Qu'elle est l'imbécile qui a eu l'idée de patauger là-dedans ?
Ah, zut, c'est moi.

Feat Ryuk.

Et voilà. Je me connais trop bien pour dire quoi que ce soit. Je me suis perdu. Pour la première fois en plus ! Quand je pense que tout cela n'avait rien de terrible il y a cinq secondes. Mais qu'elle idée, aussi. Je sais que j'ai envie de gagner ma liberté, de vivre ma vie, d'avoir de formidable aventure- mais ! Je me suis perdu. Là est bien la preuve que je ne suis qu'un gamin. Et puis, je ne comprends pas ce qui m'est passé par la tête de partir comme ça du repère ! Peut-être que ma soif de danger m'a parler ? Peut-être que je ne suis qu'un inconscient. Quoiqu'il en soit, moi, Dorëan, le piaf pas assez mature dans sa tête, je me suis trop éloigner. Pour une première fois. Il faut que je retrouve la ville. Mais je ne suis pas sûr d'y arriver. Peut-être que je ne suis pas près à faire marche arrière ? Peut-être que je trouverais quelque chose, dans cette endroit perdu.
Je me souviens clairement que j'étais là-bas, il y a une quarantaine de minute. J'étais en ville, avec d'autre Soldat, je n'étais pas perdu. Je me souviens aussi que ceux-ci ce désintéresser de moi au point de me laisser trébucher toute les cinq secondes, m'étalant de mon long sur le sol de béton pendant qui se contrer les crocs férocement. Oui, moi j'étais là, je les regardais en me disant que toute ces sérénades n'étaient qu’infantile. Même si c'est moi l'enfant. Je me souviens également que, après s'être provoqués mainte et mainte fois devant moi, ils commencèrent à s’ennuyer et se tournèrent vers moi avec cette air hypocrite assez drôle à voir. J'étais assez, et je les regardais me juger entièrement, avec mon air froid et dure je devais sûrement leur faire peur. Et pourtant, je souriais. Je me souviens très bien que je souriais. Ils ne semblaient pas comprendre la nature de se sourire, d'ailleurs. Après cela, ils commencèrent à me tourner autour. Je me souviens qu'ils me parlaient de truc blablabla très ennuyeux. Sûrement des menaces. Mais bon, j'étais trop concentrer sur leur face hideuse pour m'en rendre compte ! Ils commencèrent à ce rapprocher, encore et encore. Et puis, je me suis levais. Je ne sais pas pourquoi mais je venais de comprendre une chose dans leur baratin, une chose. On allait jouer à un jeu ! Ils avaient dis le mot jeu, ce n'est pas ma faute si c'était le seul mot que j'avais entendu. C'était comme ça, on y peut rien. Alors je me mis à courir, leur hurlant le sourire grand sur les babines de d'essayer de me rattraper si ils le pouvaient ! Ils me coursèrent alors, comme des chiens enrageaient et désirant plus que tout taire leurs soif de sang. Je me souviens que j'éclatais de rire souvent devant leur tête quand j'arrivais à les piéger dans les égouts. C'était tellement drôle à voir ! Un tombait dans l'eau piteuse, l'autre trébuchait au sol, et un autre ce coincer lui même entre deux barreaux de faire dans un dédale. Je crois bien que cela était la chose la plus drôle que j'ai pus voir ! Alors je continuais ma course, sans regarder derrière moi, à moitié mort de rire. Je me souviens que tout devint très calme, après ça. Je continuais à courir bêtement en souriant, mais tout était étrangement calme. Plus aucun bruit. Rien. Cela ne m'inquiéta pas plus que ça, comme à mon habitude. Je me souviens que je finis par sortir des égouts, et je continuais mon chemin. Comme si il était tracé. J’atterris dans un endroit pour le moins hostile, car effectivement, il était et l'est toujours pour l'heure, très effrayant. Cela ne me choqua pas plus que ça. Les arbres semblaient poussés dans de l'eau vaseuse, avec une couleur verte horriblement laide. J'entendais le bruit constant des bestioles grouillant dans l'endroit, bestioles ressemblant fort à des insectes. J'arrêtais progressivement de courir, déjà par le faite que je n'arrêtais pas de tomber au sol, et finis à cause du calme reposant de cette endroit. Je suis fou, oui, car l'endroit n'étais pas si reposant, mais plutôt oppressant. Quoiqu'il en soit, je trottais avec fière allure dans le marécage sans fin, regardant autour de moi comme un touriste ignorant et naïf. Je ne semblait pas me soucier des bestioles de l'endroit. En faite je crois bien que je m'enfichais. Je continuais à marche indéfiniment. Dans un sens précis, ou presque. Car oui, je venais de réaliser que plus le temps passé, plus je me retrouvais devant les mêmes arbres, les mêmes pierres, les mêmes points d'eaux. Je tourne en rond.
Cela fait maintenant presque une heure que je tourne en rond, stupidement. Je ne vois pas de panneau avec écrit « Issue de secoure », et cela est bien dommage. J'aurais bien aimer à ce moment là. Trouver un panneaux avec issue de secoure dessus. Et puis, ça aurait été ironique, n'est-ce pas ? En plein milieu du marais. Comme ça. Je continuais à marcher, faisant attention à ne pas mettre les pattes dans la substance liquide et verte qui se trouver sur les rebords du chemin que je traçais en tournant en rond. Je ne perdais toujours pas mon sourire naïf, marchant tranquillement. Autour de moi, des arbres, de l'eau, encore et encore. Parfois quelque pierre, quelque nénuphar, ou insecte volant. Les arbres sont, pour la plus part, enguirlandés de liane recouverte elle-même de moisissure. Tout est moisis ici de toute façon. D'ailleurs les arbres semblaient assez fétiche, même si la nourriture ne manquer pas pour eux. Le faite est que, la moisissure se nourrit d'eux vivant, ce qui leur faite perdre un peu de leur vitalité. Cela étant, je me trouve dans un écosystème bien fondé. Et franchement, c'est assez étonnant de voir tout cela. En marchant en rond je ne pense pas à grand chose. En faite, tout ce que je fais c'est loucher sur la mousse verte d'un air distant du monde. Comme si elle n'a pas de sens. Je marche presque automatiquement, comme un robot. Je ne contrôle plus rien, je marche tout seul. C'est utile, quoique. Car je peux me concentrer sur autre chose. Au dessus de moi, une libellule vole. Je la regarde, avec ses couleurs bleus-verdâtres. Elle me tourne autour comme une mouche. Et comme moi, ne semble pas plus dérangé par l'odeur pestilentiel que tout les points d'eaux dégagent. Elle tourne elle tourne la jolie libellule ! Quand-t-elle finit par se poser sur un rocher, en face de moi. Je continue de marcher en la fixant. Je vois ses ailes refléter la faible lumière qui passe entre les branches des arbres, faisant ressortir ses couleurs. Ne faisant plus attention où je marche, je la fixe toujours en avançant. Je finis par dévier mon chemin, ma patte gauche atterrissant tout droit dans la vase. Je reste alors immobile, et lentement je tourne ma tête vers ma patte. Je la ressort de la matière gluante en grimaçant. Je sens mon nez ce froncer, cela me donner des haut-le-cœur. Ma patte est trempé, dégoûtante, salie. Je vois du coin de l’œil la libellule partir pour disparaître. J'essaye alors d’essuyés ma patte dans tout à coup, une idée. Quand j'ai une idée, en principe elle n'est pas très maligne. Pas très logique. Pas très... Futé... Je me tourne vers l'étendue d'eau cramoisie qui pourrit lentement. Je la fixe un instant, sentant son odeur de cadavre me prendre le nez. Je regarde les bêtes, à la surface de l'eau, qui s'activent. Et soudain, je souris. Ça y est, c'est officiel, je suis fou. Je me lance d'un seul coup dans l'étendu peu profonde d'eau, laissant une vague sortir de celle-ci. Toute les bestioles fuis, autour de l'eau, par crainte. Je regarde alors l'eau ce calmer, lentement. Et d'un seul coup, je fais une multitude de petit bon. L'eau éclabousse les alentours. Je joue. Voila, j'avais dis que je suis un enfant. Je joue dans l'eau, éclaboussant tout sur mon passage. L'eau retombe de partout en trompe. A chaque bon, j'entre vois ma cape ce soulever, me laissant le temps de voir mes pattes arrières d'oiseaux décolorés d'un vert très laid. Je souris. Ça m'amuse, en plus. Ma cape devient de plus en plus trempé, mes bandages ce mouillent tous, mon pelage passe du bleu chartreux au vert. Et je continus, encore, encore. J'éclate de rire  chaque fois, comme un enfant. Je me mets à courir en même temps que je saute, et que c'est drôle bon dieu ! Je cours, je cours, je... Trébuche. Et je retombe lourdement dans l'étendu, qui soulève une vague avant de redevenir calme. Trop calme. Comme avant. La tête à moitié dans l'eau je regarde autour de moi, puis me redresse. Je sens l'humidité de l'endroit encore plus qu'avant. Il fait froid, sous ces arbres. Je me dresse, et retombe aussitôt. Je tourne la tête en arrière, et je remarque soudain que je suis coincé. Mon appareil métallique et ma patte arrière droite sont coincé dans une racine, dans l'eau. Je me laisse retomber, je ne peux plus bouger. Voila qui est fort embêtant...

Qu'elle est l'imbécile qui a eu l'idée de patauger là-dedans ?
Ah, zut, c'est moi.

Feat Ryuk.

Étendu au sol. Voila ma situation. Ah ! Non ! Je me trompe ! Ma situation n'est pas étendu au sol, mais étendu au sol dans l'eau croupissante d'un marais ! Cela me répugne... Pourquoi j'ai fais ça ? Pourquoi j'ai eus la malheureuse idée de sauter comme un fou dans l'eau de ce marais ? Ah oui j'oubliais... Je suis juste un gamin. Un pure et simple gamin. La preuve, qui d'autre qu'un gamin sauterais dans l'eau d'un marais à cœur joie ? Bah un gamin. Ni plus, ni moins. Mais, la question est, pourquoi je suis actuellement allonger dans ce marais ? Pour la simple et bonne raison que je suis coincé. Et que cela fait quelque minute que j'attends, seul. Je n'essaye même de pas de hurler, d'appeler au secours, ça ne servirais strictement à rien. Je suis dans un marais sérieux, quel fous viendrais ce baladait dans un marais ? Bien il faut croire que je suis fou, dans ce cas... Quoiqu'il en soit, j'attends. Et cela m'énerve. J'attends encore et encore. Songeant à rien, étrangement. D'habitude, mon esprit et toujours traversait d'une pensé. Au moins une. Aussi farfelue qu'elle soit. Mais non, là, rien. Que dalle. Mon esprit est vide. Tout ce que je fais, à ce moment là, c'est écouté le son des bestioles putrides et volantes de ce marais. Je sens mon pelage humide collé à ma peau, ce qui est très désagréable entre nous. Je n'aime pas cette endroit, la chaleur de la vapeur d'eau est accumulé sous les arbres comme sous la canopée et par conséquent, il faut chaud. Ça me fait m'étouffer, tout cas. Je jette un coup d’œil sous moi et vois des bestioles multiples grouillaient dans l'eau. C'est répugnant, mais cela me fait sourire. C'est, en faite, assez drôle de voir tout ce monde ici. Je suis vraiment étrange... Je les suis des yeux, les petites larves. Cela est assez captivant en vérité. Et ça me fait rire. Elles sont comme nous, au finale. Elles ont une petite vie, une petite routine. Elles vivent tranquille sous le sol de ce marais, et ne s'attendaient sûrement pas à voir un pauvre idiot comme moi faire autant de raffut. Elles doivent, dans l'eau façon primitive, être assez paniquer par la situation. Emportais par mon esprit de gamin, je me mets alors à essayer de les attraper, assez doucement et soigneusement. Ce moment était, en soit, assez marrant à voir. On aurait dit un enfant. Même si j'en suis un, en fin de compte. Je bouge ma petite patte sous l'eau, essayant de les atteindre, elles qui fuient où elles peuvent. Je suis totalement absorbé par mon action. Soudain, j'entends quelque chose derrière moi. J'entends une voix. Celle d'un félin.

- T'es mort ?

Je me fige alors, la tête au dessus de l'eau. Le chat est un mâle, dont la voix semble calme et presque... Froide. Cela me fait assez peur sur le moment. Il semble comme dénué de sentiment à ce moment précis. Ce qui est assez normal. Mais il ne semble pas y avoir de la curiosité dans sa voix. Ce qui n'est pas normal pour moi. Je ne bouge plus, fixant la bouillabaisse en dessous de ma tête. Comme attendant une réaction de sa part, et c'est ce qu'il fit. Je sentis une patte me pousser légèrement, comme hésitant presque. Je reste alors à la même place, ne bougeant pas. Je ne peux pas le voir, mais je sens sa présence derrière moi. C'est alors que je me retourne d'un coup, d'un mouvement de tête presque... Horrible. Effrayant. Je le fixe alors directement dans les yeux, souriant niaisement. Sauf que cette fois, ce n'est pas à cause de ma naïveté, mais parce que je suis content. Je suis content que quelqu'un soit là, pour qu'il puisse m'aider. Je continu à le fixer dans les yeux, cela devant presque stressant. Mes yeux brillent d'une lueur de joie. C'est alors que je m'écris, semblant exciter comme un chaton à qui l'on dit qu'il va chasser pour la première fois.

- Non je suis pas mort, heureusement ! Mais merci de me demander !

Merci ? Pourquoi je dis merci moi ? Je suis con ou quoi ?
Je le lâche enfin des yeux, puis baisse la tête, mon sourire semblant se crisper. La tête basse, je n'ose plus rien dire. C'est vrai, là tout de suite, je ne sais pas quoi dire. Je suis un adulte au caractère d'un chaton qui s'est actuellement coincé la patte sous une branche sous l'eau. Alors, oui, aussi bête et stupide que je sois, je ne sais pas quoi dire. Je suis vraiment assez... Stupide. Mais bon ! Faut voir la vie du bon côté ! Au moins, je ne suis plus seul maintenant, il y a un chat à côté de moi. Et qui sait, il pourra m'aider. Je tourne alors la tête, puis me redresse légèrement pour le fixer de nouveau dans les yeux. Je prends ma respiration et demande alors, semblant désorienté.

- Vous... Vous pourriez m'aider ? Je me suis coincé la patte sous l'eau...