La journée même, il lui avait fallu du courage pour continuer ses dures recherches. Cette poudre, il ne faisait que de la croiser. Pendant que ses égaux frimaient de leurs trouvailles devant ses supérieurs, ceci ne faisait que l'énerver. Il égorgea une fleur dans son sillage, laissant sa sève couler le long de sa tige principale. Il s'était assis près du ruisseau, un endroit où il n'y s'était encore jamais rendu. Le courant était sortit de son lit, débordant maintenant et dévastant les petits arbustes se trouvant sur la rive. Il serait dangereux de s'y glisser. C'était maintenant une petite rivière, vivant pleinement sa vie pour se jeter dans un fleuve l'attendant avec impatiente. Les pluie devenaient fortes, et l'eau ne cessait d'augmenter. Heureusement, c'était un beau jour aujourd'hui, le soleil s'élevait bien haut dans le ciel. Ses prunelles indigo, fixaient un buisson non loin d'ici. Encore un matou fouillant ces précieux objets que tout le monde cherchaient. S’avançant à pas de loup, il finit par se trouver devant ce qui semblait une cachette pour son visiteur. Il haussa le ton.

- Tiens, bonjour cher visiteur.

Il n'était intrigué par la tête qui venait de se lever, mais par ce qu'il avait ramassé. Il semblait le cacher sous ses coussinets, bien à l'abri. Comme convenu. Il s'assit devant la nouvelle tête, posant ses pattes minutieusement afin de pouvoir s'entourer de sa longue queue touffue. Son livre luisait à côté de lui, et il reprit, plus banalement cette fois.

- Dis moi, que caches-tu entre tes pattes ?

Il leva un sourcil. Plus intrigué que jamais, il voulait voir ce qui semblait important au jeune matou. Les yeux fixés sur ce qu'il cachait, il tournait la tête pour mieux voir, mais l'ingrédient était bien trop petit pour dépasser. Il attendait patiemment la réaction de l'autrui.

Hikun pouvait maintenant dévisager le jeune matou : Un pelage léopard, l'une de ses pattes avant noire et sa queue gelée. Beau félin. Mais bien évidemment, Hikun était bien plus grand que celui-ci. Son regard restait froid et sans intérêts. Fixant l'autrui, il finit par presque lui crasher dessus sa réponse, des plus arrogantes.

- En quoi ça intéresse ? Tu est jaloux ?.... Et pour ton information je ne suis pas un visiteur... Sinon je m'appelle Thaiko...

Ouh ouh. Bien trop de mots dans ces phrases, ça en devenait barbant. Hikun découvrit une fois de plus une poussière scintillante entre les pattes du jeune matou. Tss. Un brin de colère émergeait de ses prunelles indigo. Cette foutue poudre, là ! Il n'en pouvait plus de ne trouver que ça, et ne pu se retenir de lâcher un grognement vers le ruisseau sortit de son lit. Il n'arrêtait pas de trouver cet ingrédient ! Maintenant, il était toujours si incapable de ramener ne cesse qu'un autre objet que celui ci. Soudain, il vit une rose, une rose bleue. Enfin ! Après un léger sourire, il finit par répondre au félin d'une certaine arrogance, comme si il renvoyait les paroles ainsi que leurs impacts sur celui-ci.

- Oh, pour rien au monde serais-je jaloux. Il s’arrêta un court instant. De même, je me prénomme Hikun. Tu peux le retenir maintenant, le visiteur.

Il lui tourna le dos, pour finalement atteindre l'endroit où la rose bleue se trouvait. Il pourrait rentrer vainqueur cette fois ci. La sortant délicatement de la sève du grand arbre entre les dents, il la décrocha. Le sourire malicieux, il descendait du platane pour finalement atterrir d'un saut agile sur ses pattes. Plutôt fier, était-il, mais il n'aurait pas finit de faire des découvertes. Soudainement, il avait oublié Thaiko, qui semblait lui parler.

- Rassure moi, tu ne fais pas la chasse ? Car vois-tu, ce coin est occupé par moi ...

Un sourire de plus sur les babines du matou le montrait satisfait. Sans se gêner, il se retournait, la fleur à la gueule, plongeant ses prunelles indigo dans le regard glacial du félin tacheté. Il prit sa carrure, le vent parcourant son échine, un long souffle pour finalement lui répondre.

- Oh, mais ne t'inquiète point pour ça. J'ai déjà ce qu'il me faut personnellement.

La queue battante, le buste dressé au plus haut. Il finit par s'asseoir à une bonne longueur de queue. Il souriait toujours, se rendant compte qu'il avait enfin eu ce qu'il voulait. Car, question chance, ce n'était pas du tout le meilleur ...

Il ne se préoccupait pas de ce qui se passait. Il avait déjà ce qu'il voulait, en fait. Les autres, autant s'en foutre. Oui. C'était la meilleure chose à faire, les autres hypothèses se serviraient qu'à augmenter davantage les tensions. Il était maintenant enfermé, ne voulant plus contacter personne. Cette personne là l'énervait en fait, il n'avait rien à faire ici. Le visiteur crachait encore des vanneries, tout en enfilant les bêtises. Il fut coincé dans un buisson, remplit maintenant de plusieurs petites branches disgracieuses restant dans son pelage tacheté. L'intello le regardait avec interrogation, pitié pour sa fierté.

- Quoi? Tu n'as jamais vu un chat dans les buissons ? Fit-il, essayant de faire le beau.

Il n'avait pas le temps de faire joujou avec des personnes tant inférieures et incompréhensibles pour lui. Faire l'intéressant, être remarqué, c'était le contraire du grand matou. Le noir comme le blanc, l'eau comme le feu, ils ne pourraient s'entendre, peu importe la façon. Son sans-froid avait du mal à tenir.

- Pas grave.... Moi aussi j'ai ce qui me faut pour le moment !

L'arrogante ne fit qu'une fois de plus titiller l'intello. C'en était trop pour lui, étant donné qu'il n'était pas forcément de bonne humeur aujourd'hui. Son sang ne fit qu'un tour. Aussitôt, il se tourna vers ce visiteur, les yeux en feinte, les poils hérissés, la fourrure doublée. Prit d'un grand assaut, il sauta sur lui, faisant tomber tout son lourd poids sur le chat léopard. Sur le point de lui trancher la gorge pour qu'il ne puisse plus parler, il rentra ses griffes. Surpris. Un autre félin était arrivé vers eux, contre le vent pour qu'il ne puisse le sentir. Cette fois, il était en faute. Il sortait du corps intacte de son visiteur, et dégageait les buissons à proximité. Le nouveau matou noir et violet semblait avoir dit une phrase comme quoi, il devait déguerpir pour qu'il puisse chercher des ingrédients tranquillement. Hikun, une fois de plus, eu un picotement derrière sa nuque. Alors, il ne fit que répondre, agacé de ces provocations immatures.

- Je n'ai pas à rester avec des personnes comme vous.

Il finit par sortir de l'endroit où il se trouvait, laissant peut-être le chat noir et violet stupéfait. A vrai dire, il s'en fichait, il ne voulait juste pas que ça dégénère, question de réputation qu'il pourrait se faire. Battant de la queue, il n'a pu entendre les manifestations que leur proclamaient les deux autres félins.

[RP finit pour moi !]