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L'aube d'un nouvel ennemi [Feat Tardon]

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   Jeu 28 Juil - 14:14


L'aube. Cet instant si court pendant lequel le soleil perce lentement l'horizon, éclairant de sa lumière chatoyante tout ce qui passe à la portée de ses puissants rayons. Colorant le ciel de couleurs pâles, si douces et calmes, il entame sa course une nouvelle fois dans le ciel, laissant une nouvelle journée commencer, comme parmi les nombreuses autres depuis le premier lever de soleil. Et nous voici dans une de ces journées, une parmi tant d'autres. Finalement, nous ne sommes qu'un détail, une minuscule seconde dans l’immensité du monde, depuis le premier jour de son existence. Pourtant, aussi misérable soit notre présence, ce sont nos choix et nos actions qui vont définir l'avenir de notre environnement. Les humains, espèce si jeune, venant à peine de voir le jour, ont déjà détruit leur propre planète, la lassant dans une atmosphère sombre, vide, à jamais changé par les guerres et l'industrie. Et pourtant le soleil continue de se lever chaque matin, et de se coucher chaque soir. Il continuera après notre mort, peu importe nos actions. Un grain de poussière, balayé par le vent, le temps, voilà ce que nous sommes. Les Hommes se croient invincibles, créant des machines de guerre pouvant faire sombrer la vie de quiconque dans le plus douloureux des enfers. Et pourtant, ils ne peuvent rien contre le temps, qui continuera de les emporter jusqu'au dernier. Et ainsi, après que la pauvre Terre soit détruite, le soleil continuera toujours d'illuminer leurs cendrAAAAAAAAh !

Foutu caillou. Kaïgaan rêvassait, dirigé dans ses pensées par le soleil naissant dans le ciel de l'aurore, quand il trébucha sur une pierre. Action assez dégradante, vous en conviendrez. A vrai dire, les rues du quartier nord étaient toutes plus ou moins délabrées, arborant quelques pierres d'édifices ravagés, rendant la marche incertaine. Mais en s'enfonçant dans ses pensées, le soldat n'avait pas remarqué que l'une d'entre elle se trouvait sur sa route, prête à le faire trébucher. Quelle infâme créature. Il remua les oreilles en jetant quelques coups d'oeil autour de lui, priant que personne ne l'ai vu se ramasser au milieu d'une rue pourtant bien éclairée par les premiers rayons lumineux. Il ne s'était pas fait mal, se rattrapant de justesse en poussant un petit "humf" de surprise. Ses oreilles s'était réchauffées dû à la honte qu'il ressentait, et son coeur battait plus vite. Il faut dire que ce caillou l'avait pris par surprise, ce félon. Enfin, cette aventure palpitante passée, il s'ébroua, pour dire de regagner un peu de contenance, et de remettre son poil en place. Il reparti ensuite poursuivre sa marche, qu'il faisait depuis une petite demi heure. Kaïgaan était parti de la caserne un peu avant tout le monde, espérant se détendre un peu avant cette nouvelle journée. Observer le lever de soleil aurait sûrement été plus agréable hors de la ville mais depuis qu'Alagaësia lui avait dit que certains soldats le suspectaient de traitrise, il sortait moins souvent du territoire des humains. Il lui fallait montrer qu'il était un bon petit soldat, blablabla. Tsss, il détestait ça. Enfin bon, peu importait. Il allait se balader, revenir à la caserne voir quelle mission lui était réservée, puis il irait au boulot. Ainsi serait la journée calme et banale de Kaïgaan, le soldat électrique. Enfin, elle l'aurait été s'il n'avait pas soudainement entendu des bruits de pas derrière lui. Il se retourna sans tarder, ébloui par la lumière du soleil. Il distinguait les contours d'un chat, dont l'odeur était celle des soldats. Formidable. Lorsque son oeil s'adapta enfin à la lumière du soleil levant, il vit enfin quel était le chat à qui il avait affaire. Enfin, non. Il ne le connaissait pas en fait. C'était un mâle noir aux yeux vairons, portant un signe en forme d'éclair sur le flanc et deux petits triangles sous les yeux. Le bout de sa queue était rouge sang et il portait deux anneaux sur une oreille. Hum hum. Il l'avait peut-être déjà croisé à la caserne, mais son nom ne lui venait pas à l'esprit. A vrai dire, il ne faisait pas vraiment attention à ses collègues, cherchant juste à rester loin d'eux, loin de leur sadisme et de leur folie meurtrière. Enfin, la plupart était comme cela, même s'il en avait aussi des bons. Mais bref, là n'était pas la question. Après une ou deux secondes de silence, il prit la parole après avoir toussoté.

- Hum, bonjour.

Moui, c'était assez maigre pour un discours. Il rajouta donc après une petite seconde de pause.

- Il me semble ne t'avoir jamais vu. Tu es ?

Son ton était calme, bien qu'il n'avait pas vraiment l'envie d'être amical. Disons qu'il était normal, sans être chaleureux. Simple préquel d'une présentation. Et puis après tout, il n'entretenait pas vraiment de bonne relation avec ses camarades soldats. Kaïgaan n'avait généralement que des conversations plates, s'arrêtant aux frontières de leur mission, sans jamais rentrer dans le personnel. Et tant mieux, puisque le soldat prévoyait de trahir sa merveilleuse famille et de libérer les prisonniers du joug des humains. Enfin, c'était parti pour un peu de socialisation avec ce nouveau matou, autre pion des Hommes parmi les tant d'autres dont Kaïgaan faisait partie.

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   Jeu 28 Juil - 18:31


Je me réveillai malgré moi. Aujourd'hui, le soleil avait décidé de m'ennuyer et je n'aime pas lorsqu'on m'ennuie. C'est moi qui fais ça, pas les autres. Je me lève doucement et grogne un peu. Je crois que personne n'est encore réveillé. Zut, je ne pourrai pas m'amuser tout de suite. Sachant pertinemment que je ne saurai pas me rendormir, je me lève et sors de ma chambre. Elle est située en plein milieu du bâtiment. Heureusement, les hommes m'ont mis à un endroit calme. Certainement parce que je suis ici depuis longtemps et que je leur ai prouvé ma soif de combat. De toute manière, si mes voisins sont bruyants, je leur fais leur fête et puis, ils me laissent tranquille. Enfin bon, je sors et marche tranquillement dans le couloir. Comme d'habitude, quand je me réveille, je me dirige vers la sortie. Une fois dehors, je me dirige vers le quartier Nord. Il y a rarement des chats qui y sont donc, je serai seul. Mais, je trouverai peut-être un jeune chat égaré, et là, personne ne sera là pour entendre ses cris.

Une fois arrivé au quartier Nord, je m'amuse à grimper sur les débris qui recouvrent le sol. J'arrive dans une ruelle assez sombre. Elle n'était pas éclairée. J'allume alors mes marques pour voir plus clairs. Il faut dire que même quand je ne me battais pas, elles étaient utiles. En arrivant au bout de la ruelle, je remarquai une forte odeur de chat. Malheureusement, il ne s'agissait ni d'un Caméléon ni d'un Felinae. J'aurai tellement voulu croiser l'un de ces derniers. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. Je me décide quand même à suivre l'odeur du Soldat. Avec un peu de chance, je tomberai sur un jeune frais. L'odeur me guide jusqu'à une grande rue éclairée. Le soleil est dans mon dos me donnant une vue sur le chat. Malheureusement, ce n'est pas un frais. La chance n'a pas l'air de vouloir de moi aujourd'hui. Tant pis, je ferrais sans. On aurait dit qu'il avait fait un mauvais pas ou quelque chose d'autre. Il s'ébroua avant de continuer sa route. Je continuai à le suivre lentement jusqu'à ce que je décide de me montrer. Je martelai le sol de mes pattes jusqu'à ce que le soldat se retourne. Il lui fallut quelques minutes pour s'habituer au soleil. En attendant, je le regardai de bas en haut. Son pouvoir avait certainement un rapport avec l'électricité vus les marques bleues en formes d'éclairs sur son corps. Il toussota avant de me dire :

Hum, bonjour.

C'était un bien maigre discourt. Après une petite seconde de pause, il rajouta :

Il me semble ne t'avoir jamais vu. Tu es ?

Je suis ? Il se fout de ma tête ou quoi ? Je crois que je suis ici depuis bien plus longtemps que lui, et il me demande encore qui je suis ? Bon, c'est vrai, je ne sais pas non plus qui il est mais bon, ce n'est pas la même chose. D'ailleurs, c'est moi qui devrais lui demander ça, pas lui ! Je me rapproche de lui et m'assois à quelques longueurs de queues devant lui. C'est certainement un soldat de deuxième ligne. Il n'a pas la carrure nécessaire pour être en première ligne, contrairement à moi. Je me grandis et je n'ai même pas besoin de bander mes muscles pour qu'ils ressortent de ma fourrure. J'enroule ma queue autour de mes pattes et éteins mes marques. Ca ne sert à rien de les laisser allumer. Un sourire pas très accueillant en coins, je lui réponds, un poil désagréable :

Salut. Tu sais petit, je suis soldat depuis bien plus longtemps que toi et tu me demandes quand même qui je suis. Pour moi, c'est un manque de respect petit. C'est plutôt à moi de te demander ton nom. Alors, j'attends.

J'aimais bien appeler les plus jeunes petit. Certain s'énervait contre moi et j'avoue que c'était marrant. N'empêche, j'aimerais bien connaître son pouvoir à lui. Il faut dire que c'est distrayant de voir de quoi son capable les chats. Parfois, certain on des pouvoirs assez intéressants alors que d'autre ne servent à rien. Je me décide à lui poser la question.

Dis-moi petit, c'est quoi ton pouvoir ?

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   Ven 29 Juil - 12:16


Le matou eu un air outré pendant quelques instants. Quoi, on ne lui avait jamais demandé de se présenter ou quoi ? Kaïgaan remarqua qu'il venait d'éteindre les drôles de marques qu'il avait sous les yeux, certainement un rapport avec son pouvoir. Mais bon, il se doutait bien que sa faculté lui permettait de faire autre chose que de s'illuminer, les humains ne gardant pas un matou si peu utile. Le soldat restait donc sur ses gardes, se demandant à quel genre de chat il aurait affaire. D'ailleurs, le matou noir s'assit, enroulant sa queue autour de ses pattes. Il avait une carrure assez forte, étouffé par ses muscles, visiblement une première ligne. Mais bon, le soldat électrique savait bien que ce n'était pas la force brute qui faisait la puissance dans les combats. Elle aidait, mais ruse, rapidité et pouvoir étaient bien plus utiles. Enfin, le matou se décida à parler, d'un ton pas vraiment amical.

- Salut. Tu sais petit, je suis soldat depuis bien plus longtemps que toi et tu me demandes quand même qui je suis. Pour moi, c'est un manque de respect petit. C'est plutôt à moi de te demander ton nom. Alors, j'attends.

Oh really ? Il regarda le félin noir de haut en bas, arquant un sourcil. Visiblement, ils avaient l'air d'avoir le même âge. Soit environ deux années de vie magnifique en compagnie de ces adorables créatures que sont les êtres humains. Oh purée, encore un chat qui pétait plus haut que son cul et qui se croyait supérieur. Pourquoi tous les soldats qu'il croisait était aussi méprisants, imbus de leur misérable personne. Mouais, ce gars était comme Ryuk finalement. Génial, c'était reparti pour la même conversation débile. "Nan tu donnes ton nom en premier, parce que je suis un petit capricieux qui veut qu'on le respecte." Kaïgaan poussa un long, long soupir. Il ne se sentait tellement pas à sa place parmi ces matous pourris gâtés... Le chat noir reprit de plus belle.

- Dis-moi petit, c'est quoi ton pouvoir ?

Oh, et maintenant c'était Kaïgaan qui devait répondre à une de ses questions, en tant que serviteur dévoué, bien entendu. Le soldat électrique lui aurait bien répondu d'aller se faire foutre pour avoir pourri une si belle journée naissante, mais il ne pouvait s'empêcher de se moquer de son interlocuteur. Peut-être qu'il aurait été plus sage de l'envoyer balader, continuer sa route, ne lui donnant aucune attention. Oh, il était certain que cela l'aurait énervé. Mais que voulez-vous, Kaïgaan était moqueur, il ne pouvait tout simplement pas laisser passer une si belle occasion de railler un de ces soldats méprisants. Ils étaient les meilleurs. Hum, ça sonnait un peu cannibale ça. Enfin bref, Kaïgaan s'assit également, après avoir observé le matou d'un oeil moqueur. Il prit ensuite la parole de ton ton habituel, moqueur à souhait, un poil froid.

- Ecoute mon vieux, sans vouloir remettre en cause ta formidable vision, ainsi que ton odorat, qui doivent certainement être parfaits pour compenser ton absence de neurones, il me semble que nous avons le même âge.

Kaïgaan jubilait, au point qu'il devait se contenir pour que sa queue ne frétille pas. Il laissa néanmoins transparaître un sourire railleur, reprenant la parole.

- Oh désolé. J'espère que ma phrase n'était pas trop longue pour tes capacités intellectuelles. Quant à mon pouvoir et à mon nom, tu peux te les enfoncer dans le cul. Oh, pardon pour cette vulgarité, mais puisque tu ne sembles pas connaître la politesse, j'essaie de me mettre à ton niveau.

Ces deux dernières phrases avaient été dites d'un ton un peu plus agressif, les crocs presque dévoilé dans un sourire magistralement moqueur et dédaigneux. Kaïgaan avait également relevé et tourné légèrement la tête sur le côté, de façon à le regarder quelque peu de haut. Oh, il ne se sentait pas spécialement supérieur à ce chat, mais puisque celui-ci le méprisait, il pouvait bien se permettre de faire la même chose. Néanmoins, Kaïgaan avait bien plus de respect pour les chats plutôt frêles mais très malins, rusés et manipulant bien les mots, que pour ce genre de chats, musclés jusqu'aux os, qui ne pensaient qu'à se battre. Donc en fait si, peut-être que le soldat électrique méprisait réellement son interlocuteur. Après tout, il l'avait cherché. Quelle idée de venir l'embêter tôt le matin, quand ni la fatigue, ni une balade ne pouvait endiguer son côté moqueur... Kaïgaan était frais, prêt à s'adapter à tout. Il demeurait tout de même méfiant. Après tout, le chat en face de lui avait l'air plus costaud, et qui sait comment il allait réagir aux moqueries. Il ne devait pas oublier que certains félins ne supportaient pas d'être moqués et attaquaient facilement.

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   Ven 29 Juil - 14:01


Le chat s'assit et me regarda d'un œil moqueur. Qu'est-ce qu'il à lui ? Il cherche les noises ou quoi ? Il prit finalement la parole d'un ton moqueur :

Ecoute mon vieux, sans vouloir remettre en cause ta formidable vision, ainsi que ton odorat, qui doivent certainement être parfaits pour compenser ton absence de neurones, il me semble que nous avons le même âge.

Je sentis la colère monter en moi. Non mais, il se prenait pour qui celui-là ! Il voulait vraiment mourir, je ne voyais aucune autre explication. Je le regarde me faire un sourire railleur. Ma queue frétille, signe d'énervement. Alors que j'allais lui répondre d'aller bien se faire voir, il reprend la parole et me dit :

Oh désolé. J'espère que ma phrase n'était pas trop longue pour tes capacités intellectuelles. Quant à mon pouvoir et à mon nom, tu peux te les enfoncer dans le cul. Oh, pardon pour cette vulgarité, mais puisque tu ne sembles pas connaître la politesse, j'essaie de me mettre à ton niveau.

J'avais envie de lui sauter dessus. J'allumais et éteignais mes marques sans arrêt. Mes griffes rentraient et sortaient sans arrêt. Oh oui, j'avais réellement envie de l'écorcher vif. Ce chat méritait que je lui enfonce mes crocs dans sa gorge. Oh oui il le méritait. Je commence à grogner. Ce chat commençait vraiment à me taper sur le système. Je me lève d'un bon et l'observe d'un œil mauvais. Je soulève mes babines afin de dévoiler mes crocs. Je lui réponds d'un ton plus qu'agressif :

Je m'en fous que tu ais le même âge que moi. Je t'appelle quand même petit et désolé de te dire ça, mais, mon niveau est bien plus élevé que le tien, la politesse n'est là que pour les faibles. J'en déduis donc que tu es un faible. Je me demande bien pourquoi les hommes gardent un faible dans leur rang. Vous ne nous apportez que des ennuis. Vous ressemblez trop aux Felinae, à ces vermines si je pouvais mettre la main dessus cela ferait longtemps qu'ils auraient disparus.

Je laissai finalement mes marques allumées, prêt si jamais il décidait de rappliquer même si je doute qu'il le ferra. Ce petit n'a pas vraiment l'air très fort, je ne donne pas chère de sa peau s'il décide de m'attaquer. Pour le moment, j'avoue avoir envie de lui sauter à la gorge. Comme je l'ai dit avant, il ressemble trop aux Felinae. Eux qui préfère parler plutôt qu'agir. Quelle perte de temps. Je me demande s'il y a parmi eux un chat qui en vaut vraiment la peine. Quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les pattes ou bien de faire souffrir les autres pour le plaisir. J'en doute. Et chez les Caméléons, y a t'il quelqu'un qui en vaut aussi la peine ? Je ne sais pas. Je n'en ai jamais vu, je n'ai qu'entendus des récits sur eux. Les soldats conte leur bienveillance et leur discrétion. Apparemment, ils sont tous pacifiste. J'en ai la nausée. Des chats sans but ne devraient pas exister. Ils n'ont rien à faire dans ce monde point barre. Je continue avec un ton désintéressé cette fois :

Oh et au fait, petit. Je voulais connaître ton nom pour voir si t'étais assez intelligent pour me le donner mais, à ce que je vois, tu as l'air d'avoir encore moins de neurones que moi.

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Anonymous
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   Ven 29 Juil - 16:34


Le chat noir montra immédiatement des signes d'énervements. Hum, il réagissait vite. Le second degré devait sûrement être trop poussé pour lui, quelle tristesse. Il espérait un jour rencontrer un chat moqueur comme lui, mais plus amusant et joyeux. Enfin, ce n'était pas le moment d'imaginer l'ami parfait. En effet, son collègue s'énervait un peu trop que la normale le permettait. C'est bien simple, Kaïgaan n'avait jamais vu un matou prendre la grappe aussi vite. Il se retint de soupirer devant si peu de contenance. Le félin ébène ressemblait à un petit frais se disputant pour n'importe quoi, au lieu de discuter comme des chats civilisés. C'était durant des jours comme ça qu'il enviait Gwei ou Terra, de vivre chez des chats plus réfléchis... Mais Kaïgaan fut vite sorti de ses pensées quand son interlocuteur se releva brutalement, les crocs découverts. Surpris, le soldat électrique se leva aussi, pensant qu'une attaque allait bientôt avoir lieu. En position de défense, il fixait le soldat noir d'un oeil méfiant mais pourtant déterminé. S'il voulait se battre, il allait être servi. Il commença par parler d'un ton agressif.

- Je m'en fous que tu ais le même âge que moi. Je t'appelle quand même petit et désolé de te dire ça, mais, mon niveau est bien plus élevé que le tien, la politesse n'est là que pour les faibles. J'en déduis donc que tu es un faible. Je me demande bien pourquoi les hommes gardent un faible dans leur rang. Vous ne nous apportez que des ennuis. Vous ressemblez trop aux Felinae, à ces vermines si je pouvais mettre la main dessus cela ferait longtemps qu'ils auraient disparus.

Kaïgaan fouetta l'air de la queue, se retenant de feuler sa colère. Comment osait-il parler ainsi ? Il n'avait jamais entendu quelque chose d'aussi abject. Oh oui, des ennuis, il allait en apporter, et bien plus que les humains ne pouvaient s'imaginer. Depuis quelques semaines, le soldat électrique prévoyait de libérer les prisonniers, avec l'aide de son ami Felinae. Cela mettait du temps à se préparer, tant l'idée était dangereuse, mais il le fallait. Tant de chats souffraient dans ces laboratoires, il ne pouvait les laisser ainsi. Et avec la vision du chat maboule en face de lui, la détermination de Kaïgaan ne faisait que croitre. Celui-ci repris d'un ton plus détaché après avoir laissé ses étranges marques allumées.

- Oh et au fait, petit. Je voulais connaître ton nom pour voir si t'étais assez intelligent pour me le donner mais, à ce que je vois, tu as l'air d'avoir encore moins de neurones que moi.

Kaïgaan ne pu se retenir de pouffer. Ah, il était vraiment drôle, même s'il ne s'en rendait pas compte. Bon, il avait peut-être surestimé le matou brillant. Il était face à une grosse brute qui adorait visiblement la bagarre, ne désirant que tuer ses adversaires. Bien, pile le genre de matou que le soldat détestait. Quelle belle journée. Kaïgaan prit donc la parole, toujours moqueur, bien que toujours méfiant.

- Je ne vois pas en quoi ce serait intelligent de donner son nom à un chat aussi méprisable. Comme si dire son nom était un symbole d'intelligence, ah, tu es plutôt marrant tu sais.

Il ponctua son discours d'un mouvement de moustaches. Pourtant, Kaïgaan était loin d'être amusé. Enfin, si, la façon de penser sur matou était assez spéciale mais ses paroles sur les Felinaes étaient terrifiantes. Il n'était qu'un fanatique finalement. Oh, ce n'étaient pas les chats les plus dangereux, mais les plus destructeurs. Le soldat électriques aurait eu certainement plus de respect pour un chat rusé, faisant semblant et préparant ses plans dans l'ombre qu'un bulldozer hurlant sur les toits qu'il allait tuer tout le monde. Enfin, il n'allait pas débattre sur le méchant parfait. Il rajouta tout de même au matou, d'un ton un peu plus agressif, tout en restant moqueur.

- Oh et au fait, petit, les humains me gardent parce que ce n'est pas la force qui fait la puissance. Tu ne sais que te battre. Le jour où tu rencontreras quelqu'un de plus malin que toi, ce qui ne devrait pas être bien difficile, tu te feras tuer. Alors que les faibles, comme tu le dis si bien, compensent le manque de muscles par la parole. Et visiblement, avec mes simples mots, j'ai l'air de pas mal t'énerver. Avec la parole, je peux éviter un combat, tromper l'ennemi, lui faire avoir confiance en moi pour ensuite le trahir, et ainsi en capturer bien plus que toi, avec tes misérables griffes. C'est en ressemblant à son adversaire qu'on peut mieux le détruire de l'intérieur.

Il avait fini sa tirade en levant la tête, l'air fier et vicieux. Il avait légèrement tourné autour du chat noir, comme un lion autour de sa proie, essayant de le faire se sentir comme un Felinae prit au piège. Oh bien sûr, il ne pensait pas faire un mot de ce qu'il avait dit. Il voulait aider les chats libres, libérer les prisonniers puis rejoindre les Felinae. Mais il ne pourrait pas le faire si les soldats doutaient de sa loyauté. Raaah, il détestait ce qu'il était en train de faire et dire. Jouer les petits caïds, ce n'était tellement pas lui. Il s'était quelque peu radoucit depuis sa rencontre avec Gwei et Terra, prenant un peu plus confiance en lui, mais bien sûr, il aimait toujours la bagarre. Disons que c'était un bon moyen de défouler son agressivité. Mais quand il y réfléchi, c'était vrai que si Kaïgaan voulait trahir les Felinae, il le pouvait facilement. Après tout, il était très ami avec Gwei, il lui serait facile de les infiltrer pour ensuite les détruire de l'intérieur, un par un...

Raaah, arrête immédiatement de penser à ça. Tout de suite.

Il pouvait leur faire du mal, mais il n'en ferait rien. Évidement, pourquoi diable se posait-il la question ? Peut-il qu'il avait peur que les Felinae ne l’acceptent pas. Après tout, il restait un soldat qui avait servi les humains, emprisonnant les leurs... Non, il ne devait pas y penser maintenant. Il se reconcentra sur le chat noir, cet être abject qui lui sortait par les yeux. Vil et infâme créature. Hum,peut-être qu'il avait un peu trop radoucit l'ambiance, ce mettant trop du côté du mâle noir. Après tout, il devait juste montrer qu'il voulait lui aussi la fin des Felinae, il n'était pas obliger de se montrer amical avec lui. De toute façon il ne tiendrait pas longtemps. Cet être était un concentré de tout ce que le solda électrique détestait. Il se croyait fort et supérieur, méprisait les autres, aimait tuer, prenait les gens de hauts... Les félins dans ce genre étaient bien les pires et Kaïgaan ne supportait pas qu'ils se croient mieux que les autres. Hum, peut-être qu'il était juste trop fier pour supporter qu'une grosse brute se sente au dessus de lui. Oui, foutue fierté, elle lui faisait faire bien des dérives. Il rajouta donc après quelques secondes, d'un ton extrêmement moqueur et agressif :

- Mais bon, ce n'est pas parce que je suis moins musclé que toi que je ne peux pas enlever cet air supérieur de ta sale gueule.

Oh. Il n'aurait peut-être pas dû aller jusque là. Ce n'était certainement pas sa meilleure idée de provoquer autant un chat aussi porté sur la baston. Toutefois, il ne pouvait se retenir, tant le matou en face de lui était abject. Il montra les crocs, les muscles tendus, prêt à riposter devant une future attaque.

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   Sam 30 Juil - 15:27


Le matou pouffa avant de me dire d'un ton moqueur :

Je ne vois pas en quoi ce serait intelligent de donner son nom à un chat aussi méprisable. Comme si dire son nom était un symbole d'intelligence, ah, tu es plutôt marrant tu sais.

Qu'est-ce qu'il m'énervait celui-là. Je ne sais pas ce qui me retient de lui sauter à la gorge. Franchement, j'avais raison de l'appeler petit. Il n'est pas plus intelligent qu'un chaton tout juste né. De toute manière, je doute qu'il ose me sauter dessus. Oui, s'il était assez intelligent, ce don je doute, il ne se battrait pas avec un chat plus fort que lui. Enfin, j'espère pour lui. Il reprit la parole, toujours d'un ton moqueur et un peu agressif :

Oh et au fait, petit, les humains me gardent parce que ce n'est pas la force qui fait la puissance. Tu ne sais que te battre. Le jour où tu rencontreras quelqu'un de plus malin que toi, ce qui ne devrait pas être bien difficile, tu te feras tuer. Alors que les faibles, comme tu le dis si bien, compensent le manque de muscles par la parole. Et visiblement, avec mes simples mots, j'ai l'air de pas mal t'énerver. Avec la parole, je peux éviter un combat, tromper l'ennemi, lui faire avoir confiance en moi pour ensuite le trahir, et ainsi en capturer bien plus que toi, avec tes misérables griffes. C'est en ressemblant à son adversaire qu'on peut mieux le détruire de l'intérieur.

Je souris, c'était pas si bête que ça ce qu'il venait de dire. Le stratège que je suis ne peut qu'approuver ce qu'il vient de dire. Se faire passer pour un ami avant de les poignarder dans le dos. Il faudra que j'essaye ça la prochaine fois que je croise un Felinae. Ou alors, je me ferai passer pour un libérateur et je les détruirai tous un par un. Oui, voilà ce que j'appelle un super plan. Malheureusement, je ne connais personne qui, pour le moment serait d'accord pour faire ça avec moi. Tous les soldats que je connais sont soit trop gentil, soit énervant comme ce petit, soit ils sont tous simplement ennuyant. J'aimerais bien trouver quelqu'un comme moi. De stratège, sadique et tueur. Mais, c'est peine perdue avec tous ces faibles dans nos rangs. Je remarquai que le petit tournait légèrement autour de moi. Comme un prédateur autour de sa proie. Il avait juste oublié quelque chose, je ne suis pas une proie. Je suis un prédateur. Il me dit finalement d'un ton très moqueur et agressif :

Mais bon, ce n'est pas parce que je suis moins musclé que toi que je ne peux pas enlever cet air supérieur de ta sale gueule.

Il montra les crocs et banda ses muscles. Et bien, je dois admettre qu'il a du cran pour oser me provoquer ainsi. Moi qui pensais qu'il était intelligent, je me trompais sur toute la ligne. Je me fais plus imposant encore que je lui suis déjà et je montre les crocs. Je me mets à grogner. Oh oui, il l'y bien chercher. Je lui dis d'un ton moqueur :

Toi qui te disais intelligent, je trouve que c'est assez bête de provoquer ainsi quelqu'un de plus fort que toi.

Je fis mine de lui sauter dessus mais, revins à ma place. J'aimais bien faire tourner en bourrique les autres. C'était marrant et distrayant. Même si j'avoue que j'aimerais bien en finir rapidement avec lui. J'ai encore une longue journée qui m'attend. Je sais, une menace devrait suffire à le faire fuir. Je me mis soudain à rire bruyamment. Un rire malsain qui avait l'habitude de mettre mal à l'aise les autres. Je m'arrêtais soudain et lui dis d'un ton menacent :

Et petit, si je voulais connaître ton nom, c'est pour dire aux autres que tu ne pourras pas venir aujourd'hui. La cause ? Et bien, je leur dirais que tu as malheureusement rencontré une bête sauvage qui t'a causée de vilaine blessure. Tu dois certainement te dire : Mais quelle bête sauvage ? Et bien, la bête sauvage, est juste devant toi, prête à en découdre.

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   Sam 30 Juil - 18:29


Le mâle noir se fit plus imposant qu'il ne l'était déjà, montrant les crocs et grognant sur le soldat électrique. Oui, il était bien plus musclé que lui, cela ne faisait aucun doute. Mais cela ne faisait certainement pas tout, surtout que, dans le monde dans lequel ils vivaient, les pouvoirs pouvaient rendre n'importe quel chaton plus puissant qu'un vétéran. Quelle injustice tout de même. Enfin, Kaïgaan savait que s'il se battait avec ce matou en comptant uniquement que sa force brute, il allait perdre. C'était évident. Il hésitait donc. Calmer le jeu dans pour autant perdre la face ou foncer dans le tas, quitte à y laisser des poils ? Deux facettes de la personnalité de Kaïgaan s'opposaient. Sa fierté, son agressivité et son côté moqueur lui hurlait de se battre contre ce beau parleur n'ayant rien dans la cervelle. Mais sa raison et sa lâcheté, aussi, lui disaient d'abandonner, que se défouler sur cet imbécile ne valait pas le coup de se blesser. Hum hum. Raaaah, et dire qu'il venait de donner une stratégie plutôt sournoise pour défoncer du Felinae à ce guignol. Il allait devoir prévenir Gwei, pour qu'il dise à ses camarades de se méfier. Le chat noir n'avait pas vraiment l'air du genre à se contenir pour manipuler, mais plutôt à foncer dans le tas, griffes sorties. Mais on n'était jamais assez prudent avec ce genre de personne. Comment pouvait-il nourrir une aussi grande haine envers les chats libres ? Après tout, ils s'étaient échappés d'un laboratoire où on les torturaient à coup d'expériences, ils n'avaient rien fait de mal. Avant qu'il n'aille au bout de sa pensée, le félin ébène reprit d'un ton moqueur.

- Toi qui te disais intelligent, je trouve que c'est assez bête de provoquer ainsi quelqu'un de plus fort que toi.

Incroyable, il avait dit quelque chose de censé. Ce jour était à marquer dans les annales. Effectivement, n'importe quel idiot aurait pu voir que des deux matous, ce n'était pas Kaïgaan qui dominerait un combat physique. De plus, il ne connaissait pas le pouvoir de son adversaire. Illuminer ses joues, c'était bien joli mais il devait certainement y avoir quelque chose d'autre, de plus... Puissant. Un combat contre un première ligne serait perdu d'avance, puisqu'ils étaient entrainés pour être plus résistants et musclés que la plupart des autres chats. Et si Kaïgaan utilisait son pouvoir à une intensité assez puissante pour le mettre à terre, il allait se défoncer les pattes et avoir un mal de chien pendant plusieurs jours... Non, il n'allait pas risquer de ne plus pouvoir marcher juste pour cet abruti, il n'en valait pas la peine. Et il avait d'autres chose à faire, bien plus importantes, comme planifier l'évasion des chats captifs avec Gwei. Soudain, le félin noir fit mine de lui sauter dessus. Kaïgaan bondit sur le côté, grognant en remarquant que cette action n'était qu'un moyen de se moquer de lui.

Reste calme... Reste calme...

Ce mec le prenait vraiment de haut. Ah, ce qu'il détestait les chats se croyant au dessus des autres... Celui-ci commença à rire, produisant un son des plus dérangeant. Quoi ? Naaaan, il faisait le fameux rire du méchant machiavélique. Waw, quelle terreur. Kaïgaan avait affronté un scarabée géant avec Terra, et un ours horrible avec Mephisto. Alors bon, un soldat un peu vantard se croyant flippant n'était pas si terrible. Il s'arrêta soudainement de rire. Le soldat électrique dressa les oreilles, sur ses gardes. Le félin aux joues brillantes prit la parole d'un ton menaçant, se lançant maintenant dans un joli récit.

- Et petit, si je voulais connaître ton nom, c'est pour dire aux autres que tu ne pourras pas venir aujourd'hui. La cause ? Et bien, je leur dirais que tu as malheureusement rencontré une bête sauvage qui t'a causée de vilaine blessure. Tu dois certainement te dire : Mais quelle bête sauvage ? Et bien, la bête sauvage, est juste devant toi, prête à en découdre.

Kaïgaan arqua un sourcil. Non mais il était sérieux ? Raaah, il se prenait beaucoup trop pour le meilleur, l'invincible idiot des forêts. Ces chats étaient bien les pires, comme si personne ne pouvait les résonner, leur montrer que ce qu'ils disaient n'était que des idioties. Ils étaient fermés à toute raison. Et dire que les humains les trouvaient plus intéressants... Oui, ils se jetaient dans la mêlée sas réfléchir, c'était assez pratique pour les Hommes, d'avoir des pions de pensant qu'à défoncer de l'ennemi au lieu de réfléchir par eux même, se rendant compte qu'ils sont exploités. Kaïgaan soupira. Il devait tout de même bien y avoir un autre soldat comme lui, qui était conscient qu'ils n'étaient tous que des pions de la folie destructrices des Hommes... Ou alors ils étaient tous aveugles. Non, il ne pouvait pas être le seul. Enfin, il l'espérait. Après avoir soupiré, il releva la tête vers le chat noir, prenant la parole d'un ton exaspéré.

- Tu n'as absolument rien de sauvage. Tu n'es qu'une bête créée par les humains. Une créature qu'ils laissent en vie juste par ce qu'elle leur est utile, dont ils se fichent complétement. Un pion ne servant qu'à leurs intérêts. Si tu désobéissait à leurs ordres tu serais remis en cage.

Il souffla du nez en relevant la tête, terminant sa tirade.

- Ni toi ni moi ne sommes libres. Juste des armes sur pattes qu'ils jetteront quand ils auront trouvé quelque chose de moins difficile à produire.

Ces simples mots avaient quelque peu calmé Kaïgaan, lui rappelant la raison pour laquelle il se battait. Libérer les prisonniers, empêcher les Hommes de faire souffrir d'autres chats pour leur simple accomplissement personnel. Oh, il se doutait bien que le chat noir n'allait pas le croire, ou au mieux se dire libre malgré cela. Ils étaient libres de leur mouvement, c'était vrai. Parce qu'ils obéissaient tous les deux. Dans le cas contraire, ils subiraient eux aussi les expériences que reçoivent les prisonniers Felinae et Caméléons. Enfin. Oui, le félin ébène était une bête. Un animal ne vivant que pour lui, ne voyant pas plus loin que le bout de son museau. Mais en aucun cas il n'était sauvage. Et il était bien moins effrayant que l'ours décharné que Kaïgaan avait affronté avec le Felinae. Brrr, c'était une horreur.

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   Sam 30 Juil - 20:02


Il soupira, releva la tête vers moi et me dit d'un ton exaspéré :

Tu n'as absolument rien de sauvage. Tu n'es qu'une bête créée par les humains. Une créature qu'ils laissent en vie juste par ce qu'elle leur est utile, dont ils se fichent complétement. Un pion ne servant qu'à leurs intérêts. Si tu désobéissait à leurs ordres tu serais remis en cage.

Il souffla du nez en relevant la tête, terminant de me dire :

Ni toi ni moi ne sommes libres. Juste des armes sur pattes qu'ils jetteront quand ils auront trouvé quelque chose de moins difficile à produire.

Je suis très surpris. J'ai déjà entendus ce point de vue. Oui, je l'ai déjà entendus de la bouche d'un Felinae. Bizarre pour un soldat. Je lui en toucherai un mot après. Je sentais qu'il essayait de se calmer. Avait-il peur de se battre ? Je n'en doutais pas mais bon, ce matou m'a déjà montré qu'il était plein de surprise. Je me rassis calmement. J'étais toujours sous le choc. Moi, un pion des humains ? Je secouais la tête. Non, je ne devais pas croire ses paroles. C'est n'importe quoi. Si je suis encore ici c'est parce que je le veux. Si je ne le voulais pas, cela ferait longtemps que je serai parti. Et puis, même si j'avoue que les humains sont très bêtes, je les remercie de m'avoir donné un pouvoir. Sans ça, je n'aurai été qu'un chat parmi tant d'autres. Oui, grâce à eux, je suis devenus unique. Ce chat aussi est unique. Ne le voit-il pas ? Je relève ma tête, je ne dois pas paraître faible. Non, je ne suis pas faible. Je n'ai aucune faiblesse. Enfin, je crois...

Tien, c'est intéressant ce qu'il dit, si je désobéissais, me remettrai-t-il en cage ? J'en doute fort. J'ai déjà désobéis plusieurs fois et ils ne m'ont encore rien fait. Mais ça, c'est parce que mes plans sont infaillibles. Je suis toujours discret quand j'enfreins les règles. Et puis, j'aime bien désobéir, j'aime me sentir hors la loi. C'est agréable. Manipuler les gens aussi c'est agréable. J'enroule ma queue autour de mes pattes. Je fais mine de me calmer. Je rentre mes griffes. Lui paraître le moins hostile possible. songeais-je. J'entreprends une petite toilette pour remettre mes poils contre mon corps. Je garde toujours un œil sur le matou. Je ne baisserais pas ma garde. J'arrête finalement et plonge mon regard dans le sien. Le mettre en confiance. pensais-je. Je lui dis d'un ton que je voulais rassurant et calme :

Tu sais, je voulais juste connaître ton nom moi. Pas la peine de dire des choses méchantes sur moi. D'ailleurs, j'aimerais aussi te faire remarquer que toi aussi tu es une "bête sauvage des humains".

Très bien, j'espère qu'il gobera ce que je viens de dire. Je dois avouer que sa tactique est bien pensée. D'abord ce faire passer pour un ami, ensuite, le poignarder dans le dos. D'ailleurs, c'est exactement ce que je compte faire. Je me grandis et le regarde d'un regard sans expression. Je lui dis d'une voix neutre :

Tu sais, tu devrais faire attention à ce que tu dis. Parce que, les mots que tu viens de dire pourraient être mal pris par d'autre soldat. Tu sais, ça pourrait être prit pour de la traitrise. Mais bon, comme tu l'as si bien dis, mes autres sens doivent compenser mon manque de neurones. Heureusement que j'ai mes oreilles pour tout entendre et ma bouche pour tout raconter.

J'aime la manipulation et le chantage, ce sont mes deux meilleurs amis.

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   Dim 31 Juil - 20:19


Le chat noir sembla se calmer. Il s'assit et baissa la tête enroulant sa queue autour de ses pattes puissantes. Il avait l'air de réfléchir aux paroles du soldat, semblant se poser de bonnes questions. Kaïgaan le regardait, soulagé de voir que ses paroles avaient fait mouche. Du moins assez pour le tranquilliser. Néanmoins, le mâle électrique demeurait méfiant. Il ne connaissait pas ce chat et il avait bien vu qu'il avait des réactions assez... Spéciales. Qui sait, peut-être qu'il allait ouvrir les yeux sur les atrocités que commettaient les humains. Oh, Kaïgaan était bien trop réaliste pour espérer une telle chose. Mais s'il pouvait mettre ne serait-ce qu'un soupons de doute dans l'esprit de son adversaire, il avait gagné en quelque sorte. Moins de chats suivraient les humains aveuglément, plus il aurait le champ libre pour libérer les captifs. Le soldat gris restait méfiant, ne relâchant pas ses muscles. D'ailleurs, son interlocuteur faisait de même, le gardant à l'oeil. Finalement, celui-ci rentra ses griffes et se lissa quelque peu le poitrail. Kaïgaan dressa les oreilles et plissa très légèrement les yeux, se préparant à une réponse agressive malgré l'attitude du première ligne. Cependant, il prit la parole d'une voix très calme, un poil rassurante même.

- Tu sais, je voulais juste connaître ton nom moi. Pas la peine de dire des choses méchantes sur moi. D'ailleurs, j'aimerais aussi te faire remarquer que toi aussi tu es une "bête sauvage des humains".

Kaïgaan plissa les yeux. Il n'était pas dupe. Le soldat ne pouvait pas passer de bête agressive à un matou calme et posé sans réflexion, sans but précis. S'il s'était forcé à se calmer, c'était pour une bonne raison, comme Kaïgaan avant lui. Il se plaignait soudainement de la méchanceté du mâle électrique, comme choqué de ses mots agressifs. Bien sûr, comme si ce n'était pas lui qui voulait lui faire la peau une minute plus tôt. Le seconde ligne préféra ignorer ses deux premières phrases, ne valant absolument rien dans la bouche d'un tel félin. Néanmoins, il avait raison, et Kaïgaan ne s'en cachait pas, comme il l'avait dit juste avant. Ils étaient tous les deux au service de leur bourreaux, au détail près que l'un des deux n'avait pas l'air d'y voir un inconvénient. Ils étaient rabaissés au rang d'arme jetable, contrairement aux Felinae et Caméléons qui se battaient ensemble, comptant les uns sur les autres. Si Kaïgaan les rejoignaient vraiment, il aurait sûrement du mal à s'y adapter... Le félin ébène reprit une nouvelle fois la parole, cette fois ci d'un ton plus neutre.

- Tu sais, tu devrais faire attention à ce que tu dis. Parce que, les mots que tu viens de dire pourraient être mal pris par d'autre soldat. Tu sais, ça pourrait être prit pour de la traitrise. Mais bon, comme tu l'as si bien dis, mes autres sens doivent compenser mon manque de neurones. Heureusement que j'ai mes oreilles pour tout entendre et ma bouche pour tout raconter.

Le coeur de Kaïgaan fit un bon dans sa poitrine. Il dû se retenir de grogner, agacé par le soldat devant lui. Raah, il n'avait rien compris. Enfin, tant pis pour lui, maintenant, le soldat gris devait se sortir de ce mauvais pas. Quel erreur il avait faite tout de même... Il pensait résonner le félin noir, mais en avait trop dit. Il se contenait pour ne pas laisser transparaître des signes de frustration. En fait, il n'avait même pas peur pour lui. Après tout, il pouvait toujours rejoindre les Felinae, sachant que Gwei le soutiendrait. Enfin, si en espérant que cela soit suffisant. Mais il s'inquiétait pour l'évasion qu'il préparait avec son ami depuis des semaines. Si Kaïgaan ne pouvait pas trouver une issue au laboratoire de l'intérieur, s'en était fini. Il était nécessaire qu'il reste parmi ces idiots encore quelques temps. Et dire qu'Alagaësia l'avait prévenu que certains soldats avaient des doutes, il fallait qu'il s'enfonce un peu plus. Sur ce coup, il avait mal joué. Mais bon, il suffisait de rattraper le coup. Tuons ce chat. Haha, hilarant. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais cela apporterait assez de complications, surtout que la victoire était loin, très loin d'être acquise. Kaïgaan resta donc calme, soupirant doucement. Il prit la parole d'un ton qui se voulait détaché, quelque peu exaspéré.

- Répète-le si ça te chante. Ce n'est que mon avis. Tant que j'obéis aux ordres ils n'ont rien à me reprocher. Je fais mon boulot, mais ça ne m'empêche pas d'être lucide et de voir qu'on est juste des bêtes pour les humains.

Il remua la queue, agacé. A vrai dire, il n'avait vraiment rien à se reprocher. Tous les soldats ne restaient pas au service des Hommes parce qu'ils aimaient buter du Felinae. Certains profitaient d'être logés et nourris, d'autre de pouvoir s'entrainer plus facilement, d'autres étaient heureux de voir leur pouvoir être améliorer. Chacun avait ses raisons et chacun était plus ou moins lucide. Ce qui n'avait pas l'air d'être le cas du chat noir. Il était toujours debout, ne préférant pas s'assoir devant lui, méfiant. Son regard était calme et assuré, même s'il était très attentif à ce qu'allait dire le soldat noir.

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   Jeu 8 Déc - 14:26


Premier et dernier up avant archivage !





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