Le soleil tapait le sol urbain du territoire des soldats à tel point que sa en devenait une lave. Il faisait très chaud durant ce moment. Ce fut une période de sécheresse là où le matou noir et blanc changera de but dans sa vie. En effet il sait que venger ses parents n’apportera plus grand chose. C’est vrai quoi après ça il devra changer de but dans sa vie non ? Et le roi des Caprae s’allie avec certains soldats. Les guildes ont changés et ce changement devait le faire changer lui aussi : il devait se battre comme les autres. Mais avouons que passer son temps hors de la guilde plonger dans ses pensées le rendent fainéant et si il reste de cette façon toute sa vie mieux vaut tenter d’être chat domestique et abandonné sa quête. Tomek chercha un endroit frais où se reposer car il mourrait avec la chaleur. Il avait faim, il avait chaud. Il souffrait de solitude. Apparemment il pensait que ce serait mieux ainsi mais jamais il n’aurait imaginé que rester solitaire le rongerait de l’intérieur. Il n’avait de lien avec aucun chat que ce soit de sa guilde ou non. Désormais, voilà que le matou au mauvais caractère passait sa vie à dormir, chasser et manger. Enfin « manger » est un gros mot ; il restait affamé et mangeait les restes qu’il pouvait trouver. Les éclairs qui parcouraient son corps étaient en surchauffe à cause de sa faim et de cette chaleur insupportable ! Il fallait trouver un endroit frais, bien frais. Mais le seul endroit « frais » qu’il avait dans sa tête n’était autre que les égouts. En espérant que ça puera moins que d’habitude ! Il marcha à son aise vers les égouts plus lentement qu’une tortue. Après seulement quelques minutes -qui lui sembla des heures à cause du soleil tapant- il gagna les égouts et s’allongea. Ce moment de bonheur ne dura qu’un cours instant car sa puait abondamment. Mais il fallait faire avec ! Il s’allongea sur le sol et arrêta de penser : ses paupières se fermèrent toutes seules. Mais il compris qu’il n’était pas seul dans ses égouts, il y avait quelqu’un. Il resta allongé et s’arrêta de respirer pour piéger le félin qui s’approcha de lui. Celui ci s’approche...

Il vit l’ombre du félin juste à quelques mètres de lui. Il entrouvrit son œil gauche pour percevoir son pelage. Il vit nuit noire. Probablement que sa fourrure était noire mais il vit un peu ses yeux. On dirait qu’il n’avait pas de pupilles.

-Si tu crois m’avoir avec ton coup « je fais le mort », je te détrompe tout de suite. Je ne suis pas bête ! Qui es tu ?

En reprenant sa respiration, il ne put s’empêcher de pouffer de rire. Elle était très maligne. Enfin maligne tout le monde aurait su qu’il jouait la comédie même un nouveau-né. Il se releva haut sur pattes devant la jeune chatte. Enfin jeune elle devait être un peu plus âgée que lui d’à peu près un an ? Il fronça le nez à cause de la puanteur des égouts, il ne put se concentrer sur le regard de cette féline. Bon trouver son pouvoir ne serait pas un jeu d’enfant mais il eu une petite idée : c’est en rapport avec la nuit. Fallait juste observer la couleur de son pelage et le tour est joué ! Oui bon ce n’est qu’une théorie. Par rapport à elle, le pouvoir de Tomek semblait tellement évident ! Bah oui tout le monde l’aurait deviné avec les éclairs qui parcouraient son corps H24 sans prendre la peine de faire une seule pose. Il détourna son regard de la féline. Il en avait marre de toute ses rencontres, on en devient très vite lassé. Surtout quand ça fini en combat et que le matou le perds. Il tourna les talons et se dirigea vers la sortie en prenant la peine de tourner la tête vers elle et de lui répondre :

-Je ne suis qu’un pauvre Ophéis qui a perdu tout espoir de la vie. Mon nom t’intéressera guère mais comme tu as posée la question j’y réponds. Je m’appelle Tomek ça te vas comme ça ? Et toi c’est comment ? De toute façon cette rencontre va se finir là.

Il retourna la tête et continua sa route. Mais il s’arrêta net en repensant à ses résolutions d’il y a quelques minutes. Il avait dit qu’il changera non ? Et quoi de mieux de changer en se forgeant une alliance avec d’autres chats voir même une amitié ? D’ailleurs de quelle guilde elle venait ? Elle pouvait pas venir de la sienne sinon il l’aurait remarqué. Mais on peut rien sentir avec l’odeur des égouts. Il aurait voulu ne pas avoir dit cette phrase mais il n’osait pas changer d’avis sinon sa retirerait tout son air mystérieux et charismatique. De toute façon c’est pas comme si il essayait de la séduire vu qu’il préférait les mâles. Mais il aurait voulu qu’elle l’arrête pour lui parler, qu’elle s’intéresse un petit peu à son cas. Juste un petit peu...

Il a perdu son espoir. Il savait qu’elle partirait probablement. Finalement il restera seul. Enfin c’est ce qu’il pensait. En un instant elle se retrouva devant lui. Quelle rapidité ! Elle tenda sa patte d’un air amical. Il fut étonné qu’elle ce soit intéressée à lui.

- « Moi c'est Nott. Enchantée. Je suis une Soldate, et je ne pense pas que cette rencontre va se finir là, je vais pas te laisser tout seul. » 

Sa générosité lui toucha le cœur. Le cœur qu’il croyait devenu dur comme la pierre était brisé comme son désespoir. Une féline inconnue qui vient en aide d’un chat fatigué de la vie d’un air amical. Elle lui avait tendu la patte pour le faire sortir de sa dépression « éternel ». Elle lui attrapa la patte et la serra en lui souriant gentiment. Son cœur qui s’était arrêté de battre à repris sa course. Ces éclairs redevinrent plus vifs ce qui fait qu’il put mieux voir son physique. Elle avait la fourrure noire et les yeux de cette même couleur. Sa queue était fine et bien taillée. Ses yeux noires profond faisait tout son charme. Mais il put remarqué qu’ils tremblaient. Original en effet ! Il retira doucement sa patte et se rassis. Il battait de la queue mais pas violemment :  il était gêné par la gentillesse et la générosité de la jeune chatte. Les yeux de Tomek brillait car celui-ci essaya de retenir ses larmes. En espérant qu’elle le remarquerait pas !

- Merci. Je vais être honnête avec toi, sa me touche beaucoup ce que tu dis. Enchanté Nott ! Je te préviens les discussions c’est pas mon truc mais de quelle guilde viens-tu ?, dit il d’un ton frans.

Sa solitude banal allait probablement changé. Il serait peut-être plus le Tomek avec l’objectif de venger ses parents. Il avait comme l’impression que ses parents lui rapportaient un message lui disant de tourner la page une bonne fois pour toute et de se construire une vraie vie. Et peut-être donner un grain de sel pour changer les choses. Peut-être...

Ce fut comme un mauvais pas. Tomek avait oublié qu’elle venait de dire qu’elle venait de...qu’elle venait de..qu’elle venait d'où déjà ? Bah heureusement qu’il a reposé la question, il avait un trou de mémoire. Pour lui ce fut un instant de gênance ultime !

- « Ben, les Soldats, je viens de le dire, t'es si content que t'as pas entendu ? »

Il se retînt de rougir de honte. Par contre comment a-t-elle su qu’il était content ? Il devait probablement ne pas avoir été discret. Probablement à cause de ses éclairs. Il aurait voulu se taper la tête directement. Mais il venait de se rendre compte de ce qu’elle a dit : c’est une soldate. L’armée était l’ennemi de Tomek. Mais il avait bien dit de changer d’objectif et donc les soldats ne devrait plus être traités comme des ennemis à ces yeux. Ça faisait bizarre de ne pas attaquer un soldat et d’engager le combat comme il le faisait si bien. Mais de toute façon ce n’est pas comme si elle avait commis des meurtres horribles. Et puis elle arrivera à se trouver un compagnon très facilement. Pourquoi il pense à ça lui ? Parce qu’il l’a trouve belle. Si il serait hétéro il aurait pu craqué mais il préfère les mâles. On peut rien y changer !

- « T'as quel âge ? Tu me parais bien jeune… »

Et toi tu me parais bien vieille aurait-il répondu. Sa blague était tellement drôle qu’il pouffa encore de rire. Décidément il allait continuer à faire des blagues toute sa vie. Ça il ne pourra pas changer par contre ! Enfin il arrêté de faire des blagues durant sa dépression. Et il en refait apparemment. Sa signifie qu’il est content finalement ! Après un instant d’hésitation, il répondit à sa question :

- J’ai eu deux ans il n’y a pas très longtemps. Toi tu dois être plus vieille non ?

Un sourire narquois se dessina sur son visage quand il repensa à sa « blague ». Il n’oserait pas lui dire pourquoi il pouffait de rire. En espérant qu’elle lui poserait pas la question d’ailleurs sinon elle pourra peut-être se sentir blessée. Il se souviendra de sa première amie de l’Armée. Elle s’appelle Nott. Ne l’oublie pas ! Jamais...