L'aurore chassait les derniers rêves quand je pénétrais sur le sentier. Je venais de me réveiller en même temps que l'aurore qui m'avais sortit d'un rêve dont je n'avais aucun souvenir. J'étais partis tôt de la sylve pour venir sur la terre battu du sentier. Il faisait froid en cette nuit printanière mais la fraîcheur du petit matin allait bientôt arriver. Le ciel noir de la nuit prenait quelques teintes orangés, roses ou rouges. Mais le soleil n'était pas encore levait. Une nouvelle journée commençait. J'allais faire un tour sur le sentier le matin et après j'avais quartier libre je pourrais en profiter pour aller voir ma famille. Je m'allongeai dans un bosquet d'herbes qui remuaient avec le vent. Je reniflai aucune odeur de soldat ou d'humain.

Puis une odeur vint à mes narines. Non ce n'était pas une odeur de soldat, mais de felinae. Je me levai les oreilles aux aguets. C'était une femelle, elle était tout près. Puis je vis une fourrure doré progresser à travers les herbes. Le soleil qui commençait à se lever projetait de grandes ombres noires. Je partais à la rencontre de la femelle. Je lançai un miaulement pour annoncer ma présence. J'arrivai devant la femelle. Déjà que j'étais d'un naturelle froid, là on était tôt le matin alors ça ne risqué pas d'être super amicale.

-''Bonjour; bonne matinée?'' Miaulais je de ma voix glaçante. Je fixais la femelle de mes yeux bleu glacé. Et ma queue fouettait l'air. Puis je la stabilisais. Je ne voulais pas montrer de signe d’énervement. Je n'étais pas énervé, il n'y avait pas de quoi l'être c'était une collègue. Je me retourne et fixe le sentier.

Up? :p

Ba je ne pense pas car Asumi est en absence je crois. :( :/

Je me promenais nonchalamment près du Sentier, lieu où j'avais fait la connaissance de Sauvi, petite chatte blanche enfantine et dénuée de pouvoirs. Je lui vouais une grande confiance même si nous n'avions pas beaucoup vécu de moments poignants ensemble, juste par intuition. Ça pouvait paraître idiot, mais je pensais sincèrement que ma camarade était gentille, et qu'elle n'abuserait pas de moi et de mon affection envers elle.
L'esprit encore embrumé de m'être levée très tôt à cause d'un coup de patte reçu en pleine figure d'un camarade de tanière endormi, j'avançais en trébuchant quelques fois. Je m'arrêtais et lâchais un long bâillement, dévoilant ainsi ma gueule hérissée de crocs blancs. Je reprenais ma route vers un lieu incertain, jusqu'à ce qu'un bruissement de feuilles et un miaulement inconnu me firent tourner la tête vers les origines du bruit. C'était un Felinae que j'avais déjà vu et que je connaissais grâce aux souvenirs de Pandémie. Un pelage tacheté, des yeux bleus clairs et une queue glacée. L'une de ses pattes avant était entièrement noire. Un sentiment de colère monta en moi. C'était lui qui avait blessé Pandémie avec sa tornade. Je l'avais vu arrogant et froid dans les pensées de la Soldate rousse. Le croiser ce matin ne m'enchantait guère. Sa queue fouettait l'air, comme s'il était furieux contre quelque chose ou quelqu'un.

"-Bonjour; bonne matinée?"

Sa queue bleue s'immobilisa soudain. Quand à moi, j'avais bien envie de lui dire d'aller se faire voir et de me foutre la paix. Une rencontre comme ça dès le début de la journée n'annonçait que des ennuis. Avec un air légèrement ironique et amusé parce qu'il ne me connaissait pas et moi si, sans sourire, je répondais d'une voix neutre mais qui penchait vers le ton sec:

"-Bonjour, Thaïko."

Up :x

La petite jaune miaula une salutation accompagnait de mon prénom. Je fus surpris quelques petites secondes puis je me dis qu'elle devait soit me connaitre car moi et Patte d'Ecume nous étions le deuxième couple de la guilde Felinae à avoir eu des chatons soit car c'était une femelle qui aimait connaitre chaque membres de la guilde et que elle devait me connaitre par quelqu'un d'autre. Mais cette femelle n'avait pas prit la peine de se présenter ou de répondre à ma question et cette impolitesse m'énervait légèrement. Mais je n'en laissais rien paraître et je m'assis délicatement sur mon arrière train en regardant la femelle au bandana bleu. Elle avait la fourrure jaune, des ailles et un croissant de lune noir sur le front. Une plume était accrochée à son oreille et un bandana bleu était accroché autour de son coup. Je dis d'une voix ferme sans montrer aucune traces de mon agacement car ça n’entraînerait que des gamineries inutiles et j'étais bien au dessus de cela et j’espérais que la femelle aussi.

-"Hé bien, je suis ravis de savoir que tu me connais; pourrais savoir ton nom?"

Je ne savais pas pourquoi mais elle ne m'inspirait pas confiance, son ton sec avait l'air méchant envers moi alors que nous nous connaissions pas. Mais nous faisions partit de la même guilde alors si cette chatonne ne voulait pas faire d’efforts de je devais en faire moi même, je ne voulais pas de conflit avec des chats de ma guilde. Alors je devais me détendre. Je pousse un long soupir et écoute le chant clair et mélodieux des oiseaux qui venaient de se réveiller et qui étaient perchaient sur les branches leurs arbres camouflaient par les feuilles vertes apportant plus de couleurs à ce monde calciné presque sans vie. Et j'attendais sa réponse.

Hors-RP:

Je sentis vite que quelque chose que j'avais fait ou dit ne lui avait pas plu. Pff, comme si j'allais m'adapter selon ses envies? Tu rêves, sale attaqueur de Pandémie! Je savais que le considérer comme une mauvaise présence sans le connaître vraiment était idiot, mais je ne supportais pas ce qu'il avait pu faire à la Soldate. Je n'étais pas contente d'être tombée sur lui dès le matin. L'image de sa tornade faisant valser la chatte rousse dans les airs me rendait curieuse, et obscursait mes pensées. Enfin, je ne voulais pas lui révéler mon pouvoir, et je me sentis légèrement supérieure, car moi je connaissais son don. Je préférais arborer ce ton froid et distant mais poli, qui faisait clairement comprendre que je ne l'aimais pas pour son arrogance et pour c qu'il avait infligé à mon amie.

"-Eh bien, je suis ravi de savoir que tu me connais; pourrais-je savoir ton nom?"

Je manquai lui répliquer agressivement que moi, je n'étais pas du tout ravie de le connaître. Et j'avais très, très envie de jouer les gamines, ces petites pestes qui savent tout et ne laissent aucune information sur elles s'échapper, et de lui dire que je j'appréciais pas du tout ces matières de faire, et qu'il fallait l'éduquer comme un petit -mais ça, ça faisait grand-mère du coup-. Je m'asseyais péniblement, étouffant un soupir. J'espérais que cette conversation se finirait aussi vite qu'elle avait commencé. J'avais bien mieux à faire, moi!

"-Asumi."

Mon ton était dur, et ainsi je lui communiquais un peu de ma rancoeur. J'arrivais alors mon pouvoir, décidée à savoir ce qu'il se tramait dans son esprit.

-''Asumi''

D'accord je voyais bien qu'elle n'avait aucune envie de me parler. Quelle mentalité! Devais-je lui rappeler que nous étions de la même guilde? Je ne comprenais pas son ton hostile, je venais à peine de la rencontrer et elle me parlait déjà comme si j'étais un dangereux soldat qui avait tué toute sa famille. Elle était idiote ou quoi? Ou alors peut être avait elle déjà entendue une des histoires quand j'étais plutôt brute avec n'importe qui. Je pensais spécialement à Olive. J'eu un flashback de la petite femelle verte se foutant ouvertement de moi et mes griffes venant s'enfoncer dans la chair de sa joue. Nous étions de la même guilde mais c'était mes débuts et je ne savais pas à qui faire confiance. Heureusement qu'il y avait eu Patte d'Ecume pour me remonter le morale.

Mais toute cette brutalité c'était avant, j'avais changé maintenant. Je réfléchissais beaucoup plus avant d'agir. Mais cette femelle me jugeait avant de me connaitre. Ou alors elle était peut être tout simplement râleuse de caractère... Je décidais de garder mon calme et lui parler clairement.

-''Ecoute si tu ne veux pas me parler c'est ton choix. Mais saches que nous sommes de la même guilde et que tu n'a pas à me parler ainsi, dans la guilde on dois se traiter avec respect. Alors si quelque chose te dérange avec moi dis le moi au lieu de grogner dans ton coin.''

Dis je d'un ton froid.

La chaleur me faisait extrêmement mal au crâne. Mais je ne voulais pas m'énerver, sinon ça allait partir comme avec Olive et je ne voulais pas. C'était avant tout ça. En plus j'étais fatigué, mes paupières étaient lourde mais je devais rester éveillé. Il y eu un courant d'air mais il était chaud et sec. J'avais envie de plonger dans un point d'eau ou alors de me rouler en boule dans un coin frais et dormir. Mais je devais savoir pourquoi cette femelle me haïssais déjà. J'avais envie de lire dans ses pensées pour savoir ce qu'elle pensée de moi, pourquoi elle était aussi méchante. Mais je ne pouvais pas.

''-Écoute si tu ne veux pas me parler c'est ton choix. Mais saches que nous sommes de la même guilde et que tu n'as pas à me parler ainsi, dans la guilde on doit se traiter avec respect. Alors si quelque chose te dérange avec moi dis-le moi au lieu de grogner dans ton coin.''

Pff... Et voilà qu'il la jouait "supérieur". On doit se respecter? Mon œil. Tant qu'on ne s'entre-tuait pas, on avait bien le droit d'aimer ou de détester certaines personnes. Et ce n'était sûrement pas lui qui allait me dicter ma conduite. Son petit air dur m'agaça encore plus. Très bien. Tant pis pour lui, de toute façon, il n'était pas dit que je devais jouer les petites minettes avec lui. Que je lui parla avec respect? Dans ses rêves les plus fous, peut-être. Mais certainement pas aujourd'hui. Il ne méritait en rien que je le traite comme un égal. Certes, nous étions de la même race, de la même Guilde, et nous avions des pouvoirs et des modifications physiques. Mais je n'attaquais pas n'importe qui, et encore moins Pandémie. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas vue... Et nos rivalités n'arrangeaient rien. Devenir ami avec les Soldats n'était pas considéré comme une trahison... Mais leur livrer des informations, devait sans doute être puni. Mais le pire, c'est que ce Thaïko que j'avais clairement aperçu dans les souvenirs de la hatte rousse, n'avait rien fait de mal, puisque les buts de nos Guildes était de neutraliser l'autre. Les Caméléons, eux, se disaient être neutres mais avaient peur des Soldats. C'est sûr que travailler aux côtés des humains n'engageait pas une bonne réputation.

"-Tu es fatiguant... Je te parle comme je veux, tu n'es pas mon supérieur, c'est tout. Quand à ton "au lieu de grogner dans ton coin" c'est plutôt moi qui devrais te dire ça. Être de la même Guilde ne signifie pas devenir ami avec tout le monde."

Je lâchais un léger soupir. Ma voix n'avait pas été froide comme je le voulais, mais plutôt sur la défensive. S'il était attentif, peut-être qu'il se rendrait compte que je n'allais pas l'attaquer sans crier gare. Nous n'avions fait aucun effort tous les deux pour être charmant avec l'autre, alors pourquoi m'accusait-il comme ça? Était-il incapable de se rendre compte de la situation, ou de ses propres agissements? Je n'arrivais pas à le juger correctement, à cause de l'image de Pandémie valsant dans les airs. Je serrais les crocs, puis réfléchissais à partir. Je craignais que ça ne dégénère encore plus.