Encore un nuit de peur où j'avais vu mes sœurs. Cette fois-ci, elle était dans un endroit bien reconnaissable. L'orée. Je n'y étais jamais allé, (et pour cause, je n'étais jamais sorti de la ville!) mais je l'avais reconnu grâce aux images diffusé par les humains. En tant que frais, il serait difficile de sortir de la cité détruite même si j'allais bientôt passé apprenti. Je franchis les barrières. Inquiet, je regardai derrière moi. Rien, ou plutôt personne. Poussant un soupir de soulagement, je me mis à courir. Libre, j'étais libre, je pourrais m'en aller maintenant si je le voulais. Me sauver, avoir ma liberté. Enfin, presque, car je voyais bien que les humains m'avait inséré une puce pour savoir où j'allais et cela serait catastrophique. Pour moi, comme pour les autres. Fuir des Soldats ne se passerait pas aujourd'hui et pas sans Dyna, une grande amie! J’aperçus l'endroit de mon cauchemar,on pouvait y voir les caractéristiques mais sinon, il n'y ressemblait pas du tout. Je m’arrêtai un moment, regardant autour de moi. Je me mis à marcher, calmement, évaluant les moindres recoins, à la recherche d'un abri, d'une odeur, d'une trace mais je n'y trouvais rien. C'est alors que je vis deux femelles. Elles avaient l'air aussi surprises que moi. Je me stoppai complètement sans rien dire. Peut-être connaissaient-elles mais sœurs. Devrais-je leur demander? Un pressentiment m'ordonnait de me méfier.

Les deux étaient marrons tigrés bien qu'une avait le poil plus foncé que l'autre. La première possédait une cicatrice sur un de ses yeux et une paire d'ailes qui ressemblaient à celles des chauves-souris. La deuxième, la plus claire, n'avait pas de blessures apparentes mais avait pour modification physique deux queues. Elles n'avaient pas l'odeur des Felinaes, surement des Caméléons.La première lança à l'autre:

-Eh bien chère sœur, c'est ton jour de chance, je t'ai trouvé un joli nouveau compagnon soldat ! T'aimes bien les soldats, n'est-ce pas ?

Super!, j'étais venu cherché ma fratrie, e voilà que deux sœurs se disputaient devant moi. Je n'avais aucune envie d'être un sujet de dispute pour elles. a deuxième semblait se contenir, comme si elle allait se jeter sur sa camarade. Vas-y, fais-le, comme ça, je pourrais m’éclipser tranquillement.

-C'est vrai Auras, tu a raison, j'ai été stupide d'aimer un soldat... Je te demande pardon.

L'amour, ça ne se contrôle pas. Donc, la féline à ailes de chauves-souris s'appelait Auras et l'autre? Ce n'était pas mes affaires, je n'avais pas que ça à faire. La caméléon aux deux queues s'avança vers moi et pris un air mauvais. Je levai les yeux aux ciels, tant de crédibilité dans cette expression.

-Mais lui.. là. Il est sur le territoire des Felinae. Il n'a aucunes raisons d’être ici ! c'est une menace ! Il faut le chasser !

Lui, il a prénom, bien qu'elle ne pouvait pas le connaitre, mais je déteste quand on parle de moi comme si je n'étais pas là. Et si, j'ai eu raison d'être ici, je n'avais pas envie de leur explique, de plus, qu'elle me prendrait soit pour un illuminé, soit pour un chaton naïf qui croit que ces rêves sont réels. En plus, cette femelle claire voulait m'utiliser comme sujet de réconciliation avec sa sœur! Bon, encore, ça, je peux comprendre. Je pourrais très bien leur dire que je n'aimais les soldats et les humains mais elles ne croiraient surement pas. Je leur d'un ton qui montrait mon exaspérance:

"Ecoutez, je ne veux pas être un sujet de discorde ou même de réconciliation. Si, je suis ici, c'est pour une raison, qui ne vous concerne pas. Je ne vais faire aucun mal. Vous pouvez même m'accompagner si ça vous chantent." Je pris un air un peu plus menaçant mais pas trop non plus:"Mais je ne partirais pas d'ici tant que je n'ai pas trouvé ce que je cherche ou que je découvre qu'elles ne sont pas ici."

Auras sauta sur moi. Surpris, je ne pouvais pas riposter, j'étais désormais bloqué ses ses pattes, je voyais son visage à demi-brûlé penché sur moi et yeux dans les yeux, je n'y lisait qu'une chose: la haine. Elle sortit les griffes et la peur me noua la gorge, je n'eus même pas l'idée d'utiliser mon pouvoir. Sa haine qui devait être causé par les soldats étaient surement dû à son passé mais elle prenait certains individus pour une généralité! Franchement j'ai l'air d'un montre sanguinaire? Elle griffa fortement la joue, ce qui m'envoya bouler plus loin. Je la vis s'approcher calmement, ce qui était encore plus angoissant. Sa patte de posa sur mon visage, je n'osai effectué un mouvement. Son regard glaçant s'était figé dans le mien.

"-Que tu sois ici, il n'y a pas et n'y aura jamais de raison, quelle qu'elle soit... Tu n'es qu'un esclave aux services des humains, et tu me mérites pas d'exister. En ce qui me concerne, j'ai déjà eu affaire á des ordures comme toi, et je peux dire, ta sorte me répugne. Vous avez embrassé les manières de humains, et vous n’êtes désormais plus des chats. Tu es une arme ! Tu mérites de MOURIR !"

Ces mots se bousculaient dans ma tête, tout ce qu'elle disait, c'est tout ce que je ne voulais pas être. N'avait-elle pas compris que je n'étais pas comme eux? Cela se voyait bien que je n'étais qu'un frais! J'entendis sa sœur protestait.

Aide-moi, je t'en pris pensais-je

Je la fixai elle désormais, mon regard plein de détresse. Mais l'enfer continua, je reçu des coups sur les épaules, sur le ventre. Le sang, mon sang coulait de partout. La caméléon se pencha sur moi tel un prédateur et me cracha à la figure:

-Que dis-tu de SA ?!


-Auras, arrête, il est innocent ! Il est encore trop jeune !

Voilà qu'elle intervient celle-là. Une rage profonde m'avait envahi. Je ne sais comment je le pus mai je me levai et fixant droit dans les yeux mon bourreau, j'actionna mon pouvoir, mes griffes se ressaieraient, ce qui m'aidait à le faire marcher. En ce moment, je la privais d'air et je crachai:

"Ce que j'en dis? CE QUE J'EN DIS? Mais bordel, regarde moi! Je suis un frais! Tout ce que je rêve, c'est de m'enfuir de chez les soldats mais je ne peux pas! Ne prend pas certains individus pour une généralité, tous les soldats ne sont pas comme ça! Tu n'es pas la seule à avoir souffert, loin de la! A cause de ces pourritures d'humains, j'ai perdu ma famille et je n'ai aucune nouvelle de mes sœurs! Je devais les protéger et je n'y suis pas arriver. Qui sait ce qui leur arrive en ce moment? Toi, peut-être? Elles sont peut-être déjà morte! Et c'est peut-être tant mieux! A moins, elle n'auront pas connu l’ampleur de la folie des hommes! Et là, tu deviens comme ce que tu détestes! C'est ça que tu veux? TE COMPORTER COMME UN SOLDAT, C'EST CELA QUE TU VEUX?"

Je relâchai mon pouvoir, lui permettant de respirer, elle pouvait me tuer maintenant, au moins, je lui avais dit ce que j'avais sur le cœur.