Comme d'habitude, je partis du camps vers midi pour une petite balade "digestive". Je met digestive entre parenthèse puisque je n'est pu mangé qu'un morceau de souris. Avec l'hiver, il est bien compliquer de se trouver de la nourriture.

Je m'étirai les pattes avant, puis le dos et enfin les pattes arrière. Je secouai mon pelage blanc et trottinai entre les arbres rabougris afin de me réchauffer un peu. Et oui ! C'est qu'il caille dehors !

Mes coussinets tout gelés me faisaient un peu mal mais plus mes muscles se réchauffaient, moins ils me faisaient souffrir. Donc ça va.

Ah ! Enfin, me voilà arrivée ! Cela faisait bien longtemps que j'étais pas allée au marais. Je pourrais me reposer un peu et ensuite, repartir au camps. Je m'assied près de l'eau croupi. Je me demande bien ce qui pourrais se cacher, là-dessous. L'eau sale avait une odeur écœurante se qui me fit reculer de quelque pas et de me rasseoir un peu plus loin.

Je pouvais maintenant apprécier le vent frais qui jouait dans mon pelage neige et qui faisait danser mes petites flammes. Je souris, tranquille. J'aime ce temps. Certes un peu froid mais agréable. Enfin cela n'est que mon avis. La bise faisait frissonner mes moustaches.

Je sentis une odeur familière. Un felinae ? Je reniflai. Oui c'est bien l'un de mes semblables.

Il était tard, il faisait froid. Je n'avais pas le droit de sortir du QG. Mais les règkes sont faites pour être enfreintes, et le camp était tellement ennuyeux... Ainsi je m'amusais a patoger dans la boue glaciale, a me tailler les griffes contre les troncs détrempés par la neige...

L'odeur arriva en premier. Un felinae ! Je couru me réfugier derrière une grosse pierre. J'entraperçut des petites flamme tremblotantes, puis plus rien.

Le noir était complet. Ma fourure trempée m'attirais vers le fond. Je tenta de hurler, et des gerbes d'eau rentrèrent dans ma gueule. Je tenta de nager, vite, très vite. Mais ma fourure était trop lourde. Je paniqua. J'agita mes pattes dans tout les sens, je tentais de crier... En vain. Ouvrir les yeux était un suplice, ma truffe me piquait, mes coussinets était brûlants, ma conscience s'obscurcissait, je sombrait dans l'éternelle noirceur du sommeil. Dans un dernier cri, tous mes muscles relachère leur prises.

Je reniflai les alentours. Oui, j'en suis sûre. Il y a bien un autre felinae pas très loin. J'entendis des bruits vers le marais, derrière un gros tronc. Des bruits un peu bizarres, frénétiques. Je me levai et me dirigeai en direction de ceux-ci. J'espérais juste que ce n'était pas une mauvaise surprise. Après tout, on ne sait pas se qui se cache dans l'eau sale et croupie.

Mes pattes commencèrent à s'enfoncer. L'odeur ignoble de l'eau stagnante me répugnait. C'est vraiment lorsque qu'on s'approche que l'on se rend compte que ça sent très mauvais. Un peu plus loin on ne sent rien. J'étais maintenant tous près des clapotis de l'eau. Je grimpais sur le tronc d'arbre avant de m'enfoncer encore plus et de finir par me noyer. Celui-ci était vraiment très glissant. Soudain, une de mes pattes dérapa et je me retrouvai le nez sur l'écorce humide. L'arbre s'affaissait. Je me remis doucement debout. Je devais trouver la source des bruits maintenant et partir tout de suite après sinon...

Je m'accroupie. Alors... D'où ça vient...? Je regardai un peu partout jusqu'à ce que... Une patte ?! Je dirigeai un peu mes oreilles vers les coussinets encore visibles et dépassaient de l'eau noire et sale. Mes yeux s'écarquillèrent. MAIS C'EST NIVDIEL ?! Je reconnaissaient les tâches bleues du jeune chat.

Je m'allongeai et m'étirai jusqu'à ce que j'atteignis la petite patte. Je l'attrapai et la tirai. Avec sa fourrure empli d'eau, le petit matou était presque deux fois plus lourd ! Je parvins tout de même à le tirer de cette enfer noir et croupie qu'était ce marais en l'attrapant par la peau du coup. Heureusement qu'il était encore jeune ! Si ça aurait été un adulte, jamais je n'aurais pu le sortir !

Je tirai de toutes mes forces et hop ! le félin était libéré. Maintenant il pendouillait entre mes mâchoires, tout tremblant. Il était lourd, tout de même. Je sautai du tronc et atterris le plus délicatement possible sur la terre ferme. Je posai Nivdiel sur le sol. Je posai une oreille sur son torse. C'est bon, encore vivant... Ouf ! Je lui léchai la truffe pour voir s'il était conscient.

"Hé, petit, aller lève toi maintenant", dis-je, un peu anxieuse.

Le froid était toujours présent et, mouillé, Nivdiel allait attraper froid. Je m'assied à côté de lui et entourai mes cinq queues autour de lui pour lui tenir chaud. J'espère qu'il n'est pas blesser...

[HRP : bon finalement j'ai eu assez d'inspi' pour rp cx lel]

"Hé, petit, aller lève toi maintenant

J'étais a bout de souffle, peinant a ouvrir les yeux. Je me sentait récjauffé, mais ma peau était glacée. Je tremblait de toutes mes pattes, claquait des crocs, de froid et de peur, une douleur me prit au flanc, mes oreilles frémissaient mais je ne put m'empêcher un petit ronron de soulagement, heureux d'être sorti de cette boue. Je vomi de l'eau croupie qui me laissa un goût horrible sur la langue. L'air frais malmennait ma queue. Je tenta de me relever mais mes pattes étaient encore trop hésitantes. J'étais sur le point de m'endormir dans la fourure blanche de la femelle même si mon instinct m'ordonnais de rester éveillé. La fatigue m'envahissait, trop pour résister.

Le jeune felinae tremblais tellement... Comment avait-il pu se retrouver dans cet état ? Heureusement que je suis passée par là sinon je n'ose imaginer ce qui lui aurait été arrivé. Je le léchais frénétiquement comme une mère et son chaton pour le réchauffer. Pauvre petit... En même tant j'aimais m'occuper d'un plus jeunes... Il serait peut-être temps d'avoir des chatons. Je repensais à ce soldat... Bon, là n'est pas le problème ! Je sentais Nivdiel toussoter et remuer. Je sentais qu'il bataillait pour rester éveiller.

Je continuai de le nettoyer. Le goût acre de l'eau et de la terre me dégoûtait mais il fallait que le petit se sente mieux afin de se rétablir au plus vite. Je lui léchai la tête, le ventre, les pattes, le dos... Je ne voyais pas de blessures mais j'avais quand peur pour lui.

Une fois la toilette terminée, je m'enroulai tout autour de lui et émis un doux ronron pour le rassurer. J'espère qu'il ira mieux...

Elle se comportait comme une mère avec moi. Cela m'arracha quelques larmes mais je me ressaisit vite. Elle me prenait pour un chaton! Je ne pouvais pas accepter. Je me redressa tant bien que mal et montre les crocs.

Je... ne suis... pas... petit. "

Nivdiel se leva difficilement. Il regarda et montra un peu les crocs.

"Je...ne suis... pas... petit, dis avec difficulté le jeune chat.

- Arrête un peu, maintenant, tu es pas dans un bon état alors arrête de faire le courageux, dis-je un peu agacée, je te ferais dire que je viens de te sauver !

Il faut dire que j'étais quand même amusée par la réaction de Nivdiel. Cela me fit sourire. Au moins il va mieux et c'est ce qu'il compte. Cela me rassurait. Je lui caressai la joue avec une de mes cinq queues. Je ne pense qu'il réagisse bien à se mouvement mais ce n'est pas grave. Je regardai ses petits yeux jaunes.

"Bon maintenant que tu es debout et réveillé, penses-tu pouvoir marcher jusqu'au camps ? Et mais d'ailleurs... QU'EST CE QUE TU FAIS HORS DU CAMPS ?! m'exclamai-je.

C'est vrai ça ! J'aimerais bien savoir ce qu'il fait ici ! A cet âge les jeunes n'ont pas le droit de sortir du camps. Il a désobéit... Ouh, quand il sera en forme, je lui déchirerais les oreilles ! Bon  c'est peu être un peu fort... Je le  disputerais juste et au pire il aura une punition par Dariel. Bon, calme toi Opaline, ce n'est qu'un gosse. Il sera plus sage quand il sera grand. Enfin je l'espère. Et puis le tout c'est qu'il serve bien sa guilde et qu'il soit loyal envers celui-ci.

J'attendis la réponse du petit tout en m'asseyant.

 Arrête un peu, maintenant, tu es pas dans un bon état alors arrête de faire le courageux, dis-je un peu agacée, je dire que je viens de te sauver !

Je grogna. Encore plus lorsque l'une de ses queues touffues glissa le long de ma joue en une caresse qui devait être réconfortante. Elle ne me plaisait vraiment pas cette femelle. Je voyais qu'elle avait quelque chose derrière la tête.

Bon maintenant que tu es debout et réveillé, penses-tu pouvoir marcher jusqu'au camps ? Et mais d'ailleurs... QU'EST CE QUE TU FAIS HORS DU CAMPS ?! 

Rhaa le camp! Je l'avais complètement oublié ! C'est injuste, pourquoi les chatons ne pourrai pas sortir ! Mais... Je n'étais pas un chaton...

JE SUIS UN APPRENTI !

Je me dressa en ma position la plus menaçante, les crocs et les griffes sorties. Cependant... Je marmonna derrière mes moustaches.

Oui enfin... Lorsque quelqu'un voudra me prendre pour élève...

Up

Nivdiel quittant le forum, j'archive.