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Brise salée [ft Philinte]

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Anonymous
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   Mar 3 Jan - 21:16


Brise salée
Il faisait beau aujourd'hui. Un temps presque parfait, car rien n'est parfait.
Noé avait décidé de sortir du désert ardent qui lui servait de campement, pour se rendre dans un endroit plus frais, ce qui n'est pas compliqué à trouver.
Après moult réflexions, une idée lui vint en tête : un lieu désolé, calme, et propre. La mer craquelée.
La mer craquelée était un endroit frais, jusqu'à preuve du contraire, relativement calme puisque personne ne venait s'y abreuver ; c'était en fait, une mer de sel. C'est très connu, et assez courant en Argentine par exemple. Tout le monde aime l'Argentine pas vrai ?

Après quelques minutes (ou heures, ou je-ne-sais-quoi) de marche, le félin verdâtre était arrivé à destination.
Comme il l'avait prévu, l'endroit était désert et silencieux. Le sol craquait sous ses coussinets fragiles, et une brise légère et salée ébouriffait son pelage épais. L'air était si salé qu'il vous vidait vos poumons de toute impureté. Le soleil brillait doucement dans le ciel clair.

Il faisait un temps absolument merveilleux.

Noé s'assit, sur une grosse plaque de sel épaisse, histoire de ne pas tomber sous l'eau. D'habitude l'eau ne le gêne absolument pas, mais l'eau salé n'est pas vraiment à son goût si vous voyez ce que je veux dire. Pensez à la Mer Morte. Particularité ? Si salée qu'aucun être vivant n'y vit, excepté les bactéries, mais Noé n'est pas une bactérie. Enfin, c'est ce qu'il dit.
Il fermait ses paupières, devenues lourdes avec la chaleur ; ses oreilles, elles, restaient parfaitement ouvertes, sensibles au vent.



Dernière édition par Noé le Mer 4 Jan - 13:55, édité 1 fois

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Anonymous
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   Mar 3 Jan - 21:58


inprésionante performanse O:

Brise Salée ||pv: Libre + Noé||



Tu lèves la tête, vers le ciel. Le ciel est quelque chose de terriblement ennuyant, pas besoin d’épiloguer là-dessus des heures pour arriver à cette conclusion. Vide, froid, semblable tous les jours, se maquillant différemment du jour ou de la nuit, se voilant de bleu ou de noir; aucune nuance, rien. Parce que tu étais trop occupé pour contempler l’aurore ou le crépuscule, et que la pluie était encore autre chose. Aujourd’hui, ce n’était pas différent de l’accoutumée. Aujourd’hui, aucun volatile ne perçait le silence de marbre gravé au fer rouge dans l’horizon bleu; ce n’était rien d’autre qu’une étendue morose et fade. Probablement parce que ta perception des couleurs, accordée à ta santé mentale déficiente, ne te permettait pas de profiter pleinement des palettes qu’il aimait à offrir, cet horizon. C’était tard pour récupérer ce genre de facultés, qui te sont pourtant indispensables pour avoir un tant soit peu de plaisir dans cette vie de merde. Tu le regarde encore quelque secondes. C’est calme; trop calme. Comment pourrais-tu supporter tant de tension? Tes pupilles se fendent; sa queue se tapit contre le sol, tout son corps et tes sens sont paralysés par la peur; le pressentiment aléatoire que quelque chose de mauvais, de malsain, va arriver en quelques secondes par le ciel, par ton ennemi; par cette ombre qui a toujours plané quelque part et qui rôde encore, invisible, imperceptible. Tu as du mal à respirer, tu sens de la sueur perler sur ton front; quelque chose ne va pas, tu le sais; tu en es certain, c’est établi, c’est un fait. En quelques secondes, tu as identifié la solution de secours. C’est plutôt aisé pour toi; plus complexe pour réflexe pour les personnes normales. Et tu as déjà calculé minutieusement ton itinéraire.

Tes pattes réagissent comme une espèce de décharge électrique; les soldats qui te regardaient avec un air absent, ne faisant pas réellement attention à toi, se trouvent à sursauter; lorsque tu disparais de leur champs de vision. Quelques foulées agitées, perturbées et perturbantes, maladroites, rapides, préventives; qui laissent à penser que tu viens de côtoyer la mort. Tu ne pouvais simplement pas supporter la tension du calme; et c’est habituel désormais. Tu ne sais pas comment tu as jamais pu l’ignorer; mais maintenant, ces sentiments sont semblables à une malédiction. Tes sens n’ont de cesse de te hurler le danger, et tu cours; tu parcourt une distance qui te semble absolument peu raisonnable à toi-même; mais au moins tu es loin du danger. Tu as dû traverser à travers une forêt; des arbres noirs, se dressant; bien trop à ton goût. D’un noir inhumain, de bas-naissance; à l’image de tout ce qui est sombre; des espèce d'arbres contre-natures, des déchets, à peine bons à produire des feuilles. Et pourtant, ça ne te semble même pas ridicule que cette pensée te traverse l’esprit. Ces répugnantes choses, emplis d’une disgrâce sans pareille, te révulsent absolument. Au moins, tu pensais être hors de danger; pour le moment, pour le moment. Vigilance constante. Ce n’était pas fini, ce n’était jamais fini. Tu identifie le danger aux alentours, courbé, rampant contre le sol, incroyablement concentré, d’une insolente concentration même.

Tout ce que tu vois être un chat, ou tout du moins quelque chose qui s’en approche. Une grotesque mutation sans nul doute. Quelque chose d’un joli bleu verdâtre, avec une teinte agréable à l’oeil, mais trop fade pour que tu ne puisse réellement profiter de cela. Avec des coquillages et des algues enfoncées dans sa chair; pour une raison ou une autre; une queue étrange d’un animal que tu n’avais jamais vu, et des appareils burlesques pendus à la place de sa bouche. Une créature du démon, comme tu en as peu vu de toute ta vie. Au moins, elle n’est pas assez sombre pour que tu ne la déteste un peu plus. Tu l’observes, encore et encore, d’une manière malsaine. Mais tu pense qu’il t’a déjà senti, après tout, c’est d’un chat que l’on parle. Il peut être capable d’à peu près tout. Et peut-être a-t-il des capacités inconnues. Tu es tenté par une retraire; tu tente avant de sentir une mauvaise, très mauvaise impression obligeant à continuer. Le plus sécurisé est d’évaluer directement le danger. Dans le pire des cas…  Tu serres ta branche dans tes crocs. Tu avais oublié que tu avais Brancharlotte dans la gorge; elle est devenu une partie de ta vie trop importante pour que tu ne te rendre compte de sa présence. Réflexion rapide, malaise, mal être. Il n’y a pas grand chose à faire, il ne te veux pas du mal. Il a l’air trop futile pour cela.

Tu réfléchis, et manque de temps, tu manques terriblement de temps. Courbé,rampant, tu t’approches de ce chat. Lentement, mais d’une manière peu masquée; sur tes gardes du moindre mouvement brusque, et m'annonçant clairement. Tu plisses les yeux, montres les crocs, et poses avec précaution ta branche au sol, et poses ta queue dessus; tu marques ton territoire clairement; on ne touchera pas ton enfant. Bien que ce soit une scène très amusante, pour toi, ça n’a rien de tout ça. Tu te courbes à nouveau, s'écrasant, te tassant, et parles d’une voix rapide et peu claire :

« Erreur de la nature. J'espère pour toi que tu n’es pas venu ici pour me faire du mal. C’était toi chez les soldats? C’était toi qui me suit depuis tout ce temps? Cette chose rôdant dans l’obscurité. C’est toi hein, c’est toi? »


Tu restes sur tes gardes, le fixant d’un air étrange.



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Anonymous
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   Mer 4 Jan - 11:22


Brise salée -petit danopantin va-
Que. Pendant que Noé fermait les yeux, il se passait des trucs pas piqué des hannetons derrière son dos ; un vieux chat rabougri mettait sa queue sur un bâton, en rampant sur le sol. Fort heureusement, Noé n'avait pas vu ça. Sinon, il serait aveugle à l'heure qu'il est.
Le chat, qu'on va momentanément appeler Joseph, avait l'air grand, même s'il était complètement recroquevillé sur lui-même ; plutôt frêle et maigre. On aurait dit un château de cartes qui menaçait de tomber. Ses yeux étaient sombres, fuyant et entourés de cernes ; tout ceci s'alliant parfaitement avec un pelage noir et oh- un nœud papillons, que c'est élégant. Mais tellement décalé par rapport à cette allure que nous qualifierons de sdf -ou d'étranger pour les intimes-
Et -Oh Seigneur qu'est ce que c'est que ce bordel.
En effet, sdf -ou étranger- était le mot le plus adapté non mais re-gar-dez moi ces cheveux. Quelle honte. C'est de la boue ou de la poussière ? Non ça peut pas être de la poussière vu la couleur ma...rron. C'est de la boue au moins ? Faites que ce ne soit que de la boue.

« Erreur de la nature. J'espère pour toi que tu n’es pas venu ici pour me faire du mal. C’était toi chez les soldats? C’était toi qui me suit depuis tout ce temps? Cette chose rôdant dans l’obscurité. C’est toi hein, c’est toi? »

Joseph (?) avait parlé si vite que son interlocuteur n'avait absolument rien compris. A part le petit "erreur de la nature". Mais bon. Est ce qu'on peut vraiment être une erreur de la nature alors qu'on a été modifié ? Du coup c'est plus vraiment "de la nature". Mmmmh.
Bref.
Un vieux parano, complètement fou. Franchement, c'est difficile de faire pire. Manquerait plus qu'il soit raciste, homophobe et légèrement nazi (pt Godwin). "C'était toi chez les soldats ?" *bip* raté. Noé est Caméléon. C'est la Mer Noire. "C'était toi qui me suit depuis tout ce temps ?" *bip* C'est la Mer Noire. Raté. Dans tous les cas, raté. On aurait pas du l'appeler Joseph, mais José ; ça colle mieux à son air de vieillard danopantin.

« Quoi ? »

Là, c'est le moment où il ouvre les yeux.

« Ohseigneur. »

Là, c'est le moment où il a vu les cheveux de Joseph. Et il n'a pas caché son expression de dégoût face à ce tas de bactéries ambulant. Mais comment se fait-il qu'il ne soit pas déjà mort ? C'est inhumain. En même temps, ils ne sont pas humains. Ce sont des félins. Oui ça rime, mais c'est différent.
Le poisson-chat continuait de juger le félin noir, cette fois ci en plissant les yeux ; histoire de voir ci le sel ne lui donnerait pas des visons étranges par moment. Mais non, non. Il voyait bien quelqu'un qui visiblement, protégeait un bout de bois. Un bout de bois. Que se passe-t-il si on essaye de lui prendre sa branche ? Vaut mieux ne pas essayer. Un vieux fou comme celui essayer pourrait tuer une quinzaine de personne pour une brou-dille !!!!!!!!!!!!!! (broutille/brindille c'est drôle hein. Sauvez moi.). Combien de temps ils allaient se regarder comme ça ?


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Anonymous
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   Dim 15 Jan - 17:16


inprésionante performanse O:

Brise Salée ||pv: Libre + Noé||




Tu le regardais encore, fixant son visage étrange. Parce qu'il n'y avait pas grand chose à dire en attendant sa réponse, et tu refusais promptement de faire quelque mouvement que ce fut. Tu devais te tenir droit, même si tu étais tout à fait courbé par la peur. Tes pupilles dilatées fixaient d'un air apeuré les alentours avec rapidité, parcourant les arbres aux alentours qui ne pouvaient bouger. La végétation attirait ton regard malaisant, mais pour le moment, rien ne te paraissait vraiment suspect, tout du moins pas encore assez pour que tu ne puisse agir. C'est-à-dire que ça te paraissait très suspect, et que tu songeais ardement à changer d'endroit et te mouvoir dans les plus brefs délais. Comment s'assurer cela dit que ton interlocuteur n'en profiterait pas pour te poursuivre, profiter d'un moment de faiblesse; et te poursuivre, t'attaquer en justice, n'importe quoi, c'est impossible. Parce qu'on ne sait jamais ce qu'on est en droit d'attendre de l'ennemi, et qu'il te faut agir. Ici, agir c'est réfléchir un peu plus chaque seconde et observer ses mouvements, l'analyser; il est prêt à tout et peux probablement t'infliger les pires souffrances.

« Quoi ? »


Il ouvre enfin les yeux, et tu plonge immédiatement ton regard dans le sien, impassible, indéfinissable. Sans vraiment laisser filtrer de sentiments plus corrects, de respect minimal, tu continue de ne pas lui laisser une seconde d'inconnu. Ton coeur bat plus vite à chaque esquisse de mouvement, mais tu ne parviens pas à essayer de le calmer un tant soit peu; tu n'y parviens juste pas. Tu aurais eu besoin de t'isoler en ce moment précis, mais tu n'avais nulle part où fuir pour le moment. Pour le moment. Tu analysais avec hâte les alentours pour trouver une fenêtre de sortie, ce que tu fis rapidement. Parfaite réflexion et réflexes rapides, tu pourrais, en quelques bonds, t'enfoncer dans un endroit trop exigü pour que tu ne puisse être poursuivi trop longtemps. Alors ça irait, tu te disais. Tu devais simplement; pour le moment, patienter quelques temps, histoire d'analyser la menace. Des grognements se faisaient clairement ouïr, mais seul toi pouvait vraiment les entendre; le grognement de ce qui se cache dans l'ombre et rôde, rampe sous la terre.

« Ohseigneur. »

Il fixe tes cheveux, c'est ton impression. A moins qu'il ne fixe ton cerveau. Il était capable de parole, et possédait donc une bouche bien qu'elle n'était pas visible; peut-être fixait-il ton cerveau pour établir son repas? Qu'est-ce que tu en savais, toi, ce que ça mangeait ce genre de bestioles? Est-ce que ça avait un régime alimentaire de zoombie? Tu ne le saurais jamais, mais il te faisait peur, c'était sûr. Il plisse les yeux. Omondieuomondieuomondieu. La peur paralyse tes membres, les traits de ton visage se crispent; tu ne sais plus comment tu dois agir. Tu tremble, bouge de quelques centimètres en esquissant un léger pas en arrière. Les mots se greffent à tes lèvres mais refusent de bouger; t'obligeant à produire des sons plus étranges les uns que les autres. Il te faut bouger, il te faut sortir d'ici au plus vite, où tu allais exploser. Sortant tes griffes, et en un geste imprévu; tu bondis sur le chat bleuvert et le renverse. Le dominant de toute ta hauteur -mais exposant tout ton corps et le tenant assez mal pour qu'il puisse se dégager rapidement et en quelques gestes- avec une position clairement maladroite, tu lui dis d'une voix tremblante et faible :

« Je manque de temps; je manque de temps et toi tu veux me faire du mal. »


Tes yeux se perdent dans le vide, tu as perdu le contrôle de toi-même.


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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 10:30


Up ! ♪

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   Dim 2 Avr - 12:32


*tousse encore*

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   Dim 2 Avr - 12:41


Oui ?

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   Dim 2 Avr - 15:44


"Brise salée feat Philinte"

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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 15:53


Eh ben ? Philinte est parti ? Qu'on m'explique !

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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 22:02


mmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
c'est peut-être moi Philinte. Enfin, c'est passé par le staff pour mon changement de personnage :>

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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 22:03


Mmh, j'imagine que je peux archiver du coup ? (c'est qu'il faudrait m'expliquer dis donc !)

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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 22:04


Le personnage n'est plus, donc en toute logique :')

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Anonymous
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   Dim 2 Avr - 22:05


Archivage ! ♪





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