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Un retour, une nouvelle rencontre, et une vieille connaissance - Feat Opaline et Kaïgaan

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Anonymous
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   Mar 7 Aoû - 0:57


Mon retour sur ces terres se faisaient au moment d'une intense sécheresse, qui desséchaient les points d'eaux et assassinaient les plantes, c'était bien ma chance tient. Cherchant un peu de fraîcheur dans ce monde aride, juste à côté de ce que l'on appelait le désert, je m'étais aventuré dans ces ruines, ces ruines dont je n'avais jamais entendu parler étant chaton. Ces ruines étaient immenses, et surtout en piteux états, des morceaux de pierres par ci, du bois par la, des objets scintillants sous une couche de saleté ailleurs, enfin bref, un vrai fouillis. Je ne cherchais pas à m'y perdre, encore moins à m'y aventurer trop profondément, surtout que la structure ne me semblait plus si solide que ça, me retrouver enseveli à l'intérieur alors que je venais à peine de retrouver mes terres natales...Très peu pour moi. Je ne cherchais rien, à part un peu de fraîcheur, les températures devaient avoisinées les 30°C maintenant, quelle horreur, surtout que mon pelage me tenait extrêmement chaud. La végétation autour de cette endroit n'était plus d'un amas de cendres mortes depuis longtemps, sauf quelques autres ... choses reconnues comme des plantes je suppose. Je ne m'en approchais pas, préférant froncer le museau en sentant cette douce odeur provenant de la ville, non loin d'ici. Je me couchais alors à l'ombre d'une pierre, mon ventre touchant le sol plus froid de la pierre qui s'y trouvait, sans pour autant enclencher mon pouvoir, merci les gars, vous m'avez bien aider à grandir, je vous le revaudrai, dans l'haut delà, quand je rejoindrai les étoiles. Je fermais alors les yeux, tout en posant ma tête de façon lasse sur mes pattes avants, il faisait chaud, inutile d'essayer de bouger pour le moment. J'avais beau être quelqu'un de très positif, une sortie maintenant me serait très certainement fatale.

Une brise balaya mon museau, une très courte brise, soufflant de mécontentement, je tournais ma lourde tête vers l'autre côté, essayant de fuir ce même vent. Celui ci ne se désista pas et m'envoya directement du sable dans le museau. Lâchant un juron, je me levais d'un geste rapide et énervé, clignant des yeux plusieurs fois pour m'habituer à cette soudaine obscurité. Quoi? Il faisait déjà nuit? Je regardais autour de moi, rien n'avait changé, à part la chaleur bien plus supportable et la luminosité bien plus basse, qui soulageait mes pauvres yeux. Un soupir de bien être s'échappa de ma gorge, j'avais peut être un peu soif, et encore rien de grave, mais je me sentais bien ici, une douce odeur ayant remplacé celle de la ville. Une odeur que je connaissais, dans mes plus profonds souvenirs, mais qui semblait avoir disparut de ma mémoire, quelle était-elle? Je regardais alors de nouveau autour de moi, rien. Rien à part les mêmes bâtiments, et ces mêmes plantes, ainsi que du sable à perte de vue. Je ne bougeais pas, gardant un léger sourire sur le visage. Je ne me sentais pas plus perdu qu'avant, surtout en vue du fait que j'étais né ici, avec mes soeurs et mes frères, étaient-ils seulement en vie? Shinju, étais-tu seulement encore chez les Felinae? Peut être avait-elle eut des petits à son tour? Peut être avait-elle enfin trouver l'amour ! Un ronron rêveur s'échappa malgré moi, je ne pouvais pas penser au pire, même dans ce monde où prônait la violence et le sang, pour moi tout n'était que lumière et couleurs. Le gris, le noir et le blanc n'étaient au fond que des couleurs parmi les autres comme le bleu, le vert et le jaune. Je me demande ce qu'ils étaient tous devenus, Shinju, ma chère soeur qui avait cherché à se protéger en m'éloignant mais en même temps à accomplir le rêve de notre cher mère, Opaline, cette femelle que j'avais eu la joie de rencontrer durant l'une de mes nombreuses fugues, mes autres frères et soeurs, mes amis de la guilde. Et Terra. Oh ma chère Terra, où étais-tu maintenant? Etais-tu encore guérisseuse? Avais-tu des petits? Avec ce Aki? Avec celui avec qui tu avais été si proche, au point de me rendre jalouse? Avais-tu un ou une apprentie? M'avais tu oublier? Je claquais de la patte sur le sol sablonneux, provoquant un petit nuage de poussière, non, non et non ! Elle ne pouvait pas m'avoir oublié, jamais ! Je souriais de plus belle, tendant les oreilles, une odeur venait à mes museaux, une odeur que je connaissais. Me tendant soudainement en sentant une odeur plus âcre, beaucoup moins agréable, je sautais dans sur un...bout de truc humain surélevé, profitant de mon agilité extrême.

Le temps passait lentement maintenant, mon coeur battait lentement, un autre avantage de ma vie passée, je ne paniquais pas rapidement, bien que cette odeur s'était pas des plus agréable, il était possible que ce ne soit rien de bien grave. Je plissais mes yeux dans l'obscurité, m'y plongeant le plus possible grâce à mon pelage, en venant même à coller mon dos contre de même matériel pour m'y dissimuler totalement. Ces personnes étaient des félins, probablement un mâle et une femelle, enfin c'est ce que je pouvais déceler grâce aux phéromones dans l'air. Leurs pas commençaient à se faire entendre, qu'est-ce qu'ils venaient faire ici à cette heure si tardive, aucune idée de quelle heure il était mais,...Je regardais la lune, elle n'avait pas encore atteint le centre du ciel, nous étions avant la moitié de la nuit, une aubaine pour moi, je ne voulais pas re-souffrir de la chaleur. Je regardais toujours dans la direction des bas, profitant de mes sens décuplés par mes malformations, le seul moment de ma courte vie où je venais à les aimer. Une petite odeur de feu se fit sentir, mon coeur ne fit alors qu'un bon, au même titre que la petite flamme qui s'alluma dans celui ci, était-ce réellement qui je pensais?

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Anonymous
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   Mar 7 Aoû - 20:45


Un retour, une nouvelle vie et une vieille connaissance

De retour à la Caserne après un entraînement plutôt dur avec d'autres soldats, je pu enfin me détendre un peu. Tout en m'étirant vigoureusement les pattes, je baillai à m'en décrocher la mâchoire. En tout cas un petit entraînement de temps en temps ne pouvait pas vraiment me faire de mal (si on ne compte pas les quelques touffes de poils que certains m'avaient arraché). Après tout, je manquais d'exercice et ça se voyait avec mes formes généreuses. Je baissai mon regard vers mon ventre et fini par hausser les épaules. Enfin après tout, c'est mignon les bourrelets.
Je relevai les yeux vers la foule de soldats qui s'activaient dans les couloirs. Certains discutaient, d'autres se chamaillaient et quelques un se mettaient à courir d'un pas énervé ou anxieux, comme s'ils avaient oublié de faire quelque chose. Certains même paraissaient plutôt fiers et heureux et se trimbalaient avec des trucs bizarres entre les crocs, semblable à des petites plantes. L'un d'eux jouait même avec un petit pot vivant, lui donnant des coups de pattes joueurs sans jamais le laisser s'échapper. L'air agacé de la drôle de plante m'arracha même un petit rire amusé.
Fatiguée de tout ce raffut, je me dirigeai vers ma chambre pour me reposer un peu. Mais avant cela, du coin de l’œil, j’aperçus un pelage qui m’était particulièrement familier : celui de Kaï. Mes oreilles de feu se dressèrent alors sur ma tête, et d’un air joyeux je trottinai vers lui. Après quelques échanges, je lui proposai d’aller se promener dans la soirée, histoire d’oublier pendant quelques instants que nous étions tous deux que de simples soldats.

Tandis que le crépuscule pointait le bout de son museau, je marchai tranquillement en direction du Vieux Château, lieu de rendez-vous avec Kaï. Quelques jours avant, j'avais effectué une mission de sauvetage ici. Un soldat s'était retrouvé coincé sous un lustre. Même si le chat en question ne m'avait même pas remercié de l'avoir aidé, j'avais été très contente d'avoir réussi cette mission qui était ma toute première d’ailleurs. Même si j'avais choisis ce point de rendez-vous un peu au hasard, m'y rendre une nouvelle fois me rendait plutôt fière. Arrivée devant l'une des tours émergeant du sable, je m’assieds, attendant tranquillement que le matou gris rayé de bleu me rejoigne. Le ciel était particulièrement dégagé, si bien que toutes les étoiles brillaient d’un éclat spectaculaire. Les nuits étaient particulièrement belles en cette saison, si bien que j’en soupirai d’un air ravi. Mes oreilles se dressèrent soudainement après avoir entendu des bruits de pas. Je tournai brusquement la tête, méfiante. Mais je détendis bien vite en flairant la douce odeur de mon compagnon. Dans un ronron, je me relevai en lui souriant d’un air taquin.

« Eh bien, tu en as mis du temps ! Un peu plus et j’aurai pensé que tu m’avais oublié. »

[HRP → Désolée c’est pas ouf ^^’ Et pour le power gaming, j’ai demandé l’autorisation à Kaï ~]
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Dernière édition par Opaline le Mer 8 Aoû - 22:38, édité 1 fois

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   Mer 8 Aoû - 22:32


Bruh j'avais oublié de lancer le dé rip

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   Mer 8 Aoû - 22:32


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Un retour, une nouvelle rencontre, et une vieille connaissance - Feat Opaline et Kaïgaan Zzzz4

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   Jeu 9 Aoû - 18:46


J'avais passé une journée somme toute banale, entre entrainements, missions et grognements d'agacement. Rien de particulier, rien qui sortait de l’ordinaire. Des soldats idiots, des combats à n'en plus finir, sérieux ou non, des ordres... C'était mon train-train quotidien et bizarrement, je m'y étais fait. Peut-être prenais-je du plaisir à avoir la bonne humeur d'un blaireau. Le seul rayon de soleil de cette journée maussade fut, comme à son habitude, ma belle Opaline. Ah, ça simple présence auprès de moi pouvait me redonner l'énergie nécessaire pour enchainer des dizaines de journées comme celle-ci. Nous avions discuté tout naturellement, au milieu des soldats -je ne m'y ferai jamais- et nous nous étions donné rendez-vous au vieux château. C'était son idée, je ne m'y étais pas opposé. Je n'étais pas très "retrouvailles dans un lieu romantique" mais si cela lui plaisait, alors je ferai un effort.
J'étais parti plus ou moins au bon moment pour arriver à l'heure à cet endroit. J'en connaissais à peu près l'emplacement mais n'y avait jamais mis une patte. La curiosité n'était pas mon fort. Sur la route, je profitais de la fraicheur du soir en observant vaguement ce qui m'entourais. Je remarquais une sorte de cactus à lunette, sans y prêter attention. Oui, pour la curiosité, on repassera vraiment. Une fois arrivé, avec un peu de retard, je repérais rapidement l'odeur de ma chère et tendre. Sa simple vision de réchauffa le coeur et je m'avançais.

- Eh bien, tu en as mis du temps ! Un peu plus et j’aurai pensé que tu m’avais oublié.

Son sourire taquin m'arracha le même faciès. Mon regard s'adoucit automatiquement et je lui répondis d'un air sérieux, quoiqu'un peu blasé sans pour autant perdre mon sourire, tranchant avec mes paroles.

- Je n'ai pensé qu'à toi pendant des mois, ce serait difficile d'oublier que tu veux absolument te promener... Ici.

J'appuyais ma réplique en observant les murs et fenêtres de la bâtisse, espérant qu'elle tienne encore debout le temps de notre passage. J’omettais volontairement le fait que, comme c'était la première fois que je venais ici, je m'étais un peu paumé en chemin. Je m'avançais, la rejoignant puis la dépassant doucement. Mon regard balayait les façades, puis l'immense porte d'entrée déjà ouverte. Elle n'était d'ailleurs plus nécessaire, avec tout ces murs brisés.

- Je n'imaginais pas ça aussi... Vieux. Et grand. Et ensablé.

Je grattais le sol, faisant rouler le sable sur mes coussinets. Une drôle d'odeur me chatouillait les narines. Il me semblait être un autre félin de guilde inconnu mais je devais rêver. Cet endroit sentait bizarrement de toute façon. Le vieux, le renfermé, le bois pourrissant et le marbre froid. Je me retournais vers Opaline, l'invitant à me rejoindre. Apparemment, elle connaissait cet endroit. Et pas moi. Donc autant qu'elle passe devant avant que je ne casse quelque chose.


Dernière édition par Kaïgaan le Jeu 9 Aoû - 19:27, édité 1 fois

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   Jeu 9 Aoû - 18:46


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