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Ballade en terre neutre | Feat Idylle

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Anonymous
Invité


   Sam 30 Déc - 17:39


Mayël s'allongea dans l'orée. Elle avait fait le trajet de la Sylve jusque la prairie carnivore, y ayant trouvé certaines plantes dont l'occupation -c'est le mot- a pour beaucoup été d'essayer de la MANGER, ni plus ni moins.
Après avoir activé son pouvoir affin d'éviter de faire l'expérience de servir de repas, elle était un peu tendue. Elle savait qu'une seul et unique utilisation lui sera encore possible aujourd'hui. Elle avait ensuite fait le trajet de la prairie jusque l'étang pour se désaltérer et se nettoyer de la sueur de sa course folle.
Elle aime beaucoup la sensation de l'eau ; jadis, la guérisseuse caméléon lui avait appris à nager, et ce fut une de ses activités les plus chronophage pendant sa petite enfance. Entre course, chasse et entraînement.
Là-bas, à l'étang donc, elle s'était un peu détendue, les coussinets meurtris, elle avait fait une sieste à demi réveillé non loin de Felinae. Bien que n'ayant pas de liens ou de confiance poussée avec eux, elle savait qu'un Felinae n'attaquerais jamais un Caméléon mais qu'au contraire, si un individu dangereux approchait, comme un soldat par exemple, jamais ils ne le laisseraient l'approcher pendant son sommeille.
Donc, le jour en "tait à son plein désormais, et le soleil tapait trop fort. Après avoir lapé un peu d'eau, elle s'était remise en route.

Arrivée à l'orée, elle décida de chasser un peu. Ici le gibier est commun aux soldats et aux Felinae, elle aura surement la chance de trouver un individu isolé, avec qui elle pourrait en apprendre un peu plus sur les soldats. Qui sait, avoir des sources vérifiées est un avantage.
Elle resta en arrêt sur un campagnol ordinaire; ni gros ni fin, juste de quoi caller l'estomac du modèle réduit que constitue Mayël. Elle le suivit en marchant à pas doux jusqu'à un endroit dégagé où elle pourrait bondir avec aisance. Grâce à son poids, elle n'eut pas besoins de prendre une position particulière, et au dernier moment, elle bondit sur sa proie dont elle brisa la nuque selon sa méthode ; Une patte, la gauche qui cloue la proie au sol et la droite, qui prend sous le menton et qui tire violement d'un coup en arrière. La bête n'aura pas souffert et le sang n'attirera personne ici.
La chatte porta son repas jusqu'à une souche décomposée couverte de marques de griffes. Elle s'y allongea sans se préoccuper de quelconque signe de territoire. Après tout, elle est partout chez elle.
Elle finit son repas, s'étira et fit quelques marques de griffes sur ce vestige organique. C'est une marque que personne ne verra, mais elle est bien là. Comme elle, elle vit seule, au nez des soldats ayant une image de moins en moins dangereuse à ses yeux

La petite attendit, guettant si un soldat arrivait, dans le bon sens du vent quand elle sentit une odeur ; celle d'une femelle, a peu près son âge, soldat. Elle sortit de sa cachette, en direction de la nouvelle venue, soldat ou pas, les soldats sont pas si dangereux que ca a ce qu'il paraît.
Pensant à la première rencontre qu'elle eut avec un soldat, elle décida de ne pas en dire trop.

"Bonjour"

C'est suffisant pour commencer. Elle déclara ceci sur un ton amical, mais un peu formel, après tout, elles ne se connaissent pas encore.

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Anonymous
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   Mar 2 Jan - 19:41


Ballade en terre neutre

ft. Mayël
Laisse moi tranquille, sale pervers !

Ça y est. Tu les vois. Ces deux grands yeux globuleux et obsédés te cherchaient. Cachée derrière les buissons qui entouraient le champs d'entraînement, tu fuyais désespéramment le regard de ton pervers de père. Tu ne voulais plus le voir, tu en avais assez. Quelques instants auparavant, il s'était brutalement approché de toi d'un air vicieux. Son sourire avait bizarrement déformé son visage et une lueur malsaine avait assombrit son regard. Puis tout à coup, il s'était jeté sur toi en plongeant violemment ses crocs dans ta douce fourrure. Au début, tu n'avais rien dis, pensant naïvement qu'il te faisait une démonstration d'attaque, mais lorsque tu avait sentis son poids écraser le pelage sur ton arrière-train, tu te rendis compte que ce qu'il te faisait subir était loin d'être une prise de combat dédié à l'entraînement... Dans un hurlement choqué et furieux tu lui flanqua un grand coup de cristaux dans les hanches, si bien que le matou s'affala durement sur le sol en lâchant la peau du cou de sa fille. Sans attendre et d'une vitesse remarquable, tu t'étais cachée dans les broussailles, accablée par la scène qui venait de se produire. Tu savais que ton père n'était qu'un crétin sur pattes, narcissique et grossier. Mais jamais tu n'aurais pensé qu'il allait tenter une chose pareille. Pas sur toi, sa propre fille ! Tu ne savais plus quoi ressentir. De la rage ? De l'effroi ? Les deux peut-être ? Il savait où tu te trouvais, mais de sa voix mielleuse il continuait à t'appeler, comme amusé. C'est ça, c'était un jeu pour lui. Mais toi tu ne voulais pas jouer et malgré ton implacable courage et ton sang-froid admirable, tu tremblais comme une feuille.

Aussi discrètement que tu le pouvais, tu reculas tout doucement. Une fois sûre qu'il ne pouvait plus te voir, ni te sentir tu filas à toute vitesse dans une drôle de forêt. Tu n'y avais jamais mis les pattes mais tu t'en fichais complètement. Tu étais aveuglée par la panique et la fureur, courant droit devant sans jamais t'arrêter. Tu passas devant d'effroyables insectes géants, évitas de justesse un arbre glauque aux branches ternes et entremêlée, sautas sur les énormes racines noueuses des gigantesques végétaux. Puis tu commenças à fatiguer et, doucement, ton ralentis l'allure jusqu'à déboucher dans une vaste clairière. Tu écarquilles les yeux en voyant tant de verdure comparée à la forêt grisâtre et calcinée que tu venait de traverser. Une drôle d'odeur chatouilla ta petite truffe rose. Tu observas les alentours puis aperçus un pelage tacheté blanc de noir et de brun qui s'approchait. Poussée par l'adrénaline, tu reculas d'un pas en montrant les crocs, la fourrure en bataille orné de quelques brindilles et de feuilles que tu avais inconsciemment amassé durant ta course. Est-ce là l'un des chats sauvages que l'on t'a tant parler ? Peut-être qu'elle est dangereuse. S'il elle venait a t'attaquer tu saurais te défendre !

- Bonjour.

Tu clignas des yeux, interdite. Tu te redressas tranquillement en soupirant bruyamment. Qu'est ce que tu peux être stupide quand tu t'y mets. Ce n'est qu'une jeune féline et toi tu l'agresses sans aucune raison ! Tu t'ébrouas d'un air gêné et hochas la tête avant de marmonner :

- Salut, excuse mon comportement inapproprié, je ne suis pas comme ça d'habitude...

Tout en essayant de donner un ton joyeux à ta voix, tu repris :

- Je m'appelle Idylle ! Apprentie chez les Soldats. Et toi ? Qui es-tu ?

Malgré ton air léger, ta queue frémissante et les coups d’œil furtifs trahissaient ton anxiété. Et si ton père t'avait suivit, et s'il se cachait là, derrière les arbres. Peut-être est-il en train de t'observer de son air vicieux, attendant le meilleur moment pour te bondir dessus, de nouveau emporté par ses désirs obsessionnels...


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Anonymous
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   Mar 2 Jan - 22:02


Mayël avançait vers la silhouette, qui semblait un peu perdue. Elle discerna un aire un peu agressif, mêlée à de la peur, allons bon, on la lui fait pas; elle sait désormais que les soldats dangereux font partie de l'élite, elle n'a pas envi de déclencher un débat comme avec Kamishio -qui l'a bien informé d'ailleurs-.
L'autre s'ébroua devant Mayël, avant de prendre d'un aire gêné ;

- "Salut, excuse mon comportement inapproprié, je ne suis pas comme ça d'habitude..."
Elle reprit, d'un aire plus amical. "Je m'appelle Idylle ! Apprentie chez les Soldats. Et toi ? Qui es-tu ?"

Encore une pacifique. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Les deux remarque ; d'un côté elle n'avais pas spécialement envie de se battre aujourd'hui mais d'un autre, a quoi ca sert de s'entraîner si on ne tombe que sur des félins qui voient la vie en rose ! A rien, encore une fois.
Mayël continua sa marche pour se trouver en face de la soldat.

"Ce n'est pas grave."
Dit-elle, sortant de son état mi attentif mi pensif. Elle hésita une dizaine de secondes avant de dévoiler son nom. Qu'importe, si le danger est là, qu'il vienne un peu. "Mayël, je fais plus ou moins partie des Caméléon"

Ce ne serait pas la première à le savoir de toute façon. Et puis, une caméléon de cet âge qui traverse le désert, il n'y en a pas tous les jours, il y a une chance sur deux qu'elle ne la croit pas, enfin si les soldats savent que le refuge des caméléons est dans le désert.

Elle sourit, grattant le sol comme à son habitude pour s'assoir. Elles ont l'aire d'avoir plus ou moins le même âge et logiquement, Idylle est plus grande et élancée que Mayël, qui est plus petite, avec une musculature un peu plus poussée, surtout pour sa taille. A croire que tout le monde est grand dans ce monde. Hormis ca, elle était intriguée par le dos de l'autre ; des sortes de pierres mauve, serais-ce une sorte d'arme venant des humains ? Ca rend bien sur la belle chatte en face d'elle, mais c'est contre-intuitif. Et c'est inconnu, elle n'aime pas l'inconnu.

Elle resta plantée comme ca, attendant qu'elle relance la conversation. Parce que l'aire de rien, elle ne sait plus trop quoi en penser des soldats.

HRP:





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