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My heart is a puzzle

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   Dim 7 Mai - 21:31


My heart is a puzzle


Chapitre 1



La masse noire m'engloutis. Je suffoque. Je crie à l'aide. Je me débat. Il n'y a rien à faire ,les ténèbres m’entraînent de plus en plus vers le fond. Je ne peux rien faire pour m'échapper. Je suis seule, je suis faible et je ne suis qu'une enfant qui n'a pas vécu la vie qu'elle voulait. Celle-ci a été bouleversé par un événement tragique . Des flammes dévastatrices qui emportent tous sur son passage en ne laissant que mort et destruction. C'est à cause d'elle que tous mon bonheur et partis en fumée. Tout ça en une nuit... Je regardais les flammes ,le regard sans vie alors que les ténèbres m'engloutissaient. Je n'ai plus d'espoir ,plus de chaleur ,plus de lumière, plus rien qui me permettra de me remonter en haut.
Cette nuit là ,j'avais 5 ans quand un incendie se déclara dans mon logis. Mes parents furent brûlés cette nuit là et je suis la seule survivante de ce carnage. Les médecins s'affairaient autour de moi mais je ne les voyais pas , je ne les entendais pas. Mes yeux restaient virés sur la maison carbonisée. Ma maison où j'avais passé le début de mon enfance naïvement en me doutant pas le moins du monde que ma vie pouvait se briser en des milliers de morceau en l'espace de quelques heures. Je n'avais pas la force de les rassembler ,pas l'envie de faire face à la vie.  Je n'avais plus rien ,plus de famille, plus d'amis et plus de joie. Les pièces de mon cœur restaient éparpillées dans  mon cœur en attendant le jour où elles se recolleront toute ensemble. Tous mes sentiments avaient disparu pour ne laisser qu'une ouverture béante infranchissable pour mon petit corps fragile. Ce jour là ,je pris conscience de la dureté de la vie et je me maudissais de ma naïveté. Des larmes roulaient sur mes joues et ne semblaient ne plus vouloir s’arrêter. C'était le début d'une nouvelle vie pour cette jeune fille au cœur brisé.
 

10 ans plus tard...

J'ouvris lentement les yeux en entendant le chant de ce fichu coq. Je déteste ce vieux coq qui chantait tous les matins à 6 heurs du mats. Il devait être aussi vieux que le papy qui tenait la ferme voisine de ma maison. Il était toujours en train de rouspéter contre les jeunes et il semblait toujours faire la tête. Il était petit ,trapus et se baladait avec une canne qui avait manqué de peu à m’assommer plusieurs fois quand j'avais -accidentellement- écrasé ses fleurs. Bref c'était pas forcément un voisin agréable. M'enfin bref ,il fallait que m'y fasse.
Je posa le pied sur le bois froid et me dépêcha d'enfiler mes chaussons aux oreilles de lapin que j'avais reçu l'année dernière. Ils étaient un peu vieux mais ça me dérangeais pas. Je me levais du lit et contempla ma chambre. Elle était assez petite et ne contenait qu'un bureau , un lit, une armoire et un miroir.  Je n'avais pas besoin de grand chose ,juste un endroit pour dormir et exercer mes passes temps qui me permettais de me libérer.

-Clémentine ,viens déjeuner !

"Clémentine" était le nom que m'avais donné la famille qui m'avait adopté à l'âge de 6 .Apparemment ,c'est parce que ce jours ,ils avaient mangé des clémentines... En vérité ,après l'accident, je ne me souvenais plus de mon nom. Probablement à cause du choc.
J'ai vécu 1 an dans un orphelinat et je ne compte plus jamais y retourner... Rien que la pensée de revoir cette orphelinat me fait peur. Là-bas on vivait un véritable calvaire avec la bonne femme qui nous gardait. Elle était grande ,squelettique et détestait tous les enfants. Elle nous obligeait à prier avant de pouvoir manger ,avant de pouvoir se doucher, avant de pouvoir dormir... En faite ,on était toujours obligé de prier. Si -par malchance- on oubliait, cette méchante bonne femme nous enfermait dans la cave au sous sol. Croyez-moi c'est vraiment l'enfer ! Il y faisait tout noir et des bruits nous accompagnait pendant toute la nuit. Heureusement ,une famille vint m'adopter après 1 ans de calvaire. Ils était bon et ils eu la patience à me sortir de ma dépression Je m’arracha à mes souvenirs et descendis dans la salle à manger. La maison où j'habite contient 2 étages. Le premier contient le salon, la cuisine, des toilettes et la chambre de mes parents adoptifs. Le deuxième contient ma chambre ,celle de mon "frère" et une salle de bain. C'était une maison modeste mais ça me suffisait amplement. Le salon était décoré des tableaux de ma "mère" et des photos d'eux et nous plus jeune. Il contenait aussi un piano un peu désaccordé par le temps mais toujours utilisable. J'entrais dans la cuisine et vis Léana -ma mère adoptive- qui s'affairait au fourneau. Ses long cheveux noirs étaient attachées en un chignon lâche qui reposait au creux de son cou. La plupart du temps ,elle attachait ses cheveux mais il arrivait des fois qu'elle les laisse détacher. Léana avait de beaux yeux noirs qui possédait toujours une petite étincelle de malice. Grande en taille sans être gigantesque ,elle me dominait bien d'une tête et demie. Elle était stricte sans être sévère et elle ne se mettait jamais en colère. Femme forte d'esprit et intelligente ,elle nous donnait toujours de bon conseil.

-Salut, maman !

Dès petite ,elle m'avait obligé de m’appeler maman car l’appeler par son prénom lui donnait "un coup de vieux", disait-elle. Je m'assis à ma place habituel en me servant un bol de céréale. Maman vint s’asseoir en face de moi en baillant. Elle ne semblait pas très bien réveillée aujourd'hui et je pense qu'elle travaille trop. Elle est infirmière dans le seul hôpital de ce petit village pommée au milieu de nulle part.En plein dans la campagne, la ville était à 1 heure d'ici. Le réseau était vraiment mauvais et la radio ne marchait pas très bien. Mais bon ,j'y étais habituée de tout façon...  
Je commençais à avaler mes céréales avec entrait alors que ma mère prenait la parole de sa voix calme et aimante:

-Aujourd'hui ,nous rentreront tard avec ton père... Il faudra que tu restes avec ton frère. Je compte sur vous pour ne pas faire de bêtise !

Je marmonna mon accord en baissant les yeux alors qu'elle hochait la tête en signe d'approbation. "Ne pas faire de bêtise...", ce n'est pas ma faute si mon frère était un abruti de première. Il venait de fêter ses 16 ans et il se comportait toujours comme un gamin de maternelle. Par exemple, la dernière fois, il a remplacé mon dentifrice par du shampoing... Et je tiens à préciser que c'est très dégoûtant ! Une autre fois, il avait mis du sable sur mon matelas pour que ça me gratte pendant toute la nuit. C'était horrible !!Bien sûr ,je me suis vengée en mettant de la sauce pimentée sur son petit déjeuner. C'était très drôle rien qu'en voyant sa tête devenir toute rouge. Tout de façon ,on s'est toujours taquiné depuis que je suis arrivée.
Soudain la porte s'ouvrit et une main vint me flanquer une grosse tape dans le dos me faisant recracher les céréales de ma bouche. Tient quand on parle du loup...
Je regardais avec colère mon frère s’asseoir avec nonchalance sur une chaise. Nikaël -mon frère- était un grand gamin qui entrait en seconde. Il était assez grand et possédait une touffe blonde de cheveux -toujours- emmêlés sur sa tête. Il avait de grand yeux bruns et même si ça me coûtais de l'admettre ,il était pas moche. Sinon du côté de son caractère, il se prenait un peu pour la racaille de service. C'était toujours le premier à faire des bêtises d'où son côté de grand gamin. Mais ça voulait pas dire qu'il était méchant... Nikaël prit la parole d'une voix nonchalante quoiqu'un peu endormi :

-Bonjours Man', bonjours Crevette !

"Crevette" était le surnom qu'il m'avait donné à mon arrivée car je suis assez petite et mince pour mon âge.Je lui avais donné pour surnom :le "Mammouth"  car il se déplaçait toujours d'un pas qui résonnait à des kilomètres. Je marmonna un bonjours à son attention avant d'aller chercher l'éponge pour essuyer les éclaboussures sur la nappe -ancienne- à fleurs. Pendant ce temps ,ma mère expliqua à Nikaël ce qu'elle m'avait dit tout à l'heure. J'entendis mon frère soupirer en rouspétant dans sa barbe. Je vins dans son dos et le frappa comme lui, en prenant la parole d'une voix malicieuse :

-Arrête de rouspéter , espèce de sale vieux !

Alors qu'il se levait en étouffant un juron dans ma direction , Léana le retint par l'épaule et l'obligea à se rasseoir. J'allais poser l'éponge trempe pendant qu'elle prenait la parole d'une voix menaçante :

-Les enfants ,qu'est-ce qu'on a dit ? Pas de dispute aujourd'hui ,d'accord ?

On hocha tous les deux la tête pendant que je me rasseyais à ma place pour finir mon petit déjeuner. Nikaël prit la parole d'un ton curieux :

-D'ailleurs, il est où Papa ?

C'est vrai que je ne l'avais pas vu ce matin. Normalement ,il venait manger avec nous chaque matin avant d'aller à son boulot. Léana prit la parole :

-Il avait une importante réunion ce matin...

Ivan -mon père- était le chef d'une grosse entreprise dont je me souvenais même pas le nom. Il avait beaucoup de réunion et devait s'absenter beaucoup de fois.  Il arrivait même qu'il parte à l'étranger. La dernière fois ,il était partit à Rome pendant 1 semaine.
Mon bol finit ,je le rangea dans le lave-vaisselle et sortit de la cuisine alors que les deux membres de ma famille s'engageaient dans une vive discussion au sujet des chauffeurs du bus. Je monta dans ma chambre pour aller me préparer pour le collège.
J'étais en 3ème et le brevet était dans deux mois. Les profs étaient tellement anxieux qui nous harcelaient tous les jours à ce sujet. Je n'aimais pas aller au collège mais je n'avais pas le choix.  Je pris la douche et me dirigea vers mon armoire. Je n'avais pas beaucoup d'habits et je n'était pas "branchée" comme certaines filles de mon école. Mais je m'en fichais royalement et j'aimais mes affaires donc ça ne me dérangeais pas le moins du monde.

Je pris un petit chemisier vert avec un jean troué sur les genoux. Contrairement à certains modèles ,ses trous n'étaient pas fait exprés mais j'étais tombée à plusieurs reprises et j'avaient donc provoqué tous ses trous. Mais il était encore utilisable alors bon...
Tout ça enfilée , je me planta devant le miroir pour voir mon reflet. Mes cheveux bruns me tombaient dans le dos en vague. Ils étaient trop épais à mon gout et à mon plus grand désespoir, s’emmêlaient très -trop- souvent. Une mèche cachait mes yeux verts. J'était assez petite pour une jeune fille de 16 ans et j'avais été souvent sujet de moqueries pour les autres gamins.  Je m'arracha de mon reflet et alla me brosser les dents. Ceci fait ,je pris mon sac, mon téléphone, mes écouteurs et une veste avant de sortir de la maison après avoir embrassée ma mère.

Le vent frais vint frôler mon visage alors que je prenais le chemin du collège. Je mettais environ 20 minutes pour arriver au collège. Le paysage de campagne défilait sous mes yeux alors que j'allumais mon téléphone. Il était un peu vieux mais il marchait encore. En faite j'en avais juste besoins pour écouter de la musique et pour la famille. J'enfilais mes écouteurs et cliqua sur une de mes musiques préférées. Ses belles sonorités emplis mes oreilles et m'accompagna pendant tout le trajet .
 

Fin du chapitre 1


Hors de l'histoire:


Dernière édition par Mimosas le Mer 31 Mai - 13:16, édité 1 fois

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   Sam 20 Mai - 15:34


Chapitre 2



Je regardais le ciel pensive. Le bourdonnement de la cour me parvenait aux oreilles. J'étais allongée sur l'herbe moelleuse en ce début de printemps. Mon cahier de dessin reposait sur mes genoux et était ouvert sur un croquis de personnes dans un bal pas encore terminée. Le ciel bleu parsemé de nuages blancs au diverse forme dansait dans mes yeux. J'aimais bien regarder les nuages et imaginer différentes formes. Avec un grognement ,je me releva et m'appuya contre le tronc du chêne qui était poster à côté de moi. Il était très vieux et depuis que j'étais au collège ,j'aimais être sous cette arbre.On avais beaucoup de chance car ce collège possédait beaucoup d'endroit de verdures même si les gens n'y faisait rarement attention.

Je posais les yeux sur les collégiens qui se chamaillaient sous la lumière du soleil. Les sixièmes jouaient au ping-pong alors que les cinquièmes gesticulaient à travers la cour. Les quatrièmes étaient postés près du tableau des absents tandis que les troisièmes parlaient assis sur les bancs. On voyait bien que la cour était divisé en quatre endroits bien distinct. C'est marrant à voir quand on prend du recul. J'entendais les gens crier, parler ,rire ,pleurer, s'énerver et encore plein de choses. On pouvait capter tellement d'émotions qu'aucun mot ne pourrais décrire. Tellement d'expressions ,qu'aucune personne ne pourrait les faire toute seule. Nostalgique ,j'observais les troisièmes qui parler ensemble. Depuis mon entrée au primaire ,on disait que j'étais bizarre. Personne ne venait me parler ,personne ne m'approcher . J'était solitaire à jamais et j'essayais de me consoler en me disant que c'était mieux ainsi. Depuis l'accident ,je n'avais plus jamais ri ,j'avais toujours une expression froide et calme sur le visage. J'avais pris conscience que la vie n'était pas un conte de fée.Elle pouvait être impitoyable et sans remord. De ce faite ,j'était beaucoup plus mature que les autres en me focalisant que sur mes études et ma passion. Je n'étais pas intéressée par les garçons ou par la mode. C'est pour ça qu'il me trouvait étrange et ne m'approcher pas le moins du monde. J'entendais toujours des chuchotements sur mon compte, des remarques blessantes pour une petite enfant. Même si ça paraît futile aujourd’hui, c'était très blessant quand j'étais petite.

Ne vous méprenez pas ,j'avais quand même réussi à me faire une amie. Elle s’appelait Alice et elle était douce et gentille. On était toujours ensemble et la vie me semblait moins morne qu'avant.Mais en CM1 ,elle était partie sans me laisser un mot, sans me dire au revoir. A partir de ce moment là ,ma vie à l'école avait viré au cauchemar . Je subissait toujours plus de moquerie et de méchanceté gratuite. Alice avait réussi à rassembler des pièces de mon cœur mais malheureusement la colle n'a pas été assez forte. Heureusement ma famille adoptive avait elle aussi remis beaucoup de pièce. Malheureusement le gouffre était toujours aussi grand et infranchissable. Je sorti de mes pensées en attendant la sonnerie retentirent signalement la dernière heure de cour. Je rangea mon carnet et mon crayon avant de me diriger vers le rang. Je me mit en fin de rang comme à mon habitude et surveilla l'arrivée de mon prof de maths. Un garçon me bouscula en ricanant. Je pesta et recouvra mon équilibre facilement. Ce n'est pas comme ça qu'il allait me faire tomber.

Le prof arriva devant nôtre classe et partit en direction de sa classe située au rez de chaussée. Il portait une chemise à carreau et un pantalon marron. Ses cheveux gris était plaqué sur son crane et ses yeux marrons nous regardaient avec méchanceté. Je n'aimais pas les maths. Le prof non plus d'ailleurs. Il nous donnais tout le temps des exercices et nous mettait la honte devant toute la classe. Il était cruelle mais il fallait avouer qu'il apprenait même si j'avais du mal à comprendre.C'était la seule matières en laquelle j'avais du mal malgré tout l'effort que j'y mettais. Rien à faire !
Je suivi la classe qui commençait à marcher vers le plus grand bâtiment de l'établissement. Sa façade grise et morne accentuait encore plus ma dépression quand j'allais au collège. Je remis mon sac sur mon épaule dans un geste vif alors qu'on s'engouffrait dans les escaliers. Des papiers de bonbons traînaient un peu partout . Les élèves ne pouvaient pas montrer un peu plus de respect envers les dames de ménages et la propreté ?

Je soupirai et continuai d'avancer ,montant les marches un à un. J'entendais des éclats de rire et des cris qui provenaient du couloir dans lequel on s’engouffrait. Le calme était très rare dans le collège et on pouvait l'obtenir que le jour des interros.On s’arrêta le long du mur de nôtre de classe et on se mit en "rang". Ou plutôt devrais-je dire en "troupeau" et dirigé par le méchant loup. Et moi ,j'étais le mouton noir, le vilain petit canard que personne ne voulaient. Différente et définitivement seule pour longtemps encore. Quelle ironie du sort ....
Je secoua la tête alors qu'on entrait en classe. Les garçons commençaient à foutre le bordel tandis que les filles gloussaient. Je m'installa à ma table tout au fond ,contre la fenêtre et seule. Le point positif -si on pouvait dire- c'est que je pouvais dessiner librement sans que le prof me voit.

Evidemment, il m'avait déjà surprise plusieurs fois mais il ne faisait plus trop attention à moi car il avait d'autre cas plus dérangeant. Comme les garçons qui se prenaient pour des petites racailles alors que s'y ils se battaient contre un plus grand qu'eux ,il s'enfuiraient en courant. Et dire qu'ils s'amusaient à embêter les plus petit. C'est vraiment lamentable !Je sortis de ma rêverie en accrochant mon sac au dos de ma chaise. Je reçu un bout de papier dans la tête alors que je m'asseyais. Je l'ouvris et lus dans ma tête ce qui était écrit :

"T moche"

Je le froissa et le jeta au fond de mon sac. Je recevais beaucoup de ce genre de mots et j'en avais plus qu'assez.Je pense que les gens devraient se regarder dans une glace avant de dire ses âneries pareilles. Je leva la tête pour essayer de découvrir qui m'avait envoyer ce mot.Je passa en revue chaque personne, l'associant à son écriture avant de trouver la coupable: Candice. Si il y avait un niveau de popularité ,on pourrai dire qu'elle était dans les premières...Rouge à lèvre ,mascara, fond de teint :son visage en était entièrement recouvert. Un vrai pot de peinture car elle en mettait beaucoup trop. Pour ses vêtements,on va dire qu'il montre beaucoup de sa physionomie bien faite. Ses longs cheveux blonds étaient légèrement bouclé et elle avait la manie de rejeter ses boucles en arrière d'un façon hautaine.Elle était froide, méchante et elle se prenait pour une petite princesse. Une vrai garce, vous dis-je. Tout le temps en train de draguer les garçons et de piquer une crise quand on ne faisait pas assez attention à elle. Je ne l'aimais pas mais alors pas du tout.

Ses deux amies qui la suivaient partout ,l'écoutait la bouche grande ouverte comme si elle était une star ou je ne sais quoi encore. Vraiment c'était fatiguant de les avoir  dans la classe. C’était bien le genre de fille à parler dans le dos des autres et à insulter toute personne qui osaient leurs tenir tête. Et je ne vous parle pas non plus du nombre de mecs avec qui ,elle est sortit. C'était vraiment n'importe quoi. En faite elle resté une semaine avec un garçon avant changer du jour au lendemain. Bien sûr après qu'elle lui ai foutu la honte en le plaquant publiquement. Bref une vraie petite peste. Je sortit mes cahiers de mon sac alors que le prof commençait à faire l'appel. J'ouvris mon carnet à dessin et commença à finir mon croquis que j'avais commencé dans la cour. Le prof commença à nous faire son cours mais personne n'écoutait vraiment. On devrait comme c'est bientôt le bac mais à vrai dire tout le monde s'en foutaient royalement, ne révisant qu'au dernier moment. Et après ils s'étonnaient qu'ils aient eu une mauvaise note. Alors que le prof commençait à crier sur un gars de la première rangée, une explosion retentit.

Ce bruit qui nous perçait les tympans et nous figeait sur place. Le bruit qu'on reconnaissait sans l'avoir entendu une seule fois dans notre vie. Trop fort pour être un pétard ,c'était bien le bruit d'une explosion. La classe était comme figée dans le temps et les secondes s'étirèrent. La senteur de la fumée me parvint et alors le chaos éclata. Les gens s'animèrent en courant dans tous les sens à la recherche d'une issu pour éviter la mort. Ils criaient. Ils pleuraient. Ils se ruaient vers la sortie en se bousculant les uns des autres dans un vacarme assourdissant. Le bruit des pas sur le sol résonnait en imitant les tables et chaises qui tombaient. Mon corps ne voulaient plus me répondre. Ils n'y avaient que ma conscience qui était en marche. Je ne pouvais m'enfuir car il était déjà trop tard. Des immenses flammes surgirent en dévorant le tableau de sa faim avide et dans pitié. Les même flammes qui avaient détruit ma vie. Plongeant ma conscience dans un gouffre sans fond. Sans lumière. Sans espoir. Tout n'était qu'obscurité teintait de ses flammes destructrices. Tout n'était que chaos comme aujourd’hui. Une larme roula sur ma joue suivi d'une autre. Je pleurais comme cette nuit et mes membres ne répondaient pas même si ma raison me disait de m'enfuir. Mes yeux reflétaient les flammes que je ne voulais jamais revoir.La fumée déposait sur ma langue un gout acre et obscurcissait mes poumons.Je n'arrivais plus à respirer. Je suffoquais.Je me perdais dans la masse noir si familière qui m'engloutissais.
Soudain j'entendis un cri de détresse qui me réveilla de ma torpeur. Candice était tombé face contre terre et les flammes se rapprochaient dangereusement d'elle. Son mascara avait coulé pour laisser des sillons noirs sous ses yeux. Ceux-là reflétaient de la peur, de la pitié et de l’horreur. L’horreur de quitter un jour ce monde. De ne plus jamais avoir la chance de respirer. Mon corps se mouva enfin et je couru vers elle. Je la prit par les bras et la releva brusquement. Je fis passer son bras sur mes épaules pour qu'elle s'appuie sur moi et lui fis signe de me suivre.

On sortit de la classe alors que celle-ci était engloutie pas les flammes. Dans le couloir, c'était le même chaos. Rien ici avait l'air vivant. Il ne restait que la mort, la désolation à l'état pur. On titubait et je sentais mes forces diminuaient au fur et à mesure que l’oxygène se raréfiait. Mais il fallait tenir bon. Pour la vie. Pour l'avenir.Pour l'espoir de quelque chose de meilleur. Je sentais le poids de Candice sur mes épaules et je savais qu'elle ne tiendrait pas longtemps. C'est pour ça qu'il fallait courir. Se dépêcher. La course contre la mort était enclenchée et j'avais bien l'intention de gagner. On s'engouffra dans les escaliers en dévalant les marchent. Les flammes léchaient le mur,nous renvoyant comme un rire moqueur et sinistre. J'aperçu enfin de la lumière qui laissait apercevoir l'espoir que j’avais enfin pu avoir une fois dans ma vie. On sortit à l'air libre et de l'air frais s'engouffra dans nos poumons. On tomba toute les deux contre le sol alors que le bâtiment périssait sous les flammes. Mes vêtements me collais à la peau à cause de la suie et la transpiration. Je me tourna vers Candice et la vit inconsciente. Affolé ,je m'accroupit à côté d'elle avec une grimace de douleur. Je chercha fébrilement son pou avant de pousser un soupir de soulagement le sentant battre sous mes doigts. Je me leva et chercha des élèves dans le paysage.Brusquement quelque chose m'atterris sur la tête ,ne laissant que l'obscurité pur et simple.Des bras vinrent m'entourer en me plaquant contre le sol. Je me débattis mais la personne qui me tenais était trop forte pour moi. Surtout que j'avais presque plus de forte. Mes mouvements se firent moins vite alors que je glissais vers l'inconscience. Avant de sombrer dans les ténèbres ,j'entendis des rires menaçants et graves qui m'accompagnèrent dans mes cauchemars.



Fin du chapitre 2


Dernière édition par Mimosas le Mer 31 Mai - 13:22, édité 5 fois

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Anonymous
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   Dim 21 Mai - 10:02


Aloooors! 8)

Déjà, pour commencer, j'aime beaucoup le contexte de l'histoire, même si pour l'instant il y a peu de scénario (je pense que plus il y aura de chapitres, plus on avancera). Même si je compte de nombreuses fautes, elles sont petites et passent pratiquement inaperçues, donc ce n'est pas très grave.
Le seul problème que je trouve, c'est qu'il a pas mal d'erreurs de syntaxe, donc relis tes phrases pour que tu voies si elles sont correctes, si elles veulent dire quelque chose, etc...
Et sinon, au passé simple, c'est "je posai", "je le rangeai"... ;)

Bon, mis à part tout ça, j'aime bien! *^*

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Anonymous
Invité


   Lun 29 Mai - 17:02


Merquiii, ça me fait très plaisir que tu aimes !!WwW
Merci pour les conseils !! Je ferais gaffe aux erreurs de syntaxe et limiter les fautes d’orthographe xD
N e t'inquiète pas ,je pense aussi faire avancer le scénario avec plus d'action mais en faite pour le moment elle raconte juste comment est sa vie d'aujourd'hui et qu'est-ce qui s'est passée pendant les 10 ans après l'accident ^^
J'essaierai de rajouter du texte le plus vite possible pour faire avancer l'histoire :)

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Anonymous
Invité


   Jeu 30 Aoû - 13:31


J'archive o/





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