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Seule au monde ? [TERMINÉ]

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Anonymous
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   Sam 8 Juil - 14:08


Il y a quelques minutes, j’étais en compagnie des autres soldats mais je m’ennuyais et ils étaient tous plus grands que moi. J’étais un peu intimidée à vrai dire… J’ai préféré m’éclipser en douce. Je me suis dirigé vers les égouts en espérant ne pas tomber sur une patrouille ou pire, sur des Felinae. Si je tombe sur un Felinae, je ne donne pas chère de ma peau ! Ou peut-être qu’il ou elle m’emmènerait et me sauverait en quelque sorte. Je n’ai jamais voulu être une soldate, j’aurais préféré être libre. Mais ma mère, mon frère et ma sœur ont étés sauvés par les Felinae mais pas moi. Ils m’ont abandonnés ou quoi ?! Mais tout a changé maintenant, je commence à m’attacher aux autres soldats. Bref, je me sortis un peu de mes pensées et je continu d’errer dans les égouts. La puanteur qui règne ici m’attaque les narines mais je suis tranquille et c’est le principal. Je suis seule et c’est bien, j’ai besoin de réfléchir.

Enfin, je pensais être seule…


Dernière édition par Eukha le Mar 19 Sep - 22:18, édité 2 fois

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   Mar 11 Juil - 16:04





Seule au monde ?
Rp Libre

« La solitude, les combats et les méandres de dédales ensanglantés »


Je l'avais senti naître en moi dès l'instant où je m'étais levé. Cette envie, presque ce besoin, d'être seul. J'étais émotionnellement très instable ces derniers temps, me retrouvant frappé de crises de colère puissantes suivies de périodes de léthargie, durant lesquelles j'arrivais à peine à me nourrir. De plus, il n'était pas aisé pour moi de partager avec les autres étant donné que presque tous me craignaient, et que ceux pour qui ce n'était pas le cas étaient soit des soldats à qui se confier était une folie, soit des inconnus. Personne à qui parler somme toute.
J'étais sorti de la caserne le plus rapidement possible, évitant du regard mes camarades et ne répondant aux saluts qu'avec des grognements contrariés. J'avais besoin de m'entraîner. Me dépenser physiquement m'avait toujours aidé à aller mieux, et cette réflexion m'aida à réaliser quelque chose : j'étais en manque. En manque de combat. J'avais besoin de me battre, j'avais besoin de sentir la chair de mes ennemis se déchirer sous mes griffes comme s'ils étaient tout ce qui allait de travers dans ma vie et d'entendre leurs hurlements de douleur comme s'il s'agissait des cris de ma revanche sur mon passé. Mes pattes avaient soif de sang car mon âme en était déshydratée. J'avançais calmement vers le champ d'entraînement lorsque je discernais au loin un frais, encore un chaton, qui partait tout seul en direction des égouts. Curieux, je décidais de remettre mon entraînement à plus tard, préférant suivre ce nouveau soldat qui s'éloignait peut-être un peu trop de son groupe.
Je rasais les immeubles, caché dans la pénombre grâce à mon pelage sombre qui me fondait dans le décor. Il n'était pas très attentif, n'importe qui aurait pu lui tomber dessus pour le tuer à ce rythme ! Je reconnu la route qu'il prenait, pour l'avoir empruntée moi aussi plus d'une fois. Ce frais là se dirigeait vers les égouts. Comme je m'y attendais, il ne tarda pas à s'engouffrer dans l'immense tunnel et je le suivais toujours de près, me demandant s'il souhaitait s'enfuir. Si c'était le cas je devrais le ramener et il passerait un très mauvais quart d'heure, en tout cas je m’assurerais que ce soit le cas. Lorsque son odeur me parvint plus nettement, je fus forcé de constater que je m’étais trompé. Ce chaton crème était une femelle, et non un mâle comme j’avais pu le croire. J’accélérais le pas, jusqu’à la rattraper totalement. D’un habile saut doublé d’un mouvement ample de mes hanches, je passais devant elle, lui bloquant le passage et la transperçant de mon regard jaune vif. Ses yeux, l’un rouge et l’autre turquoise, luisirent légèrement et je vis le reflet de mon visage de seconde ligne s’imprimer sur sa pupille.

« Que fais-tu ici ? Les frais ne doivent pas s’éloigner de trop, et encore moins tous seuls... »
~ Code par Yin ~


Dernière édition par Yin le Jeu 13 Juil - 23:58, édité 2 fois

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   Mar 11 Juil - 20:04


Soudain, je commençais à avoir peur. Je sentais que je n’étais pas seule. Une goutte de sueur coula sur mon front. Mes pattes tremblaient, je sentais l’électricité me traverser. Je me préparais à l’attaque si jamais mon poursuivant me provoquait. Tout-à-coup, un chat passa devant moi. Je sortis mes griffes. Pourquoi faire ça ? C’était un soldat, il avait certainement un pouvoir et mes griffes ne serviraient à rien face à lui. Surtout qu’il était beaucoup plus grand que moi…
« Que fais-tu ici ? Les frais ne doivent pas s’éloigner de trop, et encore moins tous seuls... »
Je restais pétrifier. Je cherchais mes mots mais rien ne vient. J’arrivais finalement à surmonter mon stress.
« Je… Je… Hum… Je me balade… J’ai besoin de me changer les idées. Je ne fais rien ne mal. »
Je baissais la tête et j’aperçus que des petits éclairs bleutés se balader sur mes pattes. Je devais me contrôler. Que m’arriverait-il si, sans le vouloir, j’infligeais une mini décharge à un soldat de seconde ligne ? Ces décharges ne font rien mais il m’en voudrait. Je dois me contenir. Les petits éclairs se déplacèrent sur mon corps et allèrent jusqu’à ma queue. Ils restèrent sur ma queue. Je ne les sens pas vraiment mais j’étais trop nerveuse pour les faire disparaitre. Je continuais de fixer le soldat. Il avait des yeux magnifiquement ambrés dans lesquels je me voyais comme dans un miroir…

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Anonymous
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   Jeu 13 Juil - 23:58


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Seule au monde ?
« La solitude, les combats et les méandres de dédales ensanglantés »
RP Libre
Ʃkaemp はは ™

La chatte qui me faisait face était minuscule. Je me demandais même comment elle avait pu avoir le droit de sortir alors qu'elle était si jeune. Ses muscles se raidirent quand elle m'aperçut, et, comme dans un réflexe, ses griffes jaillirent, semblables à de minuscules épines de rose qui devaient probablement être aussi sensibles que du cristal. Devant mes yeux resurgirent les images de mes propres griffes, lorsque, enfant, j'avais essayé de sauver ma mère prisonnière d'une couche de glace et destinée à se noyer. Ces griffes là sont trop fragiles pour que l'on puisse s'en servir. D'un léger mouvement de tête et d'un clignement furtif des paupières je chassais ces pensées sombres. Aujourd'hui c'était à moi d'être de glace.
La petite chercha ses mots, visiblement je la terrifiais. Dans un étranglement, elle arriva enfin à surmonter la panique qui la tenait et à formula une réponse :

« Je… Je… Hum… Je me balade… J’ai besoin de me changer les idées. Je ne fais rien ne mal.  »

Elle baissa la tête, devant trouver le sol moins effrayant que moi. De petits éclairs légèrement bleus couraient sur ses pattes et je me demandais alors s'il s'agissait d'électricité. Il me semblait avoir déjà vu un courant semblable se déplacer sur le corps d'un ancien soldat, mais je ne me souvenais que de son visage, son nom avait disparu au tréfonds des dédales de ma mémoire. Le visage de la chatte crème fut prit d'un léger spasme de concentration et les éclairs qui se concentraient sur ses pattes glissèrent progressivement le long de son corps, jusqu'à atteindre l'arrière de son dos puis remonter le long des poils de sa queue.
Je ne savais pas si c'était mon imagination qui me jouait des tours, mais il me semblait que l'air ambiant était électrique et des frissons descendirent le long de ma colonne vertébrale. Elle releva la tête et commença à me fixer d'une manière perturbante, sans que je ne sache pourquoi son regard me dérangeait tant. Je soutins malgré tout ses deux pupilles rendues sombres par l'obscurité et répondis d'un ton calme et réchauffé :

« Tu sais, ce n'est pas prudent de se promener ici. Et ne te méprends pas, ce n'est pas parce que les égouts ont mauvaise réputation qu'ils sont délaissés, au contraire, en ce moment même nous devrions être une demi-douzaine au moins à parcourir ces galeries. Je suppose qu'on ne t'a pas encore tout appris sur le monde extérieur, mais ce n'est pas un bon endroit pour les chatons comme toi, dehors tu mourrais en quelques minutes. »

Je faisais une pause, le temps de chercher mes mots, essayant de la dissuader du mieux que je le pouvais sans pour autant lui faire trop peur et la pousser à se réfugier dans la Caserne pour le reste de ses jours. Soupirant, je m'assis face à elle, et l'enjoignit à faire de même. Ma voix se fit étonnamment lasse, pleine de rancœur, sans que je ne puisse reprendre le ton plus agréable que j'avais pourtant essayé de faire entendre juste avant. Alors que je parlais mon pouls devint irrégulier, tantôt emballé et furieux, tantôt si faible que j'en venais moi même à douter de ma propre vie.

« Le monde est un endroit ravagé. Les humains et les guerres ont anéanti la nature, ont détruit tout ce qui, un jour, a pu être beau. Dehors tu trouveras des horreurs sans noms auxquelles même les plus braves soldat ne pourront penser sans trembler de frayeur, tu verras des personnes que les transformations et la souffrance ont rendu fous, tu sentiras le parfum de la mort partout où tu t'aventureras, tu effleureras un sol dénaturé qui te rongeras les coussinets si tu t'attardes trop et tu goûteras un air si acide et si âcre que tu en viendras à regretter l'odeur aseptisée des laboratoires. Mais pire que tout, tu entendras les cris de peur et de douleur de ceux qui ne se sont pas assez préparés à tout ça. »

Je fis une pause, tentant de reprendre mon souffle après cette tirade. Jamais je n'aurais pensé avoir tant de choses à dire, mais les paroles étaient venues d'elles-même, se pressant contre mes babines comme en dernier recours pour dire la vérité. Je repris avant qu'elle n'ai eu le temps de me répondre, souhaitant conclure mon monologue pour finaliser ma pensée.

« Il faut te dire, petite, que la nature ne donne pas, elle détruit. Tout ce qui sort de ces murs meurt un jour, surtout ce que nous sommes censés avoir de plus cher et qui de fait manque à tous ceux qui sont ici parce qu'ils ont vu ce qu'il y a derrière : les sentiments. Ne te leurre pas, j'en fais parti. L'amour ne résiste pas aux pluies d'acide et de sang, tout ce qu'il nous reste à la fin ce n'est que la haine et les combats. »

J'avais dis ce qui devait être dit, désormais, plus rien n'avait d'importance. Je me sentais vide, comme si tous ces ressentiments que je portais en moi depuis si longtemps venaient de s'échapper. Je réprimais les larmes qui tentaient d'envahir mes yeux. Il n'était pas question que je paraisse être faible, moi qui, au contraire, faisait parti des plus féroces soldats de ma guilde. D'un battement de paupière le liquide lacrymal qui avait envahi mes yeux disparut et je reprenais mon apparence neutre de soldat désabusé.

[PS : mets ta souris sur la flèche en bas de mon cadre de rp !]

Que dirais-tu de faire venir une créature aléatoirement ?


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   Jeu 10 Aoû - 11:40


Up ! (désolé je suis méga occupée en ce moment je répondrais des que possible ;))

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   Jeu 17 Aoû - 19:14


Hors RP : Moi je veux bien faire venir une créature aléatoirement ;)

« Tu sais, ce n'est pas prudent de se promener ici. Et ne te méprends pas, ce n'est pas parce que les égouts ont mauvaise réputation qu'ils sont délaissés, au contraire, en ce moment même nous devrions être une demi-douzaine au moins à parcourir ces galeries. Je suppose qu'on ne t'a pas encore tout appris sur le monde extérieur, mais ce n'est pas un bon endroit pour les chatons comme toi, dehors tu mourrais en quelques minutes. » Me dit-il.

Il s’assit à mes côté et je fis de même. Sa voie était pleine de rancœur, ce n’était pas un ton très agréable surtout pour un chaton comme moi était déjà terrorisée. Je me sentais faible à côté de lui. Ce grand soldat m’intimidait mais en même temps, je ne sais pas pourquoi, il m’inspirait la confiance. Je commençais à me détendre. Je tournais la tête vers lui.

« Le monde est un endroit ravagé. Les humains et les guerres ont anéanti la nature, ont détruit tout ce qui, un jour, a pu être beau. Dehors tu trouveras des horreurs sans noms auxquelles même les plus braves soldat ne pourront penser sans trembler de frayeur, tu verras des personnes que les transformations et la souffrance ont rendu fous, tu sentiras le parfum de la mort partout où tu t'aventureras, tu effleureras un sol dénaturé qui te rongeras les coussinets si tu t'attardes trop et tu goûteras un air si acide et si âcre que tu en viendras à regretter l'odeur aseptisée des laboratoires. Mais pire que tout, tu entendras les cris de peur et de douleur de ceux qui ne se sont pas assez préparés à tout ça. »

Ces révélations me firent peur. Je plongeais dans mes pensées tellement profondément que j’avais l’impression d’entendre les cris de douleurs des âmes de chats torturés. Je voyais des chats baignant dans du sang. Je sentais l’atmosphère empoisonné. Je sentais le sol érafler mes pattes, une odeur de cadavre arrivait à mes narines. Je nageais en plein cauchemar. Le monde était-il vraiment si horrible… ? Soudain, je suis sortie de mes pensées. Je voulus lui répondre quelque chose mais il fut plus rapide que moi.

« Il faut te dire, petite, que la nature ne donne pas, elle détruit. Tout ce qui sort de ces murs meurt un jour, surtout ce que nous sommes censés avoir de plus cher et qui de fait manque à tous ceux qui sont ici parce qu'ils ont vu ce qu'il y a derrière : les sentiments. Ne te leurre pas, j'en fais parti. L'amour ne résiste pas aux pluies d'acide et de sang, tout ce qu'il nous reste à la fin ce n'est que la haine et les combats. »

La haine. C’est ce que j’ai ressenti quand ma famille m’a abandonnée. Le monde m’avait privé d’être avec ma famille. Je ne veux plus jamais ressentir le sentiment de l’abandon !
Je ne sais pas comment ce soldat a-t-il fait pour que je ressente une aussi grande confiance en lui. Ses paroles m’avaient profondément touchée et elle avait un sens pour moi.

« Merci. Grâce à toi je vois le monde d’une autre façon. Si un jour je m’éloignais, je ne sais pas si je pourrais affronter tout ça. »

Je baissais la tête et les oreilles. Je regardais le sol, songeant. Je finis par relever la tête, plus déterminée que jamais.

« Mais j’essayerais. »

Je regardais les alentours. Nous étions toujours seuls, tant mieux. Je continuais de l’observer. Mon cœur battait dans ma poitrine. J’étais un peu stressée quand même. Je n’avais pas vraiment envie de rentrer à la caserne. J’espérais qu’il ne m’oblige pas à y retourner.

« Mais au faite, comment tu t’appelles ? »

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   Dim 27 Aoû - 20:47


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Seule au monde ?
« La solitude, les combats et les méandres de dédales ensanglantés »
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Ce n'était pas dur de lire dans les yeux de cette jeune femelle. Ils n'étaient pas de la même couleur mais brillaient de cette haine chagrinée qui nous animait tous. Elle me semblait réellement jeune, bien plus que la majorité des frais que l'on peut croiser, mais son ressentiment paraissait déjà aussi puissant que celui de bien des soldats âgés. Malgré tout, le regard qu'elle posait sur moi n'était pas farouche ni dégoûté, au contraire, il semblait plutôt espérer quelque chose. Mais quoi ?

« Merci. Grâce à toi je vois le monde d’une autre façon. Si un jour je m’éloignais, je ne sais pas si je pourrais affronter tout ça. »

Elle baissa la tête, les oreilles couchées, comme si elle avait honte de ses paroles. Je me doutais que mes paroles avaient du la toucher et que j'aurais du être moins cru. Me fustigeant mentalement, j'étais prêt à me dédire pour la convaincre de partir en mission dès qu'elle le pourrait quand elle reprit la parole, d'un ton brillamment déterminé.

« Mais j’essaierais. »

J'eus mon premier vrai sourire depuis plusieurs jours déjà. Voilà les soldats qu'il nous fallait, des félins capables de reconnaître avoir peur mais prêt à essayer. Pas forcément réussir, mais essayer de faire les choses bien. Cela me soulageait au fond, et je fut pris d'une bouffée d'affection envers la jeune féline qui me faisait face.

« Mais au fait, comment tu t'appelles ? »

Je ne m'attendais pas à cette question. Songeur, je penchais légèrement la tête sur la gauche, ce qui devait, maintenant que j'y repense, me donner la même expression qu'un chaton surpris. Pourtant ce n'était pas dur de donner mon nom, mais j'appréhendais toujours ce moment. Celui où ils me reconnaissent, celui où ils réalisent qui ils ont en face d'eux. Et à cet instant ce n'est plus la confortable atmosphère qui subsiste mais un silence lourd, admiratif parfois mais rarement joyeux. Le connaîtra-t-elle comme le nom d'un soldat sanguinaire, réputé pour ses coups de colère et sa sournoiserie presque perfide ? Comme celui d'un valeureux combattant aux missions bien souvent couronnées de succès ? Ou ne le reconnaîtra-t-elle tout simplement pas ? Il fallait bien que je le lui dise pour savoir.

« Yin. Mon nom c'est Yin, soldat de seconde ligne. Et toi, tu es ? »

~


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   Dim 27 Aoû - 23:46


« Yin. Mon nom c'est Yin, soldat de seconde ligne. Et toi, tu es ? »

Je fis les yeux ronds. Un silence lourd s'installa. J'avais donc le célèbre Yin en face de moi ? Beaucoup de soldats m'avaient parlés de lui. Ils me disaient souvent qu'il était colérique, sanguinaire et perfide. Mais quelque uns me dirent qu'il était courageux et que ses missions était très souvent couronnées de succès. En général, ils ajoutaient "mais après tout, c'est à toi de te faire ta propre opinion". Bon d'accord. Maintenant que je l'ai en face de moi je vais pouvoir choisir ce que je dois penser de lui. Contrairement à beaucoup de soldats, je ne le trouve pas sournois ou autre bêtise de ce genre. Il ressemblait plutôt à un grand soldat courageux plutôt qu'à un chat sanguinaire.

« Waouw ! Alors c'est toi Yin ! J'ai beaucoup entendu parlé de toi tu sais ! Moi c'est Eukha. Je suis une frais, comme tu as pu le constater. Plus tard, j'aimerais bien être comme toi une soldat respectée ! Je me battrais contre ces trouillards de Caméléons et ces bisounours de Felinae !»

Soudain, en repensant aux Felinae, cela me rappela le jour où on m'a abandonnée. Une larme coula sur ma joue :

«Je me battrais contre ceux qui ont un jour poussé une mère à abandonner sa fille. Sa fille qui pleurait toutes les larmes de son corps en appelant à l'aide. Sa fille qui voulait être libre. Mais le demi-frère et la demi-sœur de celle-ci la poussèrent à partir prétextant que les humains les poursuivaient et qu'ils n'avaient pas le temps d'aller chercher la pauvre petite Eukha qui était morte de trouille. Je me battrais contre ces traitres qui m'ont abandonnée juste parce que l'expérience de son autre demi-frère a ratée et qu'il s'en est pris à elle et qu'elle l'a tué accidentellement en ce défendant...»

Mes joues étaient trempées tellement j'avais pleuré. Mais j'essuiyais finalement mes larmes.

«Un jour, ils payeront pour tout ça.»




(Désolé si c'est pourri mais j'ai dû faire ça sur portable car j'avais pas mon ordi' sous la patte ^^')

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   Lun 28 Aoû - 14:30


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Seule au monde ?
« La solitude, les combats et les méandres de dédales ensanglantés »
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Le silence naquit, tel que je m'y attendais. Il était lourd, et il devenait dur de supporter ces yeux ronds qui me dévisageaient, scrutant mon pelage en essayant de comprendre si j'étais bien tel qu'on me décrivait. Je fis une moue contrariée, partagée entre une gêne légère et de l'agacement à l'idée de ne pas pouvoir avoir une conversation normale. La chatte sembla sortir de son hébétude et me fixa de deux yeux brillants avant de miauler :

« Waouw ! Alors c'est toi Yin ! J'ai beaucoup entendu parlé de toi tu sais ! Moi c'est Eukha. Je suis une frais, comme tu as pu le constater. Plus tard, j'aimerais bien être comme toi une soldat respectée ! Je me battrais contre ces trouillards de Caméléons et ces bisounours de Felinae ! »

Je souriais légèrement, une petite boule glissant dans le fond de mon gosier. Elle parlait comme moi après mon opération, ce qui n'était pas vraiment une bonne chose. J'avais commis de multiples erreurs dans le simple but de laisser échapper ma rage et me tailler une réputation. J'avais atteint mon deuxième but, mais j'étais toujours plein d'une haine froide brûlant contre le monde entier. Pas seulement pour les autres guildes, mais aussi envers les humains, envers la nature, envers mon pouvoir parfois. J'aurais tout donné pour revoir mes parents et mes soeurs une dernière fois...
Ce fut la voix de la jeune soldate qui me sortit de mes pensées tortueuses, ses paroles pleines de rancoeur et soulignées d'une larme solitaire qui roula sur sa fourrure comme une perle avec d'exploser sur le sol en un millier d'éclats.

« Je me battrais contre ceux qui ont un jour poussé une mère à abandonner sa fille. Sa fille qui pleurait toutes les larmes de son corps en appelant à l'aide. Sa fille qui voulait être libre. Mais le demi-frère et la demi-sœur de celle-ci la poussèrent à partir prétextant que les humains les poursuivaient et qu'ils n'avaient pas le temps d'aller chercher la pauvre petite Eukha qui était morte de trouille. Je me battrais contre ces traitres qui m'ont abandonnée juste parce que l'expérience de son autre demi-frère a ratée et qu'il s'en est pris à elle et qu'elle l'a tué accidentellement en ce défendant... »

Je baissais la tête, comprenant sa souffrance. La souffrance de l'abandon est la pire de toutes. Je ne la connaissais moi même que trop bien. Mes parents n'avaient pas choisi de me laisser, bien au contraire, mais leur mort n'était que la faute de ma sœur. La seule qui, aujourd'hui, est peut-être encore en vie...

« Un jour, ils paieront pour tout ça. »

Je hochais la tête, compatissant. Peut-être allais-je encore une fois devoir lui expliquer la vie, que tout n'est pas aussi simple. La vengeance a toujours un prix et il faut bien être sûr d'être prêt à le payer, car il sera là toute la vie.

« Je comprends ta rage, elle est naturelle et tu auras besoin d'elle pour devenir une bonne soldate, comme tu en as le potentiel. Les felinae sont des chats qui ne se préoccupent que d'eux, cela ne m'étonne pas qu'ils t'aient abandonnés, tant qu'ils ont pu sauver "le plus grand nombre". Mais prend bien garde que cette colère ne te ronge pas de l'intérieur, c'est en ce moment le plus grand danger que tu cours. Le mal existe dans tous les camps, et j'ai choisi le mien, je me bats pour lui depuis plus de deux ans. Les deux années les plus belles et les plus tristes de ma vie. Tu sais, j'ai vu mes parents mourir, sans que je ne puisse rien faire pour les sauver, et sans pouvoir punir les responsables. Mais ceux qui ont refusé d'accueillir mes parents alors que ma mère attendait sa portée juste parce qu'ils étaient soldats et avaient déjà menés trop d'opérations contre eux sont les mêmes que ceux qui prétendent réfugier qui veut l'être et soutenir une cause juste. Nous au moins, nous ne sommes pas hypocrites, nous ne nous voilons pas la face et ne trompons pas nos troupes avec de belles paroles. Nous prenons soin les uns des autres, et c'est pour ça que je suis fier d'être un soldat. Comme tu dois l'être. »

Cette fois-ci le sourire qui grandit sur mes lèvres était sincère. Je l'aimais bien cette petite frimousse trempée de larmes et me permit même d'essuyer les quelques perles qui étaient restées accrochées sur ses joues du bout de la patte. Je n'étais pas un monstre sans âme,
j'étais capable de bienveillance et de compassion avec ceux qui la méritaient, et ma vie s'était faite moins triste et solitaire depuis que je laissais cette part de moi s'exprimer un peu plus. Ce qu'il restait du chaton que je fus. Le chaton qui savait aimer.

~


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   Lun 28 Aoû - 22:53


« Je comprends ta rage, elle est naturelle et tu auras besoin d'elle pour devenir une bonne soldate, comme tu en as le potentiel. Les felinae sont des chats qui ne se préoccupent que d'eux, cela ne m'étonne pas qu'ils t'aient abandonnés, tant qu'ils ont pu sauver "le plus grand nombre". Mais prend bien garde que cette colère ne te ronge pas de l'intérieur, c'est en ce moment le plus grand danger que tu cours. Le mal existe dans tous les camps, et j'ai choisi le mien, je me bats pour lui depuis plus de deux ans. Les deux années les plus belles et les plus tristes de ma vie. Tu sais, j'ai vu mes parents mourir, sans que je ne puisse rien faire pour les sauver, et sans pouvoir punir les responsables. Mais ceux qui ont refusé d'accueillir mes parents alors que ma mère attendait sa portée juste parce qu'ils étaient soldats et avaient déjà menés trop d'opérations contre eux sont les mêmes que ceux qui prétendent réfugier qui veut l'être et soutenir une cause juste. Nous au moins, nous ne sommes pas hypocrites, nous ne nous voilons pas la face et ne trompons pas nos troupes avec de belles paroles. Nous prenons soin les uns des autres, et c'est pour ça que je suis fier d'être un soldat. Comme tu dois l'être. »

Il essaya mes larmes et me sourit. Ça me faisait du bien. Cela faisait tellement longtemps qu'on ne m'avait pas fait un sourire aussi sincère. Je comprends vraiment pas les chats qui disent qu'il est sanguinaire, perfide et autres bêtises du genre. Il est tellement gentil et bienveillant. Je lui souriais. Il avait vraiment un don pour tout changer. Lui aussi avait dû vivre des choses horribles. Comme la mort de ses parents. Moi je sais pas l'effet que ça me ferait. Ma mère m'a quand même abandonnée malgré tout... Et puis mon père, je le connais même pas ! Je sais que c'est un soldat c'est tout. J'arrête pas de harceler les autres soldats pour qu'ils me parlent de lui mais ils veulent pas. Ils disent que ma mère a trompé mon père avec un autre et que c'est pour ça qu'il n'était pas auprès de moi. Ils m'ont appris qu'il ne voulait jamais parler d'Ankana. En plus, je suis la seule de la portée d'Ankana a porter ses gènes. Les autres n'ont pas le même papa que moi. Je me demande d'ailleurs si mon père sait que j'existe. Il ne doit même pas connaître mon nom. Si ça se trouve, il ne sait même pas que je suis née.

« Merci de m'avoir réconfortée. Tu es vraiment quelqu'un de bien, Yin. Tu sais, avant, je voulais m'enfuir. Je voulais rejoindre les Felinae. Je voulais qu'ils deviennent ma famille. Mais quand ils m'ont abandonnée et que les autres soldats m'ont consolée... j'ai réalisé que j'avais déjà trouvé la famille. Les Felinae pensent qu'on est les "méchants" parce qu'on est aux services des humains. Mais on est tous unis. Avant je ne voulais pas être soldate. Maintenant, je suis très fière de l'être. Ma vie a changée grâce aux soldats. Et puis, je dois encore retrouver mon père. »

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   Mer 30 Aoû - 23:02







 
 
 
Seule au monde ?

 
 
La puanteur des égouts était forte, très forte, mais ici quelque chose empestait plus que les canaux d'eau pestilentielle. Il avait déjà parcouru plus d'un kilomètre, cherchant quelque chose à faire craquer entre ses mandibules. Le cafard n'avait pas d'odorat pour repérer ses proies mais ses petits yeux au regard affûté détectèrent de loin le mouvement. De la nourriture. Deux chats imprudents, assis au milieu d'un couloir. Ils n'auraient aucune chance face à lui.
La sortie n'était pas loin et les rayons de lumière lointains lui tirèrent un sifflement contrarié, à lui qui détestait la lumière. L'insecte de plus d'un mètre de long avança rapidement, les craquements de sa chitine résonnant légèrement en échos contre les parois.

Les deux soldats allaient-ils remarquer assez tôt le monstre puant qui se rapprochait d'eux ? Ou se laisseraient-ils avoir par l'insecte protégé par sa carapace inaltérable ?

 
Code par xLittleRainbow

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   Ven 1 Sep - 19:22


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« Merci de m'avoir réconfortée. Tu es vraiment quelqu'un de bien, Yin. Tu sais, avant, je voulais m'enfuir. Je voulais rejoindre les Felinae. Je voulais qu'ils deviennent ma famille. Mais quand ils m'ont abandonnée et que les autres soldats m'ont consolée... j'ai réalisé que j'avais déjà trouvé la famille. Les Felinae pensent qu'on est les "méchants" parce qu'on est aux services des humains. Mais on est tous unis. Avant je ne voulais pas être soldate. Maintenant, je suis très fière de l'être. Ma vie a changée grâce aux soldats. Et puis, je dois encore retrouver mon père. »

J'hochais la tête comprenant ce qu'elle voulait me dire. Ma vie aussi avait changé grâce aux soldats, ils avaient fait de moi la personne que j'étais aujourd'hui et sans eux je n'aurais pas survécu. On ne peut pas en dire autant des felinae. Eux ils ne sont que des idiots utopistes qui croient que le monde ira mieux avec leurs belles paroles et leurs promesses creuses. Je m'intéressais cependant à un détail : retrouver son père ? Et s'il s'agissait d'un Caméléon ou d'un Felinae, serait-elle prête à abandonner la caserne pour le rejoindre ? Cela m'inquiétait. Alors que je m'apprêtais à lui demander plus de détails, un fumet immonde effleura ma truffe, accompagné d'un petit craquement distinctif.
Une boule glacée descendit dans mon ventre, un sourire nerveux me prit à l'idée de me battre contre quelque chose que je ne saurais pas vaincre et mon souffle devint soudain beaucoup plus calme et tranchant. J'étais parfaitement en éveil. C'était comme passer en mode automatique, laisser les gestes se faire sans plus penser à rien. Parce que c'était comme ça que je me sentais entier. Je n'avais même pas bougé, même pas observé l'insecte, rien fait ni dit. En une fraction de seconde mes muscles s'étaient mis en mouvement, sans que je n'ai besoin de penser à quoi faire. Je le savais déjà. Je m'étais jeté sur Eukha, saisissant fermement son cou entre mes crocs, sans me soucier de lui faire mal. Elle était minuscule, toujours un chaton, trop jeune pour mourir broyée dans les mandibules d'un cafard. Ma foulée était puissante et en quatre bonds j'avais déjà atteint l'entrée que nous avions pris. La fuite était la seule solution possible dans ces cas là. Je la posais sans ménagement sur le bitume fissuré, prenant à peine garder de ne pas la laisser tomber de trop haut. Le cafard devait être particulièrement affamé car ses premières pattes sortirent de la bouche et il commença à hisser son énorme corps cuirassé hors des égouts. Quand je pris la parole ma voix était froide, celle d'un soldat qui savait ce qu'il avait à faire. Concise et implacable.

« Pars. »

Un insecte aussi dur à tuer que ceux-ci, s'il se trouvait lâché en ville, serait un danger pour tous. Tant qu'ils restaient enfermés dans leurs boyaux puants il n'y avait pas de soucis s'il se défoulait sur ceux qui étaient trop imprudents, mais ici il ferait un carnage. Je n'avais pas le choix. Je jetais un coup d'oeil circulaire, recueillant en un instant toutes les informations dont j'avais potentiellement besoin pour vaincre la bête. Toutes les tactiques que je pouvais utiliser. Et j'en avais une bonne.

L'ombre. Tout se rapporte toujours à l'ombre. Le soleil n'était pas levé depuis longtemps, il était donc logique que ses rayons soient pour le moment stoppés derrière les immeubles. Et qu'est-ce qu'il y a quand la lumière manque ? L'ombre. Encore elle. Elle qui baignait de son flot obscur la rue entière. Elle dans laquelle je courais. Mes muscles se tendaient et se relâchaient, pris dans un cycle de flexion maîtrisé. Toutes griffes dehors je me jetais sur le cafard qui poussait un grincement de fureur strident. Au dernier instant je sautais et... me volatilisais. J'étais transformé en ombre, en cette volute d'énergie noire que je contenais coûte que coûte, aussi invisible qu'immatériel. Libre de mes mouvements. Je me propulsais avec violence vers la fissure dans son tégument, à la jonction entre sa tête et son corps. Je reprenais ma forme physique quelques mètres au dessus de lui, et lui atterrit avec violence sur le dos dans un craquement chitineux. Je tirais ensuite en arrière, les griffes profondément plantées dans sa chair visqueuse, voulant le faire retomber en arrière. Je ne voyais rien autour de moi, si ce n'était un éclair beige dans le coin de mon oeil. S'agissait-il d'Eukha ? Je lui avais bien dit de ne rien faire ! Ou ce n'était qu'un mirage ? Je l'ignorais. Mais cette seconde de distraction fut suffisante à l'animal qui me donna un violent coup de patte, m'ouvrant le flanc à vif. Je tentais difficilement de réprimer un gémissement de douleur et me retrouvais coincé sur le dos du cafard qui penchait de plus en plus dangereusement en arrière. Je savais que c'était dangereux, je n'étais pas au summum de ma concentration, mais je n'avais pas le choix. C'était me transformer ou mourir.
Dans un grognement je reprenais ma forme d'ombre, presque incapable de me maintenir en forme. Je ne restais pas plus de quelques secondes, juste assez pour avancer d'un ou deux mètres, me dégageant de l'insecte déjà en train de chuter, et de m'écrouler lamentablement sur le sol. La douleur était toujours le plus grand facteur de déconcentration et j'avais lamentablement échoué à garder la mienne. J'étais épuisé. Presque à deux doigts du coma. Il me fallait de l'énergie, et je savais qui pouvait m'aider. Au fond de moi j'espérais qu'elle m'avait désobéi. Qu'Eukha n'était pas partie.
Sinon je pouvais mourir.

~


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   Ven 1 Sep - 20:05


Une odeur nauséabonde parvint à mes narines. J’étendis un petit craquement. Cela me glaça le sang. Qu’est-ce que c’était ? Je frissonnais. C’était peut-être une créature dangereuse. Je déglutis difficilement. Une goutte de transpiration glissa sur mon pelage. Je restais figée. Je sentais que quelque chose approchait, quelque chose de très dangereux. Soudain, Yin se jeta sur moi et me saisit par le cou. Cela me fit un peu mal à vrai dire. J’étais un peu surprise mais je compris vite la raison de son geste. En quatre grands bonds il me ramena à l’entrée. Il me déposa sur le bitume abîmé. Je vis alors l’horrible créature : c’était un cafard ! Il était grand et effrayant. D’après ce qu’on m’a dit, ils sont très durs à tuer et extrêmement dangereux. J’étais en panique. Yin me sortit de mes pensées et me dit d’un ton froid :

« Pars. »

Je commençais à partir mais j’ai préféré désobéir. Je savais qu’il comptait s’attaquer à l’immonde créature et je ne pouvais pas le laisser seul. Malgré ma petite taille, j’avais néanmoins un pouvoir qui pourrait m’être utile. Je fis donc demi-tour et retournait vers Yin et le cafard. Quand j’arrivais, je fus horrifiée. Yin était sur le dos du cafard en train d’essayer de le faire tomber en arrière. Il sembla distrait pendant une fraction de seconde. Il avait dû m’apercevoir. Mais la grosse bestiole lui donna un violent coup de patte qui le blessa gravement. Je continuais d’observer cet horrible combat, les yeux écarquillés par la peur. Yin finit par s’écrouler de douleur et le cafard chuta. J’accourus auprès du soldat blessé :

« Yin ! Tiens bon, ça va aller ! »

Je posais ma patte sur la sienne. Je me concentrais et finit par réussir à lui donner des petits coups de jus. Cela aide souvent à redonner de l’énergie. Je m’en sers souvent pour aider les soldats fatigués. Mais soudain, je sentis que le cafard bougeait. Oh non… Il se releva et s’approcha de Yin. J’étais totalement pétrifiée par la terreur. Il allait s’en prendre encore au soldat et s’occuperait de mon cas après. Si je n’agissais pas, Yin mourrait et moi aussi. J’étais à la fois terrorisée et remplis de haine envers la créature. Ma tête me disait de fuir mais mon cœur me disait de rester et de faire face. Je me mis devant le soldat blessé et regarda le cafard avec un regard déterminé.

« Pas touche. »


Je bondis sur le cafard et, prise de haine, lui infligea une violent décharge électrique. Je retombais au sol, affaiblis. L’air ambiant était de plus en plus électrique. Je priais pour que les petits coups de jus que j’avais donnés à Yin fassent leurs effets et qu’il ait retrouvé un peu d’énergie…

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   Mar 12 Sep - 20:10


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Seule au monde ?
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Le monde était devenu noir. Empli de terreur et de ténèbres.

« Yin ! Tiens bon ça v... »

Je n'en compris pas plus. Ecouter était devenu trop dur. Un frisson glacé s'étala le long de ma colonne vertébrale, et je plongeais toujours plus dans des méandres cauchemardesques. J'aurais pu jurer avoir senti, à l'instant où ma conscience avait lâché prise, un immense trou s'ouvrir sous moi. J'aurais pu jurer me sentir chuter, toujours plus, mais pas une chute directe, comme si l'air sous moi tentait de me retenir un minimum, qu'il me retenait juste assez pour que cette chute soit agréablement déstabilisante. J'oubliais tout. Que faisais-je ici ? Je chutais. Pourquoi ? Je ne savais pas. Était-ce du à l'inconscience ? Qu'est-ce que c'était que d'être conscient ? Quels étaient ces choses qui me disaient que me laisser aller signifierait rester ainsi pour toujours ? Cela ne me semblait pas si désagréable, de chuter ainsi vers l'infini, sans avoir à attendre de fin à cette chute, sans compter le temps ni les secondes. Et si une minute valait en réalité un siècle ? Reviendrais-je quand ils seraient tous morts ? Et qui ça, "ils" ? Je ne savais plus. Je n'avais pas envie de savoir. Je voulais rester ainsi, dans cette plénitude frissonnante, sans jamais en ressortir. Quand soudain un spasme me tordit tout le corps, partant du bout de ma patte avant droite et traversant tout mon être. Ce fut comme une douche froide. Il ne fallait pas que je cède à la chute.
Je tendais toutes les fibres de mon être vers mes souvenirs. « Je... Je m'appelle Yin. Je suis un... un... felinae ? Non. Les felinae sont mauvais. Je suis un soldat. Et il y avait cette chose... tellement grosse, tellement effrayante... le cafard. Et aussi... »
Un nouveau spasme me tordit, m'arrachant presque un hurlement de douleur tant le déchirement était intense. Ce n'était pas grand chose, mais je sentis quelque chose commencer à cogner dans ma poitrine, d'abord faiblement puis de plus en plus fort. Qu'était-ce que cette sensation ? Elle me semblait familière, mais sa présence me troubla. Ce ne fut que lorsque je sentis la chaleur revenir progressivement au bout de ma queue et de mes coussinets que je compris, et ce fut comme si tout mon corps venait de geler instantanément. Ce battement répété, que l'on entend toujours sans jamais le faire vraiment... Ce rythme constant que l'on entend depuis avant même notre naissance et qui nous guide jusqu'à notre dernier souffle... Cette chose sans laquelle on ne peut vivre... les battements de son coeur. J'avais perdu mon coeur. Aussi longtemps qu'ai duré cette chute, j'étais mort. Ce fut comme si je retombais de nouveau, comme si mes croyances et mon âme s'effritaient une à une. Une nouvelle convulsion me traversa, toujours aussi frappante, peut-être un peu moins douloureuse. Désormais je sentais le sol sous moi, j'entendais des bruits incongrus et déformés, de la poussière asséchait ma bouche et ma truffe me brûlait, mais au moins j'étais de nouveau là. J'étais de nouveau vivant. La dernière pièce du puzzle vint se greffer dans mon esprit, achevant mon réveil. « Eukha. »

Je relevais la tête en inspirant brutalement, toussant à cause de la poussière puis reprenant une respiration saccadée. Le brouillard rouge devant mes yeux ouverts s'estompa et me laissa admirer un sinistre spectacle. La jeune chatte se tenait, démunie, face au cafard. Je ne savais pas si c'était la rage ou l'air ambiant mais ma fourrure, tout comme celle de la jeune soldate, était affreusement hérissée. Entre les bourrasques gelées je sentis soudain un soupçon de chaleur effleurer mon dos, emplissant mon corps tout entier d'une plénitude grisante. Un espoir venait de se poser sur ma fourrure. L'astre solaire flamboyait au dessus des immeubles, évitant les nuages, et baignant la ville d'un halo doré. Ce fut comme si j'avais dormi pendant des heures et des heures. Un nuage noir m'entourait, sombre et diffus, impalpable et pourtant implacablement opaque. Je baignais dans la colère, dirigée toute entière vers cette infâme créature qui avait bien failli partir avec ma vie. Toutes griffes dehors, je lâchais un hurlement de rage pure, me jetais sur l'insecte géant.

« RHAAAAAA »

L'insecte ne s'attendait pas à me voir, et, surpris, il actionna ses mandibules un peu trop tard. J'étais déjà passé. J'atterris violemment sur son dos au tégument craquelé, plantant mes griffes dans sa chair gélatineuse et me mettant à arracher des plaques de sa carapace chitineuse. J'aurais pu mordre dans la tendre membrane mais le dégoût m'en retint, me poussant plutôt à la lézarder de coup de griffes. Un sang, noir et puant, jailli à grand flot.
J'avais du toucher une artère. La créature poussa un cri strident et déchirant avant de me jeter au sol d'un violent coup de rein. Je m'écrasais sur le bitume détruit, m'écrasant l'épaule au passage, mais la douleur n'était cette fois-ci plus rien comparé à la colère. Alors qu'il fuyait droit vers les égouts en laissant derrière lui une traînée collante et poisseuse je me lançais à sa poursuite, n'ayant plus qu'un seul souhait : le réduire en charpie, sentir sa vie s'échapper entre mes griffes tout comme lui avait failli voler la mienne. Alors que je plongeais dans l'ombre des égouts, je m'effondrais soudain lamentablement. Mes pattes refusaient de me porter correctement, je faillis m'endormir instantanément. Comprenant le phénomène auquel je faisais face je me retournai d'un coup, tendant une patte pour rejoindre le soleil. Lorsque les rayons chauds effleurèrent de nouveau mon pelage je me sentis mieux, me relevant dans un soupir contrarié. Ma vengeance resterait inachevée.
Je regardais Eukha, me souvenant soudain de sa présence. Ma rage avait-été telle que je l'avais complètement oubliée, heureusement que je ne l'avais pas blessée. Je lui faisais une moue inquiète et gênée, avant de demander :
« Est-ce que ça va aller ? »

~


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   Mer 13 Sep - 19:35


Pendant un instant, mon regard se posa sur Yin. Je le regardais attentivement pendant que le cafard se remettait de son électrocution. Je m’approchais du soldat blessé. Aucun mouvement, aucune respiration. Rien. Je fus prise de frissons. Je me figeai. Etait-it… mort ? Non ! C’est impossible ! Je ne pouvais y croire. Je commençais à le secouer. Toujours rien. Je mis délicatement ma petite patte sur son coup. Je ne perçu aucun pouls. Je reculais, effrayée, prise d’angoisse. Je n’arrivais pas à réaliser ce qui se passait. Il était mort. Yin était mort.

« Non… ! »

Je bondis sur lui et lui infligea plusieurs décharges. Je le secouais et des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Je le connaissais à peine mais en quelques phrases, il avait su m’ouvrir les yeux. Me redonner vie en quelque sorte. Je venais enfin de trouver quelqu’un de spécial pour moi. Je sentais qu’un lien fort nous unissait mais je ne pouvais le décrire. J’avais commencé à m’attacher à lui. Je finis par m’assoir à ses côtés. Je baissais les oreilles et laissais mes larmes s’éclater sur le sol abîmé. Je regardais mes pattes, songeant. Je n’entais plus les battements de son coeur. Je n’entendais rien. Je plongeais sans m’en rendre compte dans mes rêves. Je voyais Yin, debout sur une pierre avec moi à ses côtés. Tout semblait être parfait. Mais je vis l’insecte bondir et sauter sur Yin. Je le revis mourir et je vis l’immonde créature me bondir dessus. Cela me fit sortir de mes pensées. Le cafard s’approcha de nous. Avant que je puisse réagir, il m’infligea un gros coup avec ses mandibules. Je fus projetée à quelques dizaines de centimètres de lui. Je me relevais difficilement. Je sentis le goût métallique du sang dans ma bouche. Le liquide poisseux dégoulina de ma bouche et de la blessure que la créature m’avait infligée. J’étais totalement démunie face à lui. Et j’étais blessée et faible. Je crus que c’était la fin. Mais soudain, Yin se releva et se jeta sur l’insecte avec un hurlement de fureur :

« RHAAAAAA »

Un violent combat s’en suivit. A la fin, l’insecte finit par s’enfuir en laissant une trainée poisseuse derrière lui. Durant tout le combat, j’étais restée sur le côté à observer. Yin éprouvait tellement de haine envers l’animal qui a failli lui enlever la vie qu’il m’avait un peu oubliée. Mais ce n’était pas trop grave. Je n’étais pas dans mon assiette. Ma blessure me faisait souffrir. Elle démarrait au coin de mon œil et se prolongeait jusqu’à mon ventre. Mon écharpe n’était pas abîmée mais j’arrivais à peine à bouger. Finalement, Yin se tourna vers moi :

« Est-ce que ça va aller ? »

Je relevais doucement la tête. Aucun son ne voulait sortir de ma bouche. Je déglutis et finis par réussir à dire quelques mots malgré la douleur :

« Je… Je crois que… ça va… aller… mais tout-à-l’heure… j’ai cru que… tu étais… mort…»

Je tremblais. Mes muscles étaient engourdis. Je me retenais de pleurer. Je suis une soldate, pas une faible. Les blessures comme ça font partis de la vie d’un vrai soldat. Je n’ai jamais eu aussi mal de ma vie mais pourtant aucune larme ne coulait. Aucunes émotions ne me traversaient. Rien. C’était le néant. Sans savoir pourquoi, je me levais et alla m’assoir auprès de Yin. Le sang coulait abondamment de ma blessure. N’importe quel autre chaton aurait fondu en larmes, n’importe quel Felinae ou Caméléon aurait pleuré de douleur… Mais pas moi. Suis-je vraiment si vide au fond ?

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   Jeu 14 Sep - 21:58


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Je grimaçais devant l'état de la jeune chatte, griffée depuis le coin de l’œil jusqu'à son ventre. Elle semblait souffrir affreusement, mais me répondit quand même en retenant sa peine :

« Je… Je crois que… ça va… aller… mais tout-à-l’heure… j’ai cru que… tu étais… mort… »

Je fermais les yeux et penchais la tête, cherchant des mots rassurants mais sincères, ne souhaitant pas renforcer son traumatisme. Moi aussi j'étais intérieurement terrifié par ce qui m'était arrivé, cette chute sans fin imaginaire et pourtant si réaliste. Je me demandais si c'était réellement ce qu'il y avait après, un oubli dans une sensation agréable et pourtant si déstabilisante. C'était pourtant bien loin de ce que j'avais ressenti la dernière fois avec Shimizu, lorsque dans une situation pourtant similaire j'avais sans le vouloir perdu tout contrôle de ma puissance. A cet instant j'avais failli me désagréger entièrement, risquant de perdre toute forme physique et me disperser en un millier d'éclats d'une énergie noire et brumeuse. L'énergie qui faisait de moi un être vivant. A cet instant je m'étais senti surpuissant, inébranlable, au point d'imploser. Cette fois-ci tout avait été différent. Je ressentais encore un picotement sur la coupure de mon flanc droit, mais celle-ci me semblait bien moindre comparé à la douleur lancinante qui partait de mon épaule, à l'endroit où je m'étais écrasé. J'avais eu peur. Terriblement peur. Et je souffrais. Mais aujourd'hui il y a plus important que ça.

« Ce sont les risques de notre monde, malheureusement, ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait, et ce ne sera sûrement pas la dernière fois. Laisse moi observer cette vilaine griffure. »

Mon visage restait impassible malgré le pic de douleur qui me déchira toute ma patte droite, et, ignorant la souffrance, je me penchais au dessus de la plaie. Elle était nette, ses bords étaient parfaitement découpés en une ligne écarlate. Un filet de sang en suintait mais la coagulation semblait déjà avoir fait effet et la perte de connaissance n'était probablement plus un risque. Je n'étais cependant pas assez qualifié pour dire s'il en subsisterait une cicatrice, ni savoir comment la soigner. Nous étions donc destinés à aller au laboratoire, moi pour savoir ce que j'avais et si l'on pouvait vite me soigner et elle pour qu'on suture sa blessure.

« Je ne crois pas que ce soit très grave, néanmoins je n'en sais pas assez pour en être sûr donc nous ferions mieux de nous rendre au laboratoire pour nous faire soigner. »

Je lui jetais ensuite un regard interrogateur, assez impressionné par le stoïcisme dont elle faisait preuve.

« Tu as mal ? Ne te force pas à rester impassible, sois franche avec moi. »

~


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   Ven 15 Sep - 14:29


« Ce sont les risques de notre monde, malheureusement, ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait, et ce ne sera sûrement pas la dernière fois. Laisse-moi observer cette vilaine griffure. »

Je m’approchais donc de lui et me tournais de façon à ce qu’il puisse observer ma blessure. Je souffrais énormément mais aucune larme ne coulait. Pourtant je ne me retenais pas. C’est bizarre, hein ? La douleur était abominable mais rien ne venait. Aucune émotion. Comme d’habitude quoi. J’ai l’impression qu’au fil des jours, je perds peu à peu mes sentiments. Je n’ai pas d’amis, pas de personne envers qui j’ai des sentiments amicaux. Sauf Yin. Lui, c’est différent, je l’aime beaucoup même si je le connais à peine.

« Je ne crois pas que ce soit très grave, néanmoins je n'en sais pas assez pour en être sûr donc nous ferions mieux de nous rendre au laboratoire pour nous faire soigner. »

Ah le laboratoire ! Que je hais cet endroit ! J’y suis restée longtemps, très longtemps. J’étais seule, enfermée dans ma cage durant de nombreuses nuits. Je pleurais chaque soir, repensant à ma famille qui m’avait abandonnée. Mais Yin avait raison ; on devait y aller pour être soigner. Je n’étais pas rassuré à l’idée d’y remettre les pattes mais bon…

« Tu as mal ? Ne te force pas à rester impassible, sois franche avec moi. »

Je ne m’attendais pas à cette question. J’avais mal, certes. Mais je ne pleurais pas. La douleur restait en moi et cela ne se voyait pas que je souffrais. Sauf dans mes yeux ; on y voit toute la souffrance que je ressens, la peine qui est en moi et la haine qui m’anime. Mais je n’arrive pas à les montrer. Je semble tellement vide… Cela ne m’agace même pas. Je n’arrive pas à ressentir l’agacement. Je repris mes esprits et lui répondis :

« La douleur est indescriptible… mais je ne me force pas à rester impassible, je le suis, c’est tout. »

Je ne savais pas trop comment lui expliquer la situation. Je finis par me relever difficilement, attendant les instructions de Yin. Je ne me souviens plus trop de où est le laboratoire. J’avais préférais l’oublier. J’humais l’air. Electrique, comme d’habitude. Je suis toujours tendue. Je sentais les larmes dans mon œil mais aucunes d’elles ne voulaient couler. J’espérais que Yin ne me trouve pas étrange, même si je le suis. Suis-je la seule à ne pas avoir beaucoup d’émotions ?


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   Sam 16 Sep - 15:27


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La jeune chatte semblait déstabilisée et pourtant restait incroyablement calme. Ses yeux fixaient le vague quand elle me répondit, comme si elle était possédée.

« La douleur est indescriptible… mais je ne me force pas à rester impassible, je le suis, c’est tout. »

Je hochais la tête, comprenant parfaitement ce qu'elle voulait dire. C'était ce que je ressentais aussi, en tout cas les premières fois. La douleur semblait insurmontable, déchirait l'âme et le corps et nous laissait meurtris, comme si jamais le monde ne pourrait redevenir tel qu'il était avant. La deuxième fois on a moins peur, on sait que tout cela est destiné à passer, pour autant on se sent fragile et instable, on prie et on pleure en attendant la fin du cauchemar. Et notre vie se construit ainsi, on enchaîne les cris de joie et les pleurs de souffrance, puis tout se mélange. On ne sait plus quand être heureux. On a plus le courage de pleurer quand on a mal. Et tout notre monde s'effondre. On oublie de chérir les rares amis qui nous restent, alors ils nous quittent. On tombe amoureux puis on tombe dans la routine, et l'ennui nous sépare. Quand on est jeune on se croit à l'abri, on espère devenir brave et fort, réparer tout ce qui va mal dans le monde... Et puis ce même monde nous retire tout ce que l'on aime et c'est nous qui nous retrouvons brisés de l'intérieur.

« Je sais ce que tu ressens. Libre à toi de me croire ou non, mais un jour tu réussiras à passer au dessus de tout ça. Nous ferions mieux d'y aller. »

Je ne savais pas combien de temps tout ceci allait prendre, ni même combien de temps il m'avait fallu pour me dire de ce spirale de vide enragé, combien de jours j'ai passé à massacrer mes semblables pour me forger une réputation dont je n'ai que faire désormais. Que l'on m'aime, me déteste ou me juge, peu m'importe, tant que j'arrive à préserver ce qui me tient tant à coeur. J'avais déjà perdu une fois toute ma famille, je n'allais pas laisser celle que je m'étais construite tomber. Parce que pour la première fois, j'aimais vraiment quelqu'un, comme jamais je n'avais aimé personne avant. Oh, bien sûr, j'avais eu des aventures plus ou moins sérieuses avec des soldates de passage, mais je n'avais jamais été capable de ressentir des sentiments aussi forts. Désormais Shimizu était tout ce qui comptait, elle et la famille que nous étions prêts à créer. Et cette famille là je serais prêt à tout pour la protéger.
J'avais trop réfléchi. Le trou que j'avais pourtant appris à combler en moi s'était rouvert, laissant en lieu et place de mon coeur un unique trou béant. Ce fut donc le regard éteint et le visage terriblement neutre que je me tournais vers le sud, dans la direction du laboratoire, et commençais à avancer d'un pas ferme mais précautionneux, ne tenant pas à rappeler à moi la douleur qui me déchirait l'épaule.

Et en marchant dans la rue, d'un pas lent et pourtant décidé, quelques mots glissèrent entre mes babines, comme un murmure destiné à se perdre dans le vent.

« Un jour tout ceci cessera... D'une manière ou d'une autre. »

~


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   Sam 16 Sep - 18:47


« Je sais ce que tu ressens. Libre à toi de me croire ou non, mais un jour tu réussiras à passer au-dessus de tout ça. Nous ferions mieux d'y aller. »

Je me levais et le suivit. Tandis que nous avancions, je réfléchissais. Comment arriverais-je à ressentir des vraix sentiments ? Car à part la haine que j’éprouvais envers ma mère, ma demi-sœur et mon demi-frère, je ne ressentais rien d’autre. J’avais vraiment besoin d’amour, besoin de trouver des gens qui seront prêts à m’aimer pour ce que je suis. Je serais même prête à accepter qu’un Felinae ou un Caméléon devienne mon ami tellement je suis désespérée. Je n’aime pas me faire des ennemis même si il y a des gens que je ne pourrais jamais supporter. En tout cas, je commence à m’attacher à Yin, il me redonne espoir. Je me sens un peu moins vide tout-à-coup. Je m’attache de plus en plus aux autres soldats et cela me redonne ma joie de vivre. Pour rien au monde je ne les quitterais. Même si les Felinae et les Caméléons disent qu’on est les « méchants », la plupart d’entre nous ne sont pas si cruels qu’ils ne l’imaginent. Je n’apprécie pas vraiment les humains mais grâce à eux, je me suis rendue compte de beaucoup de choses. Je voulais désormais me créer une famille, comme les autres. Je veux des amis, des mentors, des confidents, des gens qui tiennent vraiment à moi et me soutiendront toute ma vie peu importe mes actes. La guerre n’est pas toujours la solution. Je n’aime pas faire couler le sang inutilement, mais je suis prête à tout pour protéger ceux qui me sont cher. Je sortis de mes pensées. Nous marchions dans la rue, moi et Yin. Soudain, quelques mots sortir de sa bouche :

« Un jour tout ceci cessera... D'une manière ou d'une autre. »

J’espérais tellement qu’il ait raison. Nous continuâmes de marcher lentement. J’en profitais donc pour lancer la conversation :

« Au faite, Yin, tu ne connaitrais pas, par hasard, un chat qui aurait eu une aventure avec une ancienne soldate qui a rejoint les Felinae ? »

Sans m’en rendre compte, je lui avais en quelque sorte demandé s’il connaissait mon père. Je n’ai pas dit le nom de ma mère car peut-être que, puisque qu’il ne sait pas qui est ma mère, il me donnerait le nom d’un soldat qui pourrait être mon père. Mais suis-je bête ! D’après ce qu’Ankana, ma mère, m’avait dit, mon père ne voulait pas que leur relation éclate au grand jour étant donné que ma mère l’a trompé. Il ne connait même pas mon existence si ça se trouve.

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   Mar 19 Sep - 22:10


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Remonter l'allée me semblait être une expérience insurmontable, tant la douleur me semblait déchirante. La chaleur qui ébouriffait mon pelage dans des bourrasques ardentes m'aidait à me sentir mieux, soulageant ma peine et me donnant la force d'avancer coûte que coûte. Eukha prit la parole après ce qu'il m'avait semblé être une longue réflexion.

« Au fait, Yin, tu ne connaîtrais pas, par hasard, un chat qui aurait eu une aventure avec une ancienne soldate qui a rejoint les Felinae ? »

Je réfléchissais un instant, cherchant dans mon esprit qui pourrait correspondre à cette description. Les soldates à s'échapper étaient plutôt rares, et je ne connaissais pas d'histoire potentielle entre un soldat et une ancienne combattante. De plus, celles-ci avaient la réputation d'être plus farouches, ce qui faisait d'elles des compagnes que peu de soldats se risquaient à aborder. Je supposais donc que ce devait être une reproductrice, ce qui ne m'étonnait pas au final puisque la majorité de celles-ci étaient réputées pour être mécontentes de leur situation, ce que je comprenais sans problème. Il m'était moi même arrivé de flirter avec quelques reproductrices, mais nous avions toujours fini par nous séparer et je n'avais pas ressenti le besoin de m'enquérir de leur situation. Pour ce qui était du reste je connaissais plusieurs chats ayant eu des relations avec des collègues mais je n'avais jamais fait attention à leur possible fuite.

« Je ne vois pas qui pourrait être ce soldat, pas parce que je n'ai pas d'idée mais parce qu'il y a trop de possibilité, les ménages entre soldats et soldates, surtout si ce sont des reproductrices, sont monnaie courante. »

Je lui fis une moue désolée, comprenant ce qu'elle m'avait demandé. Je n'ai pas bête, loin de là, il ne m'en avait pas fallu beaucoup plus pour faire le lien entre cette histoire qu'elle me racontait, celle d'une jeune chatte abandonnée par sa mère, laquelle s'était enfuie chez les felinae. Le laboratoire apparaissait déjà au bout de l'allée, nous n'avions pas mis longtemps à y arriver, et ce serait sûrement l'heure de nous séparer. Alors que nous arrivions devant le bâtiment, un nuage passa devant le soleil et je chutais lamentablement, ma patte incapable de supporter mon poids. Je n'avais jamais connu une douleur telle que celle-ci, et je supposais avec frayeur que ce devait-être une fracture. Un humain me saisit par le ventre, lançant des ordres d'une voix préoccupée, avant de me déposer sur un chariot qu'on avait recouvert d'une couverture. Alors qu'on me faisait rouler vers le couloir, je lançais un au revoir à Eukha, qui elle même se faisait emmener :

« A une prochaine fois ! »

~


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   Dim 1 Oct - 12:48


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