J'étais entrain de dormir paisiblement, mais quelque chose me chatouilla le museau, ce qui finit par me réveiller complétement après un petit éternuement. Je clignais plusieurs fois des yeux pour m'habituer à la lumière de matin qui entrait en douceur dans la Jardinerie. Je finis par voir qui était la cause de ses petits soucis qui m'avais sortit de ma douce rêverie.
Et ce n'était rien d'autres qu'une plume. Une plume du nids voisins. Je soupirais, mais ce n'étais pas un soupir négatif, non, celui-ci était positif, parce le fait d'avoir de la compagnie était réelle. Elle était vraiment là, avec moi, à mes côtés. Elle était mon apprentie désormais, et j'avais toujours du mal à y croire.
La solitude se levait enfin, après plusieurs saison de tristesse et de solitude l'espoir d'un renouveau se pointait et m'offrais toujours autant de bonheur. Khal'Tsu était vraiment quelqu'un de bien et elle était studieuse. A en voir le nid vide, elle était déjà partie depuis longtemps. Je souris à cette pensée et finis par me lever en faisans mes étirement du matins, ce qui me fis le plus grand bien. S'étirait le matin était la chose à faire pour passer une agréable journée, comme je disais toujours à mes camarades. Bien que ceci n'approuvait pas toujours ce que je disais, mais ce n'était pas bien grave de toute façon.

Je constatais qu'il faisais déjà pas mal chaud en cette mâtiné. Je sais que certains s’inquiétait déjà de sécheresse, notamment pour les jeunes qui étaient fragiles, mais nous étions plus ou moins à l'abri dans la Jardinerie qui était assez fraîches. Cette endroit était vraiment mieux que l'oasis, il avait fait le plus grand bien à tout le monde, et il offrait meilleur abris. C'est sûr que si on était resté à l'oasis, je crois qu'on serait tous mort avec l'hiver glaciale. J'en suis vraiment sûr.

Après un rapide tour auprès de mes camarades je me promenais dans la forêt, après tout peut-être trouverais-je des plantes utiles ? Maintenant que j'ai de l'aide ça devrait être plus facile, même si j'aurais préférais l’emmener avec moi. J'ai l'impression de trop m'attacher c'est étrange. Je ne devrais pas trop, je ne sais pas ou ce stoppe la limite du lien mentor-apprentie, je ne voudrais pas paraitre malsaine ou bizarre auprès de mes camarades.
Quoique.
Bizarre c'est déjà fait.
Quelque chose de colorer passa sous mon museau assez rapidement, je m'arrêta brusquement et leva ma tête pour suivre sa trajectoire et aperçu enfin ce que c'était. Un papillon. Ni trop, ni trop petit, mais avec des couleurs vives que je n'avais pas encore croiser, ou du moins juste sur des fleurs. il avait des couleurs pouvant presque reflétait un arc en ciel. Mon esprit fut complétement absorbé par ses couleurs et je le suivis, trottinant derrière lui sans regarder autre choses que lui. Je faillis trébucher à plusieurs reprise, mais resta sur mes quatre pattes, jusqu'a ce que je fus obliger de m'arrêter lorsque l'une de mes pattes plongea directement dans l'eau.

Cela me fit enfin détacher mon regard du papillon, pour regarder ou j'étais et ou j'avais atterrit. Je ne prit pas longtemps à comprendre ou j'étais, et réalisa bien vite que j'étais à l'étang.

-J'ai fais tout ce chemin en le suivant ? Murmurais-je demi-fasciné et demi-effrayé.

Je m'assis alors au bord de l'étang songeuse, puis releva la tête pour revoir ce papillon qui voletait au dessus de l'eau. Ces couleurs si détachants du ciel. Je le regardais à nouveau avec intensité. Une chose si belle sans ce monde pouvait existé. C'était hypnotisant, à en oublier tout le reste pratiquement.

Mes yeux étaient toujours hypnotisé sur le papillon, qui après réflexions, me rappelait ma première sortit quand je m'étais perdue dans les Marais et que j'avais rencontré Kai. J'avais suivis le même papillon. La dernière fois il m'avais causé un soucis, ça ne pourrait pas arrivé une deuxième fois non ? A moins que ça permette de faire une autre rencontre.

Un mouvement se fit sur ma droite, et je détacha enfin mon regard pour se poser sur la silhouette massive qui sortit d'un buissons. De loin j'eus du mal à l'identifier, puis petit à petit, j’aperçus enfin la forme féline qu'il avait. Du moins, la première partie de son corps. Plus il s'approchait, plus j'avais envie de me tapir dans l'herbe. Son regard semblait embrasait tout ce qu'il entourait autour de lui, il ne souriait pas, il était impassible de deviner ses attention et il était musclé. Il avait également un pelage que je n'avais pas encore croiser parmi mes camarades, uns sorte de pelage fauve avec des taches plus sombre. Il avait aussi deux cornes rouge sur le sommet de son crâne et deux autres sur le côté de sa tête. Pendant un moment qui dura une seconde je l'imaginais pêcher avec ses cornes, mais je chassa vite l'idée tant il se rapprochait. Quand il fut devant moi malgré une certains distance encore, je distinguais mieux le reste de son corps, et c'était pas un corps de félin le reste. J'ignorais ce que c'était, et je dois avouer que malgré ma curiosité, j'étais effrayé.

Il était la, face à moi, mon regard croisa le sien, je sus à l'odeur que c'était un Feli...Non, un Caprae, j'avais encore du mal à ce nom depuis le changement, mais bref revenons à la réalité. Je voulais le saluer, cet étranger que je n'avais pas encore vue, quoique il semblait me dire quelque chose. Un souvenir lointain. Quand des humains était venue, que Dariel était la, que Lune était là... Mais c'était confus dans ma tête, trop anciens, trop bref dans le temps.
Un bruit se fit entendre, alors par instinct je tournais ma tête, pensant que c'était toujours le papillons. Mais je le vis, je le vis se changer, et je sentis mes griffes se planter tellement fort dans le sol que j'en eus mal. La jolie chose qui voleter à quelques mètres de moi, devenait un monstre inimaginable, même dans les plus profonds cauchemars. Il grandissait dans symphonie chaotique et illogique, les couleurs se faisant déchirer par des os poussant de nul part et sortant de son propre corps, des yeux disproportionnée, des hurlements à en briser le tympans. Je sentis même le sol trembler, et vis des arbres bouger sous son rugissement assourdissant.
Je sentis mon cœur battre si fort qu'il faisait presque mal, et un autre bruit se fit entendre. Un bruit à se grincer les dents, c'était régulier, et ça se rapprocher, prolongeant l'angoisse que je ressentais. Un coup d’œil rapide m'indiqua que le le félin massif se rapprocher d'une démarche lente.
Une démarche de prédateur.

Pourquoi il ne court pas ? Il ne vois pas le monstre ?

Un autre rugissement me fis vibrer tout mon corps, m’aplatissant encore plus dans l'herbe, puis un trait de seconde je crus entendre quelqu'un m'hurler de courir, comme ses mes souvenirs resurgissait des différents danger.
Je me fis pas prier et fis demis tour en détalant aussi vite que l'adrénaline que je faisais me le permettait et ma petite endurance. Mais la peur me serrer tellement les muscles que j'avais l’impression d'être raidis, et quelques secondes plus tard je trébuchais, les pattes prises dans une racines, et après quelque roulade, ma tête heurta un tronc d'arbre. Le choc fut assez fort pour qu'un voile noir temporaire se mit sur mes yeux, puis après plusieurs clignement, la vue revint mais le monde autour de moi ne cessait de tourner. La pression que je ressentais dans ma tête était intense, la même sensation quand je savais que la racine sur ma tête s’agrandissait, pour me détruire lentement. Comme l'avait dit Mimosas.
Je voulus me relever mais je retombais, le monde tournait trop, mais il fallait que je me reprenne vite. Le temps était limité.

Je dois vivre. Ils ont encore besoins de moi !

J'étais toujours allongé par terre, le monde tournait encore un peu, mais beaucoup moins, pour au moins suivre ce qu'il se passait devant moi. Je voyais le monstre se rapprochais à grand vitesse et je voulus reprendre fuite, mais on faucha mes quatre pattes brutalement et ma tête retomba bien vite sur le sol, claquant mes mâchoires. Je voulus jeter un rapide coup d’œil en arrière, mais je me plaqua bien vite au sol quand je vit que le monstre était au-dessus de moi. Avec sa tête désarticulé, ses yeux globuleux, sa bave... Je n'eus pas le temps de réagir, quand celui-ci leva l'une de ses horribles pattes pour me frapper en plein visage et la seconde d'après, je sentis un liquide chaud s’écoulait.

Cette fois je n'avais pas besoin de quelqu'un pour me dire ce que c'était, c'était du sang, cette chose voulait s'amuser comme avait fait Chat Noir à l'époque ou plutôt Ryuk, avant de tuer. Je n'avais pas envie de souffrir, ni de mourrir. Pas cette fois, non, je ne veux pas. Des félins comptent sur moi, il y en a que j'aime, ceux qui n'ont pas pu me suivre alors tant pis. C'est comme ça, et je ne pourrais rien faire, mais si je veux revoir ma guilde il faut que je sorts de ce pétrin !

Je me mis à reculer autant que je pouvais malgré un tournis potable, dû au coup, au choc, et au stresse. Je me demandais vraiment comment mon petit cœur pouvait tenir à ce rythme la.

Je sais pas me battre, je fais quoi ? On m'a jamais appris, personne n'avait le temps pour moi !

Je me remis sur mes quatre pattes continuant de reculer tandis que le monstre s’approchait, avec ses bruits déstabilisant et sa vue cauchemardesque. Je ne savais pas du tout quoi faire, j'avais vraiment envie de vivre, mais il faut voir les choses en face, je sais pas me battre, je n'ai pas des muscles saillants comme la plupart des camarades. Je suis juste moi.
Mon regard dériva rapidement sur le sol, et j'eus une idée éclairante passant, grâce à un ancien combat en Ryuk et Moi, avant que les choses ne s'arrangent. Je pris mon courage à deux pattes, et avec mes pattes avant je projeta sur le monstres des cailloux jonchant le sol, le stresse malgré son ampleur j'essayais du mieux que je pouvais de rester la ou j'étais.

Le lancer d'objets était la seule que je savais faire, il faut bien que je trouve quelque chose à faire pour me défendre puisque la fuite était désormais impossible.

-Laisse moi, laisse moi, pitié. Dis en murmurant plus pour moi-même et me convaincre de vivre qu'autre chose, tout en continuant de lancer tout ce qui pouvait se trouver par terre.

J'ai rarement était confronté à de la violence, ormis Ryuk et quelques rapide escarmouches. Mais la plupart de mes douleurs étaient lié à des proches disparus. Je sais soigner mais pas me battre. J'ai demander à ceux qui savent, mais ils n'ont pas voulus. Ils n'ont pas le temps. Ils n'ont jamais le temps.
Mais je veux vivre, c'est tout ce que je sais.

Ou est passé le félin aux corne d'avant ?

Je continuais de me défendre du peu que je pouvais, mais il me fallait bouger au plus vite, le monstre semblait encore agité avec plus d'énergie. J'imagine qu'il ne se fatigue jamais vue sa taille ?

Tu es dans un labyrinthe.

Je m’arrêta quelques seconde pour regarder partout autour de moi, cette voix ! Elle était si proche de moi, j'avais l’impression de l'entendre aussi nettement que si quelqu'un avait été à côté de moi. Cette voix semblais à la fois effrayante, et il y avait un quelque chose en plus. De rassurant.

Toc, Toc, Laisse-moi entrer. Laisse-moi être ton secret.

Je redressa mes oreilles malgré la peur ambiante, intrigué par ce que disait cette drôle de voix. J'avais du mal à comprendre de quoi elle parlait, ou devait-elle entrer ? Et comment ça il sera mon secret ? Est-ce qu'il y a un fantôme à mes côtés en plus de ce monstre ? Je ne pourrais jamais me défendre contre deux entités ! A moins que cette voix est sympathique ? Je n'en sais rien de rien, je veux pas devenir une étoile, pas encore, pas encore !
Un autre rugissement à m'en vrillait les tympans se fit à nouveau lorsque le monstre encore plus proche, au dessus de moi, projetant son ombre bavait encore plus. J'avais envie d m’enterrais et que ce cauchemar s'arrête, je n'ai même pas encore croisé ça de ma vie. Il va me dévorer à coup sur !

Mon enfant perdu.

Papa ?Cette fois-ci je relevais la tête, cette voix, cette voix, il y avait vraiment quelque près de moi, ça me parle. Je dois bien rêver ça c'est pas possible. Mais erreur, car cette seconde inattention suffit au monstre pour se rapprocher, prêt pour attaquer, prêt pour le fameux coup. D'instinct alors et toujours allonger sur le dos, je me recroquevilla, mes deux pattes avant sur le visage dans une vaine tentative de me protéger.

Une ombre passa alors, et je baissa l'une de mes pattes pour voir ce que c'était attendant le fameux coup. Mais ce que je vis, remis un rebondissement dans mon cœur. La silhouette fine et grande aux fameux bois se tenait pas loin devant moi.

Khal'Tsu ! Elle était bien la ! Même si je me demandais comment ça se faisait alors qu'elle était restée à la Jardinerie.

Personne ne peut te dire qui sont les gentils et les méchants.

J'avais envie de demander à cette voix, "pourquoi". On le vois non ? Les félins méchants font des choses cruels, les félins gentils sont aidant et rassurant non ? Je voulais appeler mon amie, mon apprentie, mais du coin de l’œil un mouvement se fit, car près du monstre, se tenait le félins au cornes. Il était la debout, sans peur, sans rien. Ne voyait-il pas le monstre ? Il n'avait donc pas peur de mourir ou d'être blessé ?

Mais les secondes qui suivirent furent un choc pour moi, car en effet le félin étrange du Royaume, ne plongea pas ses crocs aiguisés dans le monstre mais dans ceux de mon amie. Il l'avait saisie au cou, pile à cette zone sensible, et de sa patte au longue griffe brillante et étrange la plonga fermement dans son dos. Je voulais crier et l'aider, mais j'étais pétrifié sur place, la peur m'ayant raidis le moindre de mes muscles, j'avais l'impression de ne plus pouvoir bouger, tout comme j'avais l'impression de ne plus pouvoir parler. Un peu comme si des plantes m'avait cloué au sol. De plus il y avait toujours ce monstre à quelque longueur de queue moi.
Mais pourquoi ce félin s'attaquer à elle ? Pourquoi ? On est pas ennemis non ? Pourquoi ils nous attaquent, je ne comprends vraiment pas, ça n'a pas de sens !
Je vis mon amie bouger à nouveau dans les mâchoires du félin aux cornes rouge. J'eus un mouvement d'espoir mais celui-ci s'éteignit vite, car le félin au coté du monstre envoya mon amie rouler au sol et elle atterrit devant moi. Je voulais approcher une patte d'elle pour le retenir, de rester près de moi, mais avant que j'arrive à la toucher, elle repartit droit sur le matou fonçant pile sur lui.
Et le sang gicla alors partout, car le matou éventra mon amie devant moi, je la voyais mourir devant moi et j'arrivais à rien faire. Je pouvais rien faire. J'avais l’impression d'être un arbre ayant prit racine.

Non non non non, pas elle !

Elle est entrain de mourir, elle va mourir ! J'avais envie de hurler mais je ne pouvais pas, je n'arrivais pas ! Et les larmes coulaient abondement sur mon visage la vue bouillante. Mon regard était braqué sur son corps qui était entrain de s'éteindre à tout jamais, le sang omniprésent dans l'air. Mais le cadavre de mon amis changea de couleur pour devenir gris de rayure bleu me rappelant qu'il s'agissait de Kai, puis le cadavre devint Eclipse, pour redevenir Khal'Tsu. Ça voulais dire quoi ça ? Qu'ils allaient tous mourir ? Que tout ceux que j'aimais, du moins les derniers allaient aussi mourir ? Pleine de tristesse et de désespoir je leva quand même mon regard vers le matou de la mort, ou mon regard croisa le sien qui était sans émotion. Il avait du sang de mon amie sur son pelage ainsi que d'autres organes, qui me donnait la nausée et augmenta mon tournis. Mélangeant les couleurs pendant quelques seconde ou le ciel bleu fusionna avec l'herbe sèche, rendant le sang de Khal'Tsu d'un rose pure avant que tout redevienne normal.

Tu ne peux t'échapper d'ici.
La folie t'a mis en cage
Et a déformé ton monde idéal
S'est elle-même implantée dans ta tête
Cours, enfant, cours, aussi vite que tu peux.

J'haletais tout en continuant de regarder devant moi, vacillant du monstre au matou de la mort. Les couleurs dansante et variantes pendant quelque seconde avant de redevenir normal et de recommencer. Avec toutes ces émotions et tremblante comme une feuille d'automne, je régurgita le peu que j'avais dans l'estomac, essayant de reprendre respiration, car j'avais l'impression d'être une pierre. Je ne comprenais pas tout ce que disais cette voix, mais elle était bien là, elle me parlait. Peut-être que je pouvais aussi lui parler ? Peut-être que ça parle par la pensée ?

Tu es un ennemis ou un amis ? Je ne peux pas courir, si je cours le monstre va me tuer !

Je fixais le matous aux cornes, le pelage tacheté de sang puis derivé mon regard sur le cadavre de mon amie, avant de revenir sur la matous et le monstre.

Il l'a tué, elle avait rien fait. Juste me protéger. Elle a rien fais de mal. C'est un félin méchant, c'est peut-être ça ce que dit la drôle de voix ?

Encore tremblante et les larmes abondante j'arrivais d'un coup à me relevais, comme si les lianes et les racine qui m'avaient retenues avaient cesse et je criais. C'était juste un cris, pas de parole, juste un cris de surplus d'émotion, et je fonça droit sur le matou de la Mort. Puisque fuir était aussi un mort sans doute certaine, autant lui fonçait dessus. Je ne savais vraiment plus quoi faire.
C'est lui ! Pourquoi il a fait ça ? je finis par arriver devant lui, mais lui comparé à moi était un géant, je lui donna des petits coup et essayer de le pousser avec mes deux pattes avants, mais, mes pattes arrières glissaient dans le sang de mon amis qui changeait parfois de couleur passant du rouge au rose, me déstabilisant davantage. J'avais beau essayer de vouloir taper le matou au pattes, j'avais l’impression de frapper une pierre, d'autant que dans mon état mes griffes n'étaient même pas sorties. Je finis par m’arrêter fixant le sol, fixant l'une de sa patte normal au sol, ou des éclat de sang était présent.

Mais quel imbécile je fais. Foncer sur la mort... Elle sera morte pour rien en plus.
Pourquoi le monde est si cruel et sombre ? Il devrait être coloré, il aurait toujours dû l'être. C'est tellement mieux que tout ça.

Malgré le fait que je tremblais encore, que tout était bizarre autour de moi, que la Matou de la Mort pouvait me tuer d'un coup, ou bien que le monstre était aussi la, j'avais l'impression de n'être plus rien et que j'allais tomber pour de bon. J'étais fatigué dans le corps, plus aucune force sur le peu que j'avais déjà. Plus la chaleur de la journée, le sang de mon amis qui souillaient maintenant mes pattes arrières, c'était le comble de trop.

J'avais les yeux perdus dans la vagues, j'avais l'impression que mon corps allaient définitivement me lâcher pour de bon. Je tremblais. J'étais souillée du sang de mon amie. Je n'étais plus grand chose à ce moment là. Je sais juste que j'essayais de respirer dans le chaos de mes émotions. Quelque chose passa sous ma truffe. Une forme coloré, celle que j'avais vue tant de fois. Celle qui était devenue un monstre décharné.
La papillon coloré arc en ciel était juste là, en ce moment sous ma truffe, pendant que j'essayais vainement de garder le peu d'esprit encore, de respirer. Un coup encore, un coup parmi tant d'autres dans cette journée, pourtant je voulais continuer à voir ces couleur hypnotisante malgré le cauchemar qu'il était.

Puis vint un coup.

Pas n'importe lequel, c'était puissant, déchirant, faisant danser les arbres. Je sentis ma tête heurter avec violence le sol, mes mâchoires s’entrechoquèrent, à même s'en demande si une dent ne c'était pas cassé ou que je me suis mordus la langue car le goût du sang salé vint sur mes papilles. Je sentais également une ligne de douleur intense sur le côté gauche de ma tête, tout comme respirer par la truffe me faisais mal. J'avais l’impression d'avoir la moitié du visage en feu, tandis que le sang coulait mélangé aux larmes.
J'étais allongé sur le sol, le monde tournait atrocement, j'avais envie que tout s'arrête, et l'envie de dormir se fit encore plus présente, tandis qu'un voile noir commence à se placer sur ma vue.
Je sais juste qu'avant, une myriade de couleur arc en ciel passèrent devant mes yeux, les couleurs se mélangeant à l’environnement pour former un nouveau paysage. Mes yeux finirent par se fermer sur un noir totale, et tandis que j'avais l’impression de tomber, une voix sombre, résonna. Un voix qui donner envie de frissonna.

-Je me prénomme Alec, et je suis ton Roi.

La phrase résonna tout autour de moi tandis que je sombrais, encore et encore. Il n'y avait plus rien à se raccrocher, ni sol, ni ciel, juste ces ténèbres et cette sensation affreuse de tomber dans le vide. Je ne sais pas ou j'étais, ni si je tombais vraiment dans la réalité, ou bien dans mes rêves. Peut-être est-ce les deux ?
J'avais peur, encore peur, mais fatigué, alors je ne me débattait pas, je me laisser emporter cette fois. Avec cette phrase dans mon esprit, ces petit bout qui ne cessait de résonner avec cette voix à jamais gravé.

Je suis ton Roi.

Je sais juste qu'avant de complétement sombrer et de perdre le fil de mes pensées, je me suis demandée, si il était mon Roi, qui suis-je ? Un Roi donne des ordres ? Il se bat ? Le restes ils obéissent ?
Un dernier flash coloré se fit avec cette voix auquel je n'arrivais pas à mettre de visage.

Tu ne sais plus qui tu es,
Tu ne sais plus ce qu'est l'amour.
Ton reflet est brisé.
Personne n'est là pour te tenir.

J'avais plein de question, mais mon esprit céda complétement, les ténèbres revinrent et tout s'arrêta.