| C'était une journée fort nuageuse, et plutôt lourde. Plutôt le genre de jours où tu n'aimais pas te réveiller, parce que l'humidité était reine, et qu'elle trônait avec une tyrannie impitoyable. Et tu n'aimais pas l'humidité. Parce que ce n'était pas un sentiment agréable. Et parce qu'il faisait cette espèce de chaleur affreuse malgré que le soleil était dissimulé derrière une épaisse couche de nuages. Comme si son emprise, malgré le fait qu'il ne soit pas censé daigner être aussi présent que cela, n'abandonnait jamais. Le temps qu'il était censé donner aux nuages, cette pluie propre à cette matière grise, il lui arrachait solidement et prenait ses aises, pour finalement écraser sous une chaleur incompréhensible le bas-peuples à ses pieds immatériels. Ce qui n'était pas à ton goût. Tu aurai adoré, si tu le pouvais, décrocher cet égocentrique soleil. Et afficher ta tête à sa place. Ce serai plus agréable qu'un espèce d'horrible cercle qu'on ne pouvait même pas regarder, probablement parce qu'il se décide à briller d'une manière affreuse pour cacher son incommensurable laideur. Peu importe ce qu'en disaient les autres, tu ne compatirai jamais avec un astre qui aveuglait les autres simplement pour sa petite personne, et qui les obligeait à vivre sous un temps aussi chaotique et peu plaisant. Si les cieux étaient sous ton règne, tout serai incroyablement différent, et nettement plus agréable. On ne pouvait cauchemarder d'un pire monarque que celui actuellement en place.
Une fois que tu eus fini de juger avec une haine fourbe le soleil en place, tu te décidas à partir et avancer quelque part. Parce qu'on disait souvent que le temps était différent ailleurs, et puis même si tu ne pourrai probablement jamais courir assez vite et assez loin pour faire la différence, ce n'était pas toi-même que tu allais essayer de convaincre que tu étais incapable de quoi que ce soit. Sans te presser, tu avançais calmement et sans penser une seule seconde à accélérer; de toute manière le temps changerai bien, indépendamment de la distance parcourue, et tu pourras en déduire avec toute logique que tu avais parcourra assez de kilomètres pour influencer sur le cours du temps. Marchant quelques minutes, tes pattes te conduisent vers les habitations des humains. Tu avais passé la nuit près d'ici. Etant malheureusement un solitaire, il t'arrivait de te trouver dangereusement près d'endroits où tu ne devrai certainement pas t'aventurer. Mais tu t'en souciais peu, et n'allait pas changer tes habitudes pour deux ou trois contre-attaques t'ayant coûté quelques blessures, enfin. Ce serai complètement idiot de parvenir à la conclusion qu'il faille changer d'endroit. Parce que c'est ce que tout le monde ferai, et que tu n'étais pas tout le monde, pas n'importe qui. Certainement pas. Ce serait une flatterie bien trop immense que de dire au monde qu'il était comme toi.
Alors que tu t'avançais avec une certaine nonchalance, tu entendis un son vague, mais ne t'en souciai pas vraiment. Dirigeant mollement la tête vers la source du bruit, lorsqu'il redoubla, tu vis vaguement un humain, refermant sa porte. Tu savais qu'il en existait qui ne voulaient rien avoir à faire avec les chats; ce n'était donc pas très étonnant d'avoir le réflexe de refermer sa porte lorsqu'on tombait presque nez-à-nez avec l'un d'entre eux. Enfin, façon de parler. Cela te vexa profondément. Tu tournant vers la porte, tu avanças d'un pas lourd et rapide dans sa direction. Levant la tête, dignement, et avec un air fier, tu la toisa. Cette espèce de petite chapardeuse. Elle osait faire cela à toi, maintenant? Alors que vous ne vous connaissiez même pas. Laissant échapper un petit "hum", tu continuas de la fixer quelques secondes, attendant une justification, une excuse, une réponse. Mais elle ne t'apporta aucune information neuve, et tu te trouvas dans l'incapacité simple de lui rétorquer quoi que ce fut sans qu'elle démarra la conversation. Une faible brise soufflait, comme en réponse à l'affreux regard que tu portais sur elle. Au bout de ce qui te sembla quelques minutes, tu daignas enfin lui parler, parce que tu n'allais pas te laisser marcher sur les pieds tout de même. Puis tu collas ton nez contre la froideur de sa matière, et lui miaula avec une certaine irritation, tout en conservant un ton assez noble :
« Je vous demande PARDON? Eh bien sachez ceci madame; ce n'est pas parce que vous n'avez pas d'âme que vous pouvez vous permettre ce genre de fantaisies. Je refuse de vous laisser, ne serai-ce qu'une seule seconde, oser agir ainsi en ma présence; il faut une certaine tenue voyez-vous, et ce n'est très probablement pas ainsi que vous vous ferez une place dans la société; les temps sont plus que durs et il est absolument impossible que vous vous comportiez avec un tel manque de respect à quelqu'un de ma tempe. »
Patientant quelques secondes, tu te retournas, fis quelques pas, et tournas à nouveau la tête dans sa direction :
« C'est bien ce que je me disais. Aucun répondant. »
Légèrement énervé, tu regardas droit devant toi et continua de marcher, ne te sentant absolument pas concerné par un témoin de la scène. (peut être qu'il faudrait que tu y edit s'tu veux) Est-ce que j'archive ou ce RP se fera finalement avec Noé plutôt que Jay-Jay ? (: J'ai rejoint son rp en libre et Philou a changé de caractère, donc tu peux archiver :> |