endormir pour de bon :

- Je comprends. Tu devrais te détendre un peu tu sais, c'est bien de dire ce qu'on ressent de temps en temps. Surtout lorsque tu trouves une personne qui sais t'écouter.

Les derniers mots de mes paroles s'étaient terminés par un simple murmure, trop épuisée pour parler correctement. Malgré ça, j'avais entièrement conscience de ce que j'avais dis. J'ébouriffai mon pelage immaculée et me recroquevillai légèrement pour me tenir chaud, prête à dormir. Entourée de mes cinq queues duveteuses, je plongeai dans un sommeil profond et agréable, bercée par la douce chaleur de mes fidèles flammes.

[HRP → si tu n'as pas assez pour faire une réponse assez longue, je peux directement rajouter le lendemain sur ce rp si tu veux ^^]

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   Sam 19 Aoû - 1:35


HRP:

Opaline lui sourit gentiment avant de répondre d'un ton bien plus fatigué que Kaïgaan ne l'aurait cru.

- Je comprends. Tu devrais te détendre un peu tu sais, c'est bien de dire ce qu'on ressent de temps en temps. Surtout lorsque tu trouves une personne qui sais t'écouter.

Sur ces mots emplis de douceur, elle se recroquevilla et le soldat devina à sa respiration plus profonde qu'elle s’endormit rapidement. Il ne pensait pas qu'elle était aussi fatigué mais maintenant qu'il y pensait, son pouvoir devait lui pomper énormément d'énergie...
Le soldat la regarda dormir quelques instants, avant de se rendre compte que cela pouvait être mal vu et de poser la tête sur ses pattes en détournant le regard. Qu'est-ce qu'elle pouvait être mignonne endormi, ses flamme continuant de danser au dessus de ses oreilles... Son coeur se serra d'une étrange façon lorsqu'il réalisa qu'elle avait assez confiance en lui pour se permettre de s'endormir, alors qu'il était tout de même un soldat. Avec n'importe qui d'autre, il n'en aurait rien eu à faire, cela n'aurait été qu'un détail, même si c'est toujours plaisant à remarquer. Mais là... Opaline quoi, j'ai pas besoin de développer.
Et puis, elle avait raison. Kaïgaan devrait arrêter de trop réfléchir, essayer de se détendre... Mais comment voulez-vous qu'il se détende dans un arbre creux, en plein orage, après une attaque de chiens mutants, à côté de la nana la plus belle de toute la forêt dormant paisiblement ?! Stop stop stop. Il fallait dormir, donc se calmer. Mais d'abord, il nettoya rapidement ses blessures.
Finalement, avec le recul, il n'était pas déçu de cette soirée. Bon, il allait certainement boiter quelques jours mais il avait vécu une nuit pas banale et rencontré une fille magnifique. Cependant, Kaïgaan n'allait pas accepter ses sentiments aussi joliment. Encore une fois, il allait hésiter, trop réfléchir.
Le soldat bailla longuement. Non, il était trop fatigué pour réfléchir. Pour l'instant, il était juste crevé et heureux. Il se recroquevilla à son tour, enroulant sa queue autour de son corps, sombrant lentement dans le sommeil. Pour une fois, il n'y avait aucune bagarre de soldat, aucune discussion trop bruyante, aucun cris de prisonniers. Juste la forêt, la fraicheur de la nuit et la respiration d'Opaline pour endormir paisiblement le soldat...

- - -

Kaïgaan se réveilla très lentement, encore fatigué de la veille. Toujours les yeux fermés, il tendit l'oreille, se demandant pourquoi une petite brise lui soufflait sur les oreilles. Bizarre, pour une fois, ses collègues sont silencieux... Puis enfin, son esprit se connecta, lui rappelant ses aventures nocturnes. Il ouvrit les yeux d'un coup, redressant si rapidement la tête qu'il failli se cogner contre l'intérieur de l'arbre. Les flammes d'Opaline l'éblouirent quelques secondes. Deux grosses torches juste devant soit, ce n'était pas le meilleur moyen de s'habituer à la lumière...
Il ligna plusieurs fois des yeux et après que ces derniers se soient remis de la pire attaque lumineuse de leur vie, il regarda enfin autour de lui. La cavité de l'arbre lui avait semblé bien plus petite la veille mais en fait, elle était plutôt grande même. Kaïgaan huma l'air, dirigeant son nez vers l'extérieur de l'arbre. Aucun prédateur en vue, parfait.
Il redirigea son regard bleu vers la belle endormie. Il avait envie de se réveiller auprès d'elle toute sa vie... Il sourit bêtement avant de secouer la tête. Wow, il allait se calmer direct. Ok les coups de foudre c'étaient mignons mais là il partait trop loin à son goût.
Kaïgaan soupira doucement. De toute façon, ce serait trop dangereux de penser à ce genre de sentiment tant qu'il était encore chez les Humains. Les Hommes pouvaient suivre ses déplacements et les oiseaux équipés de caméras pourraient la mettre en danger. Alors nope, il allait calmer ce feu naissant immédiatement. Et puis, il ne la méritait pas...
Raaah, arrête de réfléchir à ça dès le matin espèce d'idiot!

Il serra les dents, finissant par se demander si Opaline allait encore beaucoup dormir. Son pouvoir avait l'air de l'avoir épuisée et il ne savait pas si elle était du genre grosse dormeuse. D'ailleurs, maintenant qu'il y pensait, la Felinae enflammée n'avait pas foutu le feu à leur abri durant la nuit. Après tout, avec des flammes sur les oreilles, chaque nuit pouvait être plus chaude que prévue. Enfin, la question de "Comment arrivait-elle à dormir sans tout cramer ?"n'était pas vraiment sa priorité pour le moment.
Kaïgaan jeta un oeil dehors dans bouger de sa position, toujours pas levé. Il aurait bien aimé chasser un petit truc en attendant que sa colocataire se réveiller et passer pour un mâle ultra sexy mais il ne savait pas chasser. -100 points de charme.
A la place, il entreprit d'examiner ses antérieures. Les pauvres petites. Il les avait nettoyées la veille mais le manque de soin se faisait sentir. Il n'allait pas tarder à devoir partir, mais il était hors de question que la Felinae qui l'avait aidé à survivre à cette nuit se réveille alone dans un arbre. Alors on attend le réveil de la belle !

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   Lun 21 Aoû - 1:29


Tandis que la lumière matinale réchauffait mon pelage immaculé, je commençais à me réveiller tout doucement. L'air était frais et le silence régnait. Aucun son de pluie, de coups de tonnerre et de vent. Je n'entendais pas non plus les pas de mes camarades de clans se balader dans la Sylve. Une étrange odeur familière vint alors me chatouiller la truffe. Je fronçai le museau et commençai à ouvrir lentement les yeux, encore toute ensommeillée. Malgré ma vision encore floutée, j'aperçu deux beaux yeux bleus qui m'observaient. J'émis alors un ronron, tout en souriant, puis miaulai :

- Oh tu es déjà réveillé Perle noi...

Je stoppai net mes paroles et m'assied soudainement. Je me mis alors à rougir lorsque mes yeux se posèrent sur la fourrure grise rayée de bleu du matou qui se tenait devant moi. Je détournai le regard, gênée. Qu'elle honte, comment ai-je pu les confondre... Je secouai alors la tête et entamai une toilette rapide histoire de faire disparaître ma nervosité. Une fois ma gêne passée, je relevai le menton et fis joyeusement, comme si rien ne s'était produit :

- Il est temps pour moi de rentrer.

Je sautai gracieusement de l'arbre et atterris sur le sol boueux et froid. Je grimaçai en sentant mes pattes s'imprégner de l'humidité de la terre molle et dégoûtante. Eh bien, je pourrais recommencer ma toilette en rentrant. D'ailleurs, il va falloir que je trouve un moyen de me débarrasser de l'odeur de Kaï, je ne tiens pas à me faire gronder parce que j'ai fréquenter un soldat. Et j'essaierai aussi de chasser un petit quelque chose à se mettre sous la dent pour le clan. Un lapin peut-être ? Ou quelques souris ? Je verrais bien en route. Je secouai mon pelage pour faire tomber les gouttes de rosée qui s'y étaient accrochées puis me tournai vers Kaï :

- J'espère qu'on se reverra !

Je penchai la tête, lui souris en guise de salut et tournai les talons, trottinant en direction du camp. Cependant, l'idée d'avoir pu confondre Kaï avec Perle noire commençait à m'effrayer. Je secouai une nouvelle fois la tête. Je ne devais plus y penser, j'étais juste fatiguée, je n'avais pas fait attention à se que je disais. Aller, c'est déjà du passé, je devais me concentrer sur ma futur proie, maintenant.

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   Dim 27 Aoû - 13:53


Opaline se réveilla enfin, très lentement elle aussi. Ses paupières s'ouvrirent doucement et ses beaux yeux de feu apparurent. Elle sembla remarquer le soldat en face d'elle puisqu'elle émit un joli ronron, faisant sourire Kaïgaan au passage.

- Oh tu es déjà réveillé Perle Noi...

Le mâle gris fut ramené à la réalité avec une force colossale. Alors que la belle blanche se leva soudainement, détournant le regard du matou, celui-ci se raidit. Son espoir bidon qu'elle ronronne en le voyant à son réveille n'était qu'une énorme blague. Mais... Il connaissait ce Perle Noire. C'était un soldat qu'il avait déjà croisé une fois, avec qui il avait discuté sans vraiment nouer un lien. Juste un collègue comme un autre. Bon sang, et c'était ce chat qui avait été confondu avec Kaïgaan ? Comment le connaissait-elle ? Et elle avait l'air de s'être déjà réveillée à ses côtés de nombreuses fois...

- Il est temps pour moi de rentrer.

Le ton joyeux d'Opaline surpris un peu le mâle. Il la regarda, neutre, alors que son regard enthousiaste montrait qu'elle passait à autre chose. Mais il n'en avait pas envie. Il ne voulait pas qu'elle parte, il ne voulait pas qu'elle le laisse sans explication, sans rien. Quelle était sa relation avec ce soldat ? Bon sang, il commençait déjà à imaginer le pire.
Kaïgaan se redressa en position assise avec peine mais avant qu'il n'eut le temps de lui poser ses questions, la féline enflammée avait sauté hors de leur abris. Il se leva précipitamment, ce qui lui arracha une petite grimace de douleur, passant sa tête hors de l'arbre pour ne pas la perdre des yeux. Elle allait partir... Opaline se retourna une dernière fois, ce qui réchauffa le coeur du soldat.

- J'espère qu'on se reverra !

Il l'espérait aussi, plus qu'il n'avait jamais rien espéré. Il se demandait même s'il allait réussir à penser à autre chose jusqu'à ce qu'il la revoit. La Felinae parti immédiatement en trottinant, trop rapidement pour que Kaïgaan ai le courage de la suivre.

- A.. Attend !

Trop tard, elle avait déjà disparu entre les buissons. Allait-il vraiment la revoir un jour ? Et ce Perle Noire... Arg, tout aurait pu si bien se finir, et voilà que ce chat venait d'apparaitre dans son esprit. Tous les espoirs du soldat volaient en miette. Tsss, comment avait-il pu pensé ne serait-ce qu'une seconde qu'une femelle pareille n'avait pas déjà trouvé quelqu'un...
Kaïgaan sorti de l'arbre, non sans grogner de douleur. Il devait rapidement rentrer à la caserne pour recevoir des soins ou sa patte s'en souviendrait... Il se tourna une dernière fois vers l'endroit où Opaline avait disparu, le regard triste et le coeur lourd. Il soupira, puis partit en boitant vers la ville.

HRP:

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   Dim 1 Oct - 10:51


J'archive ~





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