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Tiens, on se connais?! [Feat Pandémie]

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Anonymous
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   Jeu 7 Jan - 21:58


Je marchais dans l'ombre des immeubles du Quartier Nord, vers la Forêt Empoisonnée. Non pas que j'aime cet endroit, loin de là, c'est même le contraire. L'odeur écœurante des Felinaes et des Caméléons y est. Ils y sont eux aussi. Je m'y approche seulement car je ne sait pas quoi faire. Je m'ennuie. Mais si je trouvais un de ces Felinaes ou des ces Caméléons, je l'écorcherais vif. De près où de loin, je suis dangereuse. L'ombres est mon élément, et personne sauf peut-être Yinzi ne m'as jamais vue approcher quand j'étais dans l'ombre. C'est pour cela que je suis si dangereuse. Mais bref, arrêtons de parler de ceci et revenons à l'instant présent. La Forêt Empoisonnée était dans mon champ de vision maintenant. Je sentis comme d'habitude l'odeur des Caméléons et des Felinaes. Je m'envolais et montait sur un rebord de fenêtre ombragé, et j'apperçut un Soldat. Où plutôt une Soldate. Il me semblait l'avoir déjà apperçue, une où deux fois...
Elle avait un pelage rouge, et des cornes de bouc enroulées autour de ses oreilles. Je crois...je crois que c'est Pandémie.. Depuis mon perchoir, je l'interpellait :
-"Hé toi, là bas! Tu est Pandémie n'est-ce pas?!" lui dis-je d'un ton qui laissait paraître mon amusement.
Je décendis, et je me posai devant elle, la regardant avec attention. J'aime bien rencontrer des Soldats que je n'ai jamais vu.
Ah! Enfin une journée sans rencontrer de Felinae où de Caméléons... Enfin, rien n'est joué, ne parlons pas trop vite. pensais-je, tout en regardant la Soldate.

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Anonymous
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   Dim 10 Jan - 13:49



Tu ne savais pas vraiment ce que tu venais faire ici, avec le froid mordant qui te gelait les pattes. Mais peut-être étais-ce cette peur complète de manquer d'énergie à l'avenir, d'hiberner à moitié pour l'hiver, et de perdre cette folle endurance que tu avais depuis longtemps acquise, après tout, qui te motivait à y aller malgré ce qui pouvait en résulter de mauvais. Aussi, tu ne mis pas longtemps à te lever, et sortis de tes quartiers, pour te rendre à un endroit nettement différent de celui où tu aimais te reposer. Il avait perdu la chaleur qu'il gagnait naturellement en été, et la saison froide teintait maintenant ton lieu de repos d'une couleur froide; ce n'était pas très plaisant et tu restais plutôt triste de ce résultat. Aussi, sortir ne t'avais pas procuré un grand mal être, et tu ne sortais pas drastiquement des sentiers battus; tu pouvais toujours te targuer d'être une chatte s'adaptant facilement, et ton réveil dans un environnement glacé t'avait permis d'émerger de tes rêves avec une facilité presque déconcertante, complètement infantile. Malgré tout, tu ressentais cette sensation affreuse de gel, tes muscles qui se raidissaient alors que tu tremblait aisément; ton pelage n'avait jamais bien été épais; et ce n'était qu'en fin d'hiver qu'il se décidait enfin à s'épaissir, débordant sur les saisons chaudes et ne te permettant nullement d'assurer un cycle de préservation convenable; autant, ça te déroutait et tu en venait souvent à la conclusion que c'était le résultat direct de la manipulation de cellules; après tout, cela avait bien altérer ta peau et la couleur de ton pelage; pourquoi pas ce qui concernait sa perte et son épaississement, au gré des saisons?

Le quartier nord était plutôt enneigé; tu trouvas plus que poétique l'espèce d'accoutrement neigeux que revêtaient les ruines. L'air était plutôt sec, et aucune neige n'osait briser l’amertume de l'air; cela dit, les cadavres de la nuit reposaient encore sur les vestiges, et un doux manteau blanc les couvraient encore bien assez pour l'apprécier. C'était un endroit riche, et on pouvait toujours y trouver des choses intéressantes, de ce que tu en savait; mais la collection d'objets humains ne t'intriguait pas plus qu'elle ne te captivait, et tu supposa que c'était nettement plus intéressant pour d'autres que pour toi. Aussi, tu te déplaça avec nonchalance dans les décombres, portant peu d'attention à ce qui t'entourait; ce n'était, au fond, qu'un paysage détruit comme d'autres; et tu étais bien trop épuisé d'imaginer l'image qu'il avait pu être dans le passé pour daigner t'y abandonner à nouveau. Il fallait vivre depuis ta plus douce enfance dans les stigmates du passé; qu'on ne pouvait plus nier à ce jour; et s'il te fallait ignorer aujourd'hui ce que le passé avait dessiné, tu le ferais sans hésitation. Ces vestiges témoignaient que le monde avait toujours mué, qu'il n'avait pas toujours été l'espèce d'enfer affreux qu'il était; pourtant, comme beaucoup de choses, on finissait par s'en lasser et la valeur historique devenait tout simplement inutile. Pour toi, c'était comme ça que les choses se passaient, et tu les ressentait de la même manière. Tu te posas au sol, les pattes bien ancrées dans la terre glacée, et fermai tes yeux, ayant pleinement confiance en ta capacité de réaction si une quelconque action offensive à ton encontre devait se produire. Humant l'air, tu décela plusieurs odeurs un peu éparpillées; bien que l'un d'entre elle était bien trop proche pour que tu puisse éviter toute altercation sociale avec, à ton désarroi.

« Hé toi, là bas! Tu es Pandémie n'est-ce pas?! »

Tu te courba légèrement à l'appel de ton nom; bien que tu avais totalement connaissance qu'il était probable qu'un soldat le connaisse; et son odeur ne trompait nullement sur son camps. Comment osait-il ainsi te crier dessus; avec tout le respect qu'il te devait ? Tu détestait les personnes trop bruyantes; mais tu devais faire un effort, tu le savais, pour leur pardonner. Après tout, certaines personnes étaient nées ainsi, et rien ne pouvait les changer; de plus, la formation de lien positifs avec tes alliés ne pouvait qu'être bénéfique. Passant donc sur cette phase nettement trop lourde pour toi, tu te retourna avec un regard froid vers le chat qui t'adressait la parole. Son ton trahissait son amusement; mais d'où venait-il ? Quelle était la satisfaction qu'il pouvait tirer de savoir bien réciter ton nom; désirait-il des félicitations ? N'était-il pas de ces soldats matures, qui n'avaient besoin d'être satisfait de choses aussi simplettes ? Non, apparemment. Ce n'était qu'un gamin, qui se tenait là, sur la fenêtre, avec cet air détendu et agréablement ouvert. Ah, il avait certainement plu d'âge qu'il ne le laissait paraître, mais tu n'étais pas vraiment certaine; il était beaucoup trop loin pour que tu puisse distinguer ses traits avec certitude; au moins, tu étais sûre qu'il n'était pas si vieux que ça, et qu'il laissait probablement voir moins d'âge qu'il n'en avait réellement; du moins, tu l’espérais pour lui. Comme il te regardait avec une attention peu commune, tu l'examina à ton tour sans retenue, avec un regard réprobateur, alors qu'il se posait devant toi, amortissant doucement sa chute avec ses ailes.

Alors tu constata ton erreur; selon toutes vraisemblances, c'était une femelle; bah, elle n'avait pas vraiment du remarquer que ce n'était pas la première chose qui t'était venu à l'esprit; aussi, tu te demandas comment pouvait-on être si rustre en étant une femelle. Tu te disais que tu extrapolais aussi peut-être un peu trop les choses et tu te tût à ce sujet. C'était une chatte sombre, comme pas mal d'autres qui étaient des soldats, par ailleurs; aux yeux d'un jaune étrange; elle pouvait se targuer de porter une cicatrice témoignant probablement d'une ardeur rare aux combats sur son œil gauche; et portait également une mèche rouge. Mmmh, un physique trop transparent pour ta personne. Tu n'aimais pas les clichés, aussi, il te parut un peu désastreux qu'un chat de cette apparence soit un Soldat, mais tu ne fit absolument aucun commentaire. Relevant un peu ta tête, pas du tout impressionnée, tu lui rétorqua d'un ton froid, énervée par le temps:

«Hum. Salutations, jeune soldat. Je n'ai nullement l'honneur de connaître ton nom, soit, je suis flattée que tu aie le mien en esprit. Tu dois être un de ces nouveaux encore frais, détraqués et légèrement abusés par le pouvoir, je présumes? »

Tu ne savais pas pourquoi cette agressivité avait naturellement pris ta voix; mais tu continua, consciente de tes paroles peu flatteuses. Peut-être son ton bien trop joyeux à ton goût était responsable de tout ça, qui savait ce qui rythmait ta versatilité constante?

« Soit. Quel est ton nom ? »


Aussi, tu te posas au sol à nouveau, bien que la froid ne te conseillait nullement de stagner à la même place.


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Anonymous
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   Dim 10 Jan - 14:12


Elle me dévisagea, puis me dit d'un air agressif :
-"Hum. Salutations, jeune soldat. Je n'ai nullement l'honneur de connaître ton nom, soit, je suis flattée que tu aie le mien en esprit. Tu dois être un de ces nouveaux encore frais, détraqués et légèrement abusés par le pouvoir, je présumes?"
Puis elle continua :
-"Soit. Quel est ton nom ?" avant de s'assoir sur le sol glacé.
-"Pour répondre à ta première question, je suis une Première Ligne. Mon nom est Aria. Je m'excuse si mes façons de faire t'ont offensée. lui répond dis-je en reprenant mon serieux.
Je m'assis à mon tour, en me disant que j'avais été bête de l'aborder de cette façon.
Il est vrai que j'ai des façons un peu...brusques et bizarres.. compris-je tout à coup.
Regardant le ciel, je vis que les nuages se rassemblaient, comme chaque fois qu'il vas pleuvoir.
J'adore la pluie. Même si elle est parfois glaciale, cela m'est bien égal.
Rien ne m'empêche de l'aimer.
Mais bref, je regardais Pandémie, qui se tenait toujours devant moi, avant de lui dire :
-"Tu ne préfères pas qu'on marche plutôt que rester ici à nous geler?" tout en conservant mon air serieux, pour ne pas avoir l'air ridicule à dire cela à cette soldate beaucoup plus expériementée que moi.

Pour la première fois, j'avais devant moi un chat qui pourrais bien devenir mon amie. Bien-sûr, il y en as d'autres...mais je ne leurs avait jamais parlé en dehors des entraînements quand nous étions encore des bleus, où bien des batailles depuis que nous avont eu nos rangs officiels.
Je me levais donc, prette à marcher.

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Anonymous
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   Jeu 14 Jan - 17:46




Bien que tu n'aimais pas forcément l'air qu'elle abordait, elle ne semblait pas être de ceux qui ne changeaient jamais. Au contraire, elle sembla tout à fait s'adapter à la situation et décida de changer un tant soit peu ses manières; oh, peut-être tu devrais accepter mieux les gens autour de toi. Elle ne te voulait aucun mal, et semblait même nourrir un certain respect pour toi; alors, quelque chose te frappa : votre différence d'âge. Tu devais facilement avoir le double du sien, et, aisément, elle n'avait pas l'honneur de pouvoir se targuer d'autant d'expérience que toi. Oh, rien de bien exceptionnel, mais c'était tout de même agréable de constater qu'une once de respect pouvait tout de même subsister; aussitôt, tu accepta de te calmer peu à peu, et revenir à un rythme normal de parole. Elle ne te voulait définitivement aucun mal, et ne tendait pas à récidiver avec son comportement brusque, alors, en ces faits, il serait plus que mal venu de lui refuser sa chance, et ce, quelque fut ton humeur versatile du moment. Bien entendu, c'était à elle de décider si elle désirait de conserver ce comportement-là, de considérer que tu étais une personne de nature à ne pas vraiment sauter dans tous les sens et donc de faire de même, et dans ce cas, ce serait plaisant et tu lui accorderait tout ce qu'elle méritait, et te refuserait à lui montrer de l'hostilité; ce serait aussi simple que ça. Elle prit un visage plutôt sérieux, alors que tu détaillais ses traits; tu ne voulais pas l'oublier, étrangement; ce n'était pas vraiment une angoisse quelconque, plutôt un objectif comme un autre, lorsqu'on venait à rencontrer une personne agréable :

«Pour répondre à ta première question, je suis une Première Ligne. Mon nom est Aria. Je m'excuse si mes façons de faire t'ont offensée. »

Tu ne te réduisit absolument pas à lui sourire, mais si jamais tu aurais été un peu moins froissée, tu lui aurait volontiers accordé celui-là, elle le méritait bien. Ainsi, elle partageait la même classe que toi; c'était, elle aussi, une première ligne. Une qui prenait les coups, qui les donnait, une qui était les fondements de la garde. Tu savais bien pourquoi tu avais été placée, toi aussi, ici-même, et ne rechignait pas à la tâche; au contraire, elle était affreusement plaisante, et tu te demanda quelques temps si, elle aussi, partageait la même sorte de fierté quand à son rang. Aussi, tu te demandas si elle savait cela, mais c'était peu probable. Qu'on connaisse le nom des plus vieux, c'était normal, enfin, plus ou moins. Mais jusqu'à leurs rangs et pouvoirs, c'était nettement plus rare, et se démontrait simplement en l'objet d'une rencontre, d'un entraînement ou d'autres genre de choses; après tout, tu comprenais mieux qu'elle connaisse ton nom plutôt que d'autres détails. Ceci dit, ça te permit d'accepter un peu plus sa présence à tes côtés. Oh, ce serait de l'ordre de quelques temps, alors rien ne te servait d'écourter ce moment-là, et puis, pourquoi refuser tout ce qui se tendait à être pour toi? Absolument aucun intérêt. Non, c'était plus simple de l'accepter, cette Aria; un nom qui te rappelait vaguement quelque chose, bien que tu étais sûre de ne jamais avoir ouïe ce nom associé à ce visage. Peut-être un vague souvenir mélangé avec de l'oubli.

Elle s'était, elle aussi, assise, en regardant le ciel. Suivant son regard, tu levas à ton tour le museau vers le ciel grisâtre. Allait-il donc pleuvoir, comme pouvaient donc en témoigner les nuages affreusement monotones qui se formaient ? Sûrement. Tu n'aimais pas la pluie. Ce n'était pas que cela t'offensait, que ton apparence se mue en un espèce de pelage plaqué et trempé presque honteux, mais simplement que les conséquences étaient horriblement ennuyantes. Du froid, du risque terrible de maladie, ce genre de choses peu appréciables. Et dieu savait que tu n'appréciais pas être malade; tu ne pouvais donc aisément pas courir ce risque en restant comme une idiote ici. Mais d'un autre côté, tu préférais mille fois démontrer à la chatte devant toi que tu n'étais nullement altérable par les intempéries, que tout cela te ferait volontiers rire s'il le fallait. Alors, elle te regarda à nouveau. Ses yeux jaunes étaient un peu comme les tiens, mais plus vifs. Peut-être qu'elle était trop jeune pour se soucier des doutes qui aimaient à te hanter, toi, et tous ceux qui comprenaient peu à peu que le monde tournait à l'envers. Mais tu n'avais pas envie de lui faire monologuer des absurdes hérésies, rien que pour savoir si elle en avait conscience, après tout, elle était de ton camps. Elle ne comprendrait pas, personne ne pouvait comprendre, autour de toi, et sûrement pas elle.

« Tu ne préfères pas qu'on marche plutôt que rester ici à nous geler? »


Elle était à nouveau sérieuse, peut-être un peu trop pour qu'on la qualifie de crédible; c'était définitivement une personnalité agitée, nul besoin de se forcer à ce point. Enfin, ça te faisait un peu plaisir, tout de même. Elle se leva, et sembla attendre une réponse, que tu lui donna, après t'être levée avec une espèce de lassitude :

« Oui, ce n'est pas une mauvaise idée. A ce propos, Aria, je suis Pandémie, comme tu le sais sûrement. Une première ligne, semblable à ton rang. Pourrais-je savoir avec quel pouvoir tu défend nos valeurs ? »


Une sorte de discution affreusement dispensable, mais tu préferais tout de mêm et'engager sur ce chemin-là plutôt que de te laisser envahir par le loud silence. Alors, tu marcha à ses côtés.


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   Jeu 14 Jan - 20:30


Elle se leva, avec une certaine lassitude, puis me donna la réponse que je convoitait tant :
-"Oui, ce n'est pas une mauvaise idée. A ce propos, Aria, je suis Pandémie, comme tu le sais sûrement. Une première ligne, semblable à ton rang. Pourrais-je savoir avec quel pouvoir tu défend nos valeurs ?"
J'étais agréablement surprise de cette réponse. Je me mis a marcher, l'air décidé, vers l'ombre d'un immeuble, où, une fois là bas, j'ouvris mes grandes ailes sombres, et j'envoyais quatres boules des ténèbres sur les quatre corbeaux que j'avais repérés avant la démonstration. Pendant que les corbeaux tombaient, je fus paralisée dix secondes, puis dès que je fus libérée, je m'envolais à toute vitesse vers mes prises pour ne pas qu'elles ne s'écrasent sur le sol glacé. Habituellement, je n'utilise pas mon pouvoir pour chasser, seulement pour combattre. Mais il n'y as aucun Felinae ou Caméléons dans les parages aujourd'hui. Puis, je posait délicatement mes corbeaux sur le sol, la brulure de mon pouvoir vers le ciel pour éviter que certaines bactéries qui vivent aujourd'hui dans le Quartier Nord n'y pénètrent.
-"Voilà mon pouvoir. Le tiens, Pandémie, c'est de faire durcir ta peau n'est-ce-pas ?" lui dis-je calmement et sérieusement -peut-être moins que tout à l'heure- sans la moindre vantardise dans le ton que je prenais. En fait, ce ton inspirait plutôt tout le respect que je portais à mon aînée.
Je baissait ensuite les yeux vers mes proies, qui semblaient bien mal en point. J'avais bien visé, mais mon pouvoir est trop violent pour la chasse. Le premier corbeau n'avait carément plus d'aile droite! On voyais bien les brulures que portaient mon pouvoir. C'est comme si un corbeau était une petite planète, et qu'un astéroïde avait foncé dedans. Je levais ensuite les yeux vers Pandémie, attendant une réaction de sa part. Je crois...je crois que je n'avais jamais été si...si stressée en fait. J'avais peur qu'elle ne me dise que c'était du gaspillage ou quelque chose du genre. Mais, j'ai appris depuis bien longtemps à cacher l'odeur de ma peur, et c'est ce que je fis, bien que je savais pertinemment qu'elle ne s'y tromperait pas. M'enfin Aria, ressaisit toi! Même si Pandémie t'intimide, elle saura de toute façon reconnaître tes sentiments... Pas la peine de cacher ta peur... me dis-je, en essayant de me convaincre moi-même. Bref, trêve de blabla, revenons à la réalité, on en étais au moment où j'attendais patiemment la réponse de la Soldate.

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Anonymous
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   Mar 9 Fév - 21:42




Elle se mis à marcher à tes côtés, avec un air décidé sur la face. Comme si elle s'enquiquinait à te prouver quelque chose; diantre, ces jeunes. Cela dit, pour peu qu'elle daigne t'apporter quelque divertissement en cette mauvaise journée, tu lui accorderait autant de crédit qu'elle le désirait. Pour toi, ça n'importait pas de qui comblait cette place vide, mais si seulement elle réussissait à captiver ton intérêt, alors, tu pourrais la considérer comme plus qu'une simple chatte un peu agitée et plutôt versatile; enfin, tu ne lui en voudrait pas si c'était le cas. Elle était quelqu'un d'agréable, au fond, tu le savais, pour peu qu'on daigne lui accorder l'attention qu'elle méritait; comme beaucoup de gens. Mais tu n'étais pas sûre d'avoir l'envie ou le temps de le faire, alors, tu laisserait simplement les choses se passer comme elles devaient se passer, peu importait pour toi le reste. Elle était ainsi, et tu la regardais, maintenant, lancer des boules sombres sur de pauvres corbeaux qui passaient par là. Vraiment, c'était pathétique; elle osait parader ainsi, devant toi, ouvrir ses espèces d'ailes noires si peu originales, pour ensuite tuer des oiseaux qui passaient par là? Une lâcheté sans fin. Les balancer sur toi t'aurait moins vexé; déjà qu'en ces temps, la nourriture se faisait rare, ce n'était pas intelligent de balancer la vie avec une facilité aussi déconcertante. Tu lui lança un regard affreusement sombre, qu'elle ne sembla pas distinguer de par la distance entre vous deux.

Après la chute des pauvres corneilles, elle restas une poignée de secondes catatonique. C'était étrange, mais tu compris après coup que c'était sûrement dû au contre-coup de son pouvoir; mon dieu. Elle comptait vraiment, sérieusement t'impressionner avec ça ? Mais c'était risible ! Pour peu qu'on rate son adversaire, alors là, on reste ici, debout dans le vide, paralysé aussi ? Stupide, vraiment. Enfin, tu comprenais qu'elle était jeune et inexpérimentée, mais son caractère bien trop farouche l'empêcherait sûrement de prendre les bonnes décisions à l'avenir, et ce genre d’inconvénients ne semblaient vraiment pas acceptable. Elle les comblerait sûrement, mais son esprit vif devait simplement gagner en maturité. Enfin, lorsqu'elle fut libre de tout mouvement, elle déploya à nouveau ses ailes et alla rattraper les corbeaux, et les déposa à tes pattes, comme une espèce de fierté étrange qui lui faisait bomber le poitrail. Tu commençais à désapprouver fortement sa conduite insensée. Ainsi, elle était fière de son tribu, fière d'avoir ôté des vies inutiles, simplement pour se targuer de pouvoir cracher des petites boules noires un peu partout avant de rester catatonique ? Affreusement pitoyable.

« Voilà mon pouvoir. Le tiens, Pandémie, c'est de faire durcir ta peau n'est-ce-pas ? »

Tu levas un regard dur vers elle. Tu étais trop versatile, tu le savais, et son ton calme trahissait sa volonté de gagner ton respect, que tu remarque qu'elle t'en portait pas mal, puisqu'enfin, tu venais de trouver un soldat qui n'avait pas trop d'honneur et qui connaissait la notion du respect, pour enfin, te considérer comme son aînée et t'accorder les droits qui allaient tout à fait avec. Enfin, tu suivit son regard vers les cadavres déchiquetés; c'était un carnage distordu et tu n'aimais absolument pas ce que tu voyais. Elle te regarda avec un regard qui adouci le tien; comme une enfant qui venait de rapporter quelque chose et qui attendait le lourd jugement, l’approbation complète et totale de ses parents; mais tu étais depuis longtemps dénuée de tout sentiment maternel, et la réapparition de ceux-ci brouilla ton cœur et ton esprit quelques secondes. Mais la colère enfouie, repris le dessus. C'était d'une tristesse affreuse que tu ne chercha pas à la comprendre, mais étrangement, tu ne te le reprochais pas. Tu pouvais t’accommoder à la perfection à l'idée que tu allais réduire toute sa fierté, que tu allais reprendre cette position écrasante qu'était la tienne, et qu'encore, tu allais regretter ces paroles en trop, d'un esprit insatisfait, frustré, ces paroles dures, qu'elle ne méritait pas.

«Ah. Voilà donc ce dont tu es fière. Tu compte nous défendre avec de misérables petites boules de vide, qu'on esquive avec facilité, pour te laisser catatonique face à l'ennemi? Tu compte te laisser si désarmée face à l'opposant si fier, si habile et cruel ? Et ces vies que tu as si aisément gâché, me rapportant comme un tribu, fière de ce crime, en es-tu si satisfaite ? La nourriture se fait rare, et qu'on la gâche ainsi pour pouvoir se targuer d'avoir des pouvoirs est complètement stupide et niais. Je ne pensais pas qu'on pouvait s'accorder à tomber si bas. »


Tu lui lanças à nouveau un regard dur, comme si tu attendais qu'elle se justifia devant toi de ce qu'elle venait d'accomplir.


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Anonymous
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   Sam 30 Avr - 0:15


Aria quittant le forum, j'archive.





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