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A heart not yet corrupted {Libre}

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Anonymous
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   Mer 3 Jan - 18:40







A heart not yet corrupted
Libre





C’était une froide soirée, la nature avait déjà commencé à faire geler les plantes au sol qui se recouvrait peu à peu d’un beau tapis blanc cristallisé. La neige et la pluie étaient tombées en abondance ces derniers jours et l’air s’était considérablement rafraichi. Les champignons remplis d’eau projetaient une délicate lumière sur le sol de la sylve. La petite boule de poils duveteuse grise tétait sa mère dans sa petite tanière. La mère comme la fille poussaient de petits ronronnements comme une discussion que seul elles pourraient comprendre. La mère était fatiguée, elle devait nourrir sa fille et chasser elle-même car le père ne voulait plus nourrir la mère qui lui avait donné une descendance impure.

Impure et malformé disait-il, son fils avait la mâchoire malformée et on l’avait pris loin de lui, tué par le Roi monté au pouvoir quelque jours plus tôt. On lui avait pris son Héritier, la chair de sa chair pour garder une petite boule de poils épineuse. Il ne savait pas pourquoi elle et pas son fils, il n’avait jamais voulu de fille et il en avait eu deux, son seul fils et une de ses filles avait disparu parce que la nature avait-été trop ingrate avec lui. Qu’elle ne lui avait jamais offert ce qu’il voulait, elle lui avait offert une fille qui était en plus de cela le portrait craché de sa mère, une catin qu’il avait choisie comme compagne uniquement parce qu’il n’avait pas d’autre choix s’il voulait un héritier avant plusieurs saisons, et elle lui en avait donné un, si parfait et beau, que le Roi lui avait arraché par simple jalousie puisque son fils était mieux que le sien. Tout ça, cette vie de servitude et de fausse gentillesse n’avait été que vaine.

Mais la petite chatte ne pouvait pas savoir que son père avait toute la haine du monde contre elle et contre sa mère. La petite chatte n‘était née que depuis deux jours et commençait tout juste à percevoir les sons autour d’elle qui lui paraissait tous si bruyants.

Elle était là, contre le flanc de sa mère, pétrissant son flanc de ses toutes petites pattes pour faire couleur le lait plus rapidement. De minuscules nuages de spores étaient projetés dans les airs à chaque gorgée du liquide blanchâtre, à chaque fois que le liquide tiède coulait dans sa gorge, ce même liquide qui avait fait grossir la chatonne depuis deux jours, elle avait plus de lait maintenant qu’elle était seule, elle ne se rappelait déjà même plus qu’elle avait eu une fratrie.

La mère s’en allât chercher de quoi manger dé que la petite se décrocha du traillon, celle-ci ne manqua d’ailleurs pas l’occasion de pousser un miaulement de désapprobation alors que sa mère quitta le nid. Elle essaya de se lever, mais encore conditionné à l’état de simple créature rampante par la nature elle retomba rapidement à plat ventre. Elle essaya aussi d’ouvrir les yeux, ces paupières si lourdes qui la maintenaient plongé dans l’obscurité depuis toujours en vain. Elle avait à peu près tout essayé pour suivre sa mère mais elle n’avait fait qu’user de l’énergie pour pas grand-chose. Elle se roula en boule dans la petite litière de brindilles et de plumes dans la petite tanière désormais si froide, attendant le retour de sa mère ou de quelqu’un d’autre espérant ne pas mourir de froid d’ici là.



©️ Jawilsia sur Never Utopia


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Anonymous
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   Lun 15 Jan - 23:34


Tu t'étais réveillée sans peine, sous les bonnes augures du froid. Tu avais passé la journée à superviser tes troupes, organisant avec une rigueur parfaite et militaire leur entraînement et leur progression, encadrant le groupe de toutes tes connaissances. Certes tu n'étais pas savante, mais tu te savais bien assez sage sur le sujet pour être en capacité d'avoir de bons résultats sous ton regard qui imitait le marbre. La soirée était tombée lentement, car comme à l'accoutumée le temps te semblait traînant, et le temps était si lent que tu en bâillait souvent de ne serait-ce qu'y penser. Qu'il prenait son temps. Avec June, tu songeais, d'un air mélancolique inspiré par les noirâtres courbes du ciel, le temps avait une fière allure; depuis que tu avais trouvé la terre, il semblait s'être lassé de ta présence, et se forcer à avancer, comme mué par des lois irréfutables, à tes côtés, à contrecœur, rampant presque tant il souhaitait te causer du tort. Et c'était d'un navrant, cela ne t'enchantait guère. Mais d'un autre côté; qui ce lent train pourrait-il entraîner dans sa lente ascension vers la lune ?

Ton regard se posa vers la pouponnière. Une mère en sortit, ou tout du moins c'était ce que tu supposais. C'était étrange, tu songeais, que l'on s'en alla si tard pour faire quoi que ce fut. Mais c'était sa vie. En revanche, quelque chose te traversa l'esprit; que c'était impudent et imprudent de laisser ses enfants seuls. Oh, c'était là irrespectueux envers tous, comme ce seront eux qui protégeront demain leurs dépouilles; oh, c'était aussi là quelque chose de parfaitement stupide et inconsidéré. Elle l'avait probablement et sans aucun doute confié à une de ces frêles et dispensables nourrices ou autres femelles enceintes. Cela ne te concernait toujours pas. Le doute te prit cependant, assagit par une certaine curiosité. Tu n'avais jamais vraiment visité cet endroit, après tout; qui regorgeait cependant de tes prochaines victimes. Il serait bon de faire là un état des lieux, et de songer à ceux qui seraient peut être moins compétents que d'autres de par une tare de naissance; ou à ceux qui sont presque en âge de se battre; en somme, l'idée qui te vint d'aller poser un constat de ces petites choses te sembla charmante.

Tu entrais sans gêne, tout en mesurant cependant tes pas. Tu étais un chat ferme, avec un regard froid; ta voix était grave, grattante, étrange; et ton anatomie anormale; tu savais que tu avais une de ces apparences qui, mêlée à un bruit fort, ferait forcément pleurer un ou deux idiots. C'est pourquoi tu te tus, et regardas tous ceux qui habitaient ces lieux. Tu repéras quelque chose d'anormal ceci dit. C'était ce à quoi tu pensais ; un chaton se trouvait enroulé, seul, tremblotant par ce froid mordant, et aucune mère ne semblait l'avoir remarqué. Tu te baissas, lassée. Ce serait idiot de perdre un futur combattant, même si dans le fond, cela ne te touchait pas tant. Il n'allait pas en mourir, mais tu n'avais rien à faire, et le sommeil te gagnait peu; alors tu attrapas le chaton entre tes pattes, et le coinças dans ton ventre. C'était un des nombreux avantages à ne plus être réellement vivante, tu songeais. Il était quelque part entre tes organes de marbre, et cela ne devait pas être si chaud que cela, bien que l'énergie mécanique parvenait à soutenir ton corps à une certaine température.

Tu comptais retrouver la mère de ce chaton, bien que tu n'avais aucune sombre idée de comment t'y prendre avec. Sortant de la pouponnière, tu commenças à chercher l'affreuse gourgandine qui avait eu l'indélicatesse de laisser son gosse seul.

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Anonymous
Invité


   Sam 10 Mar - 0:24


Up ~

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Anonymous
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   Mer 18 Avr - 22:01


J'archive ~
MP pour le sortir des archives (citadelle de Felinae).





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