• Nom : Faëlis
• Sexe : Femelle
• Âge : Adulte
• Clan : Soldat
• Rang : Première ligne
• Race : Lynx

• Pouvoir
De prime abord vous ne saurez pas que la belle féline possède un atout dans sa manche. Elle se garde bien d’en parler à qui que ce soit sachant pertinemment que son principal atout est l’effet de surprise. Son don n’a pas de réelle limite si ce n’est qu’à le laisser activé elle ne ferait que de se blesser aussi ne l’utilise-t-elle que ponctuellement et sur de très courtes périodes. Venons-en aux faits. Faëlis est capables, en une fraction de seconde, d’allonger ses griffes. Allez savoir pourquoi la kératine contenue dans ses griffes a été modifiée lors de l’injection. Elle peut maintenant être produite en grande quantité et en très peu de temps. De même qu’elle va se réduire en poudre en seulement quelques secondes, un vieillissement accéléré si l’on veut. Le tout étant que ne vous croyez pas en sécurité parce que vous avez arrêté sa patte à quelques millimètres de votre gorge. Vous êtes en réalité fait comme un rat.
La taille de ses griffes est modulable mais elles ne peuvent jamais excéder vingt-cinq centimètres. De plus, cela reste des griffes on ne peut plus classiques et sont donc à même de se briser.

• Physique
Faëlis étant un lynx elle possède un pelage plus épais que ses cousins les chats. Elle est aussi plus courte sur pattes bien qu’elle dépasse la plupart de ses nouveaux acolytes que sont les Soldats. Les plus grands d’entre eux peuvent atteindre sa taille mais, la plupart du temps, elle dépasse du tas si l’on se permet ce vocabulaire. Mais le plus étonnant ne sont pas ces détails liés à sa race, ce sont les couleurs que portent son pelage. Si le gris est une couleur commune chez les lynx il n’en va pas de même du violet qui parsème son pelage en intégralité. Couleur que l’on retrouve aussi sur ses griffes ainsi que sur la mèche qui retombe généralement sur son œil droit. D’ailleurs parlons-en de ses yeux. D’un noir abyssal ils sont généralement sans expression, d’une froideur qui vous ferez presque frissonner.

Spoiler:

• Caractère
Faëlis n’est pas vraiment facile à vivre. Taiseuse elle ne vous adressera la parole que si elle s’en sent obligée. Cependant, lorsqu’elle ouvre la bouche écoutez la avec attention, elle ne parle pas pour rien dire. Jamais. Cette dureté elle la travaille jour après jour et elle rumine sur ce qu’est devenu sa vie. Elle n’avait jamais souhaité posséder un don étrange au même titre qu’elle n’avait nullement envie de quitter sa vie d’avant. Pour cela elle en veut aux hommes mais elle en veut aussi aux Soldats. Et aux Felinae. Et aux Caméléons. Faëlis en veut à la Terre entière sans que quiconque ne parvienne à la raisonner. Bien évidemment elle ne va pas sauter à la gorge n’importe quel chat lui adressant la parole. Elle pourra même se montrer un tant soit peu aimable si vous parvenez à conquérir son respect.
Pour Faëlis la meilleure défense est l’attaque. Elle n’est pas devenue rapidement Première Ligne que grâce à son don parfait au corps à corps. Elle a aussi cet amour de la bagarre et cette envie de punir quelqu’un pour ce qui lui arrive. N’importe qui fera l’affaire et un champ de bataille convient aussi bien qu’autre chose.
Peut-être qu’elle s’adoucira quelque peu avec le temps mais, pour le moment, seule la haine est encore capable de la faire avancer et de dissimuler cette peine immense qu’elle porte en elle. Jamais elle ne l’avouera et peut-être même a-t-elle fini par l’oublier elle-même mais elle a beaucoup de mal à se remettre du déracinement qu’elle a subi.

• Histoire
Faëlis se souvient d’une crevasse naturelle qui sentait la mousse et la terre humide. Elle se souvient aussi de l’odeur de sa mère et de celle de son frère. Ils étaient bien. Oh, bien sûr tout n’était pas parfait. Parfois maman ne parvenait pas à attraper de quoi manger et alors ils avaient faim. Mais ce n’était pas si important parce qu’ils étaient ensemble et que ça ne durait jamais trop trop longtemps. Cette vie n’a pourtant pas durée parce qu’ils sont arrivés. Les horribles bipèdes sont venus les emmener. Ils sont venus pendant que maman était partie chasser et n’ont eu qu’à les prendre son frère et elle. Ils furent emportés dans un endroit très bizarre qui sentait fort le chat et encore plus fort l’humain. Faëlis avait peur. C’était une odeur dont maman avait toujours dit qu’il fallait se méfier.
Ils furent enfermés pendant quelques jours. Heureusement ils étaient encore ensemble. Mais après les humains revinrent, pas ceux qui parlaient gentiment et donnaient la nourriture sans goût. C’était des habillés tout en blanc et ils faisaient un peu peur, il fallait bien l’avouer. Ils prirent d’abord Frien. Les cris du frère et de la sœur furent déchirants au moment de la séparation mais les hommes en blanc s’en fichaient. Depuis jamais Faëlis n’a revu son frère.
Ce fut bientôt le tour de la jeune lynx. Elle tenta de griffer et de mordre lorsqu’ils l’emmenèrent. Elle ne savait pas ce qu’ils avaient fait à Firen mais il le lui avait enlevé et pour ça ils devaient payer ! Elle ne parvint cependant pas à leur faire grand mal. Elle s’agitait en pure perte malgré une force respectable pour une enfant. On l’emmena dans une pièce qui empestait la peur. Elle s’agita de plus belle sans aucun résultat. Elle fut planquée contre le métal froid et ressentit quelques minutes plus tard une grande douleur au niveau de sa colonne vertébrale. Elle s’évanouit tandis que le poison se répandait dans ses veines.
Lorsqu’elle se réveilla elle n’était plus dans la même cage que précédemment. Elle ouvrit péniblement les yeux et tenta de se relever, trébucha sur des griffes beaucoup trop longues. Elle écarquilla les yeux face à cette découverte, enfin pleinement réveillée. Ce qui la choquait n’était pas tant leur longueur que leur couleur parfaitement non-naturelle. C’est à ce moment que Faëlis vit son reflet. Elle qui était si jolie avec son pelage gris moucheté n’était maintenant plus qu’une étrangère aux couleurs beaucoup trop étranges pour être vraies. C’est à ce moment qu’elle commença à tous les détester. Ils lui avaient pris sa famille. Ils lui avaient pris son corps. Ils lui avaient même volé son avenir. Elle les honnissait et c’est ainsi qu’elle changea petit à petit, devenant jour après jour plus aigrie et plus froide. Elle polissait sa vengeance. Cependant, avant qu’elle ait pu remettre la patte sur ses premiers tortionnaires elle fut envoyée au loin. Avec elle il n’y avait personne. Tout ce qu’elle savait c’était que d’autres humains avaient besoin d’aide et que l’aide c’était elle.