Tout avait commencé par une belle journée normale pour une morne fin d’hiver, où la pluie battait sans répit le sol détrempé depuis l’aube. J’étais partie chasser le temps d’une miraculeuse éclairci, mais la pluie avait vite reprit et je m’étais retrouvée en pleine forêt, complètement perdue. La brume montait entre les arbres et m’empêchait de voir à plus de deux pas devant moi. Au début, j’avais essayée de rester calme, de retrouver mon chemin et de retourner sur mes pas pour rejoindre la sécurité de la sylve. Mais je n’avais fait que tourner en rond avant de prendre la décision, cette fois, d’aller tout droit quoi que soit la direction dans laquelle j’aille, pour être sûr d’au moins aller quelque part. Je n’aurais jamais pus attendre que la pluie passe, car j’aurais très bien pus me faire avoir par je ne sais quelle prédateur ou soldats. Surtout que, dans cette pluie qui étouffait tout les sons, mon imagination me jouait des tours et il me venait souvent à croire que j’entendais des bruits de pas derrière moi, ou qu’un regard était fixé sur ma nuque. De plus en plus affolée, j’avais tant bien que mal essayée d’ignorer ces sensations, mais je finissais toujours  par tourner la tête avec un frissonnement. 
 
A un moment ou un autre, j’ai crus voir deux yeux effroyables d’une couleur rouge sang briller dans le brouillard devant moi. Prise d’affolement, j’avais sentit mon sang se glacé dans mes veines et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je courais sous la pluies, les yeux plissés pour me protéger contre les rafales humides. Plus j’imaginais la bête qui me courrait après, plus j’avais l’impression de l’entendre derrière moi, ou de sentir sous haleine fétide sur mes pattes. Je redoublais de vitesse, la gorge serrée et incapable de calmer les battements effrayés de mon cœur, quand soudain je buttai sur une pierre. C’est là que je suis tombé dedans. Les égouts.
 
Une odeur putride de moisissures et d’eau croupie règne ici. Des relents de pourritures se mêlent à l’humidité du lieu, et je plisse la truffe, dégoûtée. Je suis tombée d’assez haut, et mon épaule est meurtrie. Hébétée par ma chute, je n’avais pas eut le temps de déployer mes ailes pour l’amortir et j’avais durement atterrie sur le béton.
 La tête me tourne à chacun de mes gestes et je respire par saccade, encore sous le choque. Où est-ce que je suis ?
 
Je lève la tête après m’être difficilement  remise sur patte et une goutte d’eau m’atterrit dans l’œil. Je secoue mon pelage, clignant des yeux, pour me débarrasser de la douleur tout en pestant contre cette satanée pluie. Toujours là pour tout gâcher, hein ? 
Je me glisse sous une corniche de pierre grise et fixe le trou par lequel la pluie goutte, où perce le ciel gris et ses nuages noirs gorgés d’eau. Je grogne. C’est par là que je suis tombée ? Impossible que je retourne en haut par ce trou, c’est bien trop petit pour que je puisse m’y engouffrer avec mes ailes, surtout avec cette pluie et le vent. Je soupire, dépitée, et observe le lieu dans lequel je suis malencontreusement tombé.
C’est sombre et lugubre, tout en béton.  Une construction humaine bien sûr !
Un frisson me parcourt l’échine.
Ce sont les égouts…
 
Ma fourrure s’hérisse et je sens ma gorge se nouée tandis que les battements de mon cœur reprenne de plus belle leur rythme bien trop saccadé. Si je suis ici, dans ces insalubres égouts, c’est que je suis sous la ville. Affolée, je regarde de tous les côtés, certaine que  des soldats sont là, cachés dans l’ombre, près à me sauter dessus. Mais bien évidemment, je ne vois personne ni remarque quelque chose de louche… Pourtant, je sais que des soldats rôdent parfois ici. Je ne peut pas rester ici, à attendre de me faire prendre.
Même si mon instinct me pousse à rester près de la lumière du jour et à attendre un sauveur inespéré, je dois m’avancer dans ses tunnels qui me répugne et me terrifie, à la recherche d’une autre sortie …
 
Je respire doucement, les pattes légèrement tremblantes, et essaye de reprendre courage. Je dois y aller. Malgré la terreur que m’inspire le dédale de tunnels sombres qui s’étire devant moi, il faut que je sorte d’ici le plus vite possible, avant qu’un soldat ne me trouve.

C'était une journée morne et pluvieuse, bordel pourquoi est-ce que le temps est toujours aussi désagréable? Je me baladais dans les égouts car la pluie très peu pour moi et puis mes ailes deviendraient trop lourde pour mon corps et je mourrais sans doute trouvée par un animal muté et un chats sauvages ou je ne sais quoi d'autres ! L'air était tiède à l'intérieur et le clapottit de la pluie au dessus de moi m'agaçait particulièrement mais j'entendis un bruit assourdissant d'un corps tombant au sol soudainement ce qui me fit dresser le poil et remuer les oreilles avant de soupirer lentement, je suppose que cela devait être un oiseau ou un animal sans valeur comme d'habitude quoi, ici c'est tout où rien de toute manière. Je humais l'air et remua la queue agacée au maximum, de l'humidité partout c'est tout ce qui m'étais possible de sentir ici, à part de la moisissure mais bon ça reviens à l'humidité et à l'odeur de rat mouillé grouillant ici.

Je continuais à marcher sans me mouiller trop les pattes, car mon long pelage adsorberait l'eau cela était certains, fichu pelage merci maman ! Le souvenir de mon ancienne famille me donna les larmes au yeux et j'écartais vite cette idée, cela faisait trop mal, déjà que maintenant j'étais moi même en quelques sortes maman d'une petite chatte heureusement sevrée, même si débrouillarde pour son âge je devais la protéger des mâles qui la cherchaient constamment pour sa petite taille et son jeune âge. Puis elle était beaucoup trop ... aventureuse ce qui fait que je devais la suivre un peu partout pour ne pas la voir morte un jour...heureusement les humains avaient à peine remarqué qu'elle avait un pouvoir elle m'avait promis de le cacher ce quelle faisait bien. Mes ailes se secouèrent longuement car quelques gouttes perlées dessus et mes plumes étaient alors mouillées, mon long pelage argenté se voyait un peine sauf par les reflets qu'avait l'eau sur celui ci et ma queue balançait en rythme derrière moi.

Je vis soudainement une forme féline quelques mètres devant moi, la respiration de cet animal était très haletante et elle semblait vouloir se calmer avant qu'elle ne bouge un peu la respiration plus calme. Je me suis doucement approchée mes yeux bleus brillants dans l'obscurité et mes pattes ne faisant aucun bruits au sol ce qui pouvait être très surprenant pour ma haute taille.
"-Qui es tu? Que fais tu ici?" Dis-je calmement sans aucune crainte et le plus amicalement possible de toute manière si il s'agissait d'un autre animal qu'un chat ce serait sans doute une mutation et comment dire que j'ai vraiment l'habitude de combattre ces choses.
Je pouvais voir quelle possédait des ailes et son pelage blanc bien que assez sale, en même temps dans les égouts tu peux pas t'attendre à autre chose hein, se voyait assez bien car une petite fente se trouvait pas très loin d'elle. Ses yeux bleus...brillaient un peu je crois du moins.

Mes oreilles remues, agacée par le flot bruyant d’eau brunâtre qui s’écoule à côté de moi, dans un canal symétrique créé par l’homme. Ce que cet endroit est assourdissant ! Le fleuve plein d’immondices déferlant à quelques pas d’ici transporte des rats morts, des papiers flottants et des formes étranges couvertes de gadoue. Le grondement de l’eau se répercute sur tous les murs et me donne bientôt une horrible migraine qui vient de rajouter à toutes les douleurs que je ressentais déjà à cause de ma chute. Comme si j’avais besoin de ça maintenant !
 Qui plus est, j’ai l’impression de sentir une étrange odeur diffuse se mêler à celle, humide et pourrie, régnant dans ces égouts. Mais ça doit juste être ma traîtresse d’imagination ! Ou tout simplement un rat crevé comme il doit beaucoup en avoir par ici. Je fronce la truffe, écoeurée. Cette odeur me rappelle bien trop de mauvais souvenir… Les laboratoires, ma vie dans les cages, ma mère mourrant sous mes yeux, l’expérience désastreuse, et l’image des chatons carbonisés par mon feu ma hantant chaque nuit…
 
Soudain, deux yeux apparaissent dans la pénombre d’un détour et j’ai un sursaut de surprise. Le dos ronds, les yeux écarquillés, je regarde avec méfiance une grande chatte se dresser devant moi, avançant avec silence. Qui est-ce ? Que fait-elle là ? Les yeux plissés, je la détaille de haut en bas. L’eau donne des reflets argentés à son épaisse fourrure grise et sa queue se balance doucement derrière elle. J’hume l’aire pour savoir de quelle guilde elle est, mais l’odeur de pourriture recouvre toute trace de fumet sur son pelage. Mais elle n’a pas l’aire agressive et ne montre aucun signe d’hostilité. Peut-être est-elle une caméléon ou une Felinae, qui sait ? A moins que ce ne soit une soldate en patrouille…
Prudente, je décide tout de même de faire comme si cette chatte n’était pas un ennemi. De toute façon, je verrais sûrement si elle est dangereuse dans son comportement… Je me prépare à fuir au moindre signe d’agressivité, tendue et aux aguets.
 Je m’attends à bien des choses de la part de cette inconnue. Qu’elle essaye de me sauter dessus, de me tuer ou de me kidnapper. Tout, sauf à ce ton amicale et paisible.
 
« Qui es tu ? Que fais tu ici ? »
 
Rien d’alarmant n’est trahit par cette femelle au pelage gris. Rien, si se n’est son calme et la confiance qui se dégage de sa voix. Un peu impressionnée et déstabilisée par cette imposante apparition, je reste un instant indécis. Et si ce n’était qu’un piège ? Non, ce ne serait pas logique. Si elle aurait voulue me tuer ou me kidnapper, elle l’aurait fait depuis longtemps. Je l’observe, curieuse, et m’assoit lentement, sans la quitter des yeux.
 
« Bien le bonjour… Je suis une Fe… »
 
Je stoppe instantanément ma phrase, bien trop consciente de la boulette que je m’apprêtais à commettre. Lui annoncer que je suis une Felinae ? Quelle idée ! Je déglutis avec difficulté, la gorge sèche, et continue en essayant de calmer les tremblements nerveux de ma voix. Ma queue balaye le sol crasseux par saccade.
 

« Je suis Hiyuri, chasseuse. Je suis … Tombée ici en glissant dans un trou, à cause de la pluie… Et toi, qui es tu ? Et que fait tu donc ici ? »

Je regardais toujours la jeune femelle, je la trouvais magnifique même si son pelage était taché et plus que sale, son aile bleu se voyait un peu moins que le reste m'enfin. Son regard je trahis aucune peur, elle avait dut comprendre qu'elle n'avait rien à craindre du moins je pense, mais elle restait un peu surprise par ma venue, étais-je si grande pour elle? Elle était un peu plus petite que moi certes mais bon à ce point nous avions tout les deux des ailes de puissances égales, bien que les miennes sois un peu plus grandes. Si elle pensait que c'était un piège elle avait tout faux pensais-je amusée, j'aimais la compagnie des autres "camps" car les soldats à l'exception de Neko et quelques autres étaient des idiots de premières ! Elle s'asseya très lentement en me regardant de ses grands yeux, bon j'allais pas la manger mais j'avais bien envie de lui faire peur, je me retins pour ne pas lui causer une crise cardiaque, qui sait, peut être était-elle cardiaque comme le monde avait changé...
"-Bien le bonjour… Je suis une Fe…" Commence t'elle.

Mais elle se stoppa directement, une Felinae donc? Il est claire qu'elle ne pouvait être une soldate et les caméléons étaient rares par ici, enfin pour ce qui est de mes visites ici. L'odeur des égoûts me donna la nausée, vraiment répugnant. Elle déglutit avec difficulté, essayant de se calmer, un sourire apparut sur mes lèvres et mes yeux brillaient d'amusement, on était en guerre mais bon j'aimais bien cette femelle, elle avait eu peur d'une chatte comme moi, mais bon dans mon état je ne lui aurait pas fait grand chose ! Sa queue balayait derrière elle par saccade.
"-Je suis Hiyuri, chasseuse. Je suis … Tombée ici en glissant dans un trou, à cause de la pluie… Et toi, qui es tu ? Et que fait tu donc ici ?" Demanda t'elle lentement.
Je m'approchais pour me mettre à côté d'elle, mes pattes ne faisant que du bruits quand je marchais dans l'eau poisseuse de cet endroit. Je m'assis près d'elle doucement en lui passant une aile dans le dos et en lui souriant d'un sourire sincère et amical.
"-Je me nomme Saphira, je suis une soldate Fraîche, je suis ici car j'essaye d'échapper à ma vie et au mâle stupides qui peuples mon "camp". Dis-je avec une pointe d'humour dans la voix pour les quelques derniers mots. " Tu es une Felinae? Je ne t'avais jamais vu, tu dois être assez jeune, et pourquoi es tu perdue ici? Que venais tu faire près d'ici? et comment as tu glissé?"

J’expire profondément, la bouche entrouverte, pour chasser la tension de mon corps, et observe discrètement la femelle devant moi, qui me cache la vue des égouts avec ses grandes ailes tout aussi grises que son pelage. Elle à l’aire amusée.
Je suis sûr qu’elle a bien compris que j’étais Felinae, mais bon, tant pis. Elle ne semble pas me vouloir de mal. Enfin, j’espère. Si elle compte me convaincre de rejoindre les soldats, elle peut toujours essayer, mais je ne flancherais pas ! Je fronce les sourcils, méfiante, et attend la réaction de la chatte à ma parole.
 
Après que j’eu finit de parler, elle s’approche de moi, ses pas  trahissant le silence de l’endroit sombre en déclenchant le clapotement lugubre de flaques huileuse étalées par terre. D’un air maternel, la chatte grise me passe un de ses ailes dans le dos dans un geste protecteur et me sourit amicalement. Je me sens mal à l’aise. Ce geste est bien trop familier. J’ai envie de me dégager, mais j’ai peur de froisser l’imposante soldate. Celle-ci se met à miauler :
 
« Je me nomme Saphira, je suis une soldate Fraîche, je suis ici car j'essaye d'échapper à ma vie et au mâle stupides qui peuples mon "camp". »
 
Je distingue dans sa voix une pointe d’humour sur ses derniers mots et me détend un peu. Oui, c’est vraie que cette dénommée Saphira doit avoir une vie dur !
 
« Tu es une Felinae? Je ne t'avais jamais vu, tu dois être assez jeune, et pourquoi es tu perdue ici ? Que venais tu faire près d'ici? Et comment as tu glissé? »
 
C’est à mon tour de remuer les moustaches d’un air amusé. Je dois soulever sa curiosité avec mon histoire assez… Extravagante. C’est sûr que tomber dans un troue un jour de pluie à atterrir dans les égouts, ça n’arrive pas à tout le monde ! Et elle a devinée que j’étais bien Felinae… Je soupire, résolue à révéler mon identité, et essaye de m’installer un peu plus confortablement en m’éloignant par la même occasion de la proximité de cette Saphira qui me rend toujours mal à l’aise.
 
« Et bien… Oui, je suis une Felinae. »
 
Je continue fébrilement, n’osant pas laisser à mon interlocutrice le temps de réagir à la révélation de ma guilde, de peur de voir son comportement changer. On ne sait jamais, peut-être qu’elle n’avait pas encore compris que j’étais Felinae mais doutait de moi à cause de ma boulette de tout à l’heure.
 
« Je chassais dans la forêt quand la pluie m’a prise par surprise et que… »
 
Devrai-je lui dire pour le monstre que j’avais tout bonnement imaginé ? Non. Je ne veux pas qu’elle me prenne pour un pauvre chaton qui jouait dans les bois, pourchasser par un monstre imaginaire ! Même si s’est un peu le cas… J’essaye de cacher ma honte et continue rapidement :
 
« Que j’ai sentie comme une… Présence malintentionnée derrière moi. Comme je ne voyais rien à cause de la pluie battante, et que j’étais un peu affolée de ne pas savoir précisément si il y avait un ennemi dans les parages, j’ai voulue rentrée au camp mais je n’arrivais pas à m’orienter. J’ai glissé à proximité d’un trou bordé de boue et suis tombée  ici… Voilà. »
 

J’ai les oreilles qui me brûlent et l’impression que mon visage prend une superbe teinte rouge alarmante. J’espère qu’elle me croira et mettra mes rougeurs sur le compte de la honte. C’est n’est peut-être que la demie-vérité, mais au moins je n’ai pas complètement menti…

La jeune femelle blanche et bleue soupira, elle était visiblement mal à l'aise, je pouvais le voir dans ses yeux bleus, elle s'éloigna un peu de moi pour se mettre à l'aise et un peu plus confortablement sur le sol dur et humide des égouts, un rat passa devant moi ce qui attira mon attention quelques secondes puis me concentrais sur la Felinae, la plus tambourinaient le plafond au dessus de nous, elle s'arrêterait donc jamais? Cela devenait agaçant à force bon dieu.

"-Et bien… Oui, je suis une Felinae." Commença t'elle d'une petite voix.

Elle continuais de parler fébrilement, bon, elle pensait que je n'avais pas d'odorat ou ça se passe comment? L'odeur des Felinae, malgré la puanteur des égouts est repérable de très loin, surtout pour moi qui suis une chatte qui attaque de loin et reste derrière mes sois disant coéquipiers. Je me léchais une patte pour me la passer sur l'oreille car une goutte venait de me tomber sur celle ci, beurk vraiment dégoûtant cette eau sale !

"-Je chassais dans la forêt quand la pluie m’a prise par surprise et que… "

Elle me regardait comme si elle me cachait quelque chose, elle ne voulait peut être pas me dire la vérité? Peut être qu'elle était tombée ici d'une façon bien ridicule je m'en contre fichais, la seule chose qui m'importais c'était de lui parler un peu, pas sur nos camps respectifs mais de discuter simplement non? Je pense que cela est plus que possible surtout que je suis très amicale et bavarde de nature, voir elle après tout. Elle cacha sa honte et continua vivement.

"-Que j’ai sentie comme une… Présence malintentionnée derrière moi. Comme je ne voyais rien à cause de la pluie battante, et que j’étais un peu affolée de ne pas savoir précisément si il y avait un ennemi dans les parages, j’ai voulue rentrée au camp mais je n’arrivais pas à m’orienter. J’ai glissé à proximité d’un trou bordé de boue et suis tombée ici… Voilà."

Je la regardais, elle semblait gênée, elle avait pris comme une teinte rouge qui me fit remuer les moustaches plus qu'amusée de la situation, un rire m'échappa, les chats ne venaient jamais par ici, les ennemis ici? Plutôt des chats ne sachant pas se diriger dans ce cas. Je serrais les dents pour ne pas la mettre dans une gène plus profonde que la sienne.

"-Et bien, on peut dire que tu as fait une mauvaise glissade au mauvais endroit au mauvais moment. Mais un détail, personne ne vient plus ici depuis je ne sais plus combien de temps, car l'endroit est souvent humide et donc on y tombe facilement, par quoi aurais-tu put être poursuivie? Un animal muté? " Demandais-je en essuyant mes yeux car une petite larme de rire en sortait.

Le vent soufflait au dessus de nous et me fit frissoner, ils faisaient vraiment trop froid pour sortir pourquoi mes supérieurs m'avaient demandé de patrouiller ici? Etaient t'ils assez stupides pour penser qu'on nous attaquerait ou même envahirait l'endroit? Aucune proie, aucun abri potable, enfin bref pas un endroit très accueillant.

Up? :B

J'archive duh