Cela faisait un moment que nous avions marché, mais je ne sait combien de temps. Il faisait encore jour mais le soleil avait commencer par disparaître, les rayons avait disparus, le soleil venait surement de se faire avaler par la montagne. Et le ciel avait encore toutes ces couleurs. Mais désormais j'avais compris qu'on avait atteint la Sylve. Pourquoi ? Parce déjà je n'étais jamais encore allé en ce lieu, mais je savait que c'était cette endroit puisque c'était un lieu emplis de champignon gigantesque au couleurs clairvoyantes, mais surtout qu'au contraire de l'orée aux différente mélodie des oiseaux, cette endroit était un silence totale. Je marchais au côté de Kaï, d'ailleurs pendant tout le chemin, mais ce fut un chemin silencieux. Peut-être a cause de la fatigue qui commençait à s'installer, et mes pattes commencèrent à me paraitre lourde. C'était la première fois qu je marchais autant. Je jeta un œil a Kaï en essayant de le faire discrètement.

Si je commence à avoir mal aux pattes, lui doit vraiment avoir mal non ?

Son regard était toujours droit, puis on finis par s'arrêtait en dessous d'un très grand champignons. Je décida alors de m'assoir, ce qui me fis du bien. Je regardait autour de moi, cette endroit était étrange, mais je préférais rester aux aguets, ici beaucoup de chat de guilde passait et je ne voulais pas qu'un chat pense que Kaï était un horrible Soldat, si un chat fonçait droit sur lui il fallait que je soit prête à prévenir. Je me rendis compte que toute cette marche m'avait donnée soif et aussitôt je mis en pratique ce que les vétérans de ma guilde m'avait appris. Je me tournas donc, vers le fameux champignons l'observant aux passage. Je sortis mes griffes de mes deux pattes avant et commença à gratter le tronc du champignons jusqu’à ce qu'un épais liquide ne s'échappe dont j'en profita pour lécher activement. Bien que ceci ne ressemblait guère à de l'eau, c'était très hydratant. Une fois fait je lanças à Kaï le dos toujours tourné à lui, d'une voix joyeuse comme toujours d'ailleurs.

-Kaï ! Si tu as soif viens par ici, c'est très hydratant !

Je me retournas alors, cette fois ci pour le regardais dans les yeux :

-On a plus qu'a attendre un mystérieux chat qui doit débarquer.

Enfin arrivés à la sylve, il était temps. Le soleil avait disparu, laissant place à un ciel sombre, ponctué d'orange crépusculaire. Il faisait plus frais, au grand bonheur du soldat. La route avait était longue et il n'avait peut-être jamais autant marché en une seule journée. Exténué, ses pattes lui faisaient un mal de chien. Le remède de l'apprentie guérisseuse avait certes fait effet mais cela n'allait certainement pas le guérir en une soirée. Il ne se souvenait même pas avoir déjà eu aussi mal aux pattes. Oh, sûrement, mais cela fut il y a fort longtemps. Maintenant, il ne faisait plus que claudiquer, mais il boitait réellement. Tsss, avec le courant qu'il avait utilisé tout à l'heure, il n'aurait jamais dû avoir aussi mal aux pattes. C'était le fait de se trainer de gauche à droite qui avait aggravé les brûlures. Mais bon, peut-être que sans le remède de Terra, cela aurait été encore pire. D'ailleurs, sa camarade de voyage n'avait pas dit un mot du trajet, étonnant Kaïgaan. Enfin, il était tard et la journée avait été bien remplie, elle devait être fatiguée. Ils pénétrèrent dans la sylve, lieu incroyable aux champignons gigantesques. C'était ici qu'il avait rencontré Gwei, et que tout avait commencé... Les deux matous s'arrêtèrent enfin sous un des innombrables champignons et Kaïgaan s'assit en poussant un grognement. La brûlure lui piquait horriblement, si bien qu'il avait encore l'impression de marcher. Il observa Terra griffer étrangement un champignon, jusqu'à obtenir de l'eau. Oh, elle connaissait tout de même quelques astuces. Elle lui lança de son habituel ton joyeux :

- Kaï ! Si tu as soif viens par ici, c'est très hydratant !

Le soldat dressa les oreilles. Maintenant qu'elle le disait, il se rendit compte que sa gorge était très sèche, après toute cette marche. La chatonne ailée se tourna vers lui et reprit :

- On a plus qu'à attendre un mystérieux chat qui doit débarquer.

Kaïgaan se leva en soupirant. Oui, ils allaient devoir attendre un autre matou. Le soldat hésita à partir tout de suite, de peur de devoir se battre contre un combattant adverse. Mais laisser Terra ici serait idiot, on ne savait jamais sur qui elle pouvait bien tomber. Il boita jusqu'au champignon, essayant tout de même de cacher sa douleur pour ne pas passer pour un éclopé. Lui qui détestait paraître faible, il était boiteux, attendant qu'un félin vienne l'observer. Tsss, formidable. Sans un mot, il s'avança vers la source du liquide et en bu à grande gorgées, fermant les yeux pour mieux le savourer. C'est finalement quand il eut finit de boire qu'il se rassit et parla enfin.

- Et bien j'espère que ton mystérieux sauveur disposera d'assez de neurones pour ne pas me sauter dessus et te raccompagner chez toi.

Son ton avait été froid, à la limite de l'agressivité. Ce n'était pas contre Terra, bien évidement. Il était fatigué, avait mal et craignait sa prochaine rencontre. C'était un bon combo pour être sur la défensive. Ce n'était pas volontaire, juste... Par réflexe. C'était bien le dernier moment où il devait être agressif tout de même... Il sentait que sa patience venait d'être aussi flambée que ses pattes, que ses prochaines moqueries seraient plus piquantes, et qu'il aurait du mal à se contenir s'il croisait un chat qui le prendrait à rebrousse-poil. Raaah, foutues pattes. Si un soldat ou un solitaire dangereux venait à les surprendre, il ne pourrait pas se défendre, et cela le rendait encore plus méfiant qu'il ne l'était habituellement. Mouais, Terra allait faire la connaissance de la partie la moins sympa de Kaïgaan, le matou agressif aux moqueries piquantes, qui réagissait violemment à la moindre provocation. Il espérait qu'elle ne lui en voudrait pas, elle qui pardonnait à tout le monde. Enfin, il allait bien sûr ne pas décharger ses nerfs sur elle, ce serait injuste. Disons que ce n'était pas le moment de le contrarier.

Perché en haut de mon magniiiifiiiique champignon géant, je regarde se qui passe, dans l’espoir de trouver quelque chose d’intéressant a faire ou de drôle a regarder… mais il n’y a rien ici …je tourne la tête attirer par de la lumière vive. Le soleil était en train de se coucher, ou en tous cas n’aller pas tarder… je ne voyais pas bien …
Je vis ensuite deux chats arriver, les pattes lourde, ils étaient certainement très fatigué. Je distingue l’odeur d’un caméléons. Comme j’avais déjà entendu parler d’elle, je reconnus tous de suite la soigneuse des caméléons, Terra. A ses coté, je distingue l’odeur d’un soldat. Que fessait t’elle accompagner d’un soldat ? D’après se que je voix, le soldat n’a rien contre Terra….
Il aillèrent sous le champignon sur lequel j’étais coucher. Je ne vis donc pas ce qu’ils fessaient mais je su qu’ils s’étaient assit. Je sentis que quelqu’un mis des cous de griffe a la base du champignon. Une voix aiguë parla alors, je compris que s’étais la voix de la Guérisseuse.
 
- Kaï ! Si tu as soif viens par ici, c'est très hydratant !
 
c’est comme sa que le soldat s’appelle ? je ne prendrais pas le risque en l’appelant au cas ou se ne serais qu’un surnom.
 
- On a plus qu'à attendre un mystérieux chat qui doit débarquer.
 
Le mystérieux chat qui doit débarquer ? Ils on un rendais-vous avec un autre chat ? un moment passa sans que personne ne dît un mot puis j’entendis une voix plus grave dire dans un soupir si grand qu’on le ressentait jusqu’en haut du champignon:
 
-Et bien j'espère que ton mystérieux sauveur disposera d'assez de neurones pour ne pas me sauter dessus et te raccompagner chez toi.
 
Je ne peux alors pas m’empêché de rire. Qui irait attaquer un chat comme lui ? surtout que cela devais se voir qu’il ne ferrais pas de mal a Terra. Consciente que j’avais rigolais assez fort pour que les deux autre m’entende, j’arrête peu a peu de rire pour reprendre une voix joyeuse :
 
-Je pense que n’importe quel chat a assez de neurones pour s’apercevoir que tu n’es pas en froid avec cette femelle.
 
Je descends lentement de mon champignon, toujours un léger sourire au lèvre. Je me tourne alors vers eux, les yeux plisser mais toujours avec mon sourire. je salue la Guérisseuse d’un hochement de tête avant de me tourner vers le soldat. Je ne vais pas en dessous du champignon pour ne pas réduire leur espace, je les regarde un moment avant de reprendre la parole toujours avec ma voix joyeuse et joueuse habituelle, sans leur laisser le temps de répondre, je pris également un petit rire :
 
-Vous êtes perdu ? Qui attendaient vous ? Vous aimez les devinettes ? Oui ? Non ? Peu être ? A la bonne heure ! Quelle est la différence entre un corbeau et une étagère ? Vous savez ou je pourrais trouver des biscuits et du thé ?
 
Je regarde de tous es coté puis stoppe net mon petit rire pour regardez la guérisseuse d’un air inquiet.
 
-oh tu es perdu ? on a à peu près le même age… c’est moche que tu ne sache pas ou tu est…
 

oui, on avais a peu près le même age et oui elle étais plus grande que moi en taille mais en même temps, je suis minuscule pour mon age… je ne comprend toujours pas pourquoi…

Kaï se leva à la fin de ma phrase et après un soupir il décida de se lever pour se diriger vers l'endroit. Je vis bien qu'il boitait, ça ne pouvait plus vraiment se cacher de cela, mais je ne fis aucun commentaire sur ça. Il commencer à boire le précieux liquide qui s'écoulait du champignons. Il passa un certains dessus, le matous avait donc vraiment soif, au moins maintenant il serait bien hydraté, c'était important, et puis aux moins je pouvais l'aider pour ça. Il finit par s'assoir et pris parole:

- Et bien j'espère que ton mystérieux sauveur disposera d'assez de neurones pour ne pas me sauter dessus et te raccompagner chez toi. Dit-il d'une voix loin d'être chaleureuse, agressive.

Mes oreilles s'agitèrent à cette réponse. Je savais que cette agressivité n'était pas totalement tourné vers moi, quoique peut-être un peu puisque c'est quand même à cause de moi qu'il se trouvait dans cette situation.

Encore un matou grognon quand il est fatigué !

Il me faisait penser aux Vétérans de ma guilde, ou les chats jamais content qui ne cessait de grommelaient quand ils étaient fatigués. Je mis une patte sur mon museau pour essayer de cacher le frétillement de mes moustaches. A mon avis il ne supporterait surement pas que je rigole de lui. Il ne comprendrait surement pas pourquoi je trouvais cela hilarant. Mais très vite j'entendis un rire venus d'ailleurs. Et non la ce n'était pas moi qui rigolais il s'agissait bien d'un autre chat. Toujours assise je me mis à regarder autour de moi. Mais je ne voyais toujours rien.

-Je pense que n’importe quel chat a assez de neurones pour s’apercevoir que tu n’es pas en froid avec cette femelle. Dit une voix inconnus qui parait Joyeuse.

Je lève ma tête, la voix venait surement d'en haut, c'est l'avis que ça me donnait. Je ne vis toujours rien si ce n'est la haut du champignons sous lequel nous nous étions abrité. Bon la voix ne paraissait pas hostile, elle avait l'air joyeuse et tout donc c'est que c'était amicale non ? C'est alors qu'une petite chatte décide de descendre du champignons avec un sourire et les yeux plissé, elle se tourne pour nous voir avec son sourire en me faisait un hochement de tête que je ne peux m’empêcher de lui retourner. Elle reste tout de même à distance de nous. Un moment passe ou elle nous observe toujours puis elle reprendre de sa voix joyeuse ou perce un rire.

-Vous êtes perdu ? Qui attendaient vous ? Vous aimez les devinettes ? Oui ? Non ? Peu être ? A la bonne heure ! Quelle est la différence entre un corbeau et une étagère ? Vous savez ou je pourrais trouver des biscuits et du thé ?

Mes yeux clignèrent plusieurs fois. C'était une petite chatte qui devait avoir surement le même âge que moi, sons pelage était brun clair beige, sa patte droite était blanche et sa patte gauche quand à elle était brun foncé. C'était très jolie. D'ailleurs elle disposait aussi de blanc sur la moitié de sa queue. Ses yeux aussi était étrange le droite était de couleur rouge et le gauche de couleur jaune. Mais plus fort encore elle parlait d'un vocabulaire que je ne connaissait pas.

Ou que j'ai oublié

Quoiqu'il en soit mes yeux clignèrent encore essayant de savoir ce qu'était une étagère, des biscuits, du thé. Mais rien ne me vint. Je ne pouvais donc pas répondre à ces étranges question. Peut-être que Kaï pouvait me le faire savoir, mais plus tard alors. Car la chatte en face repris rapidement parole, son rire disparus et elle avait une voix inquiète :

-oh tu es perdu ? on a à peu près le même age… c’est moche que tu ne sache pas ou tu es…

Je renifle alors, et constate qu'elle vient bien des Caméléons, c'est géniale elle tombe à pic ! Je suis contente d'avoir trouvé le chat mystérieux, on n'auras pas attendus longtemps tout compte fait. Je me décide alors de lui répondre à tout ça :

-Bien le bonjour à toi ! Il n'y a que moi qui est perdus, mais le matous ici présent m'a beaucoup aidé aujourd'hui , c'est pas un ennemis d'accord ? Tu t'appelles comment ? Moi c'est Terra !

Je fis une pause pour me lever et faire quelque pas vers la chatte, je la regardais mais pourtant elle ne me disait rien. Je ne connaissais vraiment pas les membres de ma guilde.

-C'était toi qu'on attendais, il fallait trouver quelqu'un pour me ramener. J'aime bien les devinettes, mais je ne sais pas du tout ce que veulent dire tes mots, la seule chose que je sais c'est corbeau mais c'est tout.

Je jeta un coup d’œil en arrière, je voulais voir si Kaï était toujours la, je ne sais pas pourquoi mais visiblement sa présence me rassurer. Peut-être parce que je ne la connaissais pas encore mais cela ne saurait trop tarder après tout.

Alors que Kaïgaan était en train d’effectuer le plus beau bâillement de toute sa vie, une voix enfantine, au ton joyeux, vint le réveiller immédiatement.

- Je pense que n’importe quel chat a assez de neurones pour s’apercevoir que tu n’es pas en froid avec cette femelle.

Le soldat dressa immédiatement les oreilles, essayant de repérer la source de ces paroles. Il leva donc rapidement la tête, plissant les yeux pour l'aider à voir. Purée, sur quoi était-il encore tombé ? La voix semblait appartenir à une femelle, assez jeune. Elle les avait écouté depuis le début ? Kaïgaan grogna, la queue fouettant l'air frais de la nuit. Il se doutait qu'il n'avait pas vraiment de raison de se méfier mais... Il n'était pas spécialement de bonne humeur. Finalement, le félin descendit de son champignon, semblant prendre son temps. Elle avait l'air très en confiance, ne se méfiant pas le moins du monde. Elle s'arrêta devant eux tout en leur laissant un peu d'espace. Quant à Kaïgaan, il la fixait, les yeux plissés de méfiance, le regard assez froid. Elle prit la parole de sa voix enfantine de tout à l'heure.

- Vous êtes perdus ? Qui attendez vous ? Vous aimez les devinettes ? Oui ? Non ? Peu être ? A la bonne heure ! Quelle est la différence entre un corbeau et une étagère ? Vous savez ou je pourrais trouver des biscuits et du thé ?

Elle se mit à rire, visiblement satisfaite de sa réplique. Terra cligna plusieurs fois des yeux, certainement pas pour la même raison que Kaïgaan. En effet, le soldat avait émis un léger mouvement de recul, clignant les yeux de surprise. Il n'eut pas le temps de répondre qu'elle reprit immédiatement d'un ton plutôt inquiet :

- Oh tu es perdue ? On a à peu près le même âge… C’est moche que tu ne saches pas ou tu es…

Kaïgaan poussa un long soupir. Sur qui était-il encore tombé ? Une sorte de deuxième Terra mais en plus... Bizarre. Elle racontait n'importe quoi, avec ses "devinettes", et avait l'air de vite changer d'émotion. Le soldat se dit qu'il aurait finalement préféré rencontrer un combattant agressif. Il n'avait vraiment pas la patience pour supporter un autre félin comme Terra. D'ailleurs celle-ci répondit plus vite que lui. Quelle surprise dit donc.

- Bien le bonjour à toi ! Il n'y a que moi qui est perdue, mais le matou ici présent m'a beaucoup aidé aujourd'hui , c'est pas un ennemi d'accord ? Tu t'appelles comment ? Moi c'est Terra !

Elle se leva et s'avança vers l'inconnue. Kaïgaan toujours très méfiant, se crispa quelque peu. Terra avait l'air en confiance et maintenant qu'il se concentrait sur son odorat, il devina que la chatte était un Caméléon. Formidable, voilà un problème de moins à régler. Comme à son habitude, Terra reprit la parole après une courte pause.

- C'était toi qu'on attendait, il fallait trouver quelqu'un pour me ramener. J'aime bien les devinettes, mais je ne sais pas du tout ce que veulent dire tes mots, la seule chose que je sais c'est corbeau mais c'est tout.

Kaïgaan soupira une seconde fois. Génial, la journée de l'innocence, comme c'était mignon. Non, il n'avait vraiment plus de patience. Il coupa donc court à la conversation, toujours assis, toujours avec un ton assez froid, à la limite de l'agressivité.

- Non, on n'aime pas les devinettes. Est-ce que tu peux la reconduire à votre repère ou tu es aussi paumée ?

Il ne comptait pas ouvrir une garderie en attendant qu'un soldat vienne les défoncer. Alors oui, il avait peut-être été un peu brusque, mais il n'était pas d'humeur à la diplomatie. Il regardait donc la chatonne crème aux yeux vairons d'un oeil assez agacé.

Après mes mots, la caméléonne renifle mon odeur alors que le soldat soupir. Terra a l’air heureuse, sûrement car je viens du même clans qu’elle, mais son compagnon a l’air exaspéré…. Je pense que si il continue a souffler il va, lui aussi, m’énerver.
C’est la chatte grise qui me répondis la première :
 
- Bien le bonjour à toi ! Il n'y a que moi qui est perdue, mais le matou ici présent m'a beaucoup aidé aujourd'hui , c'est pas un ennemi d'accord ? Tu t'appelles comment ? Moi c'est Terra !
 
la chatte s’avança vers moi sans méfiance tendis que l’autre chat, le rabat joie derrière, resta sur ses garde. Je ne connais que les technique de combat de base, je ne vais pas l’attaquer, il n’a pas a rester autant a l’écart. La guérisseuse me sortie de mes pensée quand elle reprit la parole.
 
-C'était toi qu'on attendait, il fallait trouver quelqu'un pour me ramener. J'aime bien les devinettes, mais je ne sais pas du tout ce que veulent dire tes mots, la seule chose que je sais c'est corbeau mais c'est tout.
 
Terra jette un cou d’œil en arrière tendis que le chat gris, le soldat, le rabat joie de servisse, le chat que je pense ne pas apprécier dans très peu de temps, intuition, pousse un looooooooong soupire. Il resta assis, nous regarda et me parla d’un ton froid et agressif.
 
- Non, on n'aime pas les devinettes. Est-ce que tu peux la reconduire à votre repère ou tu es aussi paumée ?
 
J’ai alors un mouvement de recule. Il était très agressif, j’ai l’impression qu’il va me sauter dessus. Mes yeux son écarquiller et sans mens rendre compte, j’afficher déjà un sourire forcer des plus flippant. Le soldat me regardait d’œil œil agacer. J’enlève mon sourire forcer, me tourne vers la chatte sans prêter attention a l’autre matou de mauvais poil. Je repris ma voix joyeuse pour expliquer les quelque mot que j’avais prononcer.
 
-Je m'appelle Kitsune. Donc, une étagère et quelque chose que les bipèdes utilise pour ranger certaine chose, un biscuit et aussi de la nourriture pour bipèdes mais certain son très bon et enfin le thé est de l’eau qu’on parfume avec certaine plante ou feuille, c’est aussi une consommation des bipède mais certain son excellent.
 
Je me tourne ensuite vers le chat gris, le regard froid, le poils un peu hérissé. Mon ton était agressif mais je riait en même temps que je parler.
 
-Tu est un vrai rabat joie, si tu en a assez alors part on ne te retient pas et pour ta gouverne je sait comment rentré, il serais bette de s’aventurer dans un endroit pareille sans connaître le chemin pour rentré chez soit. J’espère que toi aussi tu sait rentré dans ton laboratoire.
 
je met ensuite bien en place ma fourrure, fit un grand sourire et pris une voix douce pour ensuite me tourner vers la chatte grise au aile verte.
 
-Se sera un honneur de raccompagner notre guérisseuse chez nous.
 

Je lui fit alors un grand sourire et feula a l’intention du soldat.

Kaï pris alors parole mais son ton était froid et lointain, et il jetait ses mots avec agressivité, comme si c'était la seule chose pour soulager sa colère. Il était vraiment grognon mais je préférais m'abstenir de commentaires. C'était vraiment pas le moment.

- Non, on n'aime pas les devinettes. Est-ce que tu peux la reconduire à votre repère ou tu es aussi paumée ?

Je ne sais pourquoi, mais mes yeux se levèrent aux ciel à cette phrase. On avait déjà de la chance d'être pas tombée sur un vétérans grognon ce serait vite partit en bataille alors, vus la tension qui émanait de Kaï. Pourquoi agissait-il ainsi ? Il n'arrivait pas a se contenir ? Nous étions si proche de la fin, c'était peut-être pas le moment de vouloir chercher la bagarre non ? Je ne savais pas comment la chatte face à moi allait réagir. D'ailleurs je la regarda, et je la vis faire une mouvement de reculs sous le coup de la peur surement et de l'agressivité du matous.

Ho non reste calme par pitié !

D'un côté je peux pas lui en vouloir, c'était un Soldat, moi aussi quand Kaï est arrivé j'étais morte de trouille. Mais faut dire que la ça n’arrangeait pas les choses. Je préférais qu'on le voie comme le matous d'avant, pas le matous agressif. C'était pas lui. C'était juste à cause de la fatigue et de ses pattes n'est-ce pas ?
La chatte face à moi fait une étrange tête elle sourie mais ses yeux paraisse apeuré. C'est peut-être mon imaginations qui me joue des tours surement. Son sourire finis par s'enlever et se tourne vers moi. Elle repris parole de sa voix joyeuse, c'était vraiment géniale de côtoyer quelqu'un qui était aussi joyeux. En plus une Caméléons !

-Je m'appelle Kitsune. Donc, une étagère et quelque chose que les bipèdes utilise pour ranger certaine chose, un biscuit et aussi de la nourriture pour bipèdes mais certain son très bon et enfin le thé est de l’eau qu’on parfume avec certaine plante ou feuille, c’est aussi une consommation des bipède mais certain son excellent.

Alors elle s'appelait Kitsune ? Au moins maintenant on peut dire que j'ai fait la connaissance d'une Caméléons aujourd'hui ! Quelqu'un avec qui je pouvais parler dans ma guilde enfin ! Et j'avais appris de nouveaux mots, c'était carrément géniale ! Mais quelque chose survint à mon esprit, une voix qui me paraissait familière mais que je ne connaissait pourtant pas. Cette voix ne venait pas des chats autour de moi, c'était un écho dans ma tête.

*Tu veux un biscuits ?*

Ma visions devint flous devint moi, je ferma vite les yeux et passa ma patte avant droite sur mon visage comme pour chasser quelque chose d'invisible. C'était étrange, ça ne m'était jamais arriver. C'était quelqu'un qui avait utiliser son pouvoir ? Je tournas ma tête vers Kitsune, elle fixait étrangement Kaï. Peut-être était-ce juste la fatigue qui m'avait joué un vilain tours encore une fois. Je reporta mon attentions aux présent quand j'entendis la voix de Kitsune qui paraissait rigoler de façon ironique vers Kaï.

-Tu est un vrai rabat joie, si tu en a assez alors part on ne te retient pas et pour ta gouverne je sait comment rentré, il serait bête de s’aventurer dans un endroit pareille sans connaître le chemin pour rentrer chez soit. J’espère que toi aussi tu sais rentré dans ton laboratoire.

Mes oreilles se baissèrent légèrement. Moi j'avais bien réussi à me perdre en beauté et faillis mourir plusieurs fois en une même journée. Décidément, je devais vraiment être une écervelé aux yeux de certains. Par contre je me demande comment Kaï va prendre cette pic en fin de phrase. J’espère juste qu'il ne vas pas trop se fâcher, il était déjà bien grognon comme ça, alors je ne pense pas que c'est le moment qu'il faut encore ajouter quelque chose. Je préférais rester silencieuse. C'était le mieux à faire dans ces moments la.
Kitsune remet sa fourrure en place puis se tourne vers moi avec jolie sourire et prends une douce voix :

-Se sera un honneur de raccompagner notre guérisseuse chez nous. Me dit-elle souriante avant de feuler sur Kaï

Je pria alors juste pour que Kaï arrive à se contenir.Mes oreilles se dressèrent à l'intentions du mots "notre guérisseuse", pour moi je n'étais qu' apprentis, je ne valais pas encore grand chose. Je pense que j'étais surprise par le compliment car je sentis seulement qu'après ma bouche était grand ouverte. Je la referma aussitôt aussi sec, et prit parole regardant d'abord le sol, je ne sais pourquoi d'ailleurs.

-Tu sais, c'est très gentille, mais je ne penses pas qu'on puisse dire que je suis encore guérisseuse, je suis qu'apprentis, je suis pas encore grand chose pour le moment Luis dis-je souriant, j'avais finis par la regarder dans les yeux vers la fin de ma phrase.

Oui, Kitsune était quelqu'un de vraiment sympas, j'étais contente d'être tombé sur elle, et pas sur ces vieux vétérans qui vous font la morale tout le chemin du retour. Je me décida tout de même à regarder du côté de Kaï, pour voir si il allait bien et si il arriver à se maitriser. Je pouvais comprendre aussi qu'il s’énerve vite, c'était quand même une sacrée journée !
Il n'allait pas tarder à partir surement, je préfère que cela reste amical comme au revoir et pas qu'on parte sur une bagarre.

La jeune chatte eut un mouvement de recul avant de visiblement se forcer à sourire. Le résultat était assez glauque, il fallait le dire. Mais après ce bref instant, elle se reconcentra sur Terra, ignorant le soldat. Hum, peut-être qu'il avait été trop brusque. Mais avec ses pattes qui le brûlaient, la diplomatie demandait trop de patience pour lui actuellement. Elle s'exprima de la voix joyeuse qu'elle avait depuis leur rencontre.

- Je m'appelle Kitsune. Donc, une étagère est quelque chose que les bipèdes utilisent pour ranger certaines choses, un biscuit est aussi de la nourriture pour bipèdes mais certains sont très bons et enfin le thé est de l’eau qu’on parfume avec certaine plante ou feuille, c’est aussi une consommation des bipède mais certains sont excellents.

Raaah, il n'en pouvait plus. S'il n'avait pas eu horriblement mal aux pattes, il aurait certainement fait les cent pas en attendant la réponse de la Caméléon. Mais faute de mieux, il devait rester assis, la queue battant l'air frais de la nuit. Lorsque Kitsune eut fini de décrire les objets en questions, au grand damne de Kaïgaan, elle se tourna subitement vers le soldat, l'air quelque peu agressif. Il remua les oreilles, agacé d'un tel comportement. Il allait la questionner mais il remarqua que Terra se comportait bizarrement. Elle vint placer sa patte sur sa tête, comme prise de vertiges. Il n'en fut pas plus pour inquiéter le soldat, qui allait prendre connaissance de l'état de sa protégée quand Kitsune prit la parole d'un ton agressif.

- Tu es un vrai rabat joie, si tu en as assez alors part on ne te retient pas et pour ta gouverne je sais comment rentrer, il serais bête de s’aventurer dans un endroit pareil sans connaître le chemin pour rentrer chez soit. J’espère que toi aussi tu sais rentrer dans ton laboratoire.

Kaïgaan fouetta l'air de la queue. Il se fichait bien qu'elle lui dise qu'il était un rabat-joie, à quoi bon ? Il était crevé, avait horriblement mal aux pattes et était assez stressé de se trouver sur le territoire des Felinae sans pouvoir se défendre. L'avis que se faisait une petite chatte inconnue était son dernier soucis. Néanmoins, il ne pu se retenir de sourire légèrement à sa première phrase. Terra devait se sentir visée puisque c'est exactement ce qu'elle avait fait il y avait quelques heures. Et elle ne manqua pas de baisser les oreilles. Enfin, au moins elle retiendrait la leçon et ferait plus attention à elle, ça ne pouvait qu'être profitable. Quant à sa dernière phrase, le soldat dû faire un effort inimaginable pour ne pas lancer une nouvelle pique. Elle était déjà toute fraiche dans sa tête, sa voix intérieur la prononça d'un ton glacial : "Je sais aussi comment t'y amener." Mais bon, s'il disait ça, il mentait à tout ses principes concernant la bêtise des humains et le sort affreux des prisonniers. Cette phrase ne le représentait pas, ce n'était pas lui. Et ce n'était pas vraiment le moment d'effrayer deux chatonnes. Mais lorsque le mode moquerie agressive était enclenchée, il avait du mal à contenir ces piques. Enfin, aujourd'hui il avait réussi. Finalement, il n'eut pas le temps d'ajuster sa réponse que Kitsune se tourna vers Terra d'un air joyeux. D'ailleurs, la guérisseuse aillée avait l'air d'aller mieux. Ce n'était qu'un vertige ordinaire ?

- Ce sera un honneur de raccompagner notre guérisseuse chez nous.

Sur ces mots, elle sourit à Terra avant de feuler sur Kaïgaan. Celui-ci arqua un sourcil, surpris par ce changement brutal d'émotion. Oh, il n'avait pas eu peur. Ce n'est pas comme si le chat en face de lui était une jeune et qu'il était un soldat entrainé, naaaan... La chatonne aillée lui répondit en souriant, avec son innocence habituelle.

- Tu sais, c'est très gentil, mais je ne penses pas qu'on puisse dire que je suis encore guérisseuse, je suis qu'apprentie, je suis pas encore grand chose pour le moment.

Elle se retourna ensuite vers le mâle, le regardant de ses grands yeux verts enfantins. La suite était évidente, c'était l'heure des au-revoir. Kaïgaan ignora Kitsune, ne pouvant pas non plus retenir un froncement de museau ainsi qu'un battement de queue. Cependant, son regard se radoucit quand il se concentra sur Terra. Oh, ce n'était pas vraiment un regard tendre et protecteur, mais ce même regard amical, mais toutefois grincheux, qu'il avait eu toute la journée. Il lui sourit légèrement en coin.

- Bon, je suppose que nos chemins se séparent ici.

Oh, cette phrase clichées de séparation des héros... Mais, plus sérieusement, Kaïgaan appréciait réellement Terra. Elle était gentille, quoique trop naïve et parfois agaçante avec son débit de parole surdimensionné, mais vraiment angélique. Le soldat était fatigué, cela se voyait à des kilomètres, mais il ne regrettait en rien cette journée. Enfin, sauf ses pattes. Il ajouta d'un ton un peu plus moqueur, mais tout de même affectueux.

- J'espère que l'on pourra se revoir, et que cette fois tu ne seras pas perdues au milieu de nul part.

Son regard était doux, mais fatigué. Les deux matous allaient donc se séparer après cette journée mouvementée. Il espérait la revoir rapidement. Un peu d'innocence dans ce monde de brutes était comme une oasis dans un désert. Finalement, Kaïgaan se leva avec peine, qu'il tentait de cacher comme toujours. Il n'aimait pas avoir l'air faible, surtout devant un inconnu comme Kitsune. Dans ce cas-ci, c'était plus une question d'amour propre que de réelle nécessité mais bon, on ne pouvait pas le changer.

Il y a déjà un moment que je marchait dans cet endroit, à la recherche du calme et de la paisibilité tout en étant  loin du bruit monotone et habituel du QG. Il me fallait sortir de cette routine, et malgré ma cécité et mon vieil âge, me prouver que je pouvais  toujours vivre quelque chose.

L'odeur des champignons devint de plus en plus forte rendant alors mon odorat presque insensible.

Et mince, je suis entrain de me perdre moi...

Je n'ai pas d'autre solution apparemment, je dois faire résonner ma clochette si je veux m'orienter ici.

Au risque que quelqu'un t'entende ?

Il le faut bien, tout en espérant que rien d'hostile ne se présente à moi bien sûr. Je me mit alors à trottiner tout en faisant danser ma clochette au cou. Par sonar je pus me repérer et avancer facilement, mais c'est alors que le vieux chat entendit un feulement aux environs.

Une bagarre ?

Non ça c'est calmé, rien de grave apparemment. Approchons lentement dans ce cas, je suis perdu dans tous les cas et si j'utilise ma clochette le ou les chats m'entendront. En m'approchant discrètement, j'entendis la voix d'une jeune chatte :

-Tu sais, c'est très gentille, mais je ne penses pas qu'on puisse dire que je suis encore guérisseuse, je suis qu'apprentis, je suis pas encore grand chose pour le moment

Je connaissais cette voix, je me rappelle l'avoir entendu quelque part au QG.

Mais qui pouvait être cette guérisseuse ? Si tu faisais un peu plus attention aux chats de chez toi Toïne...

Ce n'est que lorsque je décida d'avancer à leur rencontre que j'entendit la voix d'un mâle. En équilibre je m'étais stoppé, essayant de deviner de qui cela pouvait il bien être.

- Bon, je suppose que nos chemins se séparent ici.

Ce chat m'était inconnu.

Cela était il un adieu ?

D'un ton moqueur le chat ajouta :

- J'espère que l'on pourra se revoir, et que cette fois tu ne seras pas perdues au milieu de nul part.

Une des siens c'était donc égaré et ce mystérieux chat l'avait ramené. C'est une bonne nouvelle se dit il. C'est alors que ma patte posé sur un tapis de champignon glissa et je fut trainé sur une descente à travers boue et champignon. Ma course s'arrêta rapidement et je devina que je devais me trouver juste devant eux dans une position des plus ridicule... D'une voix un peu hésitante, je leur exprima simplement et naturellement :

-Hé salut... Faite attention, ça glisse pas mal par ici...

Kaï me regarda alors, son regard ou je lisais de la sympathie, ce même regard amicale qui avait été présent toute la journée, parfois grincheux, parfois moqueur, joyeux. Un peux de tout. Je décela son sourire en coin avant qu'il ne prenne parole :

-Bon, je suppose que nos chemins se séparent ici.

Je ne répondis pas. Je ne voulais pas répondre à cela. J’espérais juste que je le recroiserais bientôt. Même si ma journée avait été riche en aventure, j'étais tout de même contente d'avoir été coincé dans cette arbre aux Marais sinon je n'aurais pas fais cette connaissance, je n'aurais pas tant appris sur les soldats, comme les dévoreurs d'âme. Cette pensée me fit d’ailleurs frétiller les moustaches. Kaï repris parole mais cette fois c'était plus dans la taquinerie, moquerie, mais j'avais compris que chez lui ce n'était pas méchant. C'était amicale.

-J'espère que l'on pourra se revoir, et que cette fois tu ne seras pas perdues au milieu de nul part.

Mes moustaches frétillèrent encore une fois. Oui, la prochaine fois je ne saurais pas perdus comme aujourd'hui, je regarderais ou je mets mes pattes, et ferais attentions à l'environnement. En tout cas j'essaierais. Je ne savais pas quoi lui répondre, si ça ne tenait qu'a moi je lui sauterais dessus pour lui dire au revoir, mais j'avais compris que le matou avait une certaine fierté, je ne voulais pas la casser, surtout si j'en avais conscience. Je lui fis une grand sourire, qui m'aida à me contenir. Je savais qu'il comprendrait. Il se releva avec difficulté, surement dû à cause de la fatigue, et des ses pattes.  J'allais encore le saluer une dernière fois quand un étrange bruit de craquement suivit d'un glissement me parut-il vint à mes oreilles. La source du bruit se rapprocha. Je commençais à voir ce que c'était, une ombre de chat arriver droit vers nous. Sa glissade s'arrêta juste près de notre groupe. C'était une matous gris, mais le bout du museau beige clair, tout comme le bout des ses oreilles et de ses pattes. Il était couché d'une drôle de manière, surement dû à sa glissade. Il me semblait l'avoir déjà vu ou croiser. L'air m'apporta comme informations qu'il s'agissait bien d'un Caméléons, un des nôtres.

C'est un Vétérans !

Mais oui je l'avais déjà vus avec d'autres Vétérans au camps, quand ils étaient tous réunis. Le nouvel arrivant avait une étrange chose rouge au coup, mais ce qui m’intriguait le plus c'était ses yeux. Il n'y avait pas la pupille habituelle de couleur noir.

C'est une mutations ?

Le matou toujours à terre, pris alors la parole, me sortant de mes pensées :

-Hé salut... Faite attention, ça glisse pas mal par ici...

Je clignas des yeux, et avec l'un de mes deux pattes avant je frotta le sol, qui en effet pouvait s'avérait glissant. Je regardais toujours les étrange yeux du chat qui semblais regarder ailleurs. Je ne pus m'empêcher de lui demander alors :

-Est-ce que tout va bien ?Dis-je  d'une voix mi-curieuse, mi-inquiète.

Je jeta alors un œil à Kitsune, mais pas derrière moi, je ne savais pas si Kaï était rester ou non, mais j'avais peur que si je regardais de ce coté, le Vétérans en question ne le voie et le prend en chasse. Qui sait peut-être ses yeux étaient magique ? Je n'en avais aucune idée.

Après ma culbute assez mouvementé,  je resta encore un moment allongé dans la boue, toujours inquiet  par la situation délicate dans laquelle je venais de tomber.

Oui tu t'es rétamé comme un de ces chatons s'amusant joyeusement dans l'insouciance. Pas très très glorieux pour un chat comme toi...

Je pouvais ressentir les regards probablement débordant d'incompréhension se poser sur moi , leurs respirations lente et calme me rassurèrent jusqu'à ce que j'entendit une patte légère frotter le sol devant moi. C'est alors qu'une petite voix douce et enfantine accompagnée d'une petite dose d'inquiétude me parut il alors, brisa le silence qui sembla à mon ouïe interminable.

-Est-ce que tout va bien ?

C'est la voix que j'avais entendu au loin, oui c'était la Caméléon qui s'était apparemment perdu. L'éco de sa voix me renseigna sur le fait qu'un deuxième chat se trouvait à coté d'elle. Je banda alors ma volonté et me retrouva à voir par les yeux de la jeune chatte qui me regardait. Je pus me voir le poil couvert de boue avec quelques petits champignons par ci par là collé à mon pelage. La chatte me sembla plutôt assez petite et elle jeta un rapide regard sur le chat à sa droite avant de revenir sur moi. J'eus à peine le temps de voir une autre chatonne au pelage brun clair et au regard étrange, que la jeune chatte reposa son regard sur moi. Toujours couché, je remarqua que je n'avais toujours pas répondu à sa question. Je poussa alors sur mes pattes et me remit difficilement debout, c'est alors que je senti une vive douleur à ma patte avant droite.

-Oui oui merci... Dis je en serrant les dents.

J'avança en tentant de ne pas boiter jusqu'à sa hauteur , mais la douleur me força rapidement à m'asseoir sur mes deux pattes arrières. C'est alors qu'un éclair de lucidité me traversa la mémoire.

Mais... J'avais bien entendu une voix masculine parler à la chatonne, je n'ai pas rêvé tout de même. Il a bien ramené ce chaton non ?

Je ne connaissais plus son nom d'ailleurs, ni à elle ni à la jeune brune en y pensant. J'inspira profondément pour atténuer la douleur et afficha un sourire crispé mais chaleureux aux deux chatons avant de reprendre la parole :

-Je me prénomme Toïne mesdemoiselles, et je suis l'un des conseillers Caméléon. Je marqua une petite pause mais repris rapidement parole. Puis-je connaitre les raisons de votre présence par ici dans ce drôle d'endroit jeunes filles ? Cette forêt champignon me semble bien dangereuse pour deux jeunes comme vous je trouve.

Mes yeux semblaient toujours fixer un point lointain dans le vide, ma vision à travers la vue des autres m'empêchait toujours d'être très expressif du visage où seul ma bouche semblait pouvoir exprimer quelque chose. Je remarqua alors qu'inconsciemment j'avais relevé ma patte avant à cause de la douleur. C'est par une petite grimace que je remis mon coussinet à terre, dans l'attente d'une explication de la part de ces deux petits chats.

Terra avait l’air gêné par mes mots, est-je utiliser les mauvais ? Elle me fit quand même un sourire.

-Tu sais, c'est très gentille, mais je ne penses pas qu'on puisse dire que je suis encore guérisseuse, je suis qu'apprentis, je ne suis pas encore grand-chose pour le moment

Pas encore grand-chose ? C’est quand même pas mal comparer a moi…. Je ne sais même pas faire la différence entre certaine fleur
Elle se retourna ensuite vers le mâle qui avais l’air déçu d’une certaine manière… il ne voulait pas la quitter ? Je me sentis tout de suite coupable … j’avais mal parlé au soldat … je m’en voulais terriblement…

- Bon, je suppose que nos chemins se séparent ici. disait t’il en fessant un petit sourire au coin. J'espère que l'on pourra se revoir, et que cette fois tu ne seras pas perdues au milieu de nul part.

Je baisse alors les oreilles, j voilais le rattraper pour m’excuser. Je me lève t fait quelque pas mais mes pattes ne voulais plus bouger … j’étais désoler et je ne pourrais pas m’excuser… un bruit me fit sortir de mes pensée… je tourne vite la tête et voie un chat, qui m’avais l’air plutôt âgée, sur le sol… était t’il tomber ? Comment avais t’il fait ? C’est alors qu’un éclaire de lucidité me traversa l’esprit… mais bien sur … vu ses yeux e la  façons dont il se déplace, il doit être aveugle…

-Hé salut... Faite attention, ça glisse pas mal par ici...

Terra regarda le nouveau venus en clignant plusieurs fois des yeux, elle gratta l sol pendant quelque seconde. C’était vraiment grisant ?

-Est-ce que tout va bien ? Dis la guérisseuse mi curieuse mi inquiète.

Elle jette un œil de mon coter. Que veux-tu que je te dise ? C’est un vétéran aveugle : c’est normal qu’il tombe non ?

-Oui oui merci...

L’étranger se relève et va en direction de Terra en essayant de ne pas boiter… mais sa se voyait qu’il se forçais… il arrive a la hauteur de Terra. Il inspira un grand cou avant de nous parler.

-Je me prénomme Toïne mesdemoiselles, et je suis l'un des conseillers Caméléon.

Un conseiller ? je crois que je vais m’évanouir… c’est sur que je ne traîne pas beaucoup au camps donc c’est normal de n’avoir jamais vu de conseiller mais … sa vous coupe e souffle … j’ai toujours voulus faire sa … bon maintenant j’ai d’autre proger mais j’ai toujours voulu faire sa dé que j’en est entendu parler … il a de la chance … eux non plutôt des capacité…. Ouais ….

-Puis-je connaître les raisons de votre présence par ici dans ce drôle d'endroit jeunes filles ? Cette forêt champignon me semble bien dangereuse pour deux jeunes comme vous je trouve.

Il n’est pas aveugle alors ? je n’ai pas parler depuis qu’il est la alors comment a-t-il fait pour savoir que j’étais la ? je m’avance jusqu’au conseiller d’un pas un peu hésitant et pris une voix joyeuse mais hésitante.

-bonsoir… je m’appelle Kitsune et mon amie se nomme Terra… excuser moi … je pensait que vous étiez aveugle vu vos yeux … se n’est as le cas ?

Je me secoue les poil et m’assie au coté de Terra en attendant la réponse du matous.

Alors que Kaïgaan allait enfin retourner "chez lui" après cette journée fort éprouvante, un nouvel arrivant vint perturber le petit groupe. Un matou gris aux extrémités plus claires venait de tomber d'un champignon, dévalant le tronc jusqu'à atterrir devant les trois félins. Il parla immédiatement, ne prenant même pas la peine de se relever.

- Hé salut... Faite attention, ça glisse pas mal par ici...

Le soldat plissa les yeux, se remettant immédiatement sur la défensive. Oh, le matou, visiblement plus tout jeune, n'avait pas l'air bien dangereux mais on n'était jamais trop prudent. Surtout qu'avec ses pattes blessées, Kaïgaan ne pourrait pas se battre facilement. Terra, fidèle à elle même, s'avança vers le félin, curieuse et pleine d'empathie.

- Est-ce que tout va bien ?

Ah, elle s'inquiétait toujours pour tout le monde. Le soldat ne savait dire si cela était une bonne ou une mauvaise chose. On pouvait compter sur elle mais à toujours vouloir aider les autres elle pourrait avoir des problèmes un jour, lorsqu'elle tombera sur le mauvais félin. Enfin, là n'était pas la question. Le matou gris se releva avec difficulté avant de répondre.

- Oui oui merci...

Il marcha quelques pas avant de rapidement s'assoir. Le soldat remarqua par la même occasion qu'il avait l'air de boiter, sûrement dû à sa chute. Il avait l'air en confiance, très calme. Ne sentait-il donc pas qu'un soldat était juste devant lui ? Il ne le voyait pas ? En effet, ses yeux avaient l'air étrangement vide, fixant un point invisible aux confins de la forêt. Kaïgaan se détendit, se disant, très certainement à tord, qu'un matou avec un problème de vision ne serait pas un problème. Celui-ci sourit aux deux chatonnes avant de reprendre.

- Je me prénomme Toïne mesdemoiselles, et je suis l'un des conseillers Caméléon. Puis-je connaitre les raisons de votre présence par ici dans ce drôle d'endroit jeunes filles ? Cette forêt champignon me semble bien dangereuse pour deux jeunes comme vous je trouve.

Hum hum, il n'avait vraiment pas repéré Kaïgaan ? Même avec son odorat ? Voilà qui était bien étonnant. Cela était tout de même censé être le sens de prédilection des chats, et en particulier des aveugles. Toïne, puisque tel était son nom, était donc un conseiller caméléon. un vieux sage en soit, rien de bien méchant. Bien, il n'aurait peut-être vraiment plus à affronter quelqu'un, ou quelque chose, aujourd'hui. Toutefois, le soldat restait méfiant, comme à son habitude. Toujours debout, quelque peu tendu, la queue battant l'air avec un rythme plutôt lent. Kitsune s'avança timidement vers le vieux sage, prenant la parole de sa joyeuse voix enfantine.

- Bonsoir… Je m’appelle Kitsune et mon amie se nomme Terra… Excusez moi … Je pensais que vous étiez aveugle vu vos yeux … Ce n’est pas le cas ?

Il finit par s'assoir aux côtés de Terra. Ces deux là étaient devenues amies en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Kaïgaan regarda Toïne plus en détail, et en particulier ses yeux. En effet, ils étaient fixes, regardant loin devant lui. Mais il était toujours étonné qu'il ne l'avait pas encore repéré, ce qui le rendait quelque peu confus. Finalement, le soldat pris un ton assez agacé, mêlé à de la fatigue, et s'exprima sans bouger de sa place.

- Elles allaient rentrer chez elles.

Il ne rajouta pas un mot, ni même son nom. En effet, si Toïne était vraiment un conseiller, il valait mieux lui rester inconnu. Kaïgaan n'avait certainement pas envie que d'autres chats soient au courant qu'un soldat était du côté des chats libres. Moins il y avait de personne au courant, mieux le monde allait se porter. Les ragots étaient rapides et il ne voulait pas prendre le risquer de mettre sa mission de libération en danger, ni même sa propre vie. Enfin, il espérait que Toïne ne soit pas trop curieux, et que Terra ne soit pas trop bavarde. Le secret était sa seule défense et il venait de créer une faille en dévoilant cette partie de lui à la chatonne ailée. Mais bon, il lui faisait assez confiance pour ne pas douter d'elle. Enfin, pas trop. Il attendait donc la réponse des trois félins autour de lui, les oreilles remuant au gré de la brise. Néanmoins, son regard passait souvent de Toïne à Kitsune, l'air méfiant.

Je senti la jeune chatonne au pelage brun clair s'avancer lentement vers moi et elle prit la parole d'une voix douce et agréable, percé cependant par une sorte d'hésitation que j'eus du mal à comprendre :

-Bonsoir... Je m'appelle Kitsune et mon amie se nomme Terra... Excuser moi... Je pensais que vous étiez aveugle vu vos yeux... Ce n'est pas le cas ?

Kitsune et Terra, c'est donc ainsi qu'elles se prénomment ces deux là. Deux jolis prénoms pour deux petits chats. Je me senti soudainement heureux d'entendre une telle gaité dans les voix de la future génération. C'est alors que lorsque j'allais répondre à sa question, j'entendis la voix du mâle me parler.

-Elles allaient rentrer chez elles.

Sa voix froide et agacé venait de derrière la jeune Terra. Un frisson de peur me parcourut alors le pelage. Je fut comme pétrifié d'entendre ce chat que je croyais partit, me parler à présent. Comment ai je  pu ne pas le remarquer ? Il me semblait si calme et si silencieux...

Si tu ne te trouvais pas dans cette forêt champignon, tu l'aurais senti Toïne.

Ce territoire recouvert de Mycélium à forte odeur avait complètement détraqué mes fonctions olfactive. Un odorat moins puissant autre que le miens ne serait pas gêné par l'odeur, mais le miens l'était, c'était certain. Je banda alors ma volonté pour me retrouver à la place du chat mystère et voir ce qu'il voyait.  Ce chat était plutôt de grande taille à en croire la hauteur à laquelle se trouvait sa tête, mais ce qui me choqua bien plus, c'était à quel point je semblais vulnérable à me voir comme ça. Je me sentais presque être prédateur de moi même en regardant par son regard, couvert de saleté et exposé à une quelconque attaque de sa part. Son regard bifurqua alors sur Kitsune, puis à nouveau sur moi, puis repassa sur la chatonne aux yeux vairons. Oui, ce chat était aussi méfiant que moi apparemment et semblait être sur ces gardes. Je tourna la tête vers lui tout en remuant mon museau qui me démangeait. C'est alors qu'en affichant un petit rictus amusé, je lui adressa ces paroles de façon amicale :

-Excusez moi mon ami, je ne vous avait point senti bouger. Il se trouve que la végétation environnante m'ai malencontreusement bouché mon Nez. Je m'arrêta un instant pour peser mes mots avant de reprendre. Mais... Il me semble par contre de n'avoir jamais entendu votre voix nul part par ici. Vous devez probablement venir d'un endroit lointain pour qu'un aveugle comme moi n'entende jamais votre joli petit timbre de voix non ?

Dis je tout en tournant la tête vers Kitsune lors de la prononciation de ma dernière phrase pour répondre à sa question précédente, suivi ensuite d'un petit sourire malicieux à son encontre.

Après mètre assise devant le conseiller j’entendis une voie qui venais de derrière Terra, cette voix étais familière, c’était celle du soldat.

- Elles allaient rentrer chez elles

Son ton étais agacée et froid… il en avait marre de nous voir ? qu’il rentre cher lui… oh non je suis en train de redevenir désagréable … je regarde derrière moi le matous, toujours au même endroit, examinant Toïne. Le soldat n’avais sûrement pas envie que l’un de nos conseiller ne découvre … se que je comprends… je fis un sourire au soldat mais il ne l’a visiblement pas vu, je me retourne donc vers Toïne avais l’air de réfléchir. Il adressa la parole au soldat d’une façon amicale :

-Excusez moi mon ami, je ne vous avait point senti bouger. Il se trouve que la végétation environnante m’a malencontreusement bouché mon Nez. Il s’arrête un instant comme pour réfléchir a ses mots. Mais... Il me semble par contre de n'avoir jamais entendu votre voix nul part par ici. Vous devez probablement venir d'un endroit lointain pour qu'un aveugle comme moi n'entende jamais votre joli petit timbre de voix non ?

Sa dernière phrase m’était comme destiner. Il regarda dans ma direction avec un sourire malicieux qui me fit rire. Je regarde ensuite derrière moi, le soldat toujours au même endroit. Je lui fit une grand sourire malicieux. Comme sa je lui mets le doute. Il va peut-être pensée que je veux le dénoncer alors que je veux l’aider… ouais je me retourne alors en direction de Toïne et lui adresse la parole d’un ton joyeux et malicieux :

-Je ne connais pas beaucoup se chat mais il était en compagnie de Terra quand je l’ai vu pour la première fois. Je me retourne pour adresser mes prochains mots à Toïne comme au soldat, avec un petit sourire malicieux. Cela est sans aucun doute un chat de confiance.

Je me retourne pour regarder le conseiller un instant avant de m’éclipser en direction du soldat pour m’excuser. Une fois arriver a sa hauteur, je rentre et sort mes griffes, nerveuse. Ben quoi ? J’ai jamais fait d’excuse … ou en tous cas très peu … je regarde mes pattes un moment avant de regarder le soldat déterminer et désoler, ma voix étais désolé et un peu plus base qu’avant.

-je suis désolé pour ce que je t’ai dit. Je chuchote pour ma dernière phrase : nous serons peut-être amener dans le future à faire équipe qui sait, alors je ne veux pas partir sur de mauvaise base avec toi.

Si il n’a pas compris ce que je voulais dire se n’étais pas grave. Il verra bien un jour de quoi je parle. Je retourne m’asseoir au côté de Terra en trottinant, satisfaite de ma prestation.

Toïne mit quelques secondes à répondre, comme perdu dans ses pensées. Finalement, il tourna la tête vers le soldat, prenant la parole d'un ton amical, n'ayant pas du tout l'air de se méfier de lui.

- Excusez moi mon ami, je ne vous avait point senti bouger. Il se trouve que la végétation environnante m'ai malencontreusement bouché mon Nez.

Cela confirmait donc qu'il était aveugle et que visiblement l'odeur des champignons le gênait grandement. Maintenant qu'il le disait, il était vrai qu'à cause de l'odeur, s'il n'avait pas dit être un caméléon, Kaïgaan ne l'aurait jamais deviné, ou au moins avec peine. Le soldat se demandait également à quel point cela devait être perturbant pour un aveugle de perdre son sens de prédilection. Comment pouvait-il se repérer aussi bien, savoir de quoi se composait son environnement ? A part l'ouïe, il devait y avoir quelque chose d'autre.

- Mais... Il me semble par contre de n'avoir jamais entendu votre voix nul part par ici. Vous devez probablement venir d'un endroit lointain pour qu'un aveugle comme moi n'entende jamais votre joli petit timbre de voix non ?

Sur cette dernière phrase, il tourna gentiment la tête vers Kitsune. Quant à Kaïgaan, il dû se retenir de soupirer de soulagement. Toïne ne pouvait pas sentir qu'il était un soldat, il ne pouvait pas rêver mieux. Mais son coeur fit un bond dans sa poitrine quand Kitsune, après avoir rit à la réplique de l'ancien, regarda le mâle électrique avec un sourire malicieux. Kaïgaan plissa une nouvelle fois les yeux, la queue battante. Que prévoyait-elle de dire ? Oh, il savait bien que, physiquement, il n'avait rien à craindre des deux caméléons, mais la connaissance était une arme des plus puissante, et il ne voulait pas que d'autres chats sachent son secret. Être un soldat sympathisant un peu trop avec l'ennemi était déjà une source d'ennui, mais si quelqu'un venait à savoir qu'il prévoyait de libérer les prisonniers avec Gwei, il était foutu. Évidemment, peut-être que les Caméléons ou les Felinae pourraient les aider, mais il ne leur faisait certainement pas assez confiance pour placer son avenir entre leurs pattes. De toute façon, ces deux guildes n'avaient aucune confiance dans les soldats. C'était justifié, cela ne faisait aucun doute, mais Kaïgaan espérait qu'après cette aventure, il soit accepté parmi eux, et pas pris pour un ennemi les infiltrant. Kitsune s'adressa finalement à Toïne, la voix joyeuse, alors que le soldat se crispa.

- Je ne connais pas beaucoup ce chat mais il était en compagnie de Terra quand je l’ai vu pour la première fois. Cela est sans aucun doute un chat de confiance.

Kaïgaan la regarda quelques instants, penchant très légèrement la tête sur le côté. Il était soulagé, mais ne le montrait pas, pour ne pas la laisser penser qu'il était entre ses pattes et qu'elle pouvait lui attirer des ennuis en une simple phrase. Question de fierté voyez-vous. Il se détendit donc quelque peu, alors que la brunette s'approcha de lui. Elle semblait hésiter, puis lui chuchota quelques paroles d'un ton désolé.

- Je suis désolée pour ce que je t’ai dit. Je chuchote pour ma dernière phrase : Nous serons peut-être amenés dans le futur à faire équipe qui sait, alors je ne veux pas partir sur de mauvaise base avec toi.

Kaïgaan la regarda, avant de se laisser aller à un léger sourire en coin, lui montrant qu'il ne lui en voulait pas. Il ne lui répondit pas verbalement, premièrement parce qu'une phrase toute mignonne en mode "j'accepte tes excuses avec un joli sourire" lui semblait un peu trop niais. Et deuxièmement parce qu'il ne voulait pas que Toïne ne se pose trop de questions. Il se tut donc, espérant qu'elle comprenne que, pour lui, sourire en coin avec son humeur actuelle était déjà un signe d’amabilité. Et puis après tout, elle n'avait pas vraiment eu besoin de s'excuser. Il était de mauvaise humeur dû à la fatigue et à la douleur, et parlait donc froidement. Il avait donc cherché, même sans vouloir provoquer, une telle attaque de la chatonne. Mais bon, cela ne l'avait pas blessé du tout. Après tout, il était habitué à ce que les non-soldats soient assez méprisants avec lui. C'était tout naturel dirons-nous. Il n'allait donc pas faire tout un plat pour cette simple phrase. Il détourna son attention de la petite Kitusne pour tourner la tête vers Toïne, qui lui avait tout de même posé une question. Il prit donc un ton plus calme, mais involontairement un peu froid.

- Je ne passe pas souvent par la ici, il est vrai.

Hum hum. A vrai dire, le soldat passait son temps à se balader dans les alentours, pour rester loin de la ville et des autres soldats. Oh, il ne connaissait pas la sylve aussi bien que les Felinae, mais pouvait s'y balader sans s'y perdre. C'est d'ailleurs ici qu'il avait rencontré Gwei pour la première fois. Mais bon, il valait mieux jouer l'inconnu, pour ne pas que le conseiller puisse lui coller un étiquette. Mais si Toïne lui demandait à quel camp il appartenait, il répondrait sûrement être solitaire, pour éloigner tout risque de problème. Il mettait énormément de temps à être à l'aise en compagnie d'un inconnu, étant toujours très méfiant. A vrai dire, le seul chat en qui il avait confiance ici était Terra. Il savait que malgré ses maladresses involontaires, elle n'avait pas d'arrière pensées et ne devait pas être du genre à trahir. Toutefois, concernant Kitsune, il demeurait méfiant. Elle avait l'air de désirer une relation amicale mais il en fallait plus pour obtenir la confiance du félin électrique. Terra et lui s'étaient sauvés la vie mutuellement, cela aidait à se faire confiance. Quant à Toïne, qui avait l'air d'être le chat le plus calme du monde, il n'en demeurait pas moins haut placé chez les Caméléons. Kaïgaan ne devait donc pas trop attirer son attention. Il n'avait certes pas l'air bien vicieux, mais la vie de soldat avait appris à Kaïgaan qu'il fallait toujours se méfier des autres, même s'ils semblaient bons et honnêtes. Finalement, il n'avait une confiance aveugle en personne, même si certains pouvaient en être dignes, il se retenait de perdre sa méfiance naturelle. Après tout, il était né et avait grandit dans un endroit où il ne fallait pas faire confiance aux autres, où la majorité des chats ne se battaient que pour eux et leur fierté. Très peu de soldats se faisaient confiance entre eux, contrairement aux autres guildes, qui avaient, elles, besoin d'être unies pour survivre. Chez les humains, chacun faisait son boulot pour recevoir sa pattée. Si un des leurs mourrait, il était remplacé par une nouvelle création des Hommes. Ils ne comptaient pas les uns sur les autres, apprenant dès leur naissance qu'ils allaient devoir se débrouiller seuls s'ils voulaient être autre chose qu'un cobaye. Il remua la queue, sortant de ses sombres pensées. Il regardait donc Toïne, l'air calme mais les yeux imperceptiblement plissés, prêt à répondre à une autre de ses questions s'il en avait.

Les échanges de conversations ne cessaient autour de moi, ce qui me surpris pour la première fois. Il n'y avais pas temps de pause, et bizarrement, je n'avais rien comme questions qui me venait à l'esprit. Peut-être étais-je secoué par ces deux nouvelles rencontres de ma guildes ? En tout cas j'avais rencontré trois chats en une journée ! C'était pas mal enfaite. Je disais pas non pour faire autant de rencontre en une journée ! Mais après seulement si je ne me perds pas comme aujourd'hui et que ma vie ne tiens pas comme un fil de toile d’araignée. Je sortis de mes pensées quand j'entendis la voix de Kaï :

-Elles allaient rentrer chez elles. Dit-il d'une voix ou perçait l'agacement clairement et il paraissait lointain.

Il doit surement être fatigué. C'est fort probable avec la journée qu'on a faite, je peux comprendre. Peut-être qu'il ne se sent pas à l'aise de voir autant Caméléons réunis, ça pourrait le stresser. Peut-être il y en d'autres en ce moment qui nous regardent. Vaudrait mieux pas, certains sont vite agressifs. C'est alors que le nouveau matou Toïne, repris parole.

- Excusez moi mon ami, je ne vous avait point senti bouger. Il se trouve que la végétation environnante m'est malencontreusement bouché mon Nez. Il fit une pause, comme si il réfléchissait afin de reprendre calmement :
- Mais... Il me semble par contre de n'avoir jamais entendu votre voix nul part par ici. Vous devez probablement venir d'un endroit lointain pour qu'un aveugle comme moi n'entende jamais votre joli petit timbre de voix non ?


Un aveugle ?

Ce serait pas par hasard ces chats, qui ne voient rien ? Enfin il doivent bien percevoir quelque chose non ? Comment font-il pour vivre sans voir toutes cs couleurs autour de nous ? La beauté de l'environnement à certains endroit qui avait tout de même survécu à l'apocalypse orageux de ce monde ?
Mais mes questions s'arrêtèrent. Je venais de penser à autre chose. Le matou avait clairement fait comprendre qu'il ne connaissait pas du tout Kaï, il valait mieux éviter qu'il sache à mon avis. Ça pourrait compromettre sa mission de chat espion après tout non ? J'entendis alors Kitsune rire à la réponse de Toïne ce qui ne pus m'empêcher de sourire. Je l'appréciait déjà beaucoup parce que elle aussi paraissait toujours de bonne humeur. C'était vraiment géniale de trouver aussi un chat comme ça ! Toujours à mes côté, elle pris parole e sa voix joyeuse :

-Je ne connais pas beaucoup ce chat mais il était en compagnie de Terra quand je l’ai vu pour la première fois. Cela est sans aucun doute un chat de confiance.

Mes oreilles se redressèrent ainsi qu'un sourire sur mon visage. Kitsune était géniale, elle était bien plus futé de moi et avait trouvait les bons mots. Moi je jugeais bon pour une fois de me taire avec mon flot de questions. C'était surement préférable. Ou bien alors c'était parce que j'étais fatiguée ? Parce que ça je le sentais clairement dans mes pattes surtout. Elle semblait lourde !
La chatte brune à mes côté finit par se lever pour se diriger d'un pas hésitant vers Kaï. Arrivé à sa hauteur elle lui chuchota quelque chose, que je n'entendis pas vraiment. Mais cela ne semblait pas méchants à la réaction des deux chats face à face. Pourquoi je pensais ça ? Parce que Kaï avait de nouveaux ce sourire qu'il faisait habituellement. C'était clairement pas méchants.
C'est alors que Kaï reprit parole mais cette froid plus calmement qu'avant comme si il c'était calmé, mais pourtant ça n’enlevait pas l'effet de lointain de sa voix.

-Je ne passe pas souvent par la ici, il est vrai.

C'est fort possible puisqu'il vaudrait mieux qu'il s'attirent des ennuis que ce soit avec les Soldats ou les deux guildes. Ça m’étonnerait que tout le monde sois au courant qu'il soit espions pour le biens des Felinae. Peut-être est-il sur les nerfs aussi parce que il se sent en danger ici ? Ca pourrait griller sa couverture ! Voir pire !

Il faut trouver une solutions, hé bien vite ! Réfléchis Terra

Je regarda vite de gauche à droite comme si ce geste pouvait m'aider à réfléchir, mais c'est pas ce geste qui allait me donner la solutions. Mais c'est quand ma tête qui se leva vers le ciel assombris par le crépuscule, que l'idée me vint d'elle même. Je me leva et me mit à marcher en aller-retour près de Kitsune, comme si le fait de parler m’empêcher de rester sur place. Je pris parole d'un voix calme :

-Je pense qu'il serait préférable de rentrer au plus vite, cela fait depuis que le soleil est haut dans le ciel que j'aurais dû rentrer de mon escapade. Il serait vraiment bête que la guilde dépêche des patrouilles à ma recherche en se mettent inutilement en danger non ?

Je m'assis alors, la queue enroulé autour de moi, face à Kitsune et Toïne. Cela évitera qu'on s'attarde avec de multiple question sur Kaï. Il faut préserver sa couverture !

J’attendis la réponse de Kitsune qui me parvint assez rapidement. Elle sembla heureuse et joyeuse dans sa voix mélodieuse, mais c’est une pointe de malice qui me fit comprendre qu’elle m’appréciait assez pour entrer dans mon jeu…

-Je ne connais pas beaucoup ce chat mais il était en compagnie de Terra quand je l’ai vu pour la première fois.

J’entendis un léger mouvement de sa part, et tout en haussant le ton pour que nous l’entendions tous, Kitsune ajouta ces paroles qui ne me mirent un peu plus à l’aise.

-Cela est sans aucun doute un chat de confiance.

Un chat de confiance ? Peut-être, mais il me faut un peu plus pour que j’accorde ma confiance à un étranger jeune chatonne…

Après cela, la chatte aux yeux vairon fila jusqu’au matou. Elle se posa et sembla pensive par le bruit de sa respiration ; ses griffes se plantèrent soudainement dans le sol et cette action me procura quelques sueurs froides à vrai dire. Je ne savais pas ce qu’elle comptait faire et j’en avais un peu peur. Je n’aime pas lorsque l’on joue avec ses armes naturelles, c’est comme si la personne en face de vous n’avait qu’une seule envie, vous taillader la chair…

-je suis désolé pour ce que je t’ai dit. Dit-elle à voix basse. Mais la suite de ses paroles ne furent que murmures et j’eus du mal à comprendre ce qu’elle disait. Hormis le terme «future», seul de la bouillit me parvint aux oreilles.

Elle compte le revoir, j’en suis presque sûr… Kitsune doit faire attention à elle, elle me semble un peu perdue en y pensant.

J’étais comme immobile et perdu moi-même dans mes réflexions et suppositions. Un léger courant d’air frais me passa au-dessus de la tête lorsque je fus sorti de ma rêverie. Le jeune mâle répondit enfin à ma question sur un ton toujours aussi froid, mais plutôt détendu.

-Je ne passe pas souvent par là ici, il est vrai.

La froideur faisait elle peut-être partie intégrante de son caractère ?

Non ce n’était pas possible. Terra une jeune chatonne joyeuse comme elle, n’aurait pas pu supporter un tel grognon comme lui ! Oui il doit y avoir du bon en lui, mais il doit également avoir certaines cicatrices qui doivent le ronger et le rendre tel qu’il est aujourd’hui avec des êtres qui ne lui veulent que du bien. Ce chat doit regorger de secrets cachés qui ne lui sont probablement pas bons de garder. J’allais lui parler lorsque Terra se mit à faire quelques petits va et viens, ce qui me surpris et me coupa d’étonnement. Elle était stressé tout d’un coup, ça se sentait et je ne comprenais pas pourquoi. D’une voix calme elle s’exprima, mais je ressentais à son timbre qu’il y avait quelque chose.

-Je pense qu'il serait préférable de rentrer au plus vite, cela fait depuis que le soleil est haut dans le ciel que j'aurais dû rentrer de mon escapade. Il serait vraiment bête que la guilde dépêche des patrouilles à ma recherche en se mettent inutilement en danger non ?

Après ces paroles qui me semblèrent un peu déplacé, la chatte se décida enfin alors de se poser, face à Kitsune et moi. Etrange pensais je. Je ne pus alors me retenir de frétiller mes longues moustaches tout en réfléchissant au pourquoi elle désirait rentrer maintenant si rapidement au camp alors qu’elle avait disparu depuis si longtemps. Elle s’était tut et elle se décidait enfin à sortir de son silence en évoquant des raisons qui peuvent paraitre bidon à presque n’importe quel chat doté d’un peu de réflexion non ? Je bascula ma tête sur le côté me craquant alors quelques cervicales douloureuse, et fixa mon regard vide dans sa direction tout en arborant un léger sourire. Mon ton n’étais plus le même, il était plus dur et percé d’une légère pointe d’agacement.

-Je ne pense pas que ce sont quelques petites minutes de plus qui changeront quelque chose mam’zelle Terra. Et sachez que les patrouilles ne se mettent pas en route pour si peu, les cas comme le vôtre sont courants chez les Caméléons. Si nous ne sommes pas sûrs que vous courez un réel danger, personne ne viendra vous aider. C’est pourquoi je ne cesserais jamais de vous le répéter…  Je m’adressa alors aux deux jeunes chattes. Faites attention à vous ; ce monde est dangereux, et il est si facile de s’égarer du droit chemin…

Je tourna la tête vers Kitsune lors de l’expression de ces dix derniers mots… Je la sentais si fragile cette pauvre petite, j’avais peur pour elle, j’avais peur pour eux tous… Je me réinstalla confortablement dans cette terre pleine de mycélium, j’inspira un grand coup tout en fermant les paupière et repris mon calme. Quand je les rouvris, je sentis une petite larme couler sur ma joue droite. Je n’essayai pas de cacher cette larme, elle était sincère, elle représentait l’être que j’étais, la sensibilité que j’avais pour la vie. Peu importait mon rang, j’aimais la vie et je ne voulais pas en avoir honte. Avoir honte de l’Amour ? Voilà quelque qui ferait du bien à ce monde, de l’Amour…

Je m’assoie au coté de Terra et j’entend le soldat derrière nous :
 
-Je ne passe pas souvent par là ici, il est vrai.
 
Pas mal comme réponse mais trop vaste pour qu’on puisse te qualifier de sans danger… réfléchie … qu’est ce que tu pourrais dire pour l’aider ?
je sens Terra qui regarde de tout les coté comme paniquer par se qu’elle pourrais dire pour l’aider elle aussi… c’est vrai qu’elle n’avais pas pris la parole depuis un petit moment… c’est au moment ou elle leva la tête vers le ciel qu’elle eu comme un éclaire de génie.
Elle finit par se lever et faire des aller retour a coté de moi… que cherche t’elle ? elle pris le
d’une voix calme :
 
-Je pense qu'il serait préférable de rentrer au plus vite, cela fait depuis que le soleil est haut dans le ciel que j'aurais dû rentrer de mon escapade. Il serait vraiment bête que la guilde dépêche des patrouilles à ma recherche en se mettent inutilement en danger non ?
 
pas trop mal mais je ne pense pas que les caméléons prépare des patrouille pour une guérisseuse qui met du temps dans les bois, je suis sur qu’il y a plein de soigneur qui reste toute la nuit en dehors du camps pour être sur de trouver certaine plantes…
elle finit par s’asseoir en face du conseiller et de moi… celui ci agite les moustache songeur… j’espère qu’il n’a pas percuter qu’elle voulais partir pour protégé le soldat… enfin je ne croit pas que ses oit sa mais les raison pour les quelle elle voulais partir ne sont pas vraiment … les meilleur .. il faut l’admettre…Toïne se craqua quelque chose en  penchant la tête et pris un voix plus dure avec un peu d’agacement :
 
-Je ne pense pas que ce sont quelques petites minutes de plus qui changeront quelque chose mam’zelle Terra. Et sachez que les patrouilles ne se mettent pas en route pour si peu, les cas comme le vôtre sont courants chez les Caméléons. Si nous ne sommes pas sûrs que vous courez un réel danger, personne ne viendra vous aider. C’est pourquoi je ne cesserais jamais de vous le répéter… 
 
il se tourne vers moi pour cette dernière phrase :
 
-Faites attention à vous ; ce monde est dangereux, et il est si facile de s’égarer du droit chemin…
 
Pourquoi se tourner vers moi pour cette dernière phrase ? je ne m’égare pas du chemins de ma destiner, d’ailleurs je fait tous pour que mon destin soit incroyable et radieux ! je ne lui permet pas de dire cela en me regardant !
Toïne se couche alors et ferme les yeux un petit moment, quand il les réouvris, une larme coule sur sa joue. C’est pathétique !
Je plante mes griffes dans la terre et commence a la mutiler. Premièrement il me regarde en prononçant les mots qui veulent dire : « rester chez les caméléons et ne vous battez jamais car si non vous aller devenir méchant » et après il PLEUR ? c’est pathétique et intolérable ! ma destiner sera radieuse et sans aucun caméléons !
J’ai abandonner mon ton joyeux pour prendre une voix froide et pleine de colère :
 
-Terra a sans doute couru toute la journée, elle est fatiguer et c’est pareil pour nous tous, il est normal de vouloir rentrer. J’hérisse mes poils pour mes dernier mot : et je ne vous permet pas de douter du chemins que je prend ! Celui-ci sera radieux tous comme mon avenir !
 
Sur ces mots je me retourne pour prendre le chemin qui nous ramènera au camp et lance derrière moi, toujours d’un ton brutal :
 
-Terra, tu viens ?
 

Il m’avait mis or de moi, il est rare que je me mette autant en colère mais je ne permet a PERSONNE de critiquer mes choix et ma façon de pensée. Mon avenir sera magnifique, radieux, merveilleux et rouge.

La réponse du conseiller ne se fit pas prier. Ses étranges yeux me fixèrent mais il prit un autres timbre de voix qui ne me semblait pas agréable du tout. Un peu comme si il en avait marre.

-Je ne pense pas que ce sont quelques petites minutes de plus qui changeront quelque chose mam’zelle Terra. Et sachez que les patrouilles ne se mettent pas en route pour si peu, les cas comme le vôtre sont courants chez les Caméléons. Si nous ne sommes pas sûrs que vous courez un réel danger, personne ne viendra vous aider. C’est pourquoi je ne cesserais jamais de vous le répéter… Il fit une pause pour avoir une vue d'ensemble sur moi et Kitsune et reprit : Faites attention à vous ; ce monde est dangereux, et il est si facile de s’égarer du droit chemin…

QUOI ?!

Je ne pus crier cela en vrai, mais dans mon esprit j'avais clairement criée. Mais je ne broncha pas, j’essayai de mettre une patte sur le sentiments que je ressentais, mais j'ignorais comment cela s'appelait. Je savais juste que j'avais envie de crier. Le matous se coucha alors et ferma ses étranges yeux. Mais mon regard se déplaça vers les pattes de Kitsune qui griffait la terre. Je ne compris pas pourquoi elle faisait cela. Mais je releva ma tête quand elle prit parole, le regard rivé sur Toïne. Mais sa voix est complétement le contraire, loin d'être joyeuse comme avant elle emplis d'un sentiment que j'avais déjà entendu dans la journée avec Kaï.

-Terra a sans doute couru toute la journée, elle est fatiguée et c’est pareil pour nous tous, il est normal de vouloir rentrer. Elle fit une pause et c'est la que je vois son pelage prendre de l'ampleur, puisque celui-ci se hérisse comme une boule piquante. Et je ne vous permet pas de douter du chemins que je prend ! Celui-ci sera radieux tous comme mon avenir !

Je constate que je ne comprends pas de quoi parle les deux chats à propos de "droit chemin". Si elle doit le savoir c'est que ça doit être quelque chose d'important, mais moi bien sur je ne sais pas ce que c'est comme la plupart du temps. Cela renforce mon sentiment de crié, et surtout envers moi même, je voudrais tant tout savoir et jamais ne rien savoir. Et puis c'est quoi l"avenir" ? C'est un chemin qu'il faut prendre ? Mais je sortis rapidement de mes réflexions quand je remarqua que Kitsune avais bougé pour commencer à marcher. Elle lança d'un ton qui me fit tressaillir légèrement :

-Terra, tu viens ?

Je commence à me lever pour la suivre, mais tout toujours cette étrange sentiment en moi. Je m'arrête et regarde Kaï, je lui adresse un signe de tête, mais je n'avais pas envie de sourire bizarrement. Le sentiment que je ressentais m'en empêcher. Mais je savais qu'avec un simple signe de tête il comprendrait. Je recommence à marcher en direction de Kitsune mais les paroles du conseiller ne cesse de tournoyer dans mon esprit.

"Si nous ne sommes pas sûrs que vous courez un réel danger, personne ne viendra vous aider."

Je ne peux m'empêcher de me retournas brutalement à ma grande surprise et je lança d'une voix forte qui me surpris moi-même :

-Et vous, vous feriez mieux d'être au courant de certaines de choses !

Je revins sur mes pas pour me rapprocher et reprit parole toujours de cette étrange sentiment et d'une voix forte :

-Ha mon avis une chatte à demi-amnésique courant dans les bois, qui à la mémoire courte et qui oublie même son chemin, et la seule chose qu'elle retins sont des plantes médicinales ce n'est pas être en danger ? Et une chatte qui viens d'apprendre aujourd'hui que le liquide rouge sur son pelage est du sang ! Qui ne sait pas se battre ! Qui a faillis mourir trois fois dans la journée, parce que elle ne sait jamais rien ! Ce n'est pas être en danger ça ? Allez prendre des nouvelles chez les Caméléons ! Ils vous le diront ! Je ne suis pas censé m'éloigner trop loin de notre camps !

Je me retournas vite fais après avoir crié les derniers mots plus fort, je rejoins Kitsune, mais ma vus se brouilla par les larmes dans mes yeux. Je ne comprit pas trop avant de me rappeler ce qu'était la tristesse. Mais en quoi étais-je triste ? Mais la réponse vint d'elle même. J'étais triste envers moi-même parce que le fait de ne rien savoir me rendait presque malade parfois, le fait de tout oublier aussi. Il n'y avait pas de plantes fait pour ça ?
Je reporta mon attentions sur Kitsune ou j'étais désormais à ses côté et lui posa une question parce que j'en étais sur qu'elle avait la réponse :

-Dis moi, c'est quoi le sentiment quand on a envie de crié sur le monde entier ?

Je la regarda alors, attendant sa réponse, et oubliant le reste.

A peine quelques instants après la réponse de Kaïgaan, Terra sembla se réveiller. Elle se leva d'un bond et commença à marcher à un rythme soutenu, faisant des allez-retour entre sa place et celle de sa camarade de guilde. Hum, elle semblait stressée tout à coup.

- Je pense qu'il serait préférable de rentrer au plus vite, cela fait depuis que le soleil est haut dans le ciel que j'aurais dû rentrer de mon escapade. Il serait vraiment bête que la guilde dépêche des patrouilles à ma recherche en se mettent inutilement en danger non ?

Sur ces mots, elle se rassit face aux deux chats de sa guilde. Son ton calme contrastait avec ses mouvements anxieux, et elle avait l'air de faire des efforts pour contenir ses émotions. Kaïgaan la regardait d'un oeil bienveillant, bien que fatigué. Elle essayait de changer de sujet, de le protéger des questions un peu trop personnelles du conseiller Caméléon. Cela procura un sentiment bien étrange au soldat gris. Personne n'avait réellement cherché à le protéger de quoi que ce soit, et voilà que cette petite rencontrée le jour même faisait de son mieux pour ne pas qu'il s'attire des ennuis. C'était tout de même spécial, de se faire confiance aussi vite, alors que leurs guildes étaient ennemies, totalement opposées. Les humains avaient tout de même capturé leur chef il y avait quelques mois. Terra n'était vraiment pas méfiante. Enfin, elle n'avait rien à craindre de lui, mais il espérait pour elle qu'elle ne rencontre jamais un chat malveillant et manipulateur. Elle serait une cible de choix. Mais actuellement, elle tentait de le protéger, et Kaïgaan était touché par cette intervention, habitué à ce qu'on le laissait se débrouiller seul face aux problèmes. Toïne sourit légèrement à la chatonne ailée, mais son ton changea. Il était plus dur, plus agacé. Aïe.

- Je ne pense pas que ce sont quelques petites minutes de plus qui changeront quelque chose mam’zelle Terra. Et sachez que les patrouilles ne se mettent pas en route pour si peu, les cas comme le vôtre sont courants chez les Caméléons. Si nous ne sommes pas sûrs que vous courez un réel danger, personne ne viendra vous aider. C’est pourquoi je ne cesserais jamais de vous le répéter… Faites attention à vous ; ce monde est dangereux, et il est si facile de s’égarer du droit chemin…

Sa dernière phrase semblait lourde de sous-entendus. Pensait-il à quelqu'un en particulier ? Kaïgaan plissa les yeux, suspicieux. Après tout, les Caméléons n'étaient pas réputés pour leur très grande agressivité, et il voyait très mal un de ces chats devenir un dangereux psychopathe. Le vieux matou fini sa tirade en tournant la tête vers Kitsune. Se méfiait-il d'elle ? Le regard méfiant du soldat passa de Toïne à la femelle aux yeux vairons, se posant plus de questions sur elle puisque même un vieux sage semblait douter de son avenir. Elle avait effectivement été la plus agressive des Caméléons qu'il lui avait été donné de rencontrer, mais était-ce assez pour qu'elle soit la cible de ce genre d'accusation ? Toïne savait bien plus de choses sur sa camarades que Kaïgaan, et était certainement bien plus sage. S'il se posait des questions, c'est qu'il y avait très certainement de bonnes raisons. Enfin, le soldat ne faisait déjà pas confiance à ces deux-là, savoir que Kitsune pouvait poser problème ne changerait donc rien. Disons qu'il resterait plus méfiant. Toïne ferma les yeux un instant, pour les rouvrir en laissant couler une larme sur sa joue aux poils grisonnants. Waw, il était vraiment sensible, cela demeurait du miracle. En effet, la plupart des vieux chats que connaissaient Kaïgaan étaient bien plus durs, moins sentimentales. Ils étaient des vétérans de guerre, qui avaient remporté de nombreuses batailles et tué bon nombre de Felinae. Leur coeur avait fait obstacle à toute émotivité pour ne pas sombrer dans la tristesse et continuer à tenir debout. Ils semblaient ne rien ressentir, observant le malheur des autres sans ciller. Le soldat électrique espérait ne jamais devenir comme eux. Oh, il était plus aussi très peu sentimental, dur de coeur depuis la mort de sa soeur, mais il pouvait difficilement observer des chats se faire tuer sans réagir. Seule la lâcheté le ferait rester statique, le poussant à ne pas risquer sa vie pour un autre. Enfin, il était surpris qu'un matou de l'âge de Toïne soit aussi émotif, pleurant à la simple idée de perdre quelqu'un de sa guilde, alors que les vétérans des soldats se fichaient éperdument de la vie de leurs camarades et de leurs ennemis. Il n'eut néanmoins pas le temps de creuser cette pensée qu'il fut ramené sur terre par Kitsune, qui après avoir ratissé nerveusement le sol de ses griffes, s'exprima d'une voix pleine de colère.

- Terra a sans doute couru toute la journée, elle est fatiguée et c’est pareil pour nous tous, il est normal de vouloir rentrer. Et je ne vous permet pas de douter du chemins que je prend ! Celui-ci sera radieux tout comme mon avenir !

Elle commença ensuite à partir, se retournant uniquement pour lancer sèchement à Terra quelques mots.

- Terra, tu viens ?

Elle semblait très facile à énerver cette petite, ne réagissant pas avec modération et s'emportant rapidement. Était-ce de cela que Toïne avait peur ? De son penchant à l'agressivité ? Enfin, on pouvait être agressif sans pour autant ne pas savoir se contrôler, Kaïgaan en était un bon exemple. Il pouvait provoquer, être froid et agressif, mais gardait généralement le contrôle de ses émotions, de son propre corps et de ses paroles piquantes. Cela lui arrivait bien de se retrouver hors de lui, mais de manière générale, il réfléchissait avant chaque parole. Enfin, son regard se tourna vers Terra, se demandant comment elle allait réagir aux mots de son supérieur. A vrai dire, il ne fut pas déçu, puisqu'il ne se doutait pas que la femelle pouvait être aussi caractérielle lorsqu'on la jugeait un peu trop. Mais avant cela, elle lui adressa un signe de tête, bien plus conventionnel que ses habituels mouvements enfantins. Kaïgaan lui répondit de ce même signe de tête, un au revoir qui convenait à la situation tendue dans laquelle ils se trouvaient. La chatonne verte se retourna soudainement, prenant la parole d'une voix forte, surprenant le soldat au passage.

- Et vous, vous feriez mieux d'être au courant de certaines de choses !

Elle s'avança de quelques pas, se rapprochant de Toïne. La petite chatonne si joyeuse et innocente avait l'air outrée, en colère. Après tout, le conseiller avait quelque peu douté de leur loyauté. Mais la réaction des deux femelles était-elle à la taille de ces mots ? Finalement, il avait juste tenté de les mettre en garde, et avait l'air de tenir à ses protégées.

- A mon avis une chatte à demi-amnésique courant dans les bois, qui à la mémoire courte et qui oublie même son chemin, et la seule chose qu'elle retins sont des plantes médicinales ce n'est pas être en danger ? Et une chatte qui viens d'apprendre aujourd'hui que le liquide rouge sur son pelage est du sang ! Qui ne sait pas se battre ! Qui a faillis mourir trois fois dans la journée, parce que elle ne sait jamais rien ! Ce n'est pas être en danger ça ? Allez prendre des nouvelles chez les Caméléons ! Ils vous le diront ! Je ne suis pas censé m'éloigner trop loin de notre camps !

Ses mots étaient remplis de colère. Contre Toïne... Ou contre elle-même ? Depuis leur rencontre, la chatonne semblait gênée lorsque le sujet de son amnésie était abordé. Kaïgaan la comprenait, elle devait très certainement se sentir un peu idiote parfois. Mais avec sa curiosité naturelle, il était sûr qu'elle allait bientôt savoir beaucoup de choses, et qui sait, retrouver sa mémoire. Enfin, la soudaine agressivité de Terra l'avait surpris, si bien qu'il ne dit pas un mot. Il grinça tout de même des dents quand il vit la femelle pleurer en rejoignant Kitsune. Elle se laissait facilement aller à ses émotions, étant encore une enfant finalement...

- Dis moi, c'est quoi le sentiment quand on a envie de crié sur le monde entier ?

Elle s'était adressée à son amie, la questionnant sur des choses évidentes comme elle l'avait fait avec Kaïgaan. Celui-ci soupira doucement, fatigué. Il espérait que son amie allait vite retrouver la mémoire, se doutant bien que ne pas savoir poser un mot sur une émotion devait être pénible. Il fallait qu'il se renseigne sur elle auprès des soldats. Mais comment faire cela sans éveiller les soupçons ? Il y réfléchirait plus tard. Actuellement, son regard voguait entre le vieux mâle et les deux jeunes femelles, s’intéressant à la suite des évènements. Il savait que Terra était en sécurité mais il était curieux de voir comment allait réagir le conseiller. A ce stade, il était certain qu'il n'allait plus l'interroger sur sa folle vie, et plutôt se concentrer sur les membres de sa guildes. Enfin, il l'espérait. Il ne dit donc rien, demeurant impassible, presque invisible, en simple spectateur. Mais bientôt, il devrait rentrer dormir, ne tenant presque plus debout.

La réaction de Kitsune après mettre mis à nu sentimentalement, me paru étrange et même complètement incompréhensible. D'une voix froide et coléreuse, elle me braya presque dessus :

-Terra a sans doute couru toute la journée, elle est fatiguer et c’est pareil pour nous tous, il est normal de vouloir rentrer. Elle hérissa ses poils pour ses derniers mots. Et je ne vous permet pas de douter du chemins que je prend ! Celui-ci sera radieux tous comme mon avenir !

Ce n'était qu'un simple conseil de ma part, une preuve sincère que j'aimais chaque individus des Caméléons, que je me souciais de chacun d'entre eux. Rien ne m'avait préparé à une telle réponse de sa pars, à une si grande colère... Oui la colère, ce poison de l'esprit, ce poison sentimental qui peut faire basculer la plus honnête des personnes dans un univers de barbarie et de monstruosité. Kitsune regorgeait de colère, je la ressentais dans sa respiration. Kitsune me parraissait dangereuse à cette instant précis. C'est alors qu'elle partit vers la forêt, mais tandis qu'elle marchait, elle rappela Terra à la rejoindre.

-Terra, tu viens ?

Cela ressemblait plus à un ordre qu'autre chose, comme si elle avait pour intention de me l'arracher et de me faire ainsi un pied de nez pour je ne sais quelle raison. La jeune chatonne se leva alors sans broncher, et suivit la chatte colérique. C'est alors que par surprise, la petite soigneuse se retourna et imita sa voisine en haussant le ton à mon encontre. Mais qu'avais je bien pu dire pour m'attirer ainsi les foutres de deux petites hystériques...

-Et vous, vous feriez mieux d'être au courant de certaines de choses !

Hein !?

Terra s'approcha alors de moi et me braya à nouveau dessus, même si j'y percevais une pointe d'étonnement à travers ses dires...

-Ha mon avis une chatte à demi-amnésique courant dans les bois, qui à la mémoire courte et qui oublie même son chemin, et la seule chose qu'elle retins sont des plantes médicinales ce n'est pas être en danger ? Et une chatte qui viens d'apprendre aujourd'hui que le liquide rouge sur son pelage est du sang ! Qui ne sait pas se battre ! Qui a faillis mourir trois fois dans la journée, parce que elle ne sait jamais rien ! Ce n'est pas être en danger ça ? Allez prendre des nouvelles chez les Caméléons ! Ils vous le diront ! Je ne suis pas censé m'éloigner trop loin de notre camps !

Quoi !? Mais quelle idée de s'aventurer ainsi hors du campement, et toute seule en plus. Si elle savait qu'elle avais une mémoire de petite souris et qu'elle ne doit par partir, pourquoi partir seule comme ça dans ce cas ? C'est de la pure inconscience...de l'insouciance ?

La voila la réponse, cette chatonne était l'incarnation de la pure insouciance ! Cette réponse me fit sourire mentalement, elle me rappelait lorsque j'étais jeune et que je voulais aller me battre comme les autres Felinae. J'avais conscience de mon handicap, et pourtant je voulais devenir un chat comme les autres, être normal quoi... Elle n'est pas si différente de moi finalement, elle manque simplement d'un peu d'éducation et d'une bonne dose de bon sens. Je voulais leur parler, leur expliquer, mais tout était si soudain et si rapide que les mots ne me vinrent tout de suite... Elle me laissa alors là, en plan tout seul. Je l'entendis alors parler avec Kitsune un peu plus loin. Elle avait une voix chagrinné, elle était triste :

- Dis moi, c'est quoi le sentiment quand on a envie de crié sur le monde entier ?

Cette petite me faisait pitié, elle a encore tant à apprendre... C'est alors que j'entendis le jeune mâle soupirer, comme si nous pensions tous deux à la même chose. Il était fatigué, ses battements de cœur étaient rapide et sa respiration en disait long sur le chemein qu'il avait dut parcourir. Je m'approcha alors vers lui, c'est alors que ma patte me relança. La douleur me refit grimacer.

Tu n'es plus si jeune Toïne, tu dois faire plus attention à ton corps à présent ; mais j'espère surtout présentement que je n'ai rien de cassé oui !

Lorsque j'arriva à sa hauteur, je lui adressa ces paroles amicales :

- Je vous remercie encore pour avoir ramené la petite, jeune inconnu. J'espère qu'un jour nos chemins se recroiseront, car nous avons tant de choses à nous dire je pense... Le regard toujours perdu au loin, je lui adressa un petit sourire avant de reprendre une mine plus sérieuse et continua alors en chuchotant : Veillez sur elles, vous serez probablement amené tôt ou tard à les revoir mon ami...

Je lui adressa un dernier signe de tête avant de suivre la piste des deux chatonnes. Elles avaient beau m'en vouloir et me manquer grandement de respect, n'oublions tout de même pas que cette forêt de champignon m'avait supprimé l'odorat et que j'étais moi aussi perdu dans cette histoire. C'est donc en boitant et en faisant tinter ma clochette que je m'éloigna lentement de l'intriguant matou gris aux yeux bleus.

J'archive :3