Je m'étais rendue à l'orée en espérant récupérer au fond de moi un peux de nostalgie.
Pleurer, hurler me renfermer sur moi même; c'était tout ce que je voulais. Ma compagne était morte. Voilà pourquoi je m'étais rendu en ce lieu, le lieu de notre rencontre. Les images dansaient devant mes yeux. Elle et moi, nous provoquant puis faisant connaissance, l'attaque de loup, la démonstration de mon pouvoir, tout cela était si clair dans mon esprit pourtant semblait si irréel. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée de sa mort. Je n'imaginais pas ma vie sans elle. Une boule se formait au niveau de ma gorge, mon estomac se tordait, j'avais l'impression que mon cœur allait me lâcher, qu'il allait tomber, j'avais l'impression que tout mes muscles voulaient partir, voulaient se relâcher pour laisser mon corps s'écrouler. Je voulais juste me rouler en boule dans un coin dormir et ne jamais me réveiller.

Autre fois ce lieu était pour moi un lieu merveilleux, le balancement rythmé des branches d'arbres feuillues apportait du calme dans ce lieu qui semblait avoir échappé à la dévastation de ce monde. Maintenant le bruit des arbres était insupportable, le sol mouillé faisait coller la terre à mes pattes, des gouttes d'eau sur les feuilles montraient la trace d'une pluie matinale. En temps normal escalader un arbre aurait était un petit défi que j'aurais effectué en peu de temps, maintenant je n'en n'avait plus la force, ni le courage et encore moins l'envie. Le soleil était déjà haut dans le ciel, nous étions sûrement l'après midi, mais je m'en fichais, je ne voyais plus le temps passer. Le temps était nuageux. Le pas lourd je me dirigeait vers un buisson.

Je me roulait au pied de celui ci pour fermer les yeux, rêver, imaginer. Maintenant Patte d'Ecume n'existait plus que dans mes pensées et mes rêves. Comme un gosse ressentant un amour non réciproque faisant vivre son "partenaire" à ses côtés à la force de son imagination. J'imaginais Patte d'Ecume roulait en boule près de moi. Même si je savais que elle ne reviendrait jamais j'avais beaucoup de mal à m'y faire.

Le museau au sol je détectai un intrus, de son odeur il était solitaire. Mais je ne daignai pas un mouvement qu'il vienne et qu'il m'achève si cela l'enchantait, je n'avais plus que ça à faire maintenant mourir. Un visage surgis dans mon esprit. Fourrure blanche les yeux bleus et des tâches noirs. Non ce n'était pas Patte d'Ecume mais ma fille. J'eu l'image de mes chatons en tête. Non je ne pouvais pas les abandonner. Je rassemblai mes force et je me levai pour faire face à l'intrus.

Je dévisageais l'intrus la gueule entre ouverte, son regard rouge était semblable à celui d'un fou. Mon corps frissonnait, je ne savais pas pourquoi, ce n'était pas de peur ni de froid un sentiment nouveau de vide. Le félin face à moi avait un pelage hérissé gris sombre une mèche d'un autre gris beaucoup plus foncé.Les griffes sorties, un sourire mauvais d'où de la bave s'échappait et coulait de ses babines. Il n'avait pas l'air normal, il n'était pas normal. Il s'approchait de moi la queue battant dans les airs, il s'arrêta à environ une longueur de queue. Il redressait la tête d'un air supérieure il me toisait d'un oeil mauvais. Autrefois tant d'arrogance m'aurait énervée, je me serais jeté sur lui sans hésiter, je me serais battue comme un lion pour lui donner une bonne leçon. Mais là je n'en avais aucune envie, mon corps ne bougeait pas. Je le regardait d'un air froid mais perdu. Il me lançait d'une voix froide mais pleine de folie:

"-Dommage, je pensais que t'étais en train de mourir. Je répondais du tac au tac,
-J'aurais aimé."

Je le regardais de la tête à la queue puis je finis par capter son regard et le fixais de mes iris bleu glacé. Il y avait une étrange sensation en moi, mon ventre était noué et semblait bloquer toutes émotions qui voulait passer. Pourtant je voulais cracher toute tristesse qui était en moi je voulais hurler. Le vent frais caressa ma fourrure, il fallait que je respire je ne pouvais pas rester comme ça toute ma vie... Qu'étais-je devenue? Avant j'étais robuste, musclé, je n'hésitais pas à me jeter sur les chats que je trouvais trop orgueilleux même si j'étais moi même un peut arrogant. Maintenant j'étais juste un chat rongé par la tristesse qui se laissait porter par le vent. Non je ne devais pas me laisser abattre, je devais me redresser. Mais je n'en avais pas envie... Vraiment.. Je regardais de mon regard froid, le chat face à moi et demandais:

-"Que me veux tu...?"



I'm very sorry for the laaaaaate.... :(

Up <3

J'archive~
Envoyez moi un mp pour récupérer ce rp; je pourrais le retirer des archives c: