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Une rencontre peu commune [Pv: Pandémie] FINI

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   Mer 4 Nov - 21:14


C'était son lieu favori, bien qu'il soit effrayant et lugubre aux premiers abords. June le voyait plutôt comme une bon nid douillet réconfortant. Ce qui la rend plutôt unique d'une certaine manière. C'est vrai que d'un certain côté, on pouvait la comprendre. C'est un endroit calme, désert et parfait pour se laisser transporter dans un autre monde. Un petit monde à soi, là où tout n'est que tendresse et douceur, loin des maux de la vie. Un beau et long rêve artificiel.
Bien que cette femelle au pelage grisâtre adorait les égouts, elle aimait cependant moins ses habitants; les rats. Ils sont laids, sales répugnants et... Beurk. Elle arrêta d'y penser. Il ne manquerait plus qu'elle se mette à avoir des migraine tient!
Alors qu'elle se baladait plongée dans ses pensées comme à son habitude, elle entendit des bruits de pas, plutôt lourds, qui la sortirent aussitôt de ses pensées, ce qui n'est vraiment pas plus mal.

«Il y a quelqu'un?..»

Sûrement un rat ou une autre bestiole. Par précaution elle se fondit dans l'ombre, de peur de se blesser. Cette fois elle entendit un peu plus que des bruits de pas: des sortes de petits grognements. Par réflexe, elle sortit de l'ombre et tourna la tête vers la provenance du bruit.


Dernière édition par June le Lun 11 Jan - 19:51, édité 2 fois

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   Jeu 5 Nov - 18:49


Attention à respecter le règlement, il faut faire dix lignes hors dialogue. Au prochain écart, ce sera un avertissement.

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   Jeu 5 Nov - 19:30




Tu marchais, à pas feutrés et discrets, avec une précaution intense, une concentration pleine. Personne ne devait sentir ta présence. Ici, c'était un lieu bien intéressant, certes, mais aussi infecté d'animaux indésirables; des espèces de cadavres mutés horriblement, en sorte de combinaisons sorties d'un bestiaire complètement décalé. Tu parlais là du résultat de rats, dont tu ne connaissait que peu de choses, et qui t'obligeais donc à mesurer chacun de tes pas avec une précision certaine. Bien qu'ils pouvaient te flairer, tu avais ouïe dire qu'une mauvaise bestiole traînait dans le coin, et bien que tu aurais aimé la voir par simple curiosité, tu n'oserait dire que tu aimerais te battre contre elle. Malgré tout, ça ne t'empêcha pas de musarder à ta guise dans les égouts, quand bien même une bestiole pourrait déranger cette légère intrusion dans les entrailles de la ville. Et puis, il y avait tout aussi dangereux à la surface; tant de choses que vous ignorez pouvait sûrement causer nombre de tort. Sans oublier que si tu connaissais l’existence de cette chose, elle n'était forcément pas un cas unique. Donc, autant te convaincre tout de suite que rien n'est sûr, et que tu avais toujours ce droit universel d'aller ou tu voulais sans contrainte.

Arrivée dans ce qui te semblait être une des centaines de détours dans les égouts, tu entendis un bruit peu commun. Une sorte de reniflement, et de petits bruits de pattes. Tes oreilles se dressèrent. Te retournant, sans aucun mal, tu parvint à pousser d'un coup vif de patte le rat qui commençait à t'assaillir. Puis, tu te retournas, concentrée sur une douleur vive à la patte : un autre tentait de te mordre. Un rat beaucoup plus grand, nettement plus dangereux. N'étouffant pas un petit cri de surprise, tu lanças ta patte en l'air, sans oublier de la durcir avec rapidité, pour limiter les dégâts. Le rat voleta, et se brisa la nuque contre le mur. Tu regardas, et remarqua qu'il restait deux rats. Tu envoyas rapidement le premier, d'un coup de patte sec, dans l'eau sale, et tu attrapa le second, que tu lanças sur l'autre côté, ratant aisément le point d'eau où il se serait noyé. Soupirant, tu ramassas le cadavre du rat, dont le cou se tordait d'une étrange manière, prévoyant d'en faire ton repas.

Il n'était pas bonne chose de faire la fine bouche en présence d'un monde aussi chaotique, alors tu n'allais pas rechigner à te repaître d'un rat, quand bien même ils avaient un de ces goûts qu'on pourrait aisément qualifier de peu ragoutant, sans mauvais jeu de mots. Et puis, celui-là était plutôt gros, donc ça ne te gênait pas plus que ça. L'emportant dans ta gueule, tu avanças d'un pas lourd, définitivement moins sur tes gardes qu'avant, te laissant porter par l'insouciance. Il te fallait un endroit calme pour manger, et tu craignais que ta truffe ne t'empêche de te repaître sans te donner une sale envie de dégobiller au moindre bout dur que tu pourrais trouver dans le cadavre. On sait jamais ce que bouffent ces bestioles, alors il fallait mieux être prudent à ce sujet. Soudainement, tu fus tirée de tes courtes pensées sur l'endroit où tu pourrais te poser, par une voix incertaine :

«Il y a quelqu'un?..»

Sortant de l'ombre et portant ton espèce de dépouille de rat d'une taille assez conséquente dans la bouche, tu ne pouvais pas parler; le lâchant au sol, tu regarda l’individu de haut en bas, sans aucune gêne. La dévisageant, tu haussa les sourcils, devant son apparence que tu pourrais juger de bien étrange. Une insouciante, à voir l'air ahuri qu'elle abordait. D'un pas nonchalant, tu t'approcha d'elle, la jaugeant. Tu n'avais rien à craindre d'une solitaire, en tout point tu en étais certaine.

« Qui es-tu donc? »

Levant la tête, tu attendis sa réponse, intéressée de connaître appellation de cette chatte à l’apparence des plus surprenantes. Après tout, tu n'avais jamais vu de chat affublé d'un tel haut-de-forme.


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   Jeu 5 Nov - 21:24


Devant June se dressa une silhouette plutôt imposante. Elle n'avait pas l'air d'être jeune, bien qu'elle dégageait beaucoup de puissance et de fierté. L'inconnue avait le pelage roux sombre et, chose plutôt surprenante, elle avait des cornes de bélier et des yeux jaunes perçants. La chatte rousse portait l'odeur des soldats, ce qui ne dérangeait pas tellement June. Elle s'en fichait éperdument.
Elle tenait dans sa gueule une sorte de rat, plutôt amoché. June ne put retenir une petite grimace de dégoût. Elle déteste les rats, bien qu'elle adore les égouts. June priait pour que cette chatte ne le mange pas. Ce serait plutôt... écœurant.

-Qui es tu donc?

Elle ne disait pas ça en crachant, et avait plutôt l'air intrigué. Vu comme ça, elle n'avait pas l'air très méchante par rapport aux premières impressions. C'est ce que pensait June du moins. June répondit lentement :

-Moi ?

Bah oui on est toutes seules, idiote. Elle fit une courte pause, et regarda aux alentours au cas où, ce qui est plutôt idiot d'ailleurs. Elle reprit donc :

-Je suis June, une caméléon...

Mais ça, t'as du le remarquer...Attend... C'est mon bonnet qu'elle reluque comme ça ? Sans le remarquer, June prit direction vers l'eau, bien qu'elle soit aussi écœurante que le rat que tenait la soldate dans sa gueule, chose toujours aussi... Beurk. Elle avait la nausée rien que d'y penser... Inconsciemment elle murmura une question qu'elle reprit plus fort.

-Et toi ? Quel est ton nom?

Oh tiens... June avait vu dans l'eau quelque chose qui brillait d'un bel éclat cuivré. Elle le récupéra et le contempla sans trop faire attention à la nouvelle venue... Elle pensait que l'objet avait de la valeur, étant donné sa lueur, il brillait doucement à la lumière.


Dernière édition par June le Dim 27 Déc - 21:57, édité 4 fois

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   Jeu 5 Nov - 21:24


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   Jeu 5 Nov - 21:52




Tu observas la chatte grise, qui semblait facilement distraite par son environnement, et de temps à autre plutôt aisément captivée par de petits détails la sortant de la réalité. Tu te doutais de cette sorte de facette, car bien que tu lui ait adressé une question en bonne et due forme, avec un tant soit peu de politesse et de considération pour sa personne, elle t'avait tout simplement ignorée pendant quelques secondes, comme si elle n'envisageait pas la possibilité que tu puisse vouloir lui adresser la parole; bien que vous sembliez être seulement deux dans un périmètre assez large. Peut-être était-elle tout simplement hésitante, ou déstabilisée par le fait que tu étais une soldate. Tu avais déjà vu et connu nombre de personnes dérangés par les positions sociales de chacun, et tu avais toujours trouvé cette notion plutôt utile quand au jugement que tu pouvais accorder aux inconnus. Néanmoins, tu aurais préféré qu'elle t'adresse la parole, qu'elle daigne te répondre au lieu de penser qu'elle pouvait oser te faire attendre.

«Moi ?»

Tu toussota, légèrement étonnée par la conception de la chatte grise. Tu mourrais d'envie de lui balancer un de tes doux sarcasmes que tu gardait en réserve, mais tu te retint pour une raison que tu ignora un instant. Peut-être étais-tu simplement attirée par l'idée de continuer à regarder cet espèce d'air ahuri pendant qu'elle regardait aux alentours. A vrai dire, c'était une agréable distraction que de se sentir un peu plus haut dans la hiérarchie, quand tu voyais une chatte ne pouvoir deviner si elle se trouvait être seule. C'était assez rudement déconcertant, d'être face à ce genre de personne. Elle semblait planer à des miles, et pourtant, elle semblait bien là. A te regarder, comme si elle n'était pas vraiment là tout en étant là. Tu concentras ton regard vers la chose la plus curieuse de son arsenal, c'est-à-dire cet étrange couvre-chef. Une sorte de chapeau aplatit. Vert. Un vert qui agressait définitivement tes yeux, tant il te rappelait nombre de choses disgracieuses qui emprutaient la même couleur.

«Je suis June, une caméléon...»

Tu te rendis compte, ce qui te valu un haussement d'épaule, qu'elle n'était qu'une caméléone. A vrai dire, tu l'avais possiblement confondue avec une solitaire, car sous ses airs étranges, elle t'avait franchement l'air d'être plutôt incapable. Quoique, ça correspondait au caractère relativement neutre des Caméléons. Est-ce qu'elle faisait partie du groupe des chats qui ne pouvaient lutter aux côtés des Felinae, car bien trop faible ? Ou peut-être avait-elle un de ces pouvoirs incontrôlables mais terriblement puissants, qui avaient besoin d'un maître. Sans vraiment te retourner la question, ce qui lui aurait valu un petit point de plus pour la politesse, elle se tourna vers l'eau derrière toi. Tu accordas un regard distrait par-dessus ton épaule, essayant de comprendre ce qui la captivait dans l'onde. Mais il semblait qu'elle ne se concentrait pas spécialement sur un point précis, ce qui rendit vain ta tentative de comprendre ce qui lui passait par la tête. Définitivement, ce n'était pas une chatte qu'on avait l'habitude de croiser. Et elle semblait ne pas du tout se soucier du fait que tu soit son ennemie, ce qui te convenait tout aussi bien.

«Et toi ? Quel est ton nom?»

Tu te retournas, ayant la faible envie de pouvoir observer son visage quand tu lui répondrait, mais elle semblait plutôt captivée par l'eau et peu se soucier de ta réponse. Peut-être une sorte de réflexe; elle ne se souciait pas vraiment de ton nom. T'approchant de l'eau, tu regardas l'objet de sa captivation: tu reconnu immédiatement le petit tas orangé que tu avais déjà vu auparavant. Tes yeux s'illuminèrent : tu n'avais pas rêvé. Ils apparaissaient définitivement à des endroits incongrus. Répondant vaguement à la femelle, tu observas l'eau, espérant trouver à ton tour quelque chose :

« Pandémie. »

Posant ta patte dans l'eau, tu continuas :

« J'ai... Déjà vu cette sorte de petit tas. Après réflexion, il m'eut semblé plutôt évident qu'elles proviennent d'un animal peu commun en ces lieux; tu ne trouves pas qu'elle sont plutôt voyantes? On les aurait vu avant. »


Tu trouvas un second tas, et le ressortir d'un coup sec. Ta patte dégoulinait d'eau sale, mais tu n'y prêta guère attention.

« Voilà un second tas. Je me demande bien d'où elles proviennent. »

Tu n'avais pas pour habitude d'être sympathique, mais elle semblait tellement perchée que tu te laissa aller.




Dernière édition par Pandémie le Jeu 5 Nov - 21:55, édité 3 fois

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   Jeu 5 Nov - 21:52


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   Mar 8 Déc - 20:56


« Pandémie. »

Tu ne t'attendais pas vraiment à une réponse de la chatte orangée, même tu pensais quand même avoir une réponse. C'était flou dans ta pauvre petite tête. Comme à ton habitude. On peut dire que c'est ce qui te rend... unique ?
Passons. Pendant que Pandémie te parlait, elle avait la patte dans l'eau. Laquelle ? Tu ne sais plus. Tu n'avais pas la tête à ça. Et puis, pourquoi essayer de se rappeler d'un détail aussi anodin ?

« J'ai... Déjà vu cette sorte de petit tas. Après réflexion, il m'eut semblé plutôt évident qu'elles proviennent d'un animal peu commun en ces lieux; tu ne trouves pas qu'elle sont plutôt voyantes? On les aurait vu avant. »

C'est bizarre. Elle avait l'air plus détendue qu'avant. Ce détail te fit sourire, mais en réalité, tu te demandais quand même pourquoi tu souriais.


« Voilà un second tas. Je me demande bien d'où elles proviennent. »

Mince ! Pendant qu'elle parlait, tu étais toujours en train de regarder l'eau, fade et visqueuse. Malgré    
tout, tu as pu comprendre quelques mots... Elle tenait dans sa patte l'objet que tu avais trouvé au par-avant. Mais un second exemplaire. Évidemment. Cela te fis sourire aussi. Tu ne savais toujours pas pourquoi. Puis, tu remarquas que l'objet couleur cuivre avait presque la même couleur que Pandémie. Et... tu continua à sourire. Enfin, tu commença à parler, de sorte à ce qu'il n'y ai pas trop de « blanc ».

«Et... Paaandémie ? tu doutas et balbutias sur le prénom qui était si peu commun pour un chat. Tu vas réellement manger cette... chose?»

Tu priais pour qu'elle te dise que non. BEURK. Elle tenait toujours le rat près d'elle. Comment elle faisait ? C'est tellement répugnant. Comment quelqu'un peut concevoir une seconde de manger cette chose ? Les poubelles et gamelles qui traînent par-ci par-là étaient beaucoup plus attirantes pour toi. Du moins, beaucoup plus que ce.... pas rat, à ça non. Cette chose ne méritait même pas de nom. Beurk. Eh bien voilà ! Une idée te parvint à l'esprit. Puisque... ce truc ne méritait pas de nom selon toi, tu décidas de l’appeler tout simplement « beurk». Parfait. Ce nom collait parfaitement. Tu affichas un sourire satisfait sur ta figure. Encore une fois.

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   Mar 15 Déc - 21:21




Elle sourit avec une idiotie sans pareille. Geez, elle n'avait vraiment pas l'air futée. Ce n'était pas qu'une impression; elle ne t'écoutait même pas, et ne prêtait nullement intention aux usages de la langue. Une espèce de chatte ridicule, tout au plus. Un petit air supérieur s'afficha sur ton visage, que tu ne te peinas même pas à enlever, car tu te doutais qu'elle l’interprétait avec pas mal de difficulté, si tant est qu'elle parvienne à l'identifier, ou encore même à faire quelque chose que ce fut avec; il faudrait déjà qu'elle soit capable de comprendre qu'il faille l’interpréter. Non, tu ne devais pas la considérer comme une attardée, tu te repris. Après tout, elle n'avait peut-être qu'une sordide envie d'être une connaissance amicale, si tant est qu'elle pense que les rapports amicaux se créent avec quelques sourires et une sorte de demi-amabilité. Duh, il ne fallait pas faire attention a cet air idiot qu'elle affichait sur son visage, n'est-ce pas? Ce n'était rien. Rien du tout. En plus, elle continuait vraiment à sourire, c'en était tellement dérangeant que tu commençais à sentir la lourdeur du silence. Elle parvenait à rendre la scène plus gênante que si vous n'aviez encore échangé aucun mot. Perché n'était pas le terme pour la décrire, non, c'était juste une incapable qui ne comprenait décidément rien aux rapports sociaux, et qui aimaient à massacré avec aussi peu de sens littéral que possible l’atmosphère d'un lieu, et qui, avec une subtilité déconcertante, souriait pour exprimer une sorte de joie sous-jacente complètement déroutante. Oh, pour te déconcerter, ça, c'était une des choses qu'elle devait savoir le mieux exercer dans sa vie.

«Et... Paaandémie ? Tu vas réellement manger cette... chose?»

Son espèce de syllabe traînante eut une effet assez étrange. Vraiment, elle se fichait de tout, ou c'était simplement un drôle de manque de respect ? Heureusement, elle s'était souvenue de ton sobriquet, bien que tu doutas que quiconque eut une mémoire aussi courte pour oublier de telles choses avec si peu d'informations entre les deux dates, mais tu passas, car tu soupçonna plus que fortement un déconcentrement majeur chez elle. Peut-être une sorte de, hum, difficulté extrêmement poussée à se concentrer qui l'empêchait ainsi de suivre une suite de trois mots ? Tu te rendis vite compte de l'hilarité du cours de tes pensées, et tu esquissa un sourire rien que de penser à l'espèce de bordel qu'elle parvenait à créer dans ta tête avec quelques syllabes et un sourire de déb-oh bordel, elle recommençait à sourire avec cet air détaché complètement absurde. Lui a-t-on déjà dit qu'elle faisait plutôt peur, ainsi affublée ? Vraiment. Vraiment, c'était plutôt déconcertant ET ça avait une dimension effrayante; quand on voyait le non-sens total de son esprit. Tu la regardas avec une espèce de moue exagérément déconcertée, tandis qu'elle continuait de trouver ça plutôt amusant, et continuait tout aussi de sourire. Un silence de plus et tu allais littéralement exploser; il fallait que tu trouves quelque chose à dire sans quoi tu allais trouver chaque seconde pareille à une heure, et on sait tous à quel point on ne voulait pas que ça arrive, n'est-ce pas? Personne ne pouvait te l'envier.

Tu te rappelas de sa dérisoire question. Tes oreilles se secouèrent avec le bruit d'une gouttelette qui tombait; sûrement d'un quelconque trou au plafond. Bien, hum. Le rat, n'est-ce pas? Qu'est-ce qu'un chat d’égout pouvait trouver de ragoûtant à manger un animal tout droit natif des égouts ? C'était d'une stupidité complète, même en oubliant un tant soit peu la chatte en question. C'est comme un chat des forêts qui n'aime pas les oiseaux, ou un chat qui vis près d'une rivière sans aimer le poisson. Absurde ! Quand on était dans un espèce de monde chaotique et dominé, régit par une discorde omniprésente, personne ne pouvait se permettre de faire la fine bouche et être complètement dégoûté par un rat de cette masse, enfin ! N'importe qui sauterait sur l'occasion pour l'avoir; en ce genre de temps affreux pour chasser. Surtout que le gibier n'était pas extrêmement diversifié dans le coin, et pas non plus dénué de moyens de se défendre, malheureusement. Donc, si l'on avait une telle prise entre les pattes, il n'y aurait qu'un stupide chat telle que ta compagnie ici-présente pour le refuser, et cela, tu en eut plutôt rapidement conscience. Soit, si elle n'en voulait pas, tu n'allais pas te priver pour elle; tout autant que tu n'avais pas spécialement prévu de lui en donner, après tout, et tu allais donc te repaître de cette chair tiède avec plaisir, alors qu'elle continuerait sûrement de te fixer avec cette moue dégoûtée. Duh, tu ne lui avais pas non plus présenté un chaton récemment égorgé, enfin ! Qu'elle cesse donc tout de suite avec cet air-là !

« Hum, bien évidemment. Il serait fort stupide d'envisager de ne nullement se repaître; surtout en ces temps chaotiques. »


Attrapant le rat par son ventre, tu le fit glisser jusqu'à toi et commenças sans plus de futilités à le manger. Il n'était pas extrêmement bon, comme tu pouvais l'attendre, et même la tiédeur, mélangée à l'humidité, ne pouvait plus te procurer quelque chaleur que ce soit, et eut vite fait de donner une texture assez caoutchouteuse à la viande. Absolument horrible, tu en convenais. Mais tu avais depuis bien longtemps appris qu'on avait pas la possibilité de choisir ce qui était notre repas si l'on ne voulait pas choir sous la faim, ainsi, tu t'en contentas. Puisque tu commençais à être évidemment complètement dérangée par le silence, tu décidas enfin de t'adresser à elle :

« Que fais-tu ici, sinon ? Serais-ce là ton lieu de résidence ? »

Cela ne t'étonnerait nullement, vu la négligence de la chatte. Enfin, qu'elle te réponde si l'envie lui en venait; ce n'était que du remplissage inintéressant, après tout.


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   Dim 3 Jan - 15:04


-Hum, bien évidemment. Il serait fort stupide d'envisager de ne nullement se repaître; surtout en ces temps chaotiques.

Elle avait raison. Mais bon, en fouillant un peu, n'importe qui pourrait trouver mieux qu'un rat qui traîne comme ça. Mais bref, June n'allait pas lui sauter dessus pour lui arracher son « précieux » repas.
Quand Pandémie mangea son rat, June vit bien que le rat en question n'était pas aussi bon que la soldate le pensait. June ne put se retenir de rire. Intérieurement. Elle tient à sa vie quand même !

-Que fais-tu ici, sinon ? Serais-ce là ton lieu de résidence ?

June perdit son sourire. Elle sait qu'elle paraît niaise, et jusqu'à maintenant elle s'en fichait, mais là elle se senti touché. Chose aussi rare que de la voir sans sourire. June répondit quand même à la question de Pandémie, en évitant de prendre la même ton désagréable de sa question.

-Non, je n'habite pas ici, trop de rats Elle sourit. On ne peut quand même pas dire que j'habite vraiment quelque part, je suis plutôt coupée en deux...

June se remit donc à sourire de manière moins niaise et plus chaleureuse, avec un peu de mélancolie en prononçant ses dernières paroles. En espérant que cela touche la chatte rousse, et pas dans un mauvais sens.
Elle ne savait pas si elle avait réussit à apaiser l’atmosphère, mais elle avait au moins le mérite de garder son sang-froid. On peut dire que c'est une de ses qualités. Inutile de lui demander ou elle réside... Si cette Pandémie dit vrai et qu'elle est bien une soldate, alors c'est inutile de lui demander où elle habite. Mais il est évident qu'elle ne ment pas ; si elle mentait c'est qu'elle craindrait quelque chose, et Pandémie ne donne pas vraiment l'impression de craindre quoi que ce soit. Bref, après un moment de réflexions, June reprit la parole.

-Et sinon ? Tu as apprécié ton repas ?

MINCE. QUELLE IDIOTE. June priait pour que Pandémie ne le prenne pas mal, chose qui paraît complètement impossible.

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   Dim 3 Jan - 21:44


Tu l'observas perdre son sourire; tu n'avais pas spécialement envisagé qu'elle le prenne comme une remarque dégradante; ç'avait été une possibilité, qu'elle décide de vivre ici, après tout. C'était plutôt peu commun, comme endroit, tu en convenais, mais tout de même, ça restait assez dérangeant qu'elle le prenne mal. Bah, ce n'était sûrement pas vraiment tes affaires, même si tu devais avouer que c'était étrange -bien que tu ne la connaissait nullement- de la voir sans son sourire. Peut-être que c'était un accoutrement qu'elle affublait si souvent que même sans la connaître, on savait étrange d'imaginer ses contours sans; alors ça t'étonna un tant soit peu. Cependant, tu décidas de ne rien laisser paraître; pas une once de regret, rien qui ne pourrait laisser penser que tu avais réfléchit la moindre seconde à envisager, d'une manière ou d'une autre, sa réaction. Bah, vraiment. Dans le pire des cas, tu espérais pouvoir plus ou moins rattraper la situation, en fonction de sa réponse, si elle n'était pas trop grave. Elle avait l'air si simplette que tu ne pouvais envisager la voir porter une quelconque colère sur toi, aussi, tu ne fus pas spécialement surprise lorsqu'elle te répondit avec un certain calme, bien qu'il puisse tout à fait être forcé par la chatte grise, ne voulant pas vraiment te provoquer dans quelque duel que ce fut, pleinement conscience de ses capacités :

«Non, je n'habite pas ici, trop de rats. On ne peut quand même pas dire que j'habite vraiment quelque part, je suis plutôt coupée en deux... »

Elle sourit, bien que son visage gagna une sorte de mélancolie chaleureuse. A ton tour, tu ressentit une certaine tristesse. Un caméléon, qui n'avait pas d'endroit où il vivait ? Pas d'endroit qu'il pouvait appeler maison ? C'était d'une certaine tristesse, c'est bien vrai. Quelque chose que tu ne pouvais pas vraiment combattre. Tu ne la connaissait pas, après tout. Ce n'était plus tes affaires. Cependant, tu la considéra quelques instants, concernée par une sorte d'attention passive. Après tout, elle ne t'avait pas témoigné de mauvaises choses, alors tu ressentit une empathie certainement trop bien définie à ton goût pour sa personne. Tu ne comprenais pas vraiment cette sorte d'aversion pour les rats; ils n'étaient pas vraiment de si mauvaises choses, au fond. A définir que mauvaise était un trait général, et pas vraiment une notion quelconque de goût; parce qu'autant on pouvait être le genre de personne à s’accommoder facilement, il était hors-de-considération pour la plupart des chats de trouver un rat bon. Enfin, il fallait s'habituer, et après, l'espèce d'amertume qu'on ressent devient simplement un goût inexistant, et bien que l'impression de mâcher des matières caoutchouteuses persiste, on s'y faisait, pas vrai ? Tu t'y étais bien fait, donc tu doutais qu'on ne puisse pas en faire de même; bien que tu te savais relativement peu exigeante sur la plupart des choses qui concernaient la nourriture. Tu n'avais jamais vraiment eu le choix, dans un monde comme celui-là. Après quelques instants, June se décida à continuer la conversation; tu n'y trouvais rien à y redire, c'était mieux ainsi :

« Et sinon ? Tu as apprécié ton repas ? »


A ce propos, tu ramassa le cadavre à moitié mangé, complètement dégoûté de la chair âcre avec les paroles de la chatte. Tu le jeta dans l'eau; il coula à moitié, lorsque les plaies que tu avaient grandement ouvertes s'engouffraient d'eau. Tu n'appréciais pas vraiment la vision qui s'offrait à toi, et tu doutais que la chatte grisâtre aussi, alors tu te hâta de retourner ton attention vers elle. Tu la regarda un peu, sans vraiment savoir quoi dire. Rapidement, tu te remémora sa question, et songea quelques secondes à l'accabler avec une ironie que tu connaissait largement plus que de raison, mais tu ressentais un début de sympathie pour elle, et ne pouvait donc aisément pas te permettre de telles fantaisies. Après tout, elle demandait simplement une réponse qui coulait de source, à savoir décrire l'espèce de dégoût prononcé que t'inspirait la chair insipide de la créature maladive et famélique. Mais bon, même si la réponse à venir était plus qu'évidente, et coulait définitivement de source, il te fallait la formuler, comme une espèce de politesse délicate montrant que tu lui souhaitait définitivement une attention certaine. Tu pensais qu'elle pouvait bien, avec son insouciance, remplir une certaine partie d'amitié dans ta vie. Et puis, tu devais beaucoup aux Camélons, alors lier un lien positif avec eux ne t'ennuyait pas. Tu ne savais pas vraiment à quoi tout cela allait conduire, honnêtement, mais tu ne voulais pas vraiment trop y penser, après tout. Tu lui miaula doucement :

«Comme tu peux sûrement t'y attendre, c'était tout simplement... Révulsant, âcre et amer. »


Tu avais eu un petit instant d'hésitation, voulant placer quelque chose d'un tant soit peu poli dans ta phrase, révulsant n'ayant pas vraiment été par définition le premier terme t'ayant traversé l'esprit, pour décrire cette chose.

« Enfin, ce n'est vraiment rien. Au moins, ça servira, plus ou moins, à me repaître pour la journée, un tant soit peu. »

Tu trouvais que l'endroit commençais à être plutôt oppressant. Soudainement, l'idée d'un test te vint à l'esprit. Une manière de l'évaluer, aussi égoïstement que cela puisse paraître. Entreprendre une sorte d'analyse de ses pensées; savoir si elle était aussi simplette qu'elle pouvait en avoir l'air. Était-elle aussi peu complexe qu'on y croirait, à première vue ? Tu ne savais si elle pouvait t'étonner, mais tu te lanças sur la voie, aussi incertaine qu'elle semblait à première vue; tu savais que tu ne pourrais que l'explorer un peu plus, et ne perdrait donc rien à essayer :

« J'ai une question pour toi. Sincèrement, que penses-tu de cette espèce de guerre entre les soldats et vous-autres ? Éclaire ma lanterne sur vos idées étranges de pacifistes, ou sur vos fondées peurs qui vous enivrent l'esprit, et vous oblige à vous targuer de caméléons, pour couvrir un peu le reste presque éteins de dignité qu'il vous reste ? Je suis plus qu'intéressée par vos conditions. »

Tu ne savais pas à quelle réponse tu devais t'attendre; te posant au sol, tu l'observais avec un sourire satisfait et un air, malgré tout, intrigué.



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   Lun 4 Jan - 22:37


-Comme tu peux sûrement t'y attendre, c'était tout simplement... Révulsant, âcre et amer.

Ah ? Elle ne l'a pas prit mal ? Et elle a répondu sans... Sans arrière pensée ? Cela veut dire qu'elle n'a pas vu June rire, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.
Mais ce qui est bien, surtout, c'est qu'elle aie répondu sans sourciller. Presque personne ne se serait pas moqué de June, ou ne lui aurait pas, au moins, hurler dessus. On pourrait presque dire que c'était gentil de la part de Pandémie d'avoir répondu avec autant de calme.

-Enfin, ce n'est vraiment rien. Au moins, ça servira, plus ou moins, à me repaître pour la journée, un tant soit peu.

Mmh. Elle devrait mieux se nourrir. Pandémie n'était pas maigre, mais elle devrait manger un peu plus. Elle n'est ni enveloppé, ni maigre. Elle à l'air de manger, disons, juste à sa faim, si ce n'est moins. C'est triste. June se demandait si la soldate savait bien chasser ; par exemple un lapin. Vu son gabarit, sa réponse devrait être évidente. Mais bon, on ne sait jamais.

-J'ai une question pour toi. Sincèrement, que penses-tu de cette espèce de guerre entre les soldats et vous-autres ? Éclaire ma lanterne sur vos idées étranges de pacifistes, ou sur vos fondées peurs qui vous enivrent l'esprit, et vous oblige à vous targuer de caméléons, pour couvrir un peu le reste presque éteins de dignité qu'il vous reste ? Je suis plus qu'intéressée par vos conditions.

Nos idées hein... June se fichait de tout. Mais la, c'est un sujet pour le moins différent. Si cette chatte grise se fichait de tout, c'est en grande partie des autres qu'elle se fout. Pour elle, ce sont juste des idiots qui ne savent pas communiquer. Mais à quoi bon les raisonner ? C'est pour cette raison que June a cesser de s'intéresser aux autres. En partie. Mais bon. Il faut quand même essayer de voir les choses du bon côté.
La chatte grise finit par répondre à Pandémie.

-Mmh.

June n'avait vraiment pas envie de répondre, elle n'est pas comme les autres caméléons. C'est un membre à part, qui se considère comme libre. Elle n'arrivait donc pas à répondre à cette question.

-Le ''peu de dignité qu'il NOUS reste'' ? Tu devrais dire qui ''leur'' reste. Ils ont beau se cacher, cela ne résoudra rien. Je suis en effet pacifiste, et fuyarde, mais je me fiche de passer pour quelqu'un de faible, les gens pensent ce qu'ils veulent après tout. C'est vrai que je cherche jamais la bagarre. Mais j'ai beau rester neutre, je n'apprécie pas vraiment les Felinae, et je trouve les Soldats... Plutôt violents, et brusque. La seule option pour moi était d'être Caméléon, mais je me suis peut-être trompée...

Elle prit son souffle. June se sentait bien. Très bien même. Tout ce qu'elle dit maintenant ne sera dit qu'une fois. Et cette fois ne peut pas être dite à un Caméléon, sous peine d'être traité de traître, pareil pour les Felinae. Les soldats sont sa seule issue.

-Je ne me sens pas chez moi. Peut importe où je suis. Les moments où je me sens libre sont mes moments de bonheur, quand je me balade librement, sans penser où je vais. Pas ceux de combats incessants. Cela peut paraître naïf, mais c'est vrai, et j'assume parfaitement ce que je viens de dire. Tu peux aussi me donner ton avis... Fais comme tu veux, peu m'importe...

Après tout, tu as du écouter un mot sur deux de ce que j'ai dis toi aussi...

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Anonymous
Invité


   Mar 5 Jan - 21:45




Elle mit un certain temps à te répondre, car bien que ce ne fut que de l'ordre de quelques secondes, cela te parut mystérieusement bien trop long à ton goût; sûrement parce que tu n'étais nullement accommodée aux silences doucereux qui aimaient à se placer lors de discussions comme celles-là. Clairement, elle ne ressentait pas d'envie spéciale de s'embourber dans un monologue tel que le tien; c'était bien la première fois que tu croisais un chat qui n'avait pas le besoin de briller de par ses paroles. Quelque part, tu aurais tant aimé qu'elle te réponde avec une certaine rapidité et un développement relativement incroyable; d'une certaine façon, ça t'aurait permit une sorte de dialogue combatif mental, mais tu ne sais pas si tu ne t'en serais nullement lassée. Tu t'en lassais souvent, bien que tu cherchais à les commencer la plupart du temps. Peut-être étais-ce à force d'entretenir un dialogue si semblable à chaque personne que tu n'y voyais plus vraiment d’intérêt, mais tu t'y sentais encore tout à fait à ton aise, et ça ne t'empêcherait absolument pas de continuer cette espèce d'idiotie. Après tout, les gens faisaient des choses simplement parce qu'ils n'avaient pas en tête le moment où les conséquences s'en feraient sentir. C'était peut-être un peu ton cas, pour le moment, à aimer vivre les choses comme elles venaient sans vraiment réfléchir à ce qui pourrait se passer si quelque chose allait mal. Enfin, elle se décida à te répondre, après quelques secondes qui te parurent affreusement lourdes et interminables :

« Mmh. »

Ce n'était pas très communicatif, mais ça avait le mérité d'être clair. Au moins, tu étais fixée sur le fait qu'elle n'avait pas vraiment envie de partager sa philosophie avec toi; et tu savais que ce n'était absolument pas par gêne ou crainte de ta réaction envers son avis, mais plutôt un manque d’intérêt flagrant. Enfin, elle pouvait bien penser ce qu'elle voulait, c'était une certaine preuve d'originalité pour toi. Une manière de dire que clairement, elle ne ressentait pas vraiment le besoin de défendre sa guilde face à des agressions complètement malvenues d'un soldat. C'était pas un mérite, tu te disais, quelque part, mais c'était honnête. Elle semblait vivre détachée de tout ça, et s'y accommoder à la perfection. Tu l'envia quelques secondes, à voir sa tête si lassée par la simple évocation des principes même de sa guilde, qui primait son avis individuel face à l'aspect général d'un groupe qu'elle était censée défendre. Tu espéra que ce n'était tout de même pas une hypocrite à changer d'esprit lorsqu'elle était en présence de l'ennemi, mais étrangement, quelque chose de sincère demeurait en elle et tu compris immédiatement que ce n'était pas le cas. Au final, cette simple onomatopée t'en avait bien plus appris que de raison sur ses principes, et tu commenças à la trouver intéressante, bien que tu ne parvenait nullement à décoller son image de chatte peu sérieuse dans ton esprit. Peut-être étais-ce une simple manipulation des premières impressions pour toi, mais tu étais tout de même satisfaite de ce que tu avais trouvée en elle. Au moins, elle avait le mérité de rester une personne stimulant ta curiosité; au pire, elle resterait une espèce d'inconnue bizarre; mais ce serait un véritable gâchis avec tout ce qu'elle semblait être capable de t'offrir.

« Le ''peu de dignité qu'il NOUS reste'' ? Tu devrais dire qui ''leur'' reste. Ils ont beau se cacher, cela ne résoudra rien. Je suis en effet pacifiste, et fuyarde, mais je me fiche de passer pour quelqu'un de faible, les gens pensent ce qu'ils veulent après tout. C'est vrai que je cherche jamais la bagarre. Mais j'ai beau rester neutre, je n'apprécie pas vraiment les Felinae, et je trouve les Soldats... Plutôt violents, et brusque. La seule option pour moi était d'être Caméléon, mais je me suis peut-être trompée... »

Elle repris son souffle; peut-être un soupir étouffé, songeas-tu un instant. Tu souleva un sourcil. Certes, tu t'attendais peu à une réponse nette, mais encore moins à ce qu'elle parvienne à te révéler sans concessions ce genre de raisonnements impliquant d'être un traître complet; un lâche à part entière qui vivrait complètement scindé de son groupe; tout cela causé par un simple coup de tête. Mais tu comprenais sa position; si jamais tu n'aurais pas apprécié cette espèce de sort que l'on t'avait réservé, et que tu aurais voulu t'enfuir sans considérer quelque vengeance où leur accorder une rédemption aussi brutale qu’insensée, face à leur complète hérésie de la nature; tu n'aurais jamais eu d'option telle que Felinae; tu la comprenais amplement sur cette position. Et son détachement pour les Caméléons t'était inexplicable; peut-être envisageais-tu qu'elle ne voulait simplement plus être mêlée à ce genre de conflits; qu'elle les trouvait aussi inutiles qu'enfantins; et voulait se détacher de la violence et de la mort qui alourdissaient leurs esprits. C'était purement compréhensible, et tu ressentis une certaine empathie pour elle, incertaine de son destin. Des images affreuses te traversèrent la tête; lorsque tu te rappelas les choses qui t'avaient fait douter de ton choix; douter de ta propre personne et de ton propre développement; notamment la mort de la chatte blanche. Comment parvenais-tu à penser à de tels actes en ces moments-là ? Tu étais juste dans les égouts, à parler avec une âme perdue; tu ne devais plus penser à ce pêché désastreux. Plus jamais; ça devait rester un de ces secrets honteux et interdits dont on ne saurait parler sans conséquences affreuses.

« Je ne me sens pas chez moi. Peut importe où je suis. Les moments où je me sens libre sont mes moments de bonheur, quand je me balade librement, sans penser où je vais. Pas ceux de combats incessants. Cela peut paraître naïf, mais c'est vrai, et j'assume parfaitement ce que je viens de dire. Tu peux aussi me donner ton avis... Fais comme tu veux, peu m'importe... »

Vraiment, ne comprenait-elle donc nullement ton point de vue ? Tu n'avais plus rien contre les Caméléons; tu ne pourrais plus jamais ressentir une mauvaiseté naturelle à leur égard; et que tu ne pouvais donc naturellement pas la brimer, surtout lorsqu'elle attisait ta curiosité avec une ardeur si soudaine. Un avis tel que celui-là, c'était bien la première fois que tu y faisais face. Tu adopta un visage satisfait; complètement amusée par ce que tu venais d'entendre, avant de lui répliquer :

« Ainsi, tu n'es nullement comme tous ceux qu'il m'ait été donné de rencontrer; nullement une couarde orgueilleuse qui ne saurait faire autre chose que défendre des valeurs qu'elle ne comprennent pas. Quant à la violence, je dirais qu'elle est naturelle pour ces espèces de bêtes; si tu es pacifistes, seul les camélons auraient pu te satisfaire. Après tout, tous ceux que j'ai rencontré étaient tout à fait satisfaisants à ce niveau-là; ils étaient complètement pacifistes; a vrai dire, ils m'ont même sauvé la vie face à un Felinae taré. Mais enfin, si tu n'y trouves nullement ta place, je dois dire que je peux ressentir une certaine empathie à ce propos. »


Tout à fait ce que tu n'aurais pas du dire; bien que tu doutais qu'elle le relève.

« Tu sais, je ne te jugerais pas si tu as des idées si originalement assumées. »

Tu te relevas, et secoua ton pelage alourdi par la crasse ambiante; l'air commençait à être lourd, mais tu sentais que tu avais déjà, à ton grand malheur, ouvert ton cœur à la chatte grise; et tu continua :

« Moi-même j'ai déjà réfléchit à ce que nous faisons, nous-même Soldats; pourquoi on devait absolument être agressifs; et je me suis dis que parfois, c'était stup-»


Ok, ok OK OK arrêtes-toi là tout de suite, Pandémie, tu blasphèmes et délires complètement. Tu secouas la tête.

« Non, ce que je voulais dire, c'est que la considération même d'une guerre incessante est complètement dénuée de-»

Tu ne savais plus quoi dire.

« Et je-je...»

Et tu commençais à bégayer. Tu sentais l'air opressant se coller à ton pelage.

« C'est-à-dire que le rat était véritablement affreux, donc je devrais me hâter et aller chasser quelque chose de meilleur ! »

Est-ce qu'on sentait la nervosité dans ta voix ? Mais noooon, elle est si perchée qu'elle devait pas l'avoir remarqué, n'est-ce pas ? Hein ? Tu en avais bien trop dit, et les pensées dans ta tête se bousculaient sans que tu ne puisse disposer du temps suffisant pour penser avant de parler, ce qui causer d'horribles labyrinthes mentaux qui ne disposaient absolument pas ton esprit dans des conditions adéquates pour discuter. Tu te retourna.

« Je vais y alleeeer ! »

Tu parcouras nerveusement le chemin qui te menait à la sortie, sans te perdre la moindre seconde. Mais quel merdier, sérieusement. Tu devrais aller te terrer dans le sol.


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Anonymous
Invité


   Lun 11 Jan - 19:48


- Ainsi, tu n'es nullement comme tous ceux qu'il m'ait été donné de rencontrer; nullement une couarde orgueilleuse qui ne saurait faire autre chose que défendre des valeurs qu'elle ne comprennent pas. Quant à la violence, je dirais qu'elle est naturelle pour ces espèces de bêtes; si tu es pacifistes, seul les camélons auraient pu te satisfaire. Après tout, tous ceux que j'ai rencontré étaient tout à fait satisfaisants à ce niveau-là; ils étaient complètement pacifistes; a vrai dire, ils m'ont même sauvé la vie face à un Felinae taré. Mais enfin, si tu n'y trouves nullement ta place, je dois dire que je peux ressentir une certaine empathie à ce propos.

Le fait que Pandémie réponde est une bonne chose. Le fait que la réponse soit longue importe peu pour June. Le fait que ce qu'elle ressentait était de l'empathie est... Ouah. C'est très gentil. En fait, de tout ce monologue, June n'a qu'entendu ''je peux ressentir une certaine empathie....''. Elle en était presque choquée. Nan, quand même pas. Mais elle a trouvé cela très gentil.
June aurait aimé la remercié, mais visiblement la chatte rousse n'en avait pas encore fini.

- Tu sais, je ne te jugerais pas si tu as des idées si originalement assumées.

Ok. Mmmh... Comment dire.... Ah oui je sais. June s'en fiche. A ne pas prendre mal, mais, elle assume déjà ; pas besoin d'en rajouter.  Ce que dit la femelle est bien, mais sans intérêt. Cherchait-elle à s'affirmer ? C'est étrange. Le dire comme ça à June ; lui dire quelle ne la jugerait pas est... Bizarre. Et sûrement faux. N'importe qui sur cette terre prend June pour quelque chose de péjoratif ! Quoique. Elle n'avait pas l'air de mentir... Laissons la poursuivre dans ses affirmations abracadabrantesques, peut-être dira-t-elle quelque chose de ''construit'' cette fois.

-Moi-même j'ai déjà réfléchit à ce que nous faisons, nous-même Soldats; pourquoi on devait absolument être agressifs; et je me suis dis que parfois, c'était stup-

Elle délire? Pandémie se contredisait toute seule, comme si elle ne savait pas quoi penser. Qu'elle avait les idées floues, vagues. Inquiétant. Très inquiétant même. Elle avait pris un ton un peu gêné. Comme si elle avait honte. Nooon, elle? Je ne pense pas qu'elle ai honte de quoi que ce soit, voyons.

- Non, ce que je voulais dire, c'est que la considération même d'une guerre incessante est complètement dénuée de-

… Dans quel délire part-elle? Elle qui avait l'air si sûre d'elle au début de la conversation, elle... Ne sait même plus quoi penser? Serait-ce les paroles de June, ou elle-même, qui la déstabilisait autant? Que dire? Quoi penser? Pandémie dépêche toi de te justifier!

-Et je-je...

Pandémie avait commencé à bafouiller maladroitement. June commençait à s'inquiéter un peu plus. Qu'elle ne l'était déjà.

-C'est-à-dire que le rat était véritablement affreux, donc je devrais me hâter et aller chasser quelque chose de meilleur !

...Elle rigole là ?

-Je vais y alleeeer !

HEY! Trop tard. Elle était déjà partie. Sans même détourner le regard. Quoiqu'on aurait presque dit qu'elle voulait se retourner, non ? Cette rencontre était pour le moins... Passionnante. June ne compte pas en rester la. La prochaine fois, elle essaiera de parler un peu plus.... Et aussi de ramener quelque chose de plus consistant que ce ''beurk'', plus communément appelé ''rat'', à cette Pandémie. Cela évitera que June vomisse devant Pandémie a chaque fois qu'elle se régale de rats.

Au fait... Où est la sortie? June ne me dit pas que tu es encore perdue...





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