Le ruisseau, mon endroit favori de la forêt empoisonnée par le simple fait que l'eau soit potable malgré sont aspect repoussant, bien sûr elle n'était pas aussi bonne qu'a l'Oasis, je me fraya un chemin dans la neige, je détestais le contact froid de la poudreuse sur mon pelage, la chaleur en revanche, me dérangeais pas, je me sens dans mon élément avec le feu, glacé jusqu'au bout de la queue, je m'avança tant bien que mal vers le ruisseau afin de me désaltérer et pris quelques gorgées de l'eau brunâtre, une onde glaciale me traversa et me fit frémir, agacé, je poussa un grognement sourd, j'aimais pas me sentir faible surtout en hiver, je voulais être fort, surpasser quiconque se mettant en travers de mon chemin. Et faut dire que mon pouvoir était exceptionnel ! Une bouffée de fierté monta en moi, soudain revigoré je longea le ruisseau à la recherche d'éventuelle nourriture même si je savais en mon for intérieur que je ne trouverais rien, la forêt n'était déjà pas très garnie de base, alors l'hiver, n'en parlons pas.

Je sentais la bise fraîche sur mon pelage tandis que je progressais le long du ruisseau, parfaitement détendu, ayant oublié le côté désagréable d'avoir les pattes gelées, je fis une halte, le temps de respirer l'air frais, malgré l'aspect effrayant du ruisseau, on y trouvais une certaine beauté avec la neige, fallait bien trouver un peu de positif dans ce monde complètement détruit, je suis pourtant au service de ceux qui en sont la cause. Les humains, je ne les aimes pas tant que ça en réalité, c'est juste parce qu'ils m'offrent un abri et une certaine protection, mais en échange je fais bien mon travail et obéis au doigt et à l'oeil, mais ça ne m'empêche pas de détester ces idiots de Felinae et Caméléons, eux je voudrais tous leur faire la peau un par un.

Un bruit de pas interrompit le cours de mes pensées, frustré d'avoir été interrompu dans ma contemplation, je me mis au trousses du coupable, je pu vite détecter l'odeur de l'intrus, c'était une femelle, avec un mélange des odeurs de Feliane et de Caméléon, beurk ! Une colère sourde m'envahit, je ne souhaitais pas avoir un invité surprise dans ma petite escapade, cette stupide chatte allait regretter d'être passée par là !

Je continuais à poursuivre discrètement ma victime, avançant à pas feutré, évitant de faire craquer la moindre brindille sous mes pattes elle avait du me sentir, car je détectais à présent l'odeur de sa peur, je ne pu m'empêcher de sourire, les caméléons étaient tous des trouillards ! Sentant ma victime prendre peur je pressa le pas afin de ne pas perdre sa trace, j'ai marché quelques minutes avant de faire  halte près d'un bosquet, la chatte était juste derrière, elle ne m'avais pas vu venir, mon cœur battait, je sentais l'adrénaline monter en moi, le sang battait dans mes tempes, c'était comme un jeu pour moi, un jeu noir et machiavélique je le savais mes muscles se contractèrent, prêt à sauter sur le dos de la chatte, puis après une courte hésitation, je bondis sur elle.

Je sentis mes griffes s'enfoncer dans sa chair, je la plaqua brutalement au sol, une patte sur la gorge les griffes sorties prêtes à s'engouffrer sous sa peau. Je n'aimais pas l'air naïf et ignorant de cette chatte, elle paraissait faible et inconsciente, comme la plupart des femelles, elle me dégoûtait, celle-ci me paraissait plus minable et idiote que les autres, je sentis cette haine qui habitait en moi monter, cette énergie que j'avais, cette violence. J'émis un petit rire rauque, j'allais bien m'amuser avec elle.

"- Tu t'appelles comment toi ? commençais-je d'une voix mielleuse. ne t'en fait pas je ne te tuerais pas, mais ne t'attends pas à repartir sans la moindre égratignure ma jolie.

Ce jour là, j'aurais du te tailler en pièces !

Featuring Cyani

Je sentais la peur de la chatte tandis que j'enfonçais mes griffes dans sa gorge, j'émis un rire rauque, fier d'avoir piégé cette stupide chatte, cependant elle était assez remuante, je peinais à la maintenir au sol.

"Va t'faire voir!" me cracha-t-elle a la figure.

Je fus un peu pris au dépourvu c'est vrai, elle avait du cran cette petite finalement, mais elle restait une stupide chatte, peu atteint par son insulte je libéra le feu de mes griffes, ça ça allait la faire taire ! Je vis les flammes jaillir de mes griffes qui étaient planté dans sa gorge, il ne me restait plus beaucoup d'énergie pour utiliser mon pouvoir, mais je devais lui montrer qui était dominant, je devais lui montrer que j'étais plus fort qu'elle, puisque visiblement, elle sembalait pas comprendre.
Au bout de quelques secondes le feu disparut, j'étais fatigué, j'avais trop utilisé mon pouvoir aujourd'hui, mais je n'en laissais rien paraître à mon ennemie, je contempla sa fourrure brûlée. Bien fait pour elle ! pensais-je.

" On fait moins la maligne maintenant hein ! feulais-je à sa figure. Comment tu t'appelles stupide chatte ?"

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Ce jour là, j'aurais du te tailler en pièces !

Featuring Cyani

La chatte sembla abandonner tout espoir de fuite, je sentis ses muscles se relâcher, j'avais réussi à la soumettre. Fier de moi je ne pu retenir un miaulement satisfait. Je savoura cet instant ou la chatte, pétrifiée de peur me regardais avec un ultime espoir que je la laisse partir. Je plongea mes yeux sans les siens, que c'était amusant de jouer avec elle ainsi.
La voix tremblante de peur et de douleur, elle répondit enfin à ma question :

"C-Cyani...J'm'appelle Cyani..."

Qu'elle me faisait pitié, elle m'en donnait la nausée, cette chatte était faible, elle ne méritait même pas le nom de "chat" cette stupide caméléon était une moins que rien ! Je ricana bruyamment avant de répondre à mon tour :

"Oh, je vois que tu as compris la leçon demi-portion ! commençais-je d'une vois mielleuse. je vais me montrer clément cette fois-ci, mais je te préviens, tu recroises mon chemin, je t'égorge ! " feulais-je en montrant les crocs.

Je libéra la femelle tigrée à contre-coeur et laissa filer ma victime. Les femelles étaient vraiment toutes des faibles, elle ne servent qu'a assurer l'espèce, c'est évident, quoique, le monde est devenu tellement étrange que nous ne savons pas si nous sommes vraiment des chats, toute ces modifications physiques c'est surnaturel, je dirais plutôt qu'on est tous devenu des monstres.
Je fis demi-tour et me dirigea vers la ville.

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