La nuit était tombée depuis un moment, recouvrant tout de son voile sombre et rassurant. Il était très tard. Je ne savais pas qu'elle heure il était, mais on devait avoir facilement dépassé minuit. Je m'extirpai de mon " lit ", et sortis sans un bruit dehors. Je n'avais réveillé personne, et personne ne s'était rendu compte de ma présence. C'était mieux ainsi, je n'aimais pas avoir de la compagnie quand je faisais mes petites escapades nocturnes. Parce que oui, cela m'arrivait souvent.
Tout doucement, mes pattes foulaient le sol. Ma silhouette fine et de petite taille glissait contre les ombres qui m'étaient tellement familières. Elles étaient un refuge, un abri, un endroit accueillant dans lequel je pouvais me plonger tout en me sentant telle une reine. Le jour, seuls la violence, les combats, la haine et la peur régnaient. La nuit, tout se taisait, et je pouvais à présent me sentir en pleine possession de mes capacités. Dans ce royaume ou tout n'est que noir abyssal, j'étais maître. J'étais celle qui connaissait tout, et qui fendait les ombres pour ne faire qu'un avec elles. Oui, j'étais dans mon élément.
Ce soir, un tout petit croissant de lune brillait. Il n'éclairait que très peu d'une lumière pâle et froide. Mais mes yeux de félin n'en n'étaient pas vraiment handicapé. Quant aux bruits alentours, ils se réduisaient au murmure du vent dans les feuilles. Murmure qui disparaissait petit à petit au fur et à mesure que j'arrivai dans la forêt entourant de leurs tronc protecteur bien que frêle l'arbre des pendus. Tout ne devenait maintenant que désolation, pendant qu'une brume glacée venait entourer ses longs bras autour de mon être. Je respirai un instant cet air pur, avant de continuer mon chemin.
Je sentais petit à petit un frisson glacé me parcourir, et un léger bourdonnement monter à mes oreilles. Ca y est, elle rentrait en contact avec moi. Je m'assis devant l'Arbre que je venais d'atteindre, et fermai mon oeil. Je sentais sa présence, elle était tout proche. Puis, après quelques minutes, je sentis quelque chose me frôler, et une faible voix m'adresser la parole.
-Tu es venue ! disait-elle.
Je souris, avant de lui répondre.
-Oui, je te l'avais promis.
Celle qui était à présent avec moi était une vieille chatte avec qui j'avais pris l'habitude de discuter. Elle avait eu une histoire assez tragique, bien qu'elle ne m'avait jamais encore tout raconter. Néanmoins, elle m'avait demander de venir, et j'étais venue. Je l'aimais bien. Elle était agréable, et j'imaginais souvent à quoi elle pouvait ressembler.
-Comment se passe l'entraînement ?
Elle était au courant que j'étais une jeune Bleue, ainsi, elle prenait souvent de mes nouvelles.
-Bien ! lançais-je avec une pointe de joie dans ma voix cristalline.
Mais soudain, je sentis sa présence se figer. Je compris que quelque chose n'allait pas, mais avant que je ne puisse lui demander quoique se soit, elle me prit de court en crachant.
-Tu as amené quelqu'un?
Sa voix était tranchante, et elle s'était aigrie. Je lui criai un " non! " , mais sa présence disparut. Je me retournai déçus, et tendis l'oreille... Tiens... Elle avait raison... Quelqu'un venait. Pourtant je m'étais assurée que personne ne m'avait suivi ! Je bondis sur mes pattes, et m'aplatis sur le sol, sans néanmoins prendre un air menaçant.
-Qui est là ? questionnais-je d'une petite voix.
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Jeu 29 Oct - 1:41
Quand parlent les morts
Je traversais la forêt plongée dans le noir. C'était le silence total, seul les bruit de mes pas se faisaient entendre. J'étais partis de la sylve et étais entré dans la forêt empoisonné il y a peu. Je comptais passer par l'arbre des pendus pour enfin traverser la forêt toute entière afin d'atteindre le refuge pour une petite inspection des lieux avant notre débarquement là-bas. La nuit était fraîche à en faire frissonner certains, il ne faisait pas si froid que ça pourtant quand j'étais parti de la sylve… Étrange… Mais alors que je put apercevoir de loin le tronc de l'arbre des pendus je m'arrêtai. J'avais entendu une voix. Je tendis un peu l'oreille et discerna une seule voix qui avait l'air de faire un monologue. C'était une voix féminine, et à l'odeur je pouvais savoir que c'était une soldate. Elle était de l'autre côté du tronc, elle ne m'avais donc pas vu arriver sûrement. Puis son monologue se fini par un petit cris de sa part. Elle n'avait donc pas peur de se faire repéré hu? Mais bon, je ne vais pas lui apprendre l'art de la discrétion non plus, c'est pas mon boulot! Par contre elle dis quelque chose qui avait l'air d'être en ma faveur. M'aurait-elle repérée? Alala… Ce n'est pas mon jour! Je me revêtis donc de mon plus beau sourire me préparant à l’accueillir. Je pus par sa phrase deviné vers quel côté elle était orientée. Alors à pas de loup, je me glissai derrière elle et dis d'une voix profonde pour la surprendre.
-Bien le bonsoir jeune soldate!
Elle était, comme je l'ai dit, assez jeune. Elle n'avait pas l'air très agressif ni très dangereuse. Je me contenterais de faire la parlote avec elle pour ce soir. Je n'ai pas la tête à me battre ou à m'embrouiller avec quelqu'un pour un oui ou pour un non.
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Jeu 29 Oct - 2:21
Quand parlent les morts
PV Crowley
Tout se tais alors que l'écho de mes dernières paroles s'estompe lentement entre les arbres. J'attends, le coeur battant la chamade contre ma poitrine, que l'inconnu se présente à moi. Puisque, il faut bien l'avouer, il y avait forcément quelqu'un. Cela ne pouvait pas être le fruit de mon imagination. Non, il y avait forcément autre chose qui se cachait dans ces fourrés envelopper de noir. Et il ne s'agissait pas d'une quelconque âme farceuse. Et si c'était...
-Bien le bonsoir jeune soldate!
Mon coeur s'emballe, mes pensées se bousculent, mais ce qui réagit en premier, se sont bien évidemment mes réflexes. Je fais un bond sur le côté, en poussant un cri de surprise. J'essaye de reculer, mais c'est là encore un échec, et je me retrouve la tête sur le sol et le popotin en l'air après avoir trébuché sur une pierre récalcitrante en essayant de fuir. Je lève mon oeil vert pomme vers l'inconnu. Il est très grand, et son pelage est blanc comme la lune qui l'éclaire. Il a des mèches d'une couleur rougeâtre qui lui tombent devant ses yeux écarlates. Sa voix, calme, sereine, résonne encore dans mes oreilles. Encore un peu sonnée, je restai dans la même position sans esquisser un mouvement. Puis, sans crier gare, je fais un bond en arrière, et sort ma dague au passage d'un mouvement rapide et précis. L'acier, étrangement brillant éclairé par l'astre lunaire, fendit l'air froid de cette nuit d'automne avant de s'immobiliser. Je baissai la tête, et bandai mes muscles. Je tentai d'évaluer les circonstances, et de jauger mon ennemi.
De toute évidence, la force ne sera pas mon atout. Il est plus grand, plus costaud, plus âgé. Je n'avais rien à tirer de ce côté là, à part des blessures évidemment. Ma rapidité et mon agilité? C'était ce qui me sauverait certainement la mise si le mâle blanc décidait de passer à l'attaque.
Mais quelque chose me chiffonnait parmi tous ces plans de combats qui germaient dans ma petite tête : c'était l'attitude du matou. Il n'avait pas l'air un poil agressif, il arborait d'ailleurs l'air d'un gentil matou. Bien que croiser un chat adulte devant l'arbre des pendus en pleins milieux de la nuit était tout de suite moins rassurant... Huhuhu, mon esprit commençait à s'embrouiller ! Je serrai les dents contre ma dague.
-Qui es-chu, Chaméléon? marmonnais-je avec mon arme entre les mâchoires.
J'avais au moins réussis à déterminer de quelle guilde cet inconnu venait. Je jetai un coup d'oeil à gauche, un à droite, je cherchai mes points de fuites possibles, avant de plonger ma pupille dans celle de mon probable " adversaire ". Là, cela ne se voyait pas, mais je priais pour qu'il soit pacifique.
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Mer 18 Nov - 15:52
Quand parlent les morts
La jeune soldate fit une belle galipette avant de se manger violemment le sol. Me voilà un peu plus près pour voir cette intruse. Une jeune soldate, à l'apparence pas très costaud mais vu la manière dont elle avait réagis elle devait être très agile. Je pense que si elle ne serait pas tomber elle aurait déguerpie depuis un moment. Mais à première vu ce n'étais pas une très grande menace, et puis je ne suis pas d'humeur à me battre, pour l'instant. Je croisai son seul œil visible, une lueur de surprise brillait dans celui-là. Mais je dois avouer que j'ai moi aussi étais surpris par sa chute. Celle-ci ne se relevait pas. Puis en un bond elle se remit sur patte et sortis une dague qu'elle pris à la gueule. Je vois… C'est bien ce que je me disais, elle n'est pas assez forte pour se battre au corps à corps, du coup elle utilise une arme blanche pour compenser. Je ne pu me retenir d'afficher un sourire amusé, elle savait bien qu'elle ne faisait pas le poids. L'inconvénient avec les armes blanches comme celle qu'elle avait c'est qu'une fois immobiliser tu ne peux plus rien faire, et étant donné que cette jeune chatte n'a pas un très bon physique ça lui empêcherait de se libérer d'une étreinte, échec et math. Alala, c'est qu'ils n'entraîne pas très bien leurs petits nouveaux les soldats! Cette instant me parut long avant que la soldate pris la parole.
-Qui es-chu, Chaméléon?
Je plongeai une nouvelle fois mon regard dans le sien, serait-ce de l’inquiétude que je vois là? Je lâchai un petit ricanement, avant de lui répondre.
-Ce serait plutôt à moi de vous poser la question, sachant qu'ici c'est vous l'intruse. Mais je suppose que ce serait malpoli de ma part de ne pas me présenter! Je suis Crowley, conseiller Caméléon.
Je fis un signe de la patte pour lui demander de baisser son arme avant de lui dire à voix haute.
-Baissez votre arme voyons! Je ne suis pas là pour me battre. Surtout un combat qui serait bien évidemment inéquitable.
Elle pouvait le prendre comme elle le voulait, cela m'était égale, tant que je n'avais pas à bouger d'un poil pour lui faire lâcher son arme. J'avais toujours mon expression du grand matou sympathique. Tant que celle-ci ne devenait pas agressive cela restera comme tel. Même si cela ne m'étonnerai pas qu'elle essaye de fuir ou de passer à l'offensive, ce serai normal pour un soldat comme elle.
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Dim 22 Nov - 13:40
Quand parlent les morts
PV Crowley
L'imposant mâle blanc lâcha un petit ricanement. Un frisson aussi glacé que l'acier de ma dague descendit le long de mon échine. -Ce serait plutôt à moi de vous poser la question, sachant qu'ici c'est vous l'intruse. Mais je suppose que ce serait malpoli de ma part de ne pas me présenter! Je suis Crowley, conseiller Caméléon.
Crowley ? Un conseiller Caméléon ? Je plisse les yeux. C'était un chat au rang important qui me faisait face. Et... Il me vouvoyait ? Etait-ce une de leurs manières, chez les Caméléon? Ou bien uniquement chez les conseillers? En tout cas, cela me mettait presque mal à l'aise. Je veux dire... Méritais-je ce genre de chose?
-Baissez votre arme voyons! Je ne suis pas là pour me battre. Surtout un combat qui serait bien évidemment inéquitable.
Dit-il après avoir fait un petit signe de la patte. Je pouvais en conclure qu'il était pacifiste. Mais je me méfiais tout de même. Après tout c'était peut-être un piège? Il me faisait baisser mon arme pour mieux m'attaquer ? La paranoïa commençait à engourdir mes pattes qui n'avaient pas bouger ne serait-ce que d'un petit millimètre. J'attendis quelques longues minutes, jaugeant le pour et le contre. Enfin, je baissai la tête tout doucement, fixant toujours Crowley dans ses yeux couleurs rubis, pendant que je reposais ma dague dans son fourreau. Je déglutis doucement, avant de relever la tête. Il n'avait vraiment pas l'air dangereux. De nouveau, un débat venait de s'insinuer dans ma petite tête incertaine : lui révéler mon identité, ou bien la laisser cachée ?
-Je... Je me nomme Pandora.
J'avais tranché pour. Ma voix tremblait légèrement, même si j'avais tout fait pour la garder stable. Je ne voulais pas passer pour une chatte faible en manque d'assurance. J'étais une soldate ! ... Mais une bleue... Mais une soldate quand même ! Je me redressait, et fis un petit pas en avant. Ces pensées m'avaient quelques peu galvanisées.
-Je suis une bleue. Mais une soldate.
Ma queue frémit, pendant que j'étais fière d'avoir réussis à ne pas m'enfuir devant le Caméléon.
-Qu'est-ce que tu... euh... vous faites ici si vous ne voulez pas t-... vous battre ?
J'avais oublié qu'il m'avait vouvoyé. Je n'avais pas l'habitude. Je tutoyais même mes supérieurs. Alors j'avais un peu cafouillé ma dernière phrase. Soudain, une petite pensée intruse vint me faire dresser les oreilles. M'avait-il entendu parlé ?
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Dim 22 Nov - 15:22
Quand parlent les morts
Même après ma remarque, la jeune chatte ne bougea pas d'un poil.La pauvre, elle avait l'air pétrifiée. Croyez moi, ce n'étais pas mon intention! Je préfère plutôt mettre les gens en confiance fasse à moi, c'est plus facile de converser comme ça. La violence n'est pas une réponse et je le sais mieux que quiconque. Bien sûr si il le faut je le ferais, mais que en cas de légitime défense. Après un moment la soldate fini par baisser son arme, bien, la conversation aller pouvoir commencer. Car sa présence ici disait tout. Cela voulais dire que n'importe qui peut venir ici de nuit pour capturer ou attaquer quiconque se promène seul. Bien sûr j'en étais conscient depuis un moment mais je n'aurais jamais pensé que les soldats se baladait aussi tranquillement ici comme si de rien était…
-Je... Je me nomme Pandora.
Elle bafouillait. Alala, moi qui essayais d'avoir l'air rassurant, je ne m'attendait pas à ce genre d'effet. Mais je ne peux pas lui en vouloir, elle se trouvait face à un potentiel ennemis. Mais moi je vois ça autrement, je me trouvais face à une potentiel alliée.
-Je suis une bleue. Mais une soldate.
J'écoutais bien tout ce qu'elle avait à dire. Mais il ne faut pas me prendre pour le dernier des abrutis non plus, j'avais bien remarquer qu'elle était une soldate. De toute façon, aucun autre clan ne comporte de «bleues» dans leur hiérarchie. Elle avait l'air de dire ça comme pour se donner de la valeur.
-Qu'est-ce que tu... euh... vous faites ici si vous ne voulez pas t-... vous battre ?
Mon sourire s’agrandit. Je voyais à peu près qu'elle genre de personne c'était. Elle a du mal à vouvoyer les gens à ce que je voyais. Je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, elle pouvait me tutoyer si elle le voulais.
-Si cela t'arrange, tu peux me tutoyer! Pas tout le monde n'est aussi soutenue que moi j'imagine.
Lui dis-je avec un voix amuser. Si elle me tutoyer, alors moi de même. Ce serait beaucoup mieux comme ça.
-Vois-tu, je n'ai pas l'habitude de croiser des soldats lorsque je rentre chez moi. Et puis je ne vais pas tuer tout ce qui se met en travers de mon chemin non plus! Mais je te renvoie la question. Qu'est-ce qu'un jeune bleue fait ici si tard le soir?
Peut-être que celle-ci était en patrouille sur les terres ennemis. Mais qu'elle drôle de tactique était-ce d'envoyer leurs apprentis en terres hostiles. Surtout seul, le soir. M'enfin bref, ils font ce qu'ils veulent de leur larbins de toute façon...
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Lun 30 Nov - 23:05
Quand parlent les morts
PV Crowley
Crowley esquissa un sourire plus grand. Lentement, je sentais mes défenses tomber sous l'air pacifiste de mon interlocuteur.
-Si cela t'arrange, tu peux me tutoyer! Pas tout le monde n'est aussi soutenue que moi j'imagine.
J'acquiesçai de manière timide, pendant qu'il reprenait :
-Vois-tu, je n'ai pas l'habitude de croiser des soldats lorsque je rentre chez moi. Et puis je ne vais pas tuer tout ce qui se met en travers de mon chemin non plus! Mais je te renvoie la question. Qu'est-ce qu'un jeune bleue fait ici si tard le soir?
Et bien Pandora, il était temps de trouver un moyen de ne pas sembler suspecte... Comment trouver une excuse là, maintenant, tout de suite, qui serait capable de berner un conseiller ? Cela sonnait comme une mission bien difficile que j'avais en face de moi. Mais après tout qui ne tente rien n'a rien.
-Rien. Je me promène simplement.
J'avais fermé mon oeil pendant que je répondais à sa question. J'avais peur de croiser le regard rouge sang de Crowley, et qu'il devine que je ne lui avait pas exactement dis la vérité. Je le rouvris uniquement lorsque j'avais fini ma phrase. Je fixai maintenant la lune qui nous éclairait et permettait de distinguer nos deux pelages respectifs.
Actuellement, la seule chose qui me faisait frémir était la peur qu'il m'ait entendu parler. Si c'était le cas, ce dont je ne doutais absolument pas, il risquait de comprendre très vite que je cachais quelque chose. Après tout, me direz-vous, qu'est-ce que ça peut faire qu'il découvre mon pouvoir ? Eh bien ça change tout ! Vous répondrais-je. Bien évidemment, du point de vue de Crowley, cela ne serait qu'une information banale qu'il aurait sans doute oublier la semaine suivante. Mais pour moi, c'était une information capitale que je ne dévoilais pas. Mon pouvoir étant en plus inutile au combat, il m'était plus aisé de le cacher aux autres. Sauf, bien sûr, comme dans ce genre de situation où je me fais surprendre en train de l'utiliser. En vérité, la raison pour laquelle je refuse de dévoiler ma capacité quelque peu hors du commun, c'est pour la simple - du moins, ça me paraissait pour moi simple - raison que j'avais comme le sentiment d'avoir passé une sorte de " pacte " avec les âmes avec qui je communique. Rentrer avec elles, c'était comme un lien de confiance non? Et j'avais la désagréable sensation de trahir quelqu'un en révélant le lien qui nous unissait. Pour certains, ma manière de penser devait leur paraître affreusement stupide et désespérante, mais c'était pour ma part une intime conviction de faire les choses de manière juste. Et puis de toute façon, je me moquais de ce que pensait les autres. Et nah!
-Je... Tu ne m'as pas entendu parler n'est-ce pas?
Autant s'en assurer. Je préférais ne pas prendre de risques. On sait jamais ce qu'un Caméléon, de plus Conseiller, pouvait faire de ce genre d'information. Même si elle risquait de ne pas être bien utile, je veux bien l'admettre... Mais une information, c'est une information ! Et puis... Crowley n'avait pas l'air d'être un stupide matou sans cervelle... Oh que non !
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Sam 6 Fév - 11:49
Up ?
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Lun 14 Mar - 18:30
Quand parlent les morts
L'expression qu'abordait cette jeune chatte m'en disait beaucoup déjà, plus que je ne le pensais. Mais cette discussion ne s'arrêterait pas là, et je le savais très bien. Je n'allais pas la laisser partir comme ça non plus, après tout cet une ennemi sur un territoire allié, et on m'a toujours dit de bien accueillir les invités. Le temps se faisait court depuis cette rencontre inattendu mais vu les réactions disproportionnés qu'avais la bleue. Je n'eus besoin d'attendre longtemps pour avoir une réponse de mon interlocutrice.
-Rien. Je me promène simplement.
Cette mauvaise excuse sortis tout droit de la gueule de loup (ou plutôt louveteau) me fis pouffer. Je la vis fermer les yeux, ou plutôt l’œil. Cela avait l'air bien trop gros pour être vrai, mais cette petite chatte ne sais pas vraiment mentir. Mon regard carmin la détailla encore une fois. Ça avait l'air de quelqu'un de pourtant bien pour être soldate. Si un jour cela devait arrivé, je ne pense pas vouloir me battre contre elle, car elle, elle n'est pas corrompu comme les autres. En tout cas pas totalement. Mais quand son regard pointa la lune je pu définitivement dire que ce n'étais pas quelqu'un de mauvais. Je suppose que ça voulais dire que je n'allais pas la briser mentalement pour qu'elle ne revienne pas en tant que fantôme chez elle, j'aimerais garder cet petite âme innocente, pour l'instant. Mais je me rendis compte de quelque chose. Elle avait l'air beaucoup plus tendu qu'elle ne l'était auparavant. Aller, dis-moi ma belle, qu'est-ce qui te traverse l'esprit en ce moment même ?
-Je... Tu ne m'as pas entendu parler n'est-ce pas?
Je vois. Serait-ce un point sensible ? Je me demandais bien pourquoi cela avait l'air de l'embarrasser… Le fait de l'avoir entendu parler à quelqu'un ou quelque chose étais si gênant que ça ? Dans tout les cas cela avait l'air important pour elle. Mais je ne voulais tout de même pas lui mentir, alors je hochai la tête pour faire signe que, oui, je l'avais bel et bien entendu parler. Même si je n'avais point entendu son interlocuteur. Ce que je venais de lui avouer risquais bien de la perturber, je le sentais. Mais je ne suis pas la pour faire le martyre mental ou pour faire du chantage. Alors je décorai juste mon visage d'un sourire angélique rassurant, et lui dis tout simplement.
-Ne t'inquiète pas, si tu ne veux pas que cela se sache ça ne se saura pas.
Mon but était de la rassurer avant tout. Il valait mieux l'avoir calme pour qu'elle m'explique tout calmement. Je ne pense pas qu'avoir une jeune chatte paniquée devant moi m'aiderais à arranger les choses.
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Sam 19 Mar - 0:42
Quand parlent les morts
Avec Quelqu'un
Le matou blanc hocha la tête d'un air entendu. A la vue de cette réaction, je ne pu empêcher une légère grimace de venir décoré mon visage.
-Ne t'inquiète pas, si tu ne veux pas que cela se sache ça ne se saura pas.
Hm... Il m'avait donc bel et bien entendu. Cependant, cela ne voulait pas forcément dire qu'il savait à qui je m'adressais, et pourquoi. C'était, au final, les deux points qui étaient les plus importants, et s'il m'avait simplement entendu marmonner, ce n'était peut-être pas si grave.
L'air calme qu'arborait le conseiller commençait à me mettre presque mal à l'aise. Ma peur s'était envolée au fur et à mesure de ce début de conversation, mais un brin de méfiance faisait toujours une barrière entre nous deux. Je me demandais qu'est-ce qu'il pouvait penser de moi. Au pire, qu'en avais-je à faire? Pas grand chose, objectivement. Mais avoir cette carrure imposante devant moi, tenant un rôle important au sein de sa guilde, me poussait à me demander ce qu'il pouvait donc bien penser de la petite créature que j'étais ? Je ne le saurai peut-être jamais. Et c'était peut-être mieux.
-Puis-je te faire confiance?
Le climat calme que le caméléon voulait faire régner ne me bernera pas si facilement. Ce n'est pas parce qu'il se montre pacifiste que ses intentions sont forcément bonne. Cette petite voix dans ma tête, elle me murmure de sa voix froide et monotone de toujours me méfier. Toujours toujours toujours. C'est la règle. C'est elle qui le dit. Elle le répète très souvent, d'ailleurs : ne donne pas ta confiance, méfie-toi. Alors je l'écoute. Cette voix, qui parle, c'est aussi la mienne au fond, alors je dois l'écouter, et suivre ses directives.
-Tu es un caméléon, je suis une soldate. Je ne dois pas te croire. Je sais que tu peux retourner chaque information que je te dirai contre moi.
J'avais littéralement changé de cap. Alors que je commençais à me détendre, et à faire tomber mes remparts, mes défenses s'étaient aussitôt reconstruite autours de moi. La timidité aux traits enfantins que j'arborai jusque-là venaient d'être balayé par un vent d'assurance froid, et impartial. L'expression de mon visage aussi avait changer. Je me sentais comme crispée, avec un air dur. Mais c'était ce que je devais faire. Je me protégeais, j'écoutais la petite voix.
Code par xLitlle Rainbow
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Lun 2 Mai - 12:51
Quand parlent les morts
-Puis-je te faire confiance?
Une question bien naturelle de poser mais étrange de mon point du vue. Pourquoi me demander ceci si le doute plane sur mon honnêteté ? Peu importe ma réponse, le résultat sera le même, ce n'est pas un ultimatum pour rien. Je n'allais pas répondre de toute façon, car ce n'est pas à moi de répondre. La jeune soldate doit se faire son propre avis elle même. Je la regardais droit dans les yeux, un air neutre sur mon visage, faisant passer le message de mon silence. La chatte avait l'air de s'être renfrogner.
-Tu es un caméléon, je suis une soldate. Je ne dois pas te croire. Je sais que tu peux retourner chaque information que je te dirai contre moi.
Je ne pu m'empêcher de sourire à nouveau, évitant le regard de la jeune chatte en lançant un petit « tss ». Ces propos me faisaient rire. Ici je devrais être la proie et elle le prédateur, c'est comme ça que ça a toujours été. Même si dans les conditions même, mon pauvre prédateur et en désavantage. Mais elle ne doit pas oublié que c'est EUX qui nous chasse. Elle devait vraiment se faire une idée du bien et du mal, et je ne suis pas là pour influencer son choix, j'espère juste qu'elle fera un choix sage et qu'elle trouvera ses propres bonne raisons de suivre le chemin qu'elle suit actuellement.
-Tu n'inverserai pas un peu les rôles ?
Dis-je en ricanant légèrement. Dans cette situation c'est moi qui ne doit laissé filtrer aucune information. On sait tout des soldats, contrairement à eux qui sont beaucoup plus désinformés sur nous. Et heureusement, sinon on serait déjà de nouveau en captivité. Je lui tournai volontairement le dos, comme si je m’apprêtais à partir. J'étais pensif... Puis je lui lançais un regard sérieux par dessus mon épaule.
-Peu m'importe que tu me fasse confiance ou pas. Je ne fais que protéger mes compagnons.
Je faisais une nouvelle fois allusion au fait que ce n'est pas elle qui devrait me craindre, mais l'inverse. Je me retournai vers elle pour lui faire fasse encore une fois, et lui posais une nouvelle question.
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