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Six pieds sous terre [PV Pandémie]

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Anonymous
Invité


   Mar 8 Déc - 20:04





Six pieds sous terre

pv Pandémie



Jamais je n'aurais pensé un jour poser les pattes dans un tel lieu. Pourtant, l'odeur infect qui envahissait mes narines n'était pas inconnue, non. Un souvenir vague et inexact flottait dans mes pensées, se mélangant aisément parmi ces confrères.
Malgré tout, ce sentiment de familiarité ne justifiait en aucun cas ma venue. Les égoûts sont le paradis des rats, de la moisissure, de la rouille et j'en passe, un mélange plus que détestable. Comme résultat, je ne savais plus trop quoi penser. Une sorte d'instinct m'avait poussé à revenir en ces lieux que pourtant j'haissais pronfondément.
Instinct. Ce mot ne me plaisait pas. Cette chose qui te pousse à faire des choses non contrôlés, comme si un être venait prendre possession de ton corps sous le prétexte d'une soi-disante loi de la nature. Non. Cela n'avait rien de naturelle à mes yeux, c'était inchoérent. Il a de l'influence sur tout chat ou créature en général et je n'échappais pas à la règle. Tant pis. Il y a des choses auxquels on ne peut rien faire même avec toute la volonté du monde. Légèrement froissé à cette idée, je continuais ma route de mauvaise humeur.

Mais cet espèce de vide me dérangeait. Quel vide ? À l'intérieur de moi-même mais aussi à l'extérieur. Le plus large temps de mes promenades -si celle-ci peut être appelée comme tel- était consacré à méditer, à observer. À ma façon. Mais ici ? Il n'en était rien. Je mis un temps à m'en rendre compte, à quel point ma marche était inutile, monotone. Ce vide me dérangeait de plus en plus et, graduellement, sa présence devenait complètement insupportable.
Sentant une certaine tension grandissante, je m'asseyais, légèrement dégoûtée du sol froid et visqueux sur lequel mon corp se reposait. Je cherchais désespérément quelque chose sur quoi me calmer. Un rat peut-être ? Il est vrai que les égoûts en grouillait et ces créatures passaient régulièrement entre mes pattes, courant à toute allure. Non. Cela ne marcherait pas, je le savais bien.
Je restais là, à ne rien faire, observant un point démarqué sur le mur. Ah ! J'avais l'air bien ridicule et j'avoue que j'aurais su quoi faire si quelqu'un m'aurait aperçu.

Quand mon esprit fut satisfait de mon calme, je poussais un soupir et me levais de mon petit coin, légèrement enroué. Mon humeur n'avait pas changé, loin de la. J'étais toujours implacablement froissé, comme je le suis la plupart du temps, d'ailleurs.

C'est étrange quand on y pense. À quel point il suffit qu'une simple petite chose dans le décor, ou même une chose imatérielle puise me troubler au point de devoir faire une longue pause pour le chasser, ce trouble. Après tout je suis affreusement perfectionniste et pas seulement envers moi-même.
La présence de cette chose n'avait pas complètement disparue, mais finalement, j'imagine que c'est mieux comme ça. Sans ce vide, je ne serais rien. Tous mes questionnements, les résolutions de mes problèmes et je dirais même le développement de mon être venait de là. De ces longues minutes, heures, à ne rien faire, à réfléchir.

Je ne faisais qu'émerger de mes pensées lorsque je sentis une présence féline qui s'approchait. Une femelle, soldate, sûrement.
J'étais assez réjoui de tomber sur quelqu'un, il faut dire que peu de gens s'aventurent en ces lieux. De plus, j'avais bien besoin de parler à quelqu'un qui que se soit, histoire de me changer les idées.
Je m'avançais vers la chatte, un air neutre au visage.

"Bien le bonjour. C'est un lieu peu commun pour une rencontre, n'est-ce pas ?
Je me nomme Anchanté, soldat de première ligne, et toi ?
lui dis-je

La chatte elle même était munie de corne enveloppant délicatement ses oreilles rouge foncé, de couleur identique au reste de son pelage. Elle était plutôt charmante je dois dire, des yeux et un air perçant qui transpercerait n'importe qui qui oserait s'approcher.
Voyons où cette conversation nous mène~
Code par xLittleRainbow

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Anonymous
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   Ven 11 Déc - 19:14




Ce n'était pas la première fois que tu t’aventurais en ces lieux, et tu pouvais bien leur reconnaître une chose; une sorte de quiétude inquiétante qui alourdissait l'endroit. Ce n'était pas un mal, bien que l'espèce d'air humide n'était pas spécialement plaisant pour toi. D'un autre côté, si tu avais déjà bien assez entendu parler d'un quelconque danger ici-bas, tu n'avais jamais croisé le moindre accroc, aussi, tu aimais à penser qu'il était une sorte de labyrinthe à moitié clos, où tu n'étais pas moins en sécurité qu'ailleurs. Quand à ce silence doucereusement pesant, il t'était bien familier désormais; les bruits habituels régnaient souvent en maître ultime, alors que de temps à autres, quelques uns savaient exactement comment troubler l'absolue quiétude de ces lieux; et si ce n'était pas un rat, tu savais que ça avait peu de chances d'être pour te ravir. Quoique tu n'y portais pas vraiment d'attention; car tu étais capable de bien des compétences en combat. En résumé, c'était un lieu appréciable, un lieu ou tu pouvais facilement errer dans tes pensées; rythmé par une tueuse musique qui aimait à être à moitié silencieuse, composée de cette sorte d'écoulement incessant, de bruits d'eau plutôt communs, et ces frottements irréguliers signifiant la présence d'une personne. Il était rare, très rare que tu surprenne des dialogues; ici même tu n'en avais jamais eu ouïe, aussi tu considérais qu'une personne pouvait seulement être repérée par ses pas, tant l'odeur prenante empêchait toute reconnaissance à une longue distance.

En vérité, toutes ces rumeurs que tu abhorrais pas mal étaient un filtre qui te rassurait également, permettant de stopper d'avance la présence de quelque couard que ce soit; pour peu qu'il soit influençable. Oh, ce n'était pas que croiser un abruti te dérangeait plus qu'autre chose; car s'il déclenchait un combat de par son manque d'esprit, il plongerait aussi vite que la raison te le permettrait; mais tu préférais largement éviter tout contact avec eux. Le mépris épais que tu leur portait pouvait se lire sur ton visage, qui sans aucun doute, exprimait à la simple pensé de rencontrer un simplet influençable et niais cette expression peu conviviale. Alors que tu avançais toujours plus profondément dans la gorge des égouts, tu entendais ces frottements irréguliers si familiers. Ton trot presque machinal se stoppa aussi brusquement que si tu avais du faire face à la personne, et tu stoppas tout mouvement. Seule tes oreilles bougeaient plutôt rapidement; tu n'étais pas spécialement nerveuse, mais tu ne pouvais pas vraiment contrôler cette espèce d'accélération cardiaque; c'était là un retour à la réalité bien trop brutal. Après tout, tu ne craignais rien ici-bas. Ce n'était qu'un pauvre sanctuaire n'intéressant que des personnes censées; et tu ne risquais pas de croiser un chat comme cette espèce de brute léopard qui avait faillit te tuer. Non, aucun risque. Tu levas les yeux rien que de penser à sa présence. Aucun risque, vraiment, tu insistais.

Une ombre se dessinas au croisement. Il devait sûrement déjà avoir conscience de ta présence, n'est-ce pas ? Tu humas l'air, et reconnu avec une immense satisfaction une odeur innocente et familière, celle d'un soldat. Tu ne craignais donc rien; tes sens se reposèrent et la tension précédemment si intense dans tout ton corps redevint normale . Rien à craindre d'un espèce de soldat; il ne risquait pas d'être farouche. Tu espérais que tu le connaissais, mais tu savais bien que tu ne passais pas spécialement beaucoup de temps à la caserne, et que tu t'intéressais encore moins au résultat des expériences; aussi, les nouveaux soldats t'étaient tout à fait inconnus pour dire la vérité. Certains parleront d'un manque d'implication flagrant, d'autres diront et comprendront que tu ne peut simplement te concentrer sur toutes ces nouvelles recrues, quand trois quarts se préoccuperont plus de leur évasion que d'être serviable envers leurs bienfaiteurs. Aussi, tu ne te souciais que des soldats qui avaient prouvé leur valeurs; partageant certains idéaux, ou alors bien clos et trop faibles pour oser s'enfuir. C'étais ceux-là qui t'intéressaient, les soldats définitifs, en somme. Inutile de créer trop de lien avec les nouveaux; s'ils ne meurent pas, facilement fauchés par la réalité, ou ne s'enfuient pas dans un horrible esprit de trahison, alors là, et là seulement ils devenaient de vrais soldats pour toi. Quand bien même, tu ne retenais pas tous les vrais soldats, et celui-là ne te disait absolument rien.

Il avait un air plutôt neutre collé sur le visage, comme tristement inatteignable. Un chat plutôt petit, ce qui lui donnait un air horriblement peu sérieux, et un pelage sombre. Oh, il avait l'air jeune; peut-être était-ce simplement ces traits fins qui lui donnaient cette caractéristique, car dans ses yeux, tu ne lisait rien de l'innocence dont un jeune chat pouvait faire preuve.

« Bien le bonjour. C'est un lieu peu commun pour une rencontre, n'est-ce pas ? Je me nomme Anchanté, soldat de première ligne, et toi ?»

Il était d'une douce amabilité, ce qui te mis de bonne humeur. Ne faisant aucune remarque sur son sobriquet, tu lui répondit :

«Ench... Salutations. Je suis Pandémie, également de première ligne. »

Tu réprimais un petit sourire. C'était trop tentant, même pour une soldate aussi peu apte à plaisanter.

« Quand à ce lieu, j'imagines qu'il n'est pas apte à être l'hôte de relations communes, voilà tout. Nous avons tous une raison des plus sérieuses nous amenant ici, quand bien même ce fut d'errer à de sombres pensées. Puis-je te demander la tienne ? »

Tu attendais sa réponse, tes yeux brillants fixant les siens.


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Anonymous
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   Dim 13 Mar - 9:18


Up ?

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Anonymous
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   Mar 22 Mar - 23:38





Six pieds sous terre

pv Pandémie




Me fixant, la chatte au pelage rouge me répondis avec une légère touche d'intérêt.

«Ench... Salutations. Je suis Pandémie, également de première ligne. »

Les remarques sur mon prénom, j'en aies toujours reçu et au début de ma vie chez les Soldats, j'avoue avoir été extrêmement agacé par cela, malgré mon calme habituel. Que des cons se permettent de se moquer pour une telle chose, je ne le permettait pas. Cependant j'avais appris à ne pas m'en soucier et de vivre avec. Après tout, ce si joli jeu de mot est si facile à faire, ouvert à tous... La tentation de la femelle ne me dérangeait donc pas et même si ç'aurait le cas, je sentais que ce n'était pas mal intentionné. À moitié perdu dans cette histoire de prénom, j'écoutais d'une oreille légèrement distraite la suite de ses paroles.

« Quand à ce lieu, j'imagines qu'il n'est pas apte à être l'hôte de relations communes, voilà tout. Nous avons tous une raison des plus sérieuses nous amenant ici, quand bien même ce fut d'errer à de sombres pensées. Puis-je te demander la tienne ? »

J'esquissai un demi-sourire de plus en plus élargi au fur et à mesure que Pandémie me répondait. La raison de ma venue ? J'en avais strictement aucune idée. C'était assez ironique, d'ailleurs, qu'elle me demande cela maintenant alors qu'il n'y a pas si longtemps que ça je me posais à peu près la même question sans y trouver de réponse.
Ce qui avait également attiré mon attention était le soin qu'elle prenait à choisir ces mots. Ses paroles me donnaient l'impression d'avoir été méticuleusement préparés à l'avance et avec justesse, comme un discours politique. Sans pour autant que cela ne soit pas sincère et d'une certaine manière je l'admirais pour ça, même si la discussion était à peine commencée et que je connaissais quasiment rien de cette Pandémie. Ça commençait à être intéressant.

«-Errer à de sombres pensées serait peut-être le terme en effet. » je fis une légère pause puis repris «Et toi, que viens-tu faire ici ?»

Je regardais Pandémie toujours avec cette air neutre collé au visage, celui qui me suit partout où je vais comme un masque indestructible qui ne devait présenter de fissures. Ce masque, je ne le changeais que très peu.




Code par xLittleRainbow


HRP:

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Anonymous
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   Ven 6 Mai - 16:03



Il souriait presque. Étrange réaction, songeas-tu. Encore que ce chat n'était pas spécialement étrange dans son intégralité; simplement, tu pense que tu te souviendrais de ce personnage. Tu ne regrettais pas d'être aussi peu empathique envers les soldats; et par extension de ne jamais vraiment t'intéresser à eux; néanmoins, tu n'étais pas malheureuse de connaître peu à peu un chat qui savait se montrer un tant soit peu digne d'intérêt. Après tout, tes pensées envers les tiens avaient déjà pris une teinte fade; c'était alors plutôt intéressant lorsque quelqu'un parvenait à susciter ton attention malgré tout cela. Tu te rappelais de ces longues tirades sans volonté dans lesquelles tu te lançais, un peu amère; cela ne semblait pas être le genre d'Anchanté. Il semblait comme figé dans ses valeurs. Il n'avait pas besoin de se justifier d'être un soldat; il incarnait parfaitement tout cela sans même essayer; du moins tu le supposais. Comparé à toi, il avait une aura qui lui permettait cela. Oh, tu n'en étais nullement envieuse, simplement, ce constat te renseigna un peu plus sur l'émotion qui naissait en toi. Elle n'avait pas spécialement de nom, cela dit, et était trop fugace pour que tu ne puisse réellement en saisir l'étendue. Enfin, il te répondit, après quelques secondes :

«-Errer à de sombres pensées serait peut-être le terme en effet. » Il fit une courte pause. «Et toi, que viens-tu faire ici ?»

Ah, alors, il était comme toi. Tu n'avais aucune idée de si il s'en allait aussi longuement et régulièrement que toi, après tout, cela pouvait simplement être une dérogation à une habitude de rester aux quartiers, mais au moins, en cet instant il devait saisir ce que tu ressentais. Ces marches n'étaient là pour toi qu'une errance; et lorsque tu rencontrais quelqu'un -ce qui arrive plus souvent qu'on pourrait le penser- cela brisait le cours de ces réflexions; résultant en quelque chose de peu convenable, la plupart du temps. Ah, tu regrettais réellement que cet endroit si si peuplé. Mais les égouts, comme d'autres, l'étaient moins; probablement car plus dangereux. Ah, tu n'étais cela dit pas si insatisfaite que cela qu'il soit venu perturber tes pensées; peut-être se révélerait-il digne de confiance? Peut-être saura-t-il digne de ta confiance? Ah, cela ne serait pas un ami. Tu es trop vieille pour ces conneries, honnêtement. Enfin, plutôt que de continuer à réfléchir à tout cela, tu songeais à lui répondre. Il te regardait sans vraiment que son visage n'exprime une émotion en particulier; il semblait vide. Tu hésitas. A quoi? Oh, tu ne savais guère. Répondre quelque chose ne pouvait, en soit, t'incriminer dans notre cas. Alors pourquoi hésitais-tu lorsque ton regard croisait le sien? Cela avait peu d'importance; car ta raison reprit rapidement le dessus sur cette ridicule hésitation.

Que venais-tu faire ici? Tu l'avais implicitement dit; errer à de sombres pensées. Pas que tu aimais spécialement te dépenser; simplement, tu venais errer sans réel but autre que de fuir les soldats. Parce que ce n'était pas chez toi. Après tout, de toute ta vie, avant que tu ne fusse capturée, tu n'avais jamais vraiment eu d'autre foyer que la rue; jamais vraiment qui que ce soit ne t'a gardé bien longtemps dans une réelle maison, et les propriétaires étaient également lunatiques à ce sujet; et puis ils changeaient également drastiquement souvent. Alors, non, tu n'avais jamais vraiment été autre chose que cet animal nomade, sans réelle patrie autre que celle qui pourrait le protéger. Et les soldats t'on protégé; et c'est ainsi que tu leur est fidèle. Jusqu'à ce qu'ils te rejettent; ou meurent définitivement; c'est cela que tu avais toujours entretenu. Mais tu savais bien que ce serait toi, la première, à les rejeter; car ce genre de concepts presque militaires n'avait jamais besoin de rejeter quelque bon soldat que ce fut. C'était indéniable; tu les servirais jusqu'à ta mort ou partirais dans une paisible aventure solitaire. Mais tu ne te battrais pas pour ta liberté non plus. Ah, tu t'es écartée trop du sujet d'origine; que venais-tu faire ici? Tu lui répondis d'une voix lasse :

« Ah... Peut-être quelque chose de semblable. Et me séparer des quartiers de soldats, probablement. Je n'aime pas vraiment la compagnie. »

Tu relevas la tête, supposant que cette justification suffira. Tu le regardas; qu'est-ce qui l'avait poussé à devenir soldat, ou à le rester tout du moins? Chacun avait une histoire, même si tu ne t'étais jamais vraiment donnée la peine de la connaître. Après tout, il devait en avoir une, lui aussi, qui valait la peine d'être contée.

« Pourquoi es-tu devenu soldat, toi? »

Tu lui demandas d'un air affreusement peu naturel et direct. Tu n'en étais pas gênée, simplement, tu resta là, à le regarder.

Invité



Anonymous
Invité


   Lun 20 Juin - 21:57


J'archive owo





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