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Le squelette de fer. ft.Asumi

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Anonymous
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   Ven 24 Juin - 11:59


Ah, c’était une jolie journée. Tu n’avais pas tant peiné que cela à te réveiller, pour une des rares fois. T’étant éveillée doucement, accueillit par un joli ciel. Et puis, comme il faisait beau, les femelles emmenaient parfois leur petits avec eux. Pour une fois, la chaleur n’était pas trop étouffante, à l’Oasis. C’était une bonne chose. Malgré tout, tu conservait ton écharpe; que serais-tu sans elle? Tu ne ressentais pas encore le besoin de l’enlever. Pas que tu ne le ressentirais jamais; mais pour le moment, ce n’était pas encore le cas. Et tu te sentais bien; pour le moment, également. Probablement un joli jour pour aller marcher. Et comme personne n’avait vraiment besoin de toi, c’était le moment. Trottinant joyeusement, gai de par ce temps agréable, tu t’éloignas de tes compagnons. Tu pouvais bien profiter d’une journée de repos; néanmoins, tu décidas de ne pas trop t’enfoncer dans les terres et simplement errer aux alentours; tu trouverais probablement un lieu qui en valait la peine. Depuis votre arrivée ici, tu ne t’étais jamais vraiment intéressé à ce qui se passait au-delà. Et aujourd’hui semblait définitivement un parfait départ. T’étirant mollement, tu t’engageas un peu plus.

Ah, malgré tous tes efforts, tu sentais l’emprise de la chaleur sur ta personne. Il fallait le reconnaître; tu te sentais glisser dans la somnolence. Ah, cela ne t’empêcherait pas de continuer. Pas aujourd’hui; tu voulais vraiment satisfaire cette espèce de curiosité géographique. Il te le fallait. Pour une raison aléatoire; a vrai dire, cela pouvait tout à fait correspondre au fait que la dernière fois que tu avais pu en profité te semblait une éternité, ou peut-être que tu avais simplement du mal à, à nouveau, te résigner à ne rien faire. Alors ainsi, gaiement, tu avançais. Et tu ne savais pas vraiment où tu voulais aller. Parce que tu ne savais pas grand chose sur les alentours; et tu n’avais pas envie de demander aux gens. Curieusement, tu pensais qu’ils n’aimeraient pas que tu gaspille quelques secondes de leur précieux temps. Ou peut-être que tu craignais de paraître encore assisté. Alors tu allais simplement avancer, en tentant de ne pas perdre ta route. Car ç’aurait été pire que de se sentir assisté; surtout que tu n’aimerais pas que des conséquences trop grandes s’en suivent; et ce genre d’actes pouvaient facilement amener à la mort. Alors, trop de précautions ne seraient pas de refus.

S’était dessiné, lentement à l’horizon, plutôt flou, quelque chose. Une ombre noirâtre, de charbon. Et les couleurs argentées et déteintes s’étaient faites plus nettes; jusqu’à ce que tu distingua complètement le squelette de machine, étendu faiblement, mort. Un amas de ferraille déchirée, déchiquetée par le temps. Tu te demandais ce que c’était que cette chose. Jamais vu de semblable. Et tu avais beau avoir vécu longuement avec des humains, rien ne te venait à l’esprit. Pas que ce genre de choses t’avait jamais intéressé, avant. Maintenant que tu pouvais les contempler, c’était un peu différent. Tu imaginais, lentement, que dans ton imagination, c’était nettement différent. Tu étais satisfait de ne pas ressentir encore la fatigue; pas plus que d’habitude. Au moins, tu pouvais un peu errer, avant de t’endormir. Et puis, ici, tu étais en sécurité; probablement. Tu ne pensais pas qu’une grosse bestiole pouvait sortir du sable. Quoique le fait d’y penser te faisait un peu douter, mais tu préférais encore ne pas y penser. Puis, tu sentis quelque chose. Quelque chose, ou quelqu’un était déjà là. Et ce n'était pas un caméléon.

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Anonymous
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   Mar 5 Juil - 19:29


Une masse grise et imposante se dressait devant moi. Le nom de ce lieu solitaire résonnait dans mon esprit. J'avais peur d'y retourner. J'y avais déjà fait deux rencontres qui m'avaient épuisée, j'avais ressenti trop de sentiments négatifs, qui par la suite pendant un gros bout de temps, m'avaient empêchée d'utiliser mon pouvoir sans prendre d'énormes risques. "Il ne faut pas jouer avec le feu." Mon père me disait ça autrefois. Un goût amer me prit la gorge et des sanglots commencèrent à remonter. Une nouvelle fois. Sa voix, son odeur, ses gestes, je me souvenais de tout. Je retenais un gémissement et serrais durement les crocs. C'était du passé, tout ça.
Mais le passé revenait me hanter beaucoup trop de fois. Le sang d'Elli, sur mes propres pattes. Je l'avais achevée, par pitié, et m'étais enfuie ici. J'étais si lâche... Cela faisait plusieurs heures que je marchais sans savoir où j'allais, l'esprit vague, et m'étais retrouvée devant la carcasse de l'avion. Les humains utilisaient ça pour s'entre-tuer ou pour parcourir de longues distances. Un endroit qui ne me rappellerait que trop bien le crime que j'ai commis.

Je pénétrais dans le ventre de la bête en métal rouillé et cabossé sans trop réfléchir. Errer là-dedans jusqu'à une date indéterminée, ou dormir pour ne pas s'attirer d'ennuis? J'optais pour la première option. Je me mis marcher sans un seul but, la démarche gauche. Je n'avais pas réussi à nettoyer le sang qui coulait le long de mon menton et qui souillait mes pattes dorées.
Elli. Ma famille. Trop de morts sur la conscience. Je n'arriverai jamais à vivre avec ce poids. Jamais. En plus de ma maladie, maintenant il y avait ça... Au bord des larmes, je m'écroulais dans l'ombre d'une autre entrée de l'avion. Effondrée dans la pénombre, les joues mouillées, l'affolement laissa place à la mélancolie et l'amertume. Pourquoi m'avaient-ils abandonnée? Pourquoi me retrouvais-je toute seule quand j'avais besoin des autres? De leurs rires?
Une odeur nouvelle, inconnue, venait à moi. Un Caméléon. Bah, une personne de plus, une personne de moins, qu'est-ce que cela changeait?

Les yeux perdus et en larmes, je lâchais un murmure inaudible. Je ne savais pas qui c'était, mais peu m'importait.

"-J'ai tué quelqu'un."

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Anonymous
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   Dim 17 Juil - 15:18




Un peu stressé. Néanmoins, pas vraiment paniqué. Pas l’état le plus calme, légèrement troublé. Toujours ce même sentiment d’insécurité. Ah, il n’était pas très pesant. Mais à chaque fois que l’inconnu prenait un peu trop de place, tu le sentais. Sans affection particulière pour ce dernier, tu aimais qu’il soit présent. Cela te permettait de te reposer en son absence. Comme le mal complète le bien; l’insécurité complète son contraire. Et sans ce-dernier, tu ne pourrais en ressentir les bienfaits. Attentif aux bruits, posé au sol, tu attendais. Ce n’était pas vraiment qu’il y avait beaucoup de soldats, dans le coin. Un endroit bien éloigné de leur base. Et puis, tu le savais bien, rien qu’à l’odeur; que cela sonnait comme un Felinae. Quoique certains Felinae puissent être d’une mauvaiseté certaine, tu ne t’inquiétait pas vraiment. Ce n’était pas non plus un endroit extrêmement proche de leurs nids. Ah, distance ne rimait pas avec absence de danger, certes. Mais tu ne pensais pas que c’était un personnage très nocif. Peut-être quelqu’un qui avait simplement besoin de solitude; ce n’était pas un endroit populaire en soit, et tu doutais qu’on vienne simplement pour tuer le temps. Ou peut-être que si; mais cela dénotait une certaine personnalité, que tu n’avais pas en considération.

Tu étais à une faible distance de cette nouvelle présence. Tu étais convaincue qu’elle t’avait repéré, par ailleurs. Tu n’avais pas vraiment tenté d’être discret; même si ç’avait été le cas, c’était tard pour cela. A moins que cette personne ne fusse plongée dans d’intenses activités. Mais tout de même, faire si peu attention, cela relevait d’une certaine technique. Alors tu t’approchas de quelques pas, lents et mesurés, puis attendit. Rien ne vint; elle ne bougeait définitivement pas. Tu admettais être un peu effrayé par ce calme anormal. Et tu tendis l’oreille; de manière à, peut-être, capturer quelque action que ce fut. Tu surpris quelques sanglots, à peine étouffés. Tes muscles se raidirent; tu te sentis étrange. Encore cette maudite empathie, qui te hurlait de faire preuve d’un peu de compassion pour l’âme peinée devant toi. Il le fallait bien; qu’une personne se décide à lui apporter un peu de réconfort. Mais qui que fut cette personne, elle t’était tout à fait inconnue. Alors tu serais probablement impuissant. Tu songeas à reculer; t’en aller. Mais tu ne daigna le faire; parce que tu ne pouvais dignement laisser quelqu’un dans cet état. Ce n’était probablement pas une mauvaise personne; et tu ne pouvais te baser sur cette faible probabilité pour justifier un lâche départ. Il te fallait tenter quelque chose, et peu t’importait que ce fut vain.

Quelques pas de plus. Et ses formes se découpent parmi la carcasse de métal; tu les vois; fines et dessinées d’un trait doré; se peignant doucement. Une jolie chatte, mais dévorée par une tristesse qui te semblait incommensurable. Des ailes décoraient son dos; et une sorte d’écharpe -tu ne voyais pas correctement- bleue autour de son cou. Ah, elle avait au moins un point commun avec toi. C’était une bonne chose; un bon départ. En fait, non. Tu imaginais mal deux personnages tout à fait inconnus converser à propos d’une écharpe lorsque l’un d’entre eux semble être en proie à de terribles démons. Absolument pas; ce serait tout à fait peu approprié. Mais comment faire…? Tu hésite quelques secondes, cherche des mots qui ne viennent pas. Alors tu te tais. Peut-être devrais-tu abandonner. Peut-être qu’après tout, quelqu’un comme toi ne pouvait décemment pas trouver une solution à ce genre de situations. Il fallait être réaliste. Les mots qu’elle prononça, probablement pas à ton égard, te glacèrent et te confortèrent dans cette idée. Elle avait tué quelqu’un. Supprimé une vie; c’en était d’une cruauté presque palpable. Il ne fallait pas l’approcher.

Mais tu ne reculas pas. Parce qu’un meurtrier sans aucune peine pour ses actes ne pleure pas. Tu songeas aux causes; obligation quelconques. Une agression, quelque chose dans le genre? Un meurtre de soldat pour s’en sortir, de ce fléau humain? Tu ne savais pas, mais des possibilités se dessinèrent dans ton esprit. Il te fallait agir sans attendre. Alors tu répondis :

« Ah, sans aucun doute, c’est une mauvaise chose. »


Peut-être pas les meilleurs mots. Tu te posa devant elle, avec ton habituel air endormi.

« Mais parfois, on a pas le choix. »


Ce n’était pas très philosophique, mais tu préférais ne pas en rajouter. Tu avais besoin qu’elle s’exprime à ce sujet.


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Anonymous
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   Mer 3 Aoû - 17:27


Up :p

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Anonymous
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   Ven 28 Oct - 17:14


L'un des membres ayant disparu du forum, j'archive.





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