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Expédition Toral (EVENT avec Toral, Haemor Praester, Brume, Tsira, Tenka et Plume Noire]

AdminAdmin


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   Sam 1 Juil - 18:03


[Coucou les chats !

Alors, nous lançons enfin cet événement de découverte suite à la tempête ! Nous sommes désolés pour l'attente mais il nous fallait suffisamment de participants venant de chacune des Guildes concernées. Nous allons vous rappeler quelques règles de base et d'autres concernant plus spécifiquement cet event :
- On ne fait pas de power gaming, je sais c'est tentant mais c'est comme ça
- On ne plagie pas : s'inspirer de la description des lieux c'est bien la recopier mot pour mot c'est du plagiat et c'est mal
- Pas d'ordre prédéfini dans les réponses néanmoins essayez de rester cohérent, toute réponse incohérente sera signalée (dans le message et par MP à son auteur) et les autres ne tiendront donc pas compte dudit message tant qu'il n'aura pas été modifié
- Ce RP sera clos le 31/08 par le meneur de votre groupe et ce que ce soit terminé ou pas, dans ce cadre un peu de PG pourra avoir lieu dans le sens où votre personnage regagnera son chez lui que vous le disiez inrp si vous êtes absent.

Maintenant place au RP ! Nous espérons que vous allez aimer.]


Après que les vents se soient calmés et le sable retombé, nous pûmes constater les dégâts que la tempête avait occasionné dans notre pauvre oasis. L'eau était couverte d'une pellicule de sable, la majorité des palmiers étaient tombé, brisés en deux ou avaient été arraché. Des corps d'insectes géants à demi recouverts de sable gisaient ça et là. C'était un véritable champ de ruines.
Pire, il manquait des chats à l'appel, dont Milie, notre cheffe.

Le premier réflexe des caméléons fut de réunir tout le monde, afin de se rendre compte de qui était là, de soigner les blessés et de se rassurer. Nous n'étions pas seuls tant que nos camarades étaient là. Moi même, qui était habituellement plutôt solitaire, j'étais très content de me voir entouré de mes frères caméléons. Je ne m'étais jamais senti aussi proche d'eux et je partageais le chagrin de ceux qui avaient perdu un proche.
Pendant que les nourrices et soigneurs restaient à l'oasis avec les chatons et tentaient de filtrer le sable de l'eau avec leurs pouvoirs ou des feuilles de palmier, les autres se séparèrent pour chasser et tenter de retrouver ceux qui manquaient à l'appel. J'étais de ces derniers, mes vagabondages passés m'avaient octroyé une bonne connaissance de la plupart des lieux. Mon objectif premier était de retrouver notre cheffe, ou du moins son corps, alors je m'étais dirigé vers les Monts Rocheux, le museau frôlant le sable pour tenter de sentir le moindre corps enfoui. Et j’avais extrait plusieurs corps de quelques animaux, leurs yeux, leurs narines et leurs bouches étaient obstruées par du sable. Je finit par arrêter ce manège macabre, perdant espoir. Je ne voulais pas que mon dernier souvenir de notre cheffe soit celui de son corps souillé.

Les Monts Rocheux avaient abrité quelques autres espèces d'animaux, rendant les lieux relativement dangereux. Je croisai deux ou trois solitaires à qui je demandai s'ils avaient vu des caméléons arriver durant la tempête, mais on me répondit négativement.
C'est la tête basse et les épaules voûtées que je rentrai à l'Oasis, accompagné des quelques volontaires qui m'avaient suivit, annoncer la bien triste, mais néanmoins prévisible, nouvelle.
Pendant ce temps, d'autres caméléons étaient allé chercher nos Ombres, restés à l'Arbre Creux durant la tempête, eux avaient eu plus de chance.

Lorsque nos chasseurs volontaires revinrent avec de la nourriture, nous nous réunîmes en mangeant, nous demandant ce que nous allions faire à présent, sans chef ni sous chef pour nous guider. Même si personne n'osait le dire, nous savions tous ce qu'il fallait faire, alors avec mon manque de tact légendaire, je déclarai sans hésitation :

-Il faut quitter l'oasis.

Et tout le monde hocha sombrement de la tête.

-Je me propose pour partir à la recherche d'un nouveau Quartier Général.

A ce moment là, des chats qui étaient aussi parti en recherches plus tôt nous informèrent de la présence de ruines humaines qui dépassaient à présent du sable du désert, non loin de la ville des humains. La curiosité m'étreint, mais j'attendais l'avis des autres. Comme les Monts étaient à présent envahi d'animaux plus ou moins mutants qui s'y étaient réfugié et que le reste du désert étaient encore plus inhospitalier, nous n'avions rien à perdre à explorer ces ruines. Et comme je m'étais proposé le premier, il fut convenu que je dirigerais une équipe. Ce qui ne me réjouit pas vraiment, je m'étais proposé dans l'idée d'y aller seul, je n'étais du genre très sociable et je ne voulais pas avoir la responsabilité des vies de mes camarades. Cette idée me stressait et j'étais bien plus rapide et efficace seul. Mais je comprenais qu'on ne veuille pas me laisser partir seul au risque que je ne revienne jamais.

Des volontaires se détachèrent à leur tour. Il y avait Brume, une messagère qui pourrait se rendre utile si nous tombions sur un groupe de felinae, cela nous permettrait de faciliter la communication avec nos alliés. Haemor Praester, un autre veilleur comme moi. Et trois ombres au cas où il faudrait se battre, Plume Noire, Tsira et Tenkà. Nous étions tous spécialisé dans la discrétion, ce qui me rassura quelque peu, malgré que certains n'avaient pas franchement l'apparence discrète, mais c'était aussi mon cas et je savais que cela ne voulait rien dire.

Après une nuit de repos, je réveillai les membres de mon groupe peu avant l'aube, préférant profiter de la fraîcheur encore persistante de la nuit ainsi que de la présence des dernières étoiles pour nous diriger dans la bonne direction. Nous étions assez loin de l'emplacement indiqué des ruines englouties, les heures défilèrent pendant que nous progression prudemment. Nous ne savions pas comment les humains avaient réagit à la tempête et nous voulions avant tout éviter de tomber sur eux ou sur des soldats.
L'après midi avait débuté quand nous distinguâmes enfin la première forme géométrique qui émergeait du sable. Nous primes une pause dans son ombre, nous n'avions pas bu depuis notre départ, l'eau faisait d'ailleurs parti des prérequis indispensables pour nos futur QG.

-Commençons par chercher l'odeur de l'eau, décidai-je.

C'était moi le leader du groupe après tout, même si cette idée me laissait une impression bizarre et que je ne m'estimai pas digne d'un tel rang, je tenais à assumer mes responsabilité du mieux que je pouvais. Mon credo n'avait pas changé, j'agissais selon ma ligne de conduite, de manière à ne jamais avoir à regretter quoi que ce soit. Quitte à être un peu trop direct, mais j'estimai qu'il valait mieux être clair.

-Plume et Haemor vous serez nos veilleurs, trouvez un spot en hauteur d'où vous pourrez voir le plus des ruines et si vous voyez un mutant, un chat inconnu ou des humains, sonnez l'alerte et planquez vous.

Haemor était déjà veilleur et Plume avait un pelage noir bien pratique pour se cacher dans l'ombre, j'estimai donc qu'ils étaient les plus approprié pour tenir ces rôles le tant que le reste du groupe trouve une entrée vers le sous sol où nous serions susceptibles de trouver de l'eau.
Je me tournai vers les trois autres.

-On se sépare pour trouver une entrée qui n'a pas l'air en trop mauvais état et si ça sent l'eau, ce sera encore mieux. Mais on reste à porté d'oreille les uns des autres, si nos veilleurs sonnent l'alerte ou si on entend quelque chose de suspect, on se cache jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de danger. Le premier qui trouve une bonne entrée …

J'hésitai un instant, miauler risquait de nous rendre trop repérable, mais il fallait quand même que les autres membres du groupe, sensés être proches, nous entendent.

-Feule, conclus-je.

Ça devait paraître incongru, mais c'était déjà plus discret qu'un miaulement et ça faisait un très bon code.

[Première étape : trouver une entrée !
Répondez chacun votre tour puis lancez le « dé simple » une seule fois chacun votre tour. Celui qui arrive à sortir un 6 en premier trouve la bonne entrée, si personne ne sort de 6, c'est celui qui a fait le plus gros chiffre qui trouve une entrée correcte, mais qui ne sentira pas l'eau. Les veilleurs peuvent repérer une entrée depuis leurs perchoirs.]

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   Sam 1 Juil - 20:37


Hors-RP ::

Du sable. Du sable fouettant les feuillages dans un grésillement insoutenable ; une infinité de poussières et minuscules graviers martelant tout dans un bruit assourdissant, martelant mon pelage, ma peau, mes oreilles, mes yeux… On a l’impression de finir étouffé dans une vague de terre aride qui tente de s’introduire dans notre gorge desséchée. On veut hurler mais on a peur de finir les poumons rempli de sables. On veut pleurer mais alors ce monstre de vent et de sécheresse nous arracherait une eau dont on a un besoin vitale. Rester blotti au fond de ce terrier sentant le renard au point de nous faire suffoquer. On n’avait pas eu le temps de se réfugier dans l’Arbre Creux car nous étions déjà trop exposée au vent et à ses projectiles qui griffaient nos plumes et nos poils, se coinçaient dans nos chaînes et rouvraient dangereusement nos plaies. Combien de temps étions-nous restées dans ce creux ? Des heures ? Des jours ?

Je n’avais plus qu’un esprit confus, embrouillé par la tempête et la terreur qui régnait autant dehors que dans mon esprit. Je n’ai plus que des souvenirs vagues et encore aussi vifs que certaines de mes blessures de ce terrible moment.

C’est encore sous le choc que j’avais pris cette décision, sans l’ombre d’un doute, de participer à une expédition visant à trouver un nouveau foyer pour ma guilde. Plus que pour moi, qui errais la plupart du temps hors du camp, je le faisais pour les autres. Eux n’avaient pas à vivre dans l’idée constante d’un danger, la plupart d’entre eux cherchant avant tout à refermer les blessures de leurs cœurs et de leurs corps.
Alors que je m’étais avancée pour signaler ma participation à cette aventure, j’ai pu découvrir – voir carrément dévisager- mes futurs coéquipiers : en premier lieu, le chef d’expédition, que j’avais dû apercevoir une fois tout au plus auparavant, un félin au pelage d’un bleu marquant et surnaturel, ainsi qu’un crâne orné d’une petite paire de cornes, appendices devenus pour ainsi dire commun pour un félin. Toutefois, moi qui avais pris l’habitude de sonder le regard des gens avait cette fois-ci un regard fuyant, à cause des derniers événements s’étant produits dans ma vie. Les autres ? Je les ai regardé vite-fait afin de ne pas les perdre de vue, mais mon esprit était trop ailleurs pour que je me concentre réellement sur les détails de leurs physiques.

Le voyage vers les ruines humaines me parut bien rapide, tout du moins dans mes souvenirs. Probablement à cause de mon habitude vis-à-vis des longues marches, qui faisait tout simplement parti de mon quotidien. Bien qu’ailleurs, suivant simplement le groupe sans déclarer un seul mot, ne regardant pas réellement le paysage ; l’apparition au loin de formes trop droites pour être naturelles, et dont l’on devinait l’immensité, me fit sentir toute chose, minuscule, une impertinente boule de poils vivant au jour le jour, face à ses bâtiments que même la fureur des éléments et le temps n’avaient suent effacer dans leur totalité. La voix du mâle nous guidant… Toral il me semble, de son nom, se détacha dans le silence étouffant du désert :

« Plume et Haemor vous serez nos veilleurs, trouvez un spot en hauteur d'où vous pourrez voir le plus des ruines et si vous voyez un mutant, un chat inconnu ou des humains, sonnez l'alerte et planquez-vous. »

Je tournai lentement la tête en direction de mon coéquipier veilleur, dont le rôle dans la guilde était auparavant le mien également. Il n’avait pas une apparence des plus communes, de par son pelage de feu et ses ailes écailleuses. Il était d’une taille imposante, par rapport à moi, possédant toujours - et pour toujours – la taille d’un apprenti de 6/8 mois. Je fixai quelques secondes ses yeux ambrés, hésitant à lui parler, mais ma gorge serrée et ma crainte de révéler ce qui sommeillait étrangement en moi me fit détourner le regard vers l’horizon. Mes ailes d’ébènes étaient collées à mes flancs, n’osant les bouger de peur de rouvrir les plaies de mes ailes, déjà dans un sale état, sans compter les tintements incessants qu’allaient produire les anneaux métalliques de mes chaînes. Bref. Trouver de la hauteur dans ce désert ? Le ciel… Il y a quelques heures de cela, on ne le voyait même pas, et il était désormais là, d’un bleu pur et accessible, comme innocent malgré les ravages qu’il avait commis… Je hais le ciel. Je hais le ciel comme je haïs mes ailes de corbeau. Mes ailes… Je regardai par réflexe ces appendices de volatiles accrochés à mes épaules, me disant qu’en cas de besoin je pourrais m’en servir pour obtenir facilement un point de vue élevé.

NON.

Ne pas enlever les entraves de mes ailes. Ne pas donner la liberté tant souhaitée et destructrice à mon démon. Je ravalai la salive au goût de sang qui avait envahie ma gueule tandis que je sentis passer une volute rouge sang à travers mes yeux émeraude, avant de disparaître dans un picotement désagréable, me forçant à cligner des yeux.

J’adressai un regard au félin rouge afin de connaître ses pensées, mais la gueule indéniablement fermée, je scrutai le désert aux couleurs chaudes, l’horizon comme déchiré d’éclairs froids par le scintillement des immeubles au loin. Petit à petit, mon esprit se concentrai de nouveau sur la réalité et je remarquai à tout au plus 200 mètres un arbre mort, déraciné en partie malgré une stature imposante. D’un mouvement de queue j’indiquai aux autres ma trouvaille puis me dirigea vers celle-ci. On pouvait sentir s’émaner du tronc déchiré une odeur de sève séchée. Il était probablement mort à cause de la tempête. J’escaladai adroitement le tronc et me posta sur une des épaisses branches basses du végétal. Je parcourais le paysage au loin, tel un corbeau attendant la prochaine charogne à se délecter, perchée à quelques longueurs de queue du sol.

Mes yeux passent une fois, deux fois, trois fois sur le panorama s’offrant à moi… avant que mon regard ne se stoppe sur une petite tache étrangement noire se détachant des couleurs chaudes du sable. Je ne peux m’empêcher d’émettre un …:

« Eh !! »

… relativement sonore à l’adresse de mes compagnons, suite à mon étrange découverte, ressemblant aux ténèbres d’un tunnel plongeant sous terre. Je sautai sans y penser de la branche basse, écartant légèrement mes ailes pour créer un ralentisseur de chute, et rouvrant par ailleurs certaines plaies, pour me permettre d’atterrir sans mal sur le sol. Je me précipite vers cette tâche d’obscurité, dont je n’ose détourner le regard de peur de la perdre. Quelque part dans mon esprit, une partie de moi me cri d’attendre mes camarades, mais j’ai de terribles habitudes de solitaire. Elle me crie que ce n’est peut-être qu’un mirage, que je vais avoir certes attiré mes compagnons mais aussi des êtres indésirables, mais je suis trop curieuse.

Plus je m’approchais, plus une odeur douce d’eau d’émanait de ce souterrain. J’étais sûre de ma découverte. Le tunnel possédait une pente assez élevée, probablement dangereuse, s’enfonçant rapidement sous terre. Le sable des couches supérieures était retenu par un grand morceau de métal rongé par la rouille, lui donnant des teintes allant du rouge au noir. Je me retourne, un peu essoufflée, le regard scintillant d’une certaine fierté, enfantine, d’avoir été la première à déceler ‘‘le trésor’’. Si un sourire s’afficha quelques secondes sur mon visage à l’attention des autres chats, il disparut rapidement lorsque je me rendais compte de mon comportement. J’avais l’impression de ne plus être moi-même. Tout ça n’était pas normal. Mon visage reprit son masque de glace tandis que je m’écartais du devant du souterrain afin de laisser les autres examiner les lieux. Mon regard baissé vers mes pattes, je commençais à m'en vouloir.


Dernière édition par Plume Noire le Sam 1 Juil - 20:52, édité 1 fois

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   Sam 1 Juil - 20:37


Le membre 'Plume Noire' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé simple' : 6

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   Dim 2 Juil - 13:09


La tempête récente avait ravagé l'oasis. En revenant vers ce lieu, j'avais put observer les dégâts depuis le ciel. J'arrive toujours depuis les air -sauf si il pleut, j'arrive en traînant ma carcasse humide...-, et là, j'avais put "admirer" le quartier général des Caméléons, saccagé par le vent des tempêtes. Le sable était partout, et les troncs des palmiers couchés au sol, pliés en deux.

Alors que je me pose sur l'un de ces végétaux, arrachés au sol, je constate que nombre des Caméléons c'étaient rassemblés. Il était vrai qu'après les dégâts que la météo avait occasionné, il fallait qu'on se rassemble... ce pourquoi je suis revenu plus tôt que prévu. Je suis revenu, mais fatigué. Ce dernier vol eut le don de m'achever... Je n'aurais pas dut me dépêcher comme je l'ai fait. La tempête à été un vrai calvaire. Le vent, la pluie, le sable et la terre qui volent... et j'en passe. Ma fourrure à attraper toutes les saletés et toute l'eau qui s'offrait à elle. La nettoyer m'a pris des heures entières ! Je m'allonge sous l'ombre d'une des feuilles du palmier sur lequel je m'étais poser, les ailes traînantes, tête couchée sur mes pattes. Je sens mes yeux, lourds et secs, et ma tête, avec un légère migraine qui persiste. Je suis un peu à l'écart, et je constate l'absence de Milie... notre chef. Elle a disparut ? C'est mauvais, comme nouvelle. Il suffit de voir l'état de l'oasis... si en plus on a plus de chef, on est mal...

"Il faut quitter l'oasis."

Je cligne des paupières, et relève la tête, dormant un peu debout, mais intrigué. Voilà que je m'étais endormis... Cette phrase m'a réveillée. Heureusement, parce que je me sens encore capable de dormir pendant des heures... Celui qui avait prononcer cette phrase possédait un pelage bleu, des cornes sur la tête... Ah... Toral il me semble, un veilleur.

Je me redresse et m'assied lourdement, tout ouïe. Ma tête est encore lourde, mais ça ne va pas m'empêcher d'écouter un chat parler... Il se propose pour partir à la recherche d'un nouveau Quartier Général. Si il prend des chats avec lui, je suis partant. Même si je suis encore un peu fatigué, cette légère sieste m'a fait du bien... Enfin, du bien, un petit peu... pas beaucoup...

Il est décidé que ce chat mènera une équipe. Je me propose immédiatement volontaire -et fait sursauter les quelques chats qui ne m'avaient pas vu derrière eux-, je pouvais être utile dans cette expédition. Je vole, je suis veilleur... et je ne peux pas me permettre de rester patte croisé après ce qu'il s'est passer.

Après une nuit de repos, nous partons. Enfin, de repos, pas pour moi. J'avais pas très bien dormis, car même perché sur ce tronc de palmier couché, j'avais trouvé l'art de me couvrir de sable. Probablement à cause de mon cauchemar... Enfin, bref. Le voyage jusqu'aux ruines, que nous devions explorer, me parut une éternité. Comme tout le monde ne peut pas voler, tout se passa très lentement pour moi... puisse que je voyage beaucoup plus rapidement par les airs, et que j'ai pas à me méfier de tous les dangers terrestres -même si ce qui traîne dans le ciel n'est pas toujours plus amical-.

Nous arrivons, et nous mettons à l'ombre. Maintenant que j'y pense, mon manque de sommeil va me poser des problèmes... Je ne pourrai certainement pas utiliser mon venin plus de deux trois fois... C'est embêtant, parce qu'il est utile contre bonne partie des formes de vie hostiles, si elles ont du sang en elles. En plus, j'aurais put boire le sang... c'est que ça hydrate. On c'est pas arrêter aux points d'eau en chemin. Ou on en a pas croiser... j'ai pas fait attention, je me préoccupais d'avantage de mes pattes qui semblaient peser trois fois leur poids initial, faute de fatigue.

Alors que j'observais mes compagnons de route du coin de l’œil, car je me tenais légèrement à l'écart et que j'aimais observer les gens de loin, Toral décrète qu'il nous faut chercher de l'eau, avant de dire :

"Plume et Haemor vous serez nos veilleurs, trouvez un spot en hauteur d'où vous pourrez voir le plus des ruines et si vous voyez un mutant, un chat inconnu ou des humains, sonnez l'alerte et planquez vous."

Je hoche la tête silencieusement. J'échange un regard avec Plume Noire. Elle possède un pelage noir, sombre, et des ailes entourées de chaînes ? Étrange... Enfin, chacun ses goûts, ma fois. Elle semble vouloir me parler, mais détourne son regard émeraude vers l'horizon... Bon... Je tourne quand à moi mon regard vers le ciel. Je n'ai qu'a m'envoler et me mettre à planer pour observer les alentours... Après quelques secondes, je décide de me tourner et de me mettre à courir silencieusement, déployant mes ailes écailleuses, pour m'envoler. S'élever dans le ciel est légèrement pénible, je ne parviens pas à trouver de courants ascendants. Mais à force de grands battements d'ailes, plus bruyants que ce que j'aurais souhaité, je parviens à m'arracher à la surface terrestre. Quel sentiment de liberté que celui de voler et de s'éloigner du sol...

Je m'oublie un moment, en sentant le vent passer dans ma fourrure... Le vent qui gonfle mes ailes me maintient dans les airs, je me sens flotter comme sur un nuage. Ma fatigue semble se soustraire à moi, comme si elle n'était plus là... Ma rêverie est interrompue par un bruit, et le poids de mon manque de sommeil paisible vient se rabattre sur mon crâne et mes épaules. Mes oreilles se dressent sur le haut de ma tête, attentives. Qui avait fait ce bruit ? On aurait dit une voix... Était-ce l'un des Caméléon ? Quelqu'un aurait-il trouver quelque chose ? Mes yeux, toujours un peu lourd par la fatigue, se tournent vers l'origine du son que j'avais entendu. Je pique vers le sol, et me pose sur un rocher, non loin. Au lieu de me poser sans un bruit, je tombe comme un gros pouf. Bon... Eh bien, tant pis pour la discrétion, moi qui aime être discret et passer inaperçu. Si seulement j'avais put dormir cette nuit ! Et si on ne c'était pas levés aussi tôt, aussi... Je me penche en avant, et plisse les yeux, percevant une silhouette sombre. C'est... oui, on dirait bien Plume... Pourquoi est-ce qu'elle a parler aussi fort ? Elle a trouver de l'eau, ou une entrée ? J'espère que son cri ne va pas nous rameuter d'ennemi -ou que mon atterrissage n'en ai pas attiré non plus-... Je décide de m'approcher, avec plus de délicatesse dans mes mouvements que mon atterrissage. Je ne dis rien et m'assied dans un coin, et soupire, fatigué... puis finis par me décider à demander, d'une voix presque muette :

"Tu as trouvé quelque chose ?"

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   Ven 7 Juil - 20:07




And we're still searching for a safe place
despite the despair and the death surrounding us


Je viens à peine d'arriver, de poser une pattes en ce lieu que déjà ma gorge se serre, que mes pattes tremblent. Le paysage rassurant que je connaissais, qui me donnait du courage, ma raison de continuer, la voilà détruite, changée, réduite en cendre. Oui, il est réduit en cendre, l'espoir qui me maintient debout chaque jour. Autour de moi, la poussière s'envole par volute au grè du vent, découvrant peu à peu, comme des mirages naissants dans le désert, l'étendue des dégâts. Partout, la peur, la misère. L'espoir qui mincit, alors que tant de noms connus manquent toujours à l'appel. Surtout un, qui résonne partout, et dont l'absence fait trembler la guilde entière. Car Milie avait bel et bien disparue.
Mais plus que le désespoir ou la peur, que je m'efforçais de cacher de mon mieux comme je l'avais toujours fait, c'était la culpabilité qui m'assaillait de partout et me faisait souffrir. Cette voix qui murmurait que j'aurais dû être là, à épauler les autres. Car même si il est vrai que je suis souvent égoïste, et que je préfère sauver ma peau, je ne peux voir un tel spectacle sans m'en vouloir. Car ou étais-je pendant ce désastre? Cachée, protégée par l'Arbre Creux.

Bientôt, alors que je m'étais approchée d'un groupe de félins dans le but de les aider dans leur tâches, quelques chasseurs revinrent avec de quoi nous nourrir. La guilde entière eut tôt fait de se rassembler, non seulement pour manger, car chacun en avait besoins, mais aussi car il semblait évident qu'après un tel événement, les caméléons se rassemblent. Alors que chacun évitaient les grandes questions qui trottaient dans les têtes, un chat bleu, Toral, veilleur il me semble, finit par prononcer tout haut ce que tout le monde pensaient tout bas.

- Il faut quitter l'oasis.

Sa phrase résonna aux milieu du silence approbatifs des membres, tandis qu'il reprenait pour se proposer afin de partir à la recherche d'un nouveau QG.
C'est dans le même temps qu'un groupe de chat revint, en informant leur trouvaille: des ruines humaines, qui, grâce à la tempête de sable, avaient refaites surface dans le désert.
J'avoue que sur le coup, l'idée ne m'enchantait guère. Tout ce qui avait un rapport avec les humains me faisaient renifler de dégoût, si ce n'était de la peur. Mais il fallait bien se rendre à l'évidence: explorer ces ruines était notre meilleure option. Et moi, je ne tenais plus en place. Il fallait que je bouge, car j'avais de plus en plus de mal à supporter la vision de l'oasis dévasté. Ce havre de paix, cette place qui signifiait pour moi la sécurité, même relative, j'avais besoins d'en retrouver un. C'est pour cela que je m'avançai à mon tour comme volontaire pour partir avec l'équipe d'exploration.
La nuit précédent la mission me parut bien longue, et je passais des heures à me retourner pour chercher le sommeil, qui semblait pourtant déterminé à me fuir. Mes pattes fourmillaient déjà, et j'avais hâte de sortir pour enfin pouvoir me rendre utile.

"On se sépare pour trouver une entrée qui n'a pas l'air en trop mauvais état et si ça sent l'eau, ce sera encore mieux. Mais on reste à porté d'oreille les uns des autres, si nos veilleurs sonnent l'alerte ou si on entend quelque chose de suspect, on se cache jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de danger. Le premier qui trouve une bonne entrée feule"

Voilà, nous y étions maintenant. Le soleil de plomb dans le ciel, la sécheresse dans nos gorges, et l'ombre des ruines, point de repère peu rassurant à mon goût. Mais il fallait partir à la recherche d'une entrée maintenant, car si nous étions ici maintenant, c'était bien pour nous enfoncer dans l'obscurité des bâtiments. Je m'éloignais donc le long des ruines, l'esprit concentré sur l'odeur de l'eau, essayant en vain d'oublier ma propre soif, d'oublier la lassitude dans mes pattes, d'oublier l'insécurité constante et... Et un cri perturbe l'atmosphère, me faisant sursauter et hérisser mon pelage. Je finis par me rendre compte qu'il provient de Plume Noire, qui étais censée veiller. Que fait-elle? A t-elle vu une entrée, de son perchoir? Il semble que oui, à la manière dont elle plonge vers le sol, se freinant avec ses ailes avant de se poser, tel un corbeau, devant une tâche sombre qui m'apparaît bientôt comme un tunnel s'enfonçant dans les ruines. Je la rejoins le plus vite possible, freinant en dérapant près d'elle et d'Haemor, un chat rouge que je connais bien mal. Je ne peux m'empêcher de regarder autour de moi avec méfiance, le cri de Plume était vraiment trop audible, et je ne doute pas que quelques créatures arrivent vers nous en ce moment. Malgré le fait que tout semble normal, j'adresse un regard peu amène à Plume Noir, lui signifiant mon mécontentement. Elle n'y peut sûrement rien, mais je préfère montrer de la colère que de la peur. La féline ailée trépigne telle une gamine, et cela aurait sûrement pu me tirer un sourire mi moqueur mi amusé, peut-être même attendrit. Dans d'autres circonstances. Car maintenant, la seule chose sur laquelle je suis concentrée, c'est l'odeur bien reconnaissable de l'eau qui parvient jusqu'à mes narines.

"▬ C'en est vraiment une..."

Je m'approche de l'entrée, attentive à un quelconque bruit de créatures indésirables qui pourrait provenir de l’intérieur. Mais il est trop profond, et seul le silence, le vibrement de la roche me répond. Et un frisson me traverse, à la seule idée qu'il va bientôt nous falloir descendre dans ce monde marqué par l'absence son et de lumière.
© By Halloween sur Never-Utopia


Invité



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Invité


   Sam 15 Juil - 12:30






You Say Run



Feat Escadron d’Exploration

"Il faut quitter l'Oasis."

  Ces mots résonnaient dans tout ton être, tant et si bien que tu n'étais concentré que sur cette brève déclaration et ne faisais même pas attention à la suite de la discussion. C'est vrai, l'Oasis était ton refuge, elle t'avait offert ce dont tu rêvais par-dessus tout. Non, pas la nourriture. Non, pas l'eau. Non, pas l'ombre. Des amis, voilà ce qu'il te manquait avant que tu ne t'échoues ici. 

  Mais il était impératif pour la survie de notre guilde de changer de lieu de rassemblement. Alors, soit. Ce changement te sera difficile et éprouvant autant psychologiquement que physiquement, mais il le fallait. "Tout est dans la tête" c'est bien beau tout ça, mais il faut être détenteur d'une force farouche pour arriver à puiser sa force dans son âme.

  C'était Toral qui avait prononcé ces quelques mots coupables du léger désaccord dans ton esprit. Ce mâle, tu le trouvais né pour être meneur, même s'il n'était pas forcément à l'aise à plusieurs et préférait peut-être la solitude. Mais tu étais certain qu'il ferait un très bon chef pour cette expédition, et c'est justement lui qui s'était proposé à sa tête.

  Il fut de suite dit qu'une équipe l'accompagnerait. Sans une once d'hésitation, tu voulus y aller toi aussi. Peut-être que ton statut d'Ombre pourrait servir, n'est-ce pas ? Ça, ce ne sera pas à toi d'en juger mais peu importait. Tu te levas puis t'avanças afin de manifester ton envie de prendre part à cette aventure où l'on ne saurait pas à quoi s'attendre. 

  Le petit escadron était formé et la nuit tomba enfin. Il était temps pour les matous de roupiller un peu avant de partir au matin. Il faudrait donc se réveiller tôt avant l'aube, ce qui n'était pas une nouveauté pour toi qui n'étais pas un grand dormeur. Tu ne t'endormis d'ailleurs pas en même temps que la guilde et préféras contempler le ciel strié d'étoiles. Plus tard la nuit, tu finis enfin par te lover dans un coin, tout en évitant de déranger les félins déjà endormis.

  Le lendemain, quand le ciel n'était pas encore parsemé d'un éclat rose orangé, Toral réveilla le petit groupe. Toi, tu étais déjà debout, ta nuit n'avait pas été longue. Ainsi nous partîmes et le matou chargé de mener le groupe à l'endroit adéquat nous dirigea en s'aidant des quelques étoiles qui persistaient à garder leur éclat le plus longtemps possible. Nous avancions de façon à ne pas nous faire repérer si jamais des mutants ou des chats d'autres guildes avaient eux aussi pris l'initiative d'explorer ce nouveau territoire qui s'offrait à nous. 

  Le soleil avait déjà passé le zénith quand nous aperçûmes enfin le premier bout de roche dans ce désert jaune. Nous avions marché toute la matinée, et venue l'après-midi nous pouvions enfin mener les recherches. Il faut dire que ce n'était pas la porte à côté...

  — Commençons par chercher l'odeur de l'eau, fit le matou au pelage bleu.

  Tu hochais la tête.

  — On  se sépare pour trouver une entrée qui n'a pas l'air en trop mauvais état et si ça sent l'eau, ce sera encore mieux. Mais on reste à portée d'oreille les uns les autres, si nos veilleurs sonnent l'alerte ou si on entend quelque chose de suspect, on se cache jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de danger. Le premier qui trouve une bonne entrée...

  Le félin parut hésiter un instant. Il devait certainement prendre des précautions pour avoir une alarme qui resterait discrète, mais audible. 

  — ...feule.

  Aussitôt dit aussitôt fait, les félins s'exécutèrent et se dispersèrent aux quatre coins de la zone. Toi tu te dirigeais vers un pic de roche qui sortait de ce sable monstre, ce même sable qui engloutissait tout sur son passage, ce même sable qui avait fait des siennes il y a peu et avait emporté notre cheffe avec lui... d'après les suppositions. 

  Tout à coup résonna le son de la voix de Plume Noire, la veilleuse. Elle avait lancé un petit cri de surprise, ce qui valut l'intérêt du groupe de félin. Tu t'approchais de l'endroit d'où était parvenu ce bruit et tu aperçus enfin les ailes enchaînées de la féline noire. Elle avait apparemment trouvé une entrée, cependant elle n'avait pas suivi les instructions et avait préféré crier que feuler, ce qui n'était pas une mince affaire. Cependant elle avait trouvé une entrée qui semblait valable, l'odeur de l'eau sentait à plein museau.

  — « C'est certainement une bonne entrée. », fis-tu.

  T'entendre parler était toujours une surprise pour ceux qui t'entouraient; "Oh, il n'est pas muet !" "Mais, je pensais que tu ne parlais pas" "Ah, tu parles enfin ?" "C'est pas trop tôt, je pensais que tu avais la bouche cousue !"

  Tu tournais la tête vers Toral. Tant que l'ordre de descendre n'avait pas été donné, tu ne bougerais pas.

 
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Dernière édition par Tenkā le Sam 15 Juil - 12:33, édité 1 fois

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   Mer 19 Juil - 16:13


Chacun partit de son côté. Je restai un court instant pour m'assurer que Plume Noire et Haemor Praester respectaient leur part de travail. C'était étrange de les voir obéir aussi docilement à mes ordres, pour moi qui n'avait jamais eu personne à charge, cette sensation n'était pas tout à fait désagréable. Elle l'aurait probablement été si personne ne m'avait écouté, mais la situation faisait que tout le monde voulait y mettre du sien pour trouver notre futur chez nous. Et comme j'avais été désigné chef d'expédition par la majorité, personne ne s'opposait à mes directives.

Rassuré, je m'engageai à mon tour entre les toits des ruines. Certains étaient renversés, d'autres ouverts avec des barres de métal qui dépassaient comme les arêtes d'un poisson éventré, ceux en meilleurs état ne proposaient parfois aucun accès et il fallait creuser un peu pour tomber sur une fenêtre.

Un cri me fit sursauter. Je pensai d'abord à une alerte, bien que la probabilité d'une attaque eu été faible, mais le calme et l'absence d'odeur ennemie m'indiqua le contraire. Je soupirai pour évacuer brièvement ma tension avant de me précipiter à mon tour vers l'origine du bruit. Les autres m'avaient précédé et je vis qu'ils regardaient tous par un trou.

-J'avais dit "feuler", marmonnai-je entre mes crocs de manière assez audible.

L'odeur de l'eau ne me faisait pas oublier les consignes de sécurité que j'avais précédemment indiqué. Je me tournai vers Plume Noire, qui avait vraisemblablement déniché cette ouverture.

-Que cela ne se reproduise plus, ajoutai-je. Cela dit, c'est bien trouvé.

Il fallait sermonner l'imprudence, mais aussi récompenser la trouvaille. Et visiblement, personne d'autre ne nous avait entendu. Le danger était écarté, je n'allais donc pas m'éterniser sur son écart de conduite.

Je me concentrai vers l'ouverture. Il faisait bien sombre là dessous et la pente était dangereuse, assez pour que tout le sable qui s'était écoulé à l'intérieur ai roulé jusqu'en bas. Les tanières humaines étaient à taille humaine, mais notre résistance féline nous permettait d'encaisser des sauts particulièrement haut à condition de bien s'y prendre.
La lumière indiquait quelques objets humains échoués ça et là, le danger résidait dans leur solidité. Certains, fragilisé par le temps, pouvaient se briser sous le poids de nos chutes répétées. Fort heureusement, nous avions deux chats ailés dans notre groupe.

-Plume et Haemor, avec vos ailes vous pouvez aller vérifier le sol ? Il faut qu'on sache où nous pouvons sauter en toute sécurité. Faites attention qu'il n'y ai aucun scorpion ou autre mutant là dessous. Et pas de cri, vous connaissez le principe de l'avalanche, attendez vous à la même chose avec du sable et des débris.

Pendant que nos deux éclaireurs descendaient observer notre lieu d’atterrissage, je me tournai vers les autres en réfléchissant. Il valait mieux indiquer un rôle spécifique à chacun pour que tout le monde sache quoi faire à tout moment sans que j'ai besoin de toujours leur donner des ordres. La discrétion restait notre principal protection.

Étant donné mon pouvoir, il était plus logique que je passe en premier. Les ailes ne seraient des avantages que lorsque nous traverserions des espaces assez grand pour permettre de voler. Alors que je pouvais solidifier les passages les plus fragiles.
Mais si le sol venait à se dérober sous mes pattes, je risquai une chute mortelle et les autres seraient alors privé de mon don.

-Haemor passera devant moi, décidai-je.

Nous avions échangé au sujet de nos pouvoirs sur la route, afin d'optimiser notre collaboration. Je savais que le chats aux ailes rouges pouvaient infliger de sérieuses blessures à ses adversaires, il était plus logique de le mettre en première ligne pour nous défendre si nous tombions sur des ennemis. Et ses ailes l'aideraient s'il venait à poser patte sur un sol instable.

-Je consoliderait les passages dangereux pour qu'on puisse tous passer, ajoutai-je. Tsira me suivra en faisant bien attention de mémoriser le chemin que l'on prend, tes projections nous aideront si on se perd. Ensuite Plume Noire et en dernier Tenka, qui surveillera nos arrières et préparera son pouvoir si quelque chose nous surprend par l'arrière. Le but étant de distraire l'ennemi assez longtemps pour qu'on s'enfuit ou qu'on riposte.

Même si tout caméléons que nous étions, nous préférions la fuite au combat, dans les conditions de cette expédition, fuir vers un endroit potentiellement plus dangereux que la menace qui se présentait à nous n'était pas l'option la plus sage. J'espérai qu'on ne se retrouve pas dans une situation qui nous force au combat, d'autant que j'étais très médiocre en la matière. Je savais me défendre comme je le pouvais pour m'assurer la fuite, mais je n'avais jamais participé à un combat à mort dans lequel je n'avais d'autre choix que de me lancer sur mon adversaire. Et je n'avais jamais combattu en groupe. Cette éventualité me glaçait le sang et je devais m’efforcer de ne pas le montrer à mes camarades pour ne pas les inquiéter.

Quand nous eûmes le feu vert pour descendre, je sautai donc le premier et atterrit sur une sorte de chose cubique décolorée qui sonnait à moitié creux. Pendant que les autres descendaient à leur tour, je cherchai du regard un autre passage. J'avais l'impression de me trouver dans une grotte rectangulaire, c'était très étrange. Je n'étais jamais entré dans une construction humaine en dehors de la chapelle et de la carcasse d'avion, c'était vraiment comme entrer dans un autre monde.
Le frisson de l'aventure me parcouru l'échine. Pour un explorateur dans l'âme comme moi, ce genre de découverte était très excitante. Mais je devais mettre de côté ma curiosité et me concentrer sur la mission.

Une ouverture tout aussi géométrique menait vers une autre pièce. Je m'y dirigeai, les autres sur mes talons, oubliant quelque peu mes précédentes indications. Un long tunnel aux mêmes angles pointus longeait notre lieu d’atterrissage. Je humai l'air en quête du parfum de l'eau. Les autres devaient l'avoir sentit comme moi.
Je fis un signe de tête à Haemor Praester pour qu'il passe devant moi et notre petite file s'engagea dans cet étrange couloir loin d'être naturel.

L'odeur de l'eau nous guida jusqu'à un escalier. J'en avait vu de moins bien conservés aux grottes troglodytes. Celui là se trouvait dans une partie de la bâtisse qui lui était entièrement consacré, il devait y avoir plusieurs étages là dessous. Et surtout, la moindre chute menait sur une partie plus basse de l'escalier, les angles des marches pouvaient facilement nous briser les os.
Nous gardâmes donc notre formation tout en descendant.

[Deuxième étape : la descente des escaliers.
Répondez et lancez le dé simple chacun votre tour. De 1 à 3, il ne se passe rien. Un 4 = une marche se dérobe sous vos pattes, un 5 = un petit éboulement d'une partie des escalier au dessus de nos têtes menace de nous écraser et 6 = un scorpion géant juvénile (donc un jeune assez petit pour passer dans la cage d'escalier) apparaît devant si vous faites partis des 3 premiers, derrière si vous faites partis des 2 derniers. Le premier qui tombe sur un 4, 5 ou 6 clos les lancés. Ce n'est donc pas la peine de lancer le dé si quelqu'un a déjà fait l'un de ses chiffres.

Brume n'ayant pas répondu précédemment, je ne tiens pas compte de sa présence dans ma réponse, mais je peux corriger si besoin.]

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   Dim 1 Oct - 14:38


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