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Sommeil de plomb ||ft. Eyeless Jack||

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Anonymous
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   Mar 21 Juin - 14:58



Tu t’étais réveillé avec beaucoup de difficultés. Resté une dizaines de minutes à tenter de ne pas te rendormir. Puis, tu t’éveillas complètement, et te mis debout. Te prenant les pattes dans ton écharpe, tu te devais de prendre garde à ne pas tomber. Bien que ça te réveillerais probablement, tu n’aimais pas côtoyer la douleur d’un peu trop près; et puis une chute, avec des facteurs étrangement mal réglés, pouvait tout aussi bien être mortelle. Même si tu en doutais. Enfin, mieux valait prendre garde à tous tes mouvements. Il restait des nourrices pour s’occuper des petits; et tu faisais face à ce qui était une sorte de jour de repos. Parce que ce n’était pas un moment très actif, que personne n’avait réellement besoin de toi, et que si tu pouvais aller ramasser quelques proies, personne ne t’en tiendrait rigueur. Et puis ça te permettrait enfin d’être utile; et ça, ça te plaisait plutôt. Parce que, enfin, Alceste cesserait, même si ce n’était que pour une journée, d’être l’espèce de merde inutile qu’il était. Et cette idée te plaisait, elle te plaisait beaucoup. Alors tu sortis de ton nid peu confortable, et t’éloigna de toute cette masse bruyante. Même si tu les aimais bien, un peu de calme ne serait nullement de refus.

Et tu marchas. Tu marchas beaucoup. Peut-être parce que tu cherchais mal des proies. Parce qu’aucune ne te vint à l’esprit. Ou peut-être parce que, lorsque tu en croisais une, tu bâillais et elle en profitait pour s’enfuir à toutes pattes. Et puis tu restais là, las, incapable d’en attrapper une. Alors tu te dis que tu pourrais simplement marcher, et que tu improviserais. Et ça faisait longtemps que tu marchais, mais que ça ne fonctionnait toujours pas. Rien ne venait, et tu commençais doucement à désespérer. Tu ne servais vraiment à rien, ici-bas. Et tu en avais la preuve. En tant d’heures, tant de lieux parcouru, n’importe qui aurait été capable de trouver une proie. Mais actuellement, ce n’était nullement ton cas. Et tu continuais à marcher, comme si ça allait s’arranger. Mais ce n’était pas le cas, et tu continuais de continuer, sans plus aucun but, commençant à tomber dans une tristesse immense. Tu ne servais toujours à rien. Puis tu te stoppas. Cessa d’espérer. Parce que ça ne servait à rien et que, pour aujourd’hui, il n’y avait rien à faire. Le temps était plutôt froid. Te posant au sol, tu attendis. Le nez dans ton écharpe. Tu réfléchissais, et puis tu sentais que le manque de mouvement te donnait un peu plus de mal à résister à la fraîcheur. Malgré ta fourrure absolument touffue, et ta conséquente écharpe, ton côté frileux reprenait de le dessus avec une dominance incontestable.

Le ruisseau n’était pas très joli, à ton goût. Un espèce de lieu dévoré par la brûlure; malgré quelques pousses verdâtres. Et puis quelque chose qui ressemblait à de l’eau. Mais pas vraiment. C’était si crasseux, si souillé qu’il n’en était pas question, de le désigner par ce terme. Tu restas à le contempler. Ah, tout cela avait ainsi été dévoré par l’avarice humaine. C’était regrettable; tu pensais que cet endroit, fleurissant et verdoyant, devait être affreusement joli à contempler; mais ce ne serait probablement plus le cas avant pas mal de temps. C’était plutôt déprimant. Que tout sois ainsi irrémédiable. Et puis tu passas de longues minutes à y penser. Et t’endormir, également; te mettant irrévocablement à briller, avec cette jolie lueur bleutée qui était tienne. Toujours assis, simplement, ta tête s’engouffrant dans ton écharpe. Tu ne pouvais pas t’en empêcher. C’était une chose rapide, et puis aussi plutôt inattendue. Quelque chose que tu ne pouvais combattre, tant elle était furtive et s'immisçait dans ton système. Tu espérais simplement que tu étais complètement en sécurité dans ce lieu, et qu’aucun chat d’une guilde ennemie; comme un soldat particulièrement violent, aurait la joyeuse idée de profiter de ton sommeil pour te faire du mal. Même si tu n’étais, dans cette situation, pas très dur à réveiller.

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Anonymous
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   Mer 22 Juin - 9:42


Qu'est ce que j'avais soif....
Le soleil ne tapait pourtant pas si fort, mais je n'avais pas bu depuis des lustres et mon organisme me le faisait ressentir à présent. Heureusement, le ruisseau se trouvait non loin de mon terrain de chasse, et, bien qu’encombré par les deux mulots et le lapin assez maigre que je portais, j'y serais vite rendu.

J'avais chassé tout le journée, et ma dernière prise me remplissait de fierté. Certes, le lapin était maigre, mais il me nourrirait longtemps, je mangeais peu...Et au moins, il n'en serait que moins lourd à porter, je devais encore rentrer à la carcasse, moi !

Enfin, l'air devint plus humide et les plantes légèrement plus vertes. J'approchais de mon but ! Reniflant l'air afin de savoir si je pouvais me mettre à découvert, j'eus la détestable surprise de sentir l'odeur d'un mâle !

Un Felinae...Moins combattif que les Soldats mais moins froussards que les Caméléons...Bon, regardons discrètement...Je levais ma tête afin d'observer une petite tache beige pelucheuse portant une écharpe et manifestement endormie. Parfait.

Je m'approchais de l'eau, rassuré. Ce n'était surement pas un combattant, de plus, il sentait le chaton ! Il était assez petit et, malgré ses longs poils, pas bien massif. Une grosse boule de poils endormie et chaude, voila ce que c'était !

Je me mis à boire à grande gorgée avant de faire demi tour avec mes proies, ma maison m'attendait !
Mais avant de repartir dans les buisson, une idée saugrenue vint me titiller l'esprit. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas eu de contact physique avec un chat, autre que durant mes repas...

Et puis, il semblait profondément endormi, non ? Au pire, je le rendormirais, mais j'aurais des regrets à ne pas faire ça. Je retournais près de la grosse peluche et posait doucement ma patte dessus, attendant une réaction.

Rien.

Je plongeais alors mes deux pattes avant et ma tête dedans en ronronnant. C'était tellement doux ! Tellement confortable et agréable ! Je commençais à "patasser" le dos du Felinae crème / beige, aux anges, en priant pour qu'il ne se lève pas.

HRP : Oui je suis chelou XD Mais quand j'ai lu ta description dans ma tête ça a fait : PELLLLUUUUCHEEEE !!!!

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Anonymous
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   Ven 24 Juin - 15:11




Tu t’étais endormi. Quelque chose qui arrivait souvent; mais t’inquiétait pour l’endroit, parfois incongru, auquel Morphée aimait t’arracher au monde. Parfois c’était dangereux; parfois ça l’était énormément, et parfois, plutôt souvent, c’était avec chance que rien de mal ne t’arrivait. Alors tu continuais de t’endormir aussi régulièrement. Tu n’étais pas très attentif, en réalité, aux dangers que tu courrais; probablement parce que, aussi étonnement que curieusement, tu n’en avais jamais fait les frais. Il te sembla vaguement que la migration vers l’oasis t’avait attiré quelques problèmes, mais sans plus. Et pas de très graves de ton point de vue. Quoique ça avait probablement des répercussions sociales que tu ignorais; mais pour le moment, ce n’était pas là le problème. Non, ça ne l’était vraiment pas. Actuellement, tu avais souvent constaté ta passivité; tu te réveillais cela dit plutôt aisément, pour peu que tu ne sois pas dans une de ces phases de sommeil dont tu as le secret, et d’où la fin du monde elle-même ne pourrait te réveiller. Et ça arrivait plus souvent que prévu, excepté que ce n’était absolument pas le cas au moment-même; et que ce n’était pas non plus le problème. Le problème résidait bien autre part.

Parfois, tu te réveillais à moitié. Pas vraiment, en fait. Plutôt une sorte de semi-réveil, durant lequel tu étais encore dans les vapes et n’ouvrait pas les yeux. Et souvent tu te rendormais. Tu sentais quelque chose qui te pétrissait le dos, de douillet et chaud. Probablement un chat que tu avais du câliner dans la nuit. Puis ça te revint en mémoire; nous n’étions pas la nuit, et tu avais encore moins de chats à câliner. Bah, un passant peut-être. Mais tu étais seul, non? Bah. Bah? C’était probablement quelque chose d’autre. Qui respirait? C’était peut-être le moment idéal pour commencer à paniquer. Lentement, tu ouvrais les yeux. Sans vraiment te sentir paniqué, cela dit. Probablement parce qu’il fallait un temps à ton corps pour comprendre le réel danger; qu’il te fallait prendre plus conscience de ton environnement. Alors tu regardas devant toi. Rien, à première vue. Mais tu sentais bel à bien quelque chose. Tu restas quelques secondes ainsi, les yeux à demi clos. Parce qu’il n’y avait aucun apparent danger. Et puis, si un chat inconnu profitait de ta chaleur, aucun problème… QUOIQUE. C’était un problème, en fait. Parce que tu ne savais pas ce qu’il adviendrait. Et il te fallait régler cela au plus vite. Au plus vite.

Baissant les yeux, tu tentas de t’informer sur la nature du triste personnage qui troublait ton sommeil. C’était un chat effrayant. Maigre, noirâtre, avec un espèce de masque. Tu eus un frisson; ton cœur rata un battement puis tu t’éloignas avec un mouvement violent. Te prenant les pattes dans ton écharpe, tu glissas sur le dos. Rapidement, tu laissa échapper un petit cri et te retrouva sans défense. Cela dura quelques secondes, puis tu retrouvas tes mouvements. Te levant, paniquant, tu sentis se tendre tes muscles. Et tu regardas le chat qui avait troublé ton sommeil avec un air étrange. Pourquoi…? Pourquoi avait-il fait ça à un inconnu…? Enfin. Ta fourrure se mit à briller, trahissant tes fortes émotions; comme si ton visage ne suffisait pas déjà. Tu regarda le chat, presque paralysé, sans rien dire. Qu’il fasse le premier pas; tes traits étaient figés, paralysés. Pourquoi un chat que tu ne connaissais pas faisait-il cela? Quoi qu’il ne t’avait pas blessé. Alors pouvais-tu réellement lui en vouloir? Évidemment; on n’était pas aussi tactile avec un étranger. Oui, c’est toi qui pensait cela.


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Anonymous
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   Ven 15 Juil - 21:08


Up q◕ヮ◕p

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Anonymous
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   Ven 15 Juil - 21:42


Le doux chat sur lequel je m'étais installé commençais à se mouvoir dans son sommeil. Ce n'était pas vraiment bon signe, mais je m'en fichait. Que ce que j'allais faire ? Au pire ? Passer pour un mec étrange ? Pff...Pour une fois de plus ! Honnêtement, les Caméléons n'étaient pas très combattifs, et celui ci sentait même le lait !

Un nourricier ! Qui dormait comme un bébé ! Ironique...

Enfin, le mâle à écharpe sortit de sa torpeur. Et là...J'ai plus rien compris. Il crie, sursaute, s’emmêle, tombe, se relève...Bref, je suivais plus...En plus, son pelage se mit à luire, m'aveuglant à moitié. Au moins, je savais son pouvoir à présent...

Le mâle semblait choqué, un peu effrayé, mais pas nocif pour un sou. Tant mieux, je restais maitre de la situation.

Le mâle, le poil hérissé, était maintenant loin de moi. La chaleur et le confort de son pelage me manquaient. J'avais été gentil avec lui, je ne l'avais pas blésé mais j’espérais toutes fois que d'autres lui avaient déjà fais ça. Ainsi, à part mon apparence, il ne devrait pas être si dérouté...

Si d'autres chats sont aussi bizarre que moi, évidemment...

Bon...Restait à le calmer maintenant...Pas gagné d'avance, non ?

-Heu...Désolé !

Commencer par des excuses, ça ne pouvait pas faire de mal !

-Je suis désolé de vous avoir effrayé, Je voulais juste..Me reposer...Et vous aviez l'air "confortable"...

Misère je me perds...

-Enfin...Je veux dire, ça doit vous arriver souvent, vous êtes si...Pelucheux...

D'accord...Là, j'étais fini. Et bien fini ! Mais quel idiot ! Je ne savais décidément pas avoir de relations normales moi ! C'était à en pleurer...Ce pauvre caméléon devait me prendre pour un fou, et se sentir très gêné !

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Anonymous
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   Mar 19 Juil - 11:19


Quelques instant d’un profond vide scénaristique semblaient suffisants à ta peine. A dire vrai, plus les secondes passaient, et plus une terrible envie de s’en aller t’emmenait avec elle. Mais ce n’était pas très approprié, alors peu importait, au final, quelque furent tes envies. Tu ne jugeais pas sur l’apparence; tu n’étais absolument pas ce genre de chats, néanmoins, l’espèce de grotesque, moyennement effarante, apparence qu’il abordait n’avait rien pour te mettre à tes aises. C’était inapproprié, tu pensais. Quoi qu’il avait peut-être honte de quelque chose à propos de son visage, comme tu cachais ta cicatrice sur le cou, à l’aide de ton épaisse écharpe. Tu ne pouvais pas le juger pour cela, mais tu te demandais tout de même comment faisait-il pour y voir à travers cet épais mucus noir. En réalité, peut-être qu’il n’y voyait absolument rien. Un instant, tu te disais que cela réglait tout. Que cela voulait dire qu’au final, il t’avait probablement confondu avec quelqu’un d’autre, et que ce n’était qu’un pur accident de «mauvais endroit, mauvais moment» comme on dit. Mais non, il ne pouvait pas être aussi abruti pour ne pas daigner renifler l’air, s’assurer de l’odeur d’un chat. De plus, tu avais ouïe dire que les aveugles étaient mile fois plus informés de leurs environs, car leurs sens avaient une certaine tendance à être beaucoup plus développés. Eh bien, aucune erreur possible; cela venait de son plein gré.

Il s’excusa. Réellement…? Tu ne t’y attendais pas. Pourquoi le faire, réveiller un inconnu, s’il savait pertinemment l’espèce de tragique fin qui l’y attendait? Ah, soit. Comme il le voulait, au fond. Au moins, il ne semblait pas très à l’aise, ce qui témoignait de sa quelconque volonté à réellement s’excuser. Pas de faux airs pour se foutre de toi, et puis se prétendre soldat, et puis s’engager dans une très, très mauvaise journée. Et puis son odeur, disparâtre mélange de plusieurs senteurs, semblaient plutôt évoquer une solitaire course. Ah, néanmoins, cela ne réglait pas totalement le problème. Tu te sentais d’une humeur étrangement maternelle, prêt à engueuler ce fauteur de troubles. Mais d’un autre côté, sa mine -tu supposais- honteuse t’en dissuadait, un peu. Et puis tu n’aurais eu aucun problème si ç’avait été un jeune chat, tu en avais la complète habitude, et celui là te semblait quelque peu fragile; chose que tu ne révélera jamais en public pour d’évidentes raisons de sécurité. Finalement, ta théorie de raisons diverses et variées plutôt absurdes eut à s’effacer, au profit de la sienne. C’était un peu étrange, les mots qu’il prononça. Soit, soit. Certains chats sont plutôt tordus; mais tu te demandais à quel point on pouvait être en manque d’affection, pour penser que c’était une magnifique idée de faire un indiscret câlin à un anonyme fatigué. Quoique c’était probablement parce que tu avais l’air du chat le plus faible et mou qu’il n’avait jamais vu.

« Je suis désolé de vous avoir effrayé, Je voulais juste..Me reposer...Et vous aviez l'air "confortable"... »

Bon, au moins il était vraiment, vraiment navré. Il y avait d’autres moyens de se reposer, mais manque d’affection, tout ça tout ça. Alors tu n’étais pas sûr de vraiment lui en vouloir. D’autres en auraient probablement peu fait autant, mais, pourquoi pas. Après tout, chacun ses points de vue. Même s’il aurait été convenable de respecter ceux des autres. Il semblait, de sa posture voûtée, presque honteux. Plutôt logique. Ce devait être un de ces chats impulsifs, qui ne réfléchissaient jamais vraiment à ce qu’ils faisaient. Ah, vraiment, mec. Regretter les conséquences de choses telles que celles-ci, c’était plutôt dérisoire. Mais tu n’étais plus en colère contre lui; après tout, il s’était bien excusé, sans aucune animosité à ton égard, et en toute sympathie. Tu ne pouvais pas vraiment lui en vouloir indéfiniment pour tout ça. Tu décidas, pour éviter tout silence plutôt gênant entre vous deux, de t’approcher de lui. Une distance peu respectée, encore une fois, tu étais largement à moins d’un demi-mètre de lui. Toi, ça ne t’inspirait aucune gêne; ce côté tactile, presque indiscret, était tien depuis bien trop de temps pour que tu ne t’en sentit mauvaisement à son sujet. Puis, tu parlas d’une voix douce :

« Ce n’est rien, je suis nourrice et j’ai l’habitude de devenir une peluche géante dans des moments incongrus. J’imagine qu’on ne décide pas le fonctionnement du cerveau de chatons, après tout. Mais, pour vous, c’était un peu plus… Surprenant. »

Un sourire gêné qui marque une sorte d’information cachée, sans vraiment avoir besoin d’être dite pour que vous deux la comprennent.

« Ah, pourquoi portez-vous ce masque? »

Ton côté tactile reprenant le dessus, tu le touchas du bout de la patte. Il avait une matière étrange, humaine. Pas qu’on pouvait s’attendre à autre chose, soit.

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Anonymous
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   Mer 3 Aoû - 16:53


Up

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Anonymous
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   Ven 5 Aoû - 11:26


Je devais avoir un air tellement misérable que le chat s'approcha de moi, subitement plus calme, compréhensif même. Et quand je veux dire proche...Moins de 50 centimètres nous séparaient, il était presque collé à moi.

Pour un solitaire, devenir tactile, c'est un comble. Bien que je déteste parler aux gens, j’avais moi même commencé à me coucher sur le mâle, je n’avais pas mon mot à dire bien que cette situation me désempare encore plus.

« Ce n’est rien, je suis nourrice et j’ai l’habitude de devenir une peluche géante dans des moments incongrus. J’imagine qu’on ne décide pas le fonctionnement du cerveau de chatons, après tout. Mais, pour vous, c’était un peu plus… Surprenant. »

Il avait raison, ce qui blessait d'autant plus : je m’étais conduit comme un chaton en manque d'affection. RI DI CULE ! J'étais ridicule.

L'autre ne semblait pas s'en formaliser et m’adressa un sourire que je peinais à déchiffrer. Je ne savais pas DU TOUT me débrouiller en relations sociales, et j'avais envie de fuit plus que tout au monde actuellement.

« Ah, pourquoi portez-vous ce masque? »

Est ce que tu ceux que je j'allais rencontrer allaient me poser cette question ? Remarque, elle est légitime...Comment expliquer à tous que je portais un masque qui me rendait aveugle alors que je n'avais pas d'yeux ?

Reculant un peu afin de m'éloigner du mâle nourricier, je ne cessait de le fixer dans les yeux. Je tentais de me calmer et de choisir avec soins mes mots. Je voulais créer une distance entre nous, tant pis si je le vexais.

- Et bien...Je porte ce masque afin de cacher mon visage et de voir, c'est tout ce qu'il y a à savoir.

J’avais parlé peut être trop violemment, ce mâle ne m'avait rien fait...Je venais le déranger et ensuite je lui parlais froidement, mais bon il n'y avais pas marqué "chat amical" sur mon front. Néanmoins, j'essayais de me rattraper :

-Désolé, mais tout le monde me pose la question, C'est...Lassant.

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Anonymous
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   Mar 16 Aoû - 13:09


Il semblait presque immédiatement s'assombrir, comme si tu venais de le questionner à propos d'un sujet tout particulièrement douloureux, ou qui faisait partie de cette incompréhensible liste des choses à ne pas aborder en société. Mais c'était une réaction tout à fait normale, de ta part, de s'interroger sur la présence d'un objet si original, non? Ah, si, c'était plutôt une question rhétorique qui se formait dans ton esprit. Il n'avait pas à réagir mal, peut-être démontrer une certaine craintivité à ce sujet était plutôt normal, mais sans plus, tu te disais. En tout cas, tu n'étais pas prêt à essuyer ses frustrations, et te sentait d'une humeur plutôt mauvaise. Après tout, tu avais été compréhensif avec lui, alors il avait tout intérêt, par pure formalité, à en être tout autant pour toi, au moins. C'était une chose établie pour toi, et tu t'y attendais pleinement. Probablement parce que tu n'avais aucune idée -étant le premier que tu rencontrais- de comment un solitaire se devait de réagir face à quelqu'un, à première vue, de pacificateur. Puis tu te souvint que c'était plutôt aléatoire, et indépendant de tout facteur externe, autre que la personnalité du chat. Il ne devait probablement pas te témoigner trop d'animosité, mais rien ne l'obligeait à être parfaitement neutre ou d'une bonté indicible. Malheureusement, c'était une regrettable perte.

« Et bien...Je porte ce masque afin de cacher mon visage et de voir, c'est tout ce qu'il y a à savoir. »


Un masque afin de cacher son visage, c'était une chose notable. Plutôt crédible, quoi qu'un peu trop évidente à ton goût, pour avouer le fond de ta pensée. Quelque chose qui ne méritait pas de questionnement tant elle était évidente, même si les raisons de cette prétendue envie de cacher sa face promettait d'intéressantes réflexions, pour peu qu'elles soient plus profondes, mais voir, c'était un peu plus étonnant et inattendu. Ah, le monde recelait de mystérieuses choses, et il était tout à fait possible et probable que ce soit lié à une intéressante manipulation génétique. Peut-être le liquide coulant des orbites noirâtres comprenait une sorte de composant télékynésique connectant sa vision, peut-être inexistante ou incompétente, et lui permettait donc de voir. Puisqu'il n'avait nulle envie explicite d'en parler, tu ne pouvais que conjecturer, au lieu d'appuyer sur quelque chose qui ne semblait pas réellement abordable, à ce qu'il t'en montrait. Mais tout de même, c'était une chose intéressante, et tu continuais de le fixer, sans vraiment laisser une expression transparaître plus qu'une autre. Quoi qu'il te manquait encore l'analyse de son ton, qui t'aurait, probablement, grandement énervé si tu t'aurais penché un peu plus dessus; pour des raisons déjà développées. Mais ce n'était pas une chose souhaitable, cela briserait votre lien encore inexistant, mais possiblement affectif dans le futur. Tu n'en avais aucune idée, et ne préférait pas explorer quelque possibilité que ce fut, ou de la juger établie, pour éviter toute déception liée à la non-existence probable de cette-dernière.

« Désolé, mais tout le monde me pose la question, C'est...Lassant. »


Ah, au moins, il s'excusait. Ce qui était un bon départ. Tu le regardas d'un air à moitié peiné. Tu ne méritais pas vraiment tant de réactions mauvaises, tu pensais. Quoi que tu comprenais son point de vue, tu le comprenait tout à fait. Parce qu'à sa place, si l'on devait te demander pourquoi tu portais une écharpe tout le temps, tu ne serais que peu enjoué à l'idée de satisfaire une énième demande. Enfin, personne ne te posait cette question, et même si c'était le cas, tu n'avais nullement besoin d'y répondre avec autre chose qu'une réplique vraisemblable, sans nul besoin de révéler toute la vérité, et sans mentir complètement, seulement, en ne disant pas tout. Il aurait très bien pu mentir à son tour, et éviter les questions. Mais il ne l'avait pas fait, et tu respectais cela, c'était pourquoi tu ne comptais nullement explorer plus le sujet. Néanmoins, tu n'allais pas hésiter à lui faire remarquer l'invalidité de sa réplique, ah, personne ne pouvait tromper ton côté argumentatif, qui ne résistait à aucune seconde de dialogue, qui venait s’immiscer quand al situation s'y prêtait -c'est-à-dire souvent- et qui ne repartait jamais avant d'avoir livré sa besogne avec une exactitude poignante. Son travail avait beau être détestable très souvent, il n'était pas dispensé de présence, malgré toi.

« Ah, tu sais, je pourrais dire la même chose. Tout le temps, ne se comporter avec moi que comme si j'étais un objet, c'est d'une tristesse infâme. Mais je suis inutile est là est ma seule tâche, alors je ne vais pas m'en plaindre. Mais je ne sous-entendrais rien de trop blessant, cela n'est pas mon but. »

Tu avais fait taire ton argumentation, pour éviter une confrontation trop violente, bien que cela te démangeait. Puis, tu lui dit, pour éviter toute mauvaise réaction :

« Mon nom est Alceste, et je suis un caméléon. Et toi, tu es? »

Tu le regardas d'un œil fatigué, après avoir prononcé ces mots, et te laissa mollement tomber au sol.






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