Tomek appréciais découvrir des lieux qu’il n’avait jamais vu. Ou plutôt où il n’a jamais mît les pieds. Oui bon c’était dans son territoire mais il passait pas beaucoup de temps dans sa guilde. Enfin bref, ce n’était pas le moment d’explorer les coins et recoins. Tout ce qu’il voulait, c’est faire une bonne et longue sieste très reposante. Il n’avait rien à faire aujourd’hui alors autant en profité pour dormir ! Il chercha un coin confortable. Mais où en trouver un si le sol était bourrés de sables ? Un instant, il regretta vite sa décision d’être venu ici. Mais ce n’était pas le bon moment pour regretter sa décision, il aurait dû y réfléchir bien avant de venir ici surtout dans un lieu où il n’a jamais mis les pieds. Mais bon pas le choix ! Il choisit le premier coin venu et s’y installa. Il mit du temps avant de trouver le sommeil. Il rêvassa d’une souris pendant quelques secondes puis fut réveillé par des bruits étranges. Il tenda l’oreille vers la direction du bruits. C’était des voix. Il se releva lentement et marcha à pas de loup vers les voix qu’il entendît. Il se cacha derrière un arbre et vit deux félins se cracher entre eux. Ils étaient en conflit seulement pour une proie. Tomek décida de s’interposer entre les deux mâles. Le plus hargneux mais robuste lui était inconnu. Son pelage était vert clair presque fluo tout comme ces yeux. Mais quand au plus jeune son visage était reconnaissable : c’était un Ophéis. Un jeune. Il était gris-blanc avec des cornes longue bien droite en rouge-sang et des yeux bleus. Quelle lâcheté de s’en prendre à un plus faible que lui. De plus il est dans leur territoire. Tomek se mit devant l’Ophéis pour le protéger et cracha au solitaire :

- « Tu l’touches, t’es mort ! »

Le solitaire tourna les talons. Tomek pensait qu’il avait compris et qu’il allait s’en aller mais il s’était trompé. En effet, on entendit des craquements d’os sur tout son corps. Des cornes noires sortaient du front du félins en montant vers le haut et sa queue s’allongis pour en faire sortir de fines épines vertes foncées comme celle d’un cactus. Tomek fut ébahis par la férocité du félin. Il aurait pu s’attendre à tout...sauf à ça ! Le solitaire donna son premier coup de queue. Avec la chance Tomek l’esquiva mais le deuxième coup lui toucha la nuque. Il réprima un gémissement féroce. Le solitaire entama sa prochaine attaque. Mais l’Ophéis sauva Tomek. Il bouscula le solitaire d’un bon coup de cornes. Le jeune chat vint l’aider. Il lui retira les épines. Tomek réprima un gémissement de douleur. Mais il saignait à peine donc tout allait bien. La joie repartis très vite car le solitaire se relevait lentement mais sûrement.

- « Fuis ! Tant qu’il en ai encore temps ! » dit Tomek

Mais l’Ophéis secoua la tête. Trop tard pour fuir maintenant que le solitaire s’était relevé. Il ne tarda pas à donner un coup de queue au matou gris. Il fut balancé violement contre un arbre. Celui-ci réprima une plainte. Le solitaire regarda l’Ophéis gris sadiquement en riant méchamment puis reporta son attention vers l’autre. Tomek se releva et pris ses jambes à son coup pour tenter de se cacher. Le solitaire le poursuiva mais sa queue le ralentissait. L’avantage était donné à Tomek. Par chance il trouva un rocher. Il sauta dessus et s’y cacha. Le solitaire le chercha du regard. Depuis le rocher, Tomek se prépara une stratégie d’attaque. Il observa la queue du matou puis vit qu’il avait perdu beaucoup d’épines. Il comprit ; il perd ses épines lorsqu’il touche quelqu’un avec. Il savait ce qu’il allait faire : mordre le point inoffensif et l’évanouir avec son pouvoir. Alors il s’élança et morda le point. Tomek ferma ses yeux puis les rouvris et il déchargea le solitaire. Le chat s’étenda au sol. Il avait gagné. Il accourut vers le jeune Ophéis. Celui-ci a eu le temps de retirer toutes ses épines. Il allait bien malgré qu’elles lui avaient fait horriblement mal.

- « T’en fais pas. On va rentrer à la Jardinerie et tu pourra te soigner. »

- « Merci ! »