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Comme un coup de tonnerre ~ Pv Eukha

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Anonymous
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   Mer 20 Sep - 22:33


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Comme un coup de tonnerre
« Et si c'était toi ? »
Pv Eukha
Ʃkaemp はは ™️

J'avais mal.
Dès que je me réveillais, c'était la première chose qui m'effleurait l'esprit. La douleur qui déchirait mon épaule à chaque mouvement que je faisais. Pourtant les humains me donnaient des calmants, mais je reculais toujours le moment de leur prise car ils m'embrumaient la tête, me rendant lourd et long à la réflexion. Mais cette fois-ci j'avais trop mal pour pouvoir y couper. J'avalais les deux pilules blanches, grimaçant à cause de leur goût amer avant d'aller boire pour mieux les faire passer. Suite à une mauvaise rencontre, près de trois semaines auparavant, je m'étais fracturé l'omoplate droite. Tout ce que je pouvais faire était me reposer, restant couché en permanence et ruminant en regardant les nuages passer par la fenêtre.
Aujourd'hui, encore une fois, n'était pas une belle journée. Cela m'énervait plus qu'autre chose, étant donné qu'il n'y avait même plus de lumière pour me permettre de me régénérer plus vite, ou tout du moins pour soulager ma douleur. Si seulement la lumière artificielle m'aidait, ç'aurait été bien plus simple, mais seuls les rayons directs du soleil déclenchaient mon aura. Je m'étais assis sur le rebord de ma fenêtre, fixant le lointain. La vue de ma fenêtre ne s'ouvrait que sur une route peu fréquentée et quelques ruines de bâtiments, des murs écroulés d'où sortaient des barres de rouille et des tas de gravas recouverts de sable et de poussière. Le ciel quant à lui était un véritable tableau de gris, tout en couleurs monochromes. La lumière peinait à passer à travers les nuages alors que nous étions proches de midi et que le soleil aurait du être à son zénith. Je regardais les tourbillons de poussières soulevés par les violentes bourrasques, le défilement des nuages de plus en plus noirs qui couraient dans le ciel, entendant le vent rugir de l'autre côté de ma fenêtre. Si je posais ma truffe sur la vitre je sentais le froid qui la traversait, me faisant frissonner par la même occasion. Un premier éclair traversa le ciel, si furtif que je cru presque avoir rêvé. Le tonnerre léger qui le suivit me confirma cependant cette impression. Oh, il ne devait pas faire bon d'être dehors par un tel temps. Les jets de lumières fugaces se multiplièrent, zébrant les nuages de sursauts électriques. Quelques gouttes de pluie s'écrasèrent sur le sol, bientôt suivies de milliers de leurs soeurs. Elles étaient grosses et nombreuses, en quelques secondes les premières flaques se formèrent et en à peine plus de temps le sol était entièrement recouvert d'une pellicule d'eau. La première foudre qui s'abattit me fit sursauter, illuminant l'horizon et ma chambre par la même occasion. Je dus cligner des yeux plusieurs fois pour réussir à revoir, un voile noir ayant brièvement recouvert mes pupilles. La déflagration qui en suivit fut si violente que j'aurais juré avoir senti le sol trembler. Ou alors était-ce moi qui avait titubé ? Incapable de plus me tenir debout je préférais m'asseoir, voulant éviter une autre expérience de ce genre. De nouveaux éclairs suivis d'un deuxième impact de foudre me détournèrent complètement des brides de pensées qui avaient commencé à traverser mon esprit, me laissant bouche bée devant ce déchaînement des éléments, figé dans une contemplation béate. Il me sembla soudain entendre un bruit, comme si l'on avait ouvert ma porte. Il me fallut une bonne seconde pour réagir et comprendre que ce n'était pas normal, plus qu'il n'en fallait s'il avait s'agit d'un ennemi venu me tuer. Il me sembla discerner une petite silhouette familière et reconnaître une odeur, mais dans cette pénombre tout me semblait étouffé. Je regardais la personne légèrement perplexe, demandant d'une voix pâteuse :

« Qui t'es ? »

Dans une autre situation j'aurais été bien plus méfiant, j'aurais même sûrement reconnu qui me faisait face, mais j'était plongé dans un brouillard abrutissant par les médicaments, m'empêchant de faire fonctionner toutes mes capacités mentales et me rendant inefficace physiquement, me faisant même tanguer, incapable de me tenir droit, alors que j'étais assis.

~


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   Jeu 21 Sep - 20:08


J’étais tranquillement allongée sur le sol. J’ouvris délicatement un œil, puis l’autre. J’humais un peu l’air ambiant. Il était froid et humide, la pluie ne saurait tarder. Je levais doucement la tête vers le ciel grisâtre ; il était parsemé de nuages sombres et épais, prêts à exploser. Je sentais que l’air était électrique, très électrique. Normal, j’étais horriblement stressée. Vous vous demandez pourquoi ? Laissez-moi vous expliquer... Je suis née chez les soldats. Ma mère, Ankana, était une ancienne solitaire capturée par les humains. Je suis née en même temps que mes demi-frères et ma demi-sœur. Oui oui, nous sommes de la même portée pourtant je n’ai pas le même père qu’eux. Ils sont les enfants d’un Felinae, et moi la fille d’un soldat. C’est bizarre, n’est-ce pas ? Bref ! Nous avons subits l’expérience mais l’expérience d’un de mes demi-frères n’a pas marché et il s’est transformé en monstre sans âme. Il s’en est pris à moi et je l’ai tué accidentellement. Ensuite ma mère, mon demi-frère et ma demi-sœur se sont barrés avec les Felinae en m’abandonnant. Depuis, je tente désespérément de retrouver mon père. Ankana m’a dit qu’elle avait informé certains soldats du secret et que mon père n’était pas au courant de mon existence. Par chance, j’ai réussi à parler à un des soldats mis au courant. Il avait promis de ne pas dire l’identité de mon père mais n’avait jamais promis de ne pas me dire à quoi il ressemblait. Alors j’ai réfléchis. J’ai assemblé ces informations avec celles que je possédais déjà. Donc mon père est un soldat de seconde ligne au pelage très sombre, il est assez connu des autres soldats… il a des yeux jaunes et des griffes poisons…. Et là, j’ai compris. J’ai compris qui était mon père. Dès que je lui avais parlé la première fois, j’avais senti qu’il y avait plus. Cela se rapprochait plus d’un sentiment paternel que d’autre chose. On s’était même fait attaqué par un cafard ce jour-là, et on s’est sauvé la vie mutuellement. C’était Yin mon père. J’en étais convaincue maintenant. Mais j’avais peur d’aller le voir, peur de lui dire en face. J’avais peur qu’il réagisse mal... Mais je ne tenais plus en place alors, je me levais. Il commença à pleuvoir. J’accélérais un peu. Je finis par arriver devant l’appartement de Yin. Je m’y infiltrais. Une fois rentrée, je me secouais pour déloger les gouttes d’eau fraîche de mon pelage. Yin semblait un peu ailleurs mais il finit par m’adresser la parole :

« Qui t'es ? »

« Ta fille ! », voilà ce que j’aurais aimé lui répondre mais je me retenue. Je m’approchais de lui, toute tremblante.

« C’est moi, Eukha. Tu te souviens de moi ? »

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   Mer 27 Sep - 10:14


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Comme un coup de tonnerre
« Et si c'était toi ? »
Pv Eukha
Ʃkaemp はは ™️

La petite chatte m'approcha, me semblant toute floue. Était-ce parce qu’elle bougeait réellement vite ou parce que j’étais incapable de la suivre ? Je ne savais pas, et peu m’en importait. J’entendis ses paroles, mais il fallut que je les répète dans ma tête pour bel et bien comprendre ce qu'elles signifiaient .  

« C’est moi, Eukha. Tu te souviens de moi ?  »

Eukha… Ce nom me disait quelque chose, mais j’étais incapable de le remettre dans le contexte. Je  fronçais les sourcils, cherchant à faire remonter mes souvenirs. Et si ça avait un lien avec ma douleur ? J’en étais presque sûr, mais j’étais incapable de me concentrer. J’étais enfermé dans un cocon embrumé, incapable de penser correctement. Je tournais la tête vers l’extérieur, observant une nouvelle fois le déluge de l’orage et les éclairs qui zébraient le ciel. Que c’était beau… Pas besoin de réfléchir pour apprécier un tel spectacle de chaos, ce déchaînement des éléments qui reléguait au rang de broutilles les plus grands dangers du monde commun. Me souvenant alors que c’était une question qu'elle m’avait posé, et que je n'y avais pas répondu, je retournais la tête vers la forme sombre. Tout était noir ici, ce n’était pas facile de dire si je la connaissais, d’autant plus que son odeur me semblait vaguement familière mais sans plus. Quant à son nom ? J’aurais bien été incapable de dire si je l’avais déjà entendu. Je restais assis en silence, me creusant la tête autant que je le pouvais pour pouvoir dire si oui ou non je savais qui elle était. Je la connaissais, je ne pouvais en douter, mais la question était de savoir si je ne l'avais que croisé ou si nous avions partagé quelques moments ensemble - la différence entre reconnaître et connaître somme toute. La foudre s’abattit non loin, faisant trembler le sol et illuminant la ville d’une lumière blanche et puissante, suffisamment longtemps pour que j’arrive à distinguer la petite femelle qui me faisait face – et qui venait probablement de se faire aveugler, dommage pour elle. Son pelage étrangement asymétrique ainsi que son écharpe me rappelèrent quelque chose… Elle était un chaton, ça c’était sûr, mais elle avait des caractéristiques de quelqu’un de modifié. Je fis claquer ma langue, content de moi, quand je su remettre sa présence au bon endroit. Elle était avec le cafard.

« Oui je me souviens de toi Beca. Comment ça va ? »

J’avais un air complètement abruti, shooté par les médicaments, lesquels me faisaient toujours un effet dévastateur. Seulement, à cet instant, je n'en avais que faire, pour moi ce n'était guerre plus qu'un détail sans importance, dont j'avais à peine conscience. C'est fascinant de voir quelle capacité d'abstraction possède le cerveau, rendant impossible à retrouver des souvenirs que l'on aurait jamais pu oublier, sans pour autant que l'on se rende compte de cette incapacité tant qu'on la subie.

~


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   Jeu 28 Sep - 20:04


« Oui je me souviens de toi Beca. Comment ça va ? »

Beca ? Je le regardais d'un air interrogateur. Il avait l'air un peu idiot. Je ne comprenais pas trop ce qui lui arrivait.

« Je m'appelle Eukha, pas Beca ! Dit, t'es sûr que ça va ? »

Pour le moment je n'étais pas prête à lui dire la raison de ma venue. Il semblait un peu... shooté. Mais il fallait bien que je lâche tout ce que j'avais sûr le cœur... en revanche, je ne savais pas par où commencer. Et puis j'avais toujours peur qu'il réagisse mal surtout qu'il est un peu étrange aujourd'hui. Je m'approchais un peu de lui, et m'assis à ses côtés.

« Dit, tu te souviens quand je te t'avais parlé de mon père ? Et bien j'ai finis par réussir à faire cracher le morceau à un soldat et je sais qui c'est..."

Je déglutis difficilement. Des frissons parcouraient mon corps et mon cœur abattait de plus en plus vite. J'étais toujours aussi terrorisée. Je soupirais et essayais de me détendre. Le bruit de la pluie m'apaisait. J'observais Yin, attendant sa réaction. Il avait l'air absent. Je regardais sa blessure ; elle devait lui faire horriblement mal. Soudain, le tonnerre gronda et je sursautais. Par réflexe, je me collais contre une des pattes de Yin. C'était plus fort que moi. J'avais l'habitude de me coller contre ma mère quand j'avais peur. Mais elle n'était pas là. La foudre frappa une deuxième fois et je sursautais de nouveau. Je haletais. J'avais tendance à paniquer facilement. Un troisième éclair frappa le sol, puis un quatrième. Je restais agrippée à la patte du chat noir, toute tremblante. Quand cet orage allait-il s'arrêter ? Je retournais mon attention vers mon père.

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   Lun 9 Oct - 16:04


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Comme un coup de tonnerre
« Et si c'était toi ? »
Pv Eukha
Ʃkaemp はは ™️

La jeune chatte me décocha un regard interrogateur, comme si quelque chose n'allait pas. Est-ce que j'avais quelque chose sur la truffe ? Dans le doute je me nettoyais rapidement le visage à coups de pattes fébriles, vacillant à cause de ce mouvement soudain.

« Je m'appelle Eukha, pas Beca ! Dit, t'es sûr que ça va ? »

Eukha ? Beca ? J'étais perdu. Qui était Beca ? Je ne connaissais personne de ce nom, ou tout du moins cela ne me rappelait rien. Je clignais plusieurs fois des paupières pour discerner la silhouette qui se tenait face à moi. Dans une autre situation j'aurais probablement sauté en bas de mon promontoire, mais je ne le fis pas car je me serais très sûrement écrasé par terre sans savoir me rattraper. Ce fut elle qui s'approcha et grimpa pour s'asseoir à mes côtés. Elle était minuscule par rapport à moi, sa tête arrivant à peine à la moitié de ma patte. Elle inspira profondément, avant de commencer à parler :

« Dis, tu te souviens quand je t'avais parlé de mon père ? Et bien j'ai finis par réussir à faire cracher le morceau à un soldat et je sais qui c'est... »

Je la regardais fixement, ses paroles s'imprimant difficilement dans son esprit. En quoi l'identité de son père pouvait-elle bien être importante pour moi ? Je ne savais pas pourquoi elle avait l'air si paniquée, mais elle déglutit difficilement, sans cesser de me fixer, son corps tremblant par intermittence comme si elle était prise de frissons incontrôlables. Alors qu'elle sursautait, la foudre s'abattit sur un immeuble à l'autre bout de la ville. Le flash fut léger mais le tonnerre qui suivit fut impressionnant, comme à chaque fois que l'impact électrique frappait le sol. La petite chatte se colla à moi comme par réflexe, et je ne put m'empêcher de la dévisager avec un sourire aussi niais que moqueur. Elle avait peur de l'orage. Moi je les adorais. Tant que j'étais en sécurité, cela va sans dire, les tempêtes étaient de mon avis ce que l'on pouvait trouver de plus beau dans ce monde, aussi fugace que destructeur. Un déchaînement des éléments, le soulèvement de la nature en personne. Voilà ce que c'était. Quelques éclairs précédèrent la nouvelle foudre, celle-ci s'abattant beaucoup plus proche de nous cette fois. Eukha sursauta, respirant bruyamment, comme si elle paniquait. Elle se serra encore plus contre moi, hoquetant de plus belle lorsque la foudre s'abattit deux nouvelles fois à peu de temps d'intervalle.
Je ne regardais pas la jeune chatte, je fixais le ciel noir et mouvant dans une contemplation béate devant tant de grâce, mais je discernais quand même le léger mouvement qu'elle fit pour me regarder, levant sa tête vers la mienne. D'habitude je n'étais pas du tout tactile et je l'aurais dégagé de ma patte sans ménagement, mais les calmants endormaient ma mauvaise humeur autant que ma douleur. Je savais qu'il fallait que je dise quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Et que fait-on quand on ne sait pas de quoi parler ? On cause météo.

« J'aime bien les orages. J'ai toujours trouvé ça sublime. Ces éclairs qui zèbrent le ciel, ces nuages si noirs qu'on pourrait croire qu'il fait nuit en plein jour. Et puis la foudre qui fait trembler le sol quand elle s'abat. Ces grosses gouttes de pluie qui s'écrasent sur le sol. Il n'y a rien de plus beau qu'un orage. »

Je hochais la tête en fermant les yeux, appuyant mes paroles. Ce geste me fit légèrement perdre l'équilibre et je vacillais un instant, avant de retrouver un appuis stable. Comment pouvait-elle avoir peur de l'orage ? Je ne souvint soudain de ce qu'elle venait faire ici, et je lui demandais d'une voix perplexe :


« Pourquoi t'es venue me parler de ton père ? C'est pas comme si je le connaissais non plus. »

~


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   Mar 10 Oct - 15:38


« J'aime bien les orages. J'ai toujours trouvé ça sublime. Ces éclairs qui zèbrent le ciel, ces nuages si noirs qu'on pourrait croire qu'il fait nuit en plein jour. Et puis la foudre qui fait trembler le sol quand elle s'abat. Ces grosses gouttes de pluie qui s'écrasent sur le sol. Il n'y a rien de plus beau qu'un orage. »

Je ne partage pas tellement cet avis. Les orages sont violents, dangereux. Ils m'effraient. Je déteste la sensation de l'eau s'infiltrant dans mon pelage, de la terre poussiéreuse qui devient de la boue collante, et de ses éclairs qui s'abbattent sur le sol avec une rapidité et une violence mortelle... Tout ça trouble mes pensées et me met en panique. Quand le ciel s'assombrit, j'ai l'impression que l'obscurité va prendre la place de la lumière à jamais. Comme si la Lune remplçait le Soleil, ou que la nuit prenait la place du jour. J'observais les gouttes de pluie tomber et s'éclater sur le sol. J'écoutais attentivement chacune d'entre elles tomber. Comme si elle avait une grande valeur. Alors qu'une simple goutte de pluie ne voit pas son importance dans un puissant orage. Je baissais la tête, regardant mes pattes. Celles de Yin étaient à côté. Les miennes étaient si petites et frêles par rapport aux siennes. Il avait des couteaux aux bouts des pattes, et moi de simples aiguilles. Mais malgré leur taille, quand elles sont nombreuses, elle peuvent faire des dégâts. Comme les gouttes de pluie...

« Pourquoi t'es venue me parler de ton père ? C'est pas comme si je le connaissais non plus. »


J'entrouvis la bouche pour lui donner une réponse mais rien de sorti. C'est comme si je ne pouvais plus parler, comme si on m'avait coupé les cordes vocales. J'avais tellement peur que mon cœur loupait des battements. Arriverais-je un jour à lui dire tout ce que j'avais sur le cœur ? Arriverais-je à lui dire la vérité ? Arriverais-je...? Je me pose trop de questions ! Je devrais passer à l'action au lieu de me torturer l'esprits avec toutes ces interrogations.

« Si, justement...! Tu le connais très bien...»


Il fallait que ça sorte. Aller, concentre-toi Eukha ! Respires ! Respires...! Respires...

« Yin... Tu... Tu... C'est toi mon père...! »


Voilà. C'était enfin dit. Je me sentais soudainement plus légére, libérée d'un énorme poids. Je fixais Yin, attendant sa réaction. J'avais peur. Peur qu'il le prenne mal...

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   Lun 23 Oct - 22:53





Comme un coup de tonnerre

« Et si c'était toi ? »
Pv Eukha
La jeune chatte ouvrit la bouche, comme surprise, me dévisageant d’un air désespéré. Elle la referma presque aussitôt, sans avoir émit un seul son. Un soupçon de panique naquit sur son visage, tandis qu’elle fixait mon visage, perdue dans ses pensées. J’eus un petit sourire amusé, incapable de me souvenir pourquoi elle faisait cette tête que je trouvais ridiculement drôle.

« Si, justement… ! Tu le connais très bien... »

Alors que la soldate semblait sur le point d’entrer en hyperventilation je la regardais en essayant de me concentrer un minimum, histoire de pouvoir ressortir cet énorme bombe s’il le fallait. Un de mes amis papa ? Ça n’arrivait pas tous les jours, et ce serait une bonne occasion de rigoler de lui.

« Yin… Tu… Tu… C’est toi mon père… ! »

Hein ? Je fixais la jeune chatte, perplexe, avant d’éclater de rire. Moi ? Père de quelqu’un ? C’était n’importe quoi. Les gloussements qui me prenaient naissaient du fond de ma gorge, d’abord légers et saccadés, avant de s’amplifier au point que je m’effondre littéralement sur place. C’était une bien bonne blague, et j’étais bien trop à l’ouest pour voir la tête sérieuse de la jeune femelle. Je ne voyais même pas avec qui j’aurais bien pu avoir un enfant pour dire vrai. Je m’arrêtais de rire difficilement, essoufflé par l’effort que cela me demandait. Ma tête tournait presque, et j’essuyais quelques larmes en me relevant. Cela faisait un moment que je n’avais pas ris comme ça.

« Désolé, mais c’était trop drôle ! »

Dehors la tempête se calmait enfin, laissant apparaître un ciel pastel derrière la couche de nuage et laissant la ville nettoyée de toute crasse. Le soleil perçait enfin, illuminant la brume qui se soulevait du sol grâce à la chaleur renaissante. C'était comme si le sol se purgeait de toute ces impuretés qu'il avait absorbé ces dernières semaines.

© Kokca

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   Sam 4 Nov - 15:24


Je me figeais quand il éclata de rire. Il rirait tellement qu’il en pleurait. Il ne se rendait pas compte que j’étais sérieuse. Les larmes me montaient aux yeux. Je tentais de les retenir. Je m’étais jurée de ne plus jamais pleurer mais là… Comment surmonter cela ? La dernière fois que j’avais versé une larme c’était le jour où l’on m’avait abandonnée. Je ne pensais jamais pleurer à cause de Yin. Il finit par commencer à arrêter de rire et me lança :

« Désolé, mais c’était trop drôle ! »

Je fis des yeux écarquillés par le chagrin et la colère. Drôle… drôle… C’est comme ça qu’il le voyait.
Cela l’amusait donc. La colère montait en moi. Les éclairs parcouraient mon corps. Je sentais l’air devenir soudainement électrique. Tu vas voir si tu vas trouver ça aussi drôle ! Après tout le temps que j’ai passé à chercher mon père ; je viens de le trouver. Et en plus c’est quelqu’un que j’aime bien ! Mais là, quand je lui apprends la vérité, il prend ça comme une blague, ne voyant pas quel mal me ronge en ce moment. Je pensais trouver en lui le réconfort dont j’avais besoin. Après tout, ma « famille » m’a abandonnée et il ne me reste que lui. Et tout ce qu’il trouve à faire c’est de se marrer. Il vient de me déchirer le cœur. Je sentais les larmes coulaient sur mes joues. Je baissais la tête mais la relevais seulement quelques secondes après avec un regard noir. Puis, poussée par la colère, je lui infligeais une grosse décharge électrique :

« Et ça aussi, tu le trouves drôle ?! »

La décharge m’affaiblit mais dû reprendre mes esprits rapidement malgré tout. Je devais me contenir dorénavant mais c’était difficile. Très difficile.

« Pauvre idiot ! C’est tout ce que tu trouves à faire, rire ?! Je ne suis pas venue ici pour te faire une blague et te divertir ! Tu es vraiment mon père mais si tu ne peux pas te comporter comme tel alors je m’en vais et ne viens même pas m’adresser la parole ! »

Je m’éloignais donc de lui en lui tournant le dos.

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   Mer 6 Déc - 5:06


Up

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   Dim 10 Déc - 16:17





Comme un coup de tonnerre

« Et si c'était toi ? »
Pv Eukha
La jeune chatte écarquilla les yeux, sa peine se changeant progressivement en colère. J'étais bien incapable de déchiffrer ses émotions comme il l'aurait fallu, ne saisissant même pas l'origine de cette rage. L'air devint électrique, ma fourrure gonflant instantanément et me faisant ressembler à une grosse peluche. Des poils me chatouillant la truffe, j'éternuais fortement, ne me stabilisant que pour voir le regard noir d'Eukha et sentir la violente décharge qu'elle m'infligeait.

« Et ça aussi, tu le trouves drôle ?! »

Je la fixais, les yeux ronds, tout contracté par cette attaque surprise. J'avais fait ou dit quelque chose de mal ? J'étais incapable de fixer mes esprits, l'effet des médicaments arrivant à son paroxysme. Un bourdonnement pris toute la place dans ma tête, tandis que mes pattes semblaient être en coton. Encore un peu et je tomberai dans les pommes. Ou je vomirai, mais à choisir je préférerais éviter. La morphine, terrible et odorante morphine, qui endort mon cerveau en même temps que mes douleurs. Foutue épaule cassée.
La jeune soldate reprit la parole sous mes yeux ronds, alors même que j'avais presque oublié sa présence.

« Pauvre idiot ! C’est tout ce que tu trouves à faire, rire ?! Je ne suis pas venue ici pour te faire une blague et te divertir ! Tu es vraiment mon père mais si tu ne peux pas te comporter comme tel alors je m’en vais et ne viens même pas m’adresser la parole ! »

Alors comme ça c'était vrai ? J'étais réellement son père ? Moi qui n'avais jamais même ne serait-ce qu'envisager fonder une famille ? Et avec qui déjà ? J'avais beau avoir cumulé les conquêtes, je n'arrivais même pas à me souvenir avec qui j'étais sorti ces dernières lunes. Je fus pris d'un haut le cœur, incapable de me faire à cette idée. Moi. Papa.
C'était... Impossible.
Je devais rêver. Je m'étais endormi, et avait inventé toute cette histoire. Il n'y avait que cette solution là. Et si je rêvais, je pouvais faire tout ce que je voulais. J'étais complètement à l'ouest, et c'est donc tout naturellement que je titubais droit vers la petite chatte qui avait commencé à s'éloigner, certain que quoi qu'il arrive ce ne serait pas important.

« Eh eh eh toi ! Coussin ! »

Et voilà. La conclusion à laquelle j'étais arrivé : c'était un coussin qui refusait que je me couche sur lui. Et il ne tenait qu'à moi de le rattraper pour dormir dessus. Je bondissais maladroitement sur elle, certain que c'était la marche à suivre. Je m'écrasais lamentablement, la pauvre se retrouvant bloquée sous moi. Les médicaments plus sa décharge, c'en était trop pour moi.
Instantanément, je m'endormis.

© Kokca

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   Mer 4 Avr - 21:06


J'archive o/





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