Sans aucun doute, je ne pourrais m'accorder,
A tes obscurs doctrines.
Sans doute aucun, tu ne pourrais que mendier
La vérité emperesse, qui te semble minime.

Tes principes, lois et diktats sibyllins,
Ces illusions noirâtres de liberté âpre,
Ne sauraient trouver place dans un esprit sain.
Ton monde, cet espèce de toile diapre
Si fade et amère, face à l'absolu monde de satin.

Notre monde, bâti par la grandeur humaine,
Détruit par la cupidité dérisoire,
Et encore rongé par la stupidité malsaine,
Et vos rebellions inexistantes, impuissantes et risiblement noires
Se fondant dans les âtres de la nuit vaine,
Sombre, se dégradant, vous finirez par choir.

Jouons à un jeu, sont tes syllabes,
Peu amusé, ma colère danse maladroitement
De par ton insolente gloire, insecte, carabe,
Tu cessa ma fureur de par ton calme, cessons cela, maintenant.

Parlons de violence, parlons de quand m'es venu ce sang
Qui n'a d'autre rôle que d’entacher mes sens troublés,
Parlons de ta fragilité, de ton optimisme, de ces enfants
Perdus, assujettis par vos morales qui ne méritent que d'être annihilées,
Parlons de votre chute proche et, assurément,
Qui ne saurait attendre sa bâtisse forgée
De mes propres mains, et de mes principes déments.