Le mauvais temps hivernal s'abattait sur les terres apocalyptiques dans lequel les chats vivaient, d'épais flocons tombaient lentement du ciel pour finir leur voyage sur le sol blanc rejoignant les précédents. Une petite masse noire avançait sur la poudreuse de petits nuages échappant de sa mâchoire à chaque expiration. C'était Rivaille l'un des sous-chef Felinae. Le mâle ne possédait pas de longues pattes, bien au contraire il était plus petit que la moyenne, toutefois sa légèreté lui permettait de ne pas s'enfoncer dans la neige. Sa cape enveloppait chaudement son corps, mais sa fourrure à moitié dressé sur son corps trahissait son malaise face aux basses températures. Le combattant n'aimait pas l'hiver il ne faisait que supporter cette saison tout en admirant ses paysages lumineux et brillants. Toutes vies semblait quitter la surface du globe un mal pour un bien me direz vous. En effet les ennemies se faisaient plus rares mais cela s'additionnait avec la perte de proies et la demande croissante de nourriture. Sans parler du froid, quel fléau. Les maladies se propagée tandis que les pattes douloureusement gelées du sous-chef le faisait grimacer. Bref, il n'aimait pas les climats froids. De toute manière il n'aimait pas les climats chauds, il n'aimait pas grand chose, il vivait c'était tout, c'était suffisant. Le bout de ses oreilles même protégées lui semblaient glacé et il les remuèrent comme pour s'assurer qu'ils étaient bien là. Tandis qu'il espérait tomber sur une quelconque proie le sous-chef remarqua la silhouette tordue de l'arbre creux. L'arrêt fut net alors que son regard balayait la scène. Mieux valait ne pas trop s'en approcher, il ne souhaitait pas dérangé un caméléon. La haine qu'il avait accumulée pour eux s'était tassé pendant les deux précédentes années de sa vie ayant presque disparu. Mais la raison principale pour laquelle il ne voulait trop s'approcher du lei était surtout qu'insociable comme il était il ne souhaitait croisé personne. Agréable ou pas, chaton ou adulte, soldat ou caméléon. Il ne voulait croiser personne. Son museau se tendit vers le ciel tandis qu'il pouvait apercevoir à la teinte des nuages que le soleil déclinait. Il ferma les yeux tandis que quelques flocons tombèrent sur son visage. Non pas parce qu'il en appréciait la texture, mais juste pour éviter de se les prendre dans les iris. D'ailleurs il s'ébroua agacé par ce contacte froid qui n'était pas le bienvenue.
Bientôt il avait atteint la cime de plusieurs pins. S'il tournait la tête Rivaille pouvait toujours apercevoir la silhouette de l'arbre creux. Ses muscles fin roulèrent sous sa peau une dernière fois avant qu'il ne s'arrête au milieu des racines, s'asseyant sur la neige la queue enroulée autour de ses pattes. D'un mouvement de tête il finit par enfiler sa capuche qui cachât son regard gris-bleuté comme d'habitude. Ainsi il espérait protéger ses oreilles du froid et son pelage de l'humidité de la neige. Il resta là un petit moment à observer sont souffle se transformer en nuage quand une effluve monta à ses narines. Felinae, rien à craindre. Le mâle ne bougea pas d'un poil tandis qu'il pouvait entendre le crissement de la neige derrière lui. Seul ses yeux se redressèrent vers l'horizon en face de lui.
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Dim 27 Déc - 16:57
Je marchais sur le sol entièrement recouvert de neige. Mes pattes se déposaient avec douceur dessus, la faisant crisser à chaque pas. Mes coussinets me brûlaient atrocement. Ils étaient gelés. J'avais hâte que cette neige fonde très vite. Mais j'aime aussi la neige... J'avais envie que le dégel soit vite là, bien sûr, mais j'avais aussi envie de profiter des flocons... Le regard prostré, fixé sur le sol Je ne savais pas où mes pattes me guidaient. Je voulais juste que je me trouve un tronc d'arbre, une pierre ou une branche, enfin n'importe quoi tant que ce n'est pas couvert de neige froide, glaciale.
Chaque pas me faisait mal, très mal. Mais je ne laissais paraître aucune émotion sur mon joli visage doré. La neige n'était pas vraiment faite pour moi, à vrai dire. Je ne m'en rendais compte que maintenant... Moi, je préfère m'amuser comme un chaton naïf dans les feuilles mortes en automne et me reposer à l'ombre dans une atmosphère chaude l'été. Mais l'hiver était nécessaire à la Terre, car elle permettait à la végétation et aux créatures de se reposer pour être en pleine forme ensuite. Oui, c'était bien utile... Malheureusement, nombreux sont les félins qui ne croient pas à cette fonction très importante aux autres saisons. C'est primordial, l'hiver, pour accéder ensuite au printemps, à l'été et à l'automne. Mais personne ne comprend cette saison froide et peu accueillante... Elle me faisait un peu penser à Pandémie.
Quand je relevais les yeux, j'aperçus à plusieurs longueurs de queue un chat, un mâle gris foncé presque noir, avec une cape verte et aux crocs aussi étincelants que la neige. Ses oreilles tressaillirent quand il m'entendit approcher, mais ne s'en soucia pas. Il continua de fixer l'horizon, comme en proie à de doux souvenirs. Alors, sans réfléchir, accompagnée de mon souffle se transformant en petit nuage à chaque expiration, je m'assis calmement à côté de celui qui portait l'odeur de ma Guilde. Je ne frôlais pas son pelage mais je n'étais pas à deux mètres de lui. Puis, un air calme sur le visage, sans détourner la tête de l'horizon, je miaulais:
"-Bonjour..."
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Mer 30 Déc - 20:20
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|Rivaille & Asumi|
De doux souvenirs? Non, pas vraiment. Avait-il au moins de doux souvenirs à se remémorer? Sa vie n'avait était que dur et froide. Non ce n'était pas une vie horriblement triste à en faire des histoires d'horreur. Juste une vie dur et froide, élevé par un père qui le battait afin de devenir le meilleur des soldats, il avait accepté sa condition et ne s'était jamais plain. Non il n'avait jamais haïe son père, bien au contraire...Il le remerciait, oui, sans lui il n'aurait jamais put devenir le combattant qu'il était, sans lui personne n'aurait cru en sa personne à cause de sa petite taille, sans lui il n'aurait pas était fort, aurait laisser ses sentiments ressortir, chose qui n'arrivait et n'arriverait jamais. Il sentit la présence d'une femelle à ses côté, plus grande que lui évidement.
"Bonjour..."
Le sous-chef continua de fixer l'horizon, tout comme elle d'ailleurs. Elle avait l'air calme, tant mieux.
"Bonjour."
Que pouvait-il dire de plus? Quelque chose comme lui demander comment elle allait, où bien se présenter. Mais lui et la socialisation ça faisait deux, Rivaille était aussi sociable qu'un rat mort. Sa queue s'enroula autour de ses pattes. Tant mieux si la femelle à ses côtés ne le touchait pas, il ne supportait pas le contact physique.
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Jeu 31 Déc - 14:32
J'agitais tranquillement mes oreilles. Il était tout petit, et avait les yeux gris pâles. Il avait pas du tout l'air, mais alors pas du tout bavard. C'était peut-être mieux comme ça, après tout. Moi aussi, je n'avais pas envie de discuter de tout et de rien.
"-Bonjour."
Bon. Cette "conversation" ne rimait à rien, n'avançait pas. Finalement, j'aurais peut-être préféré me mettre à côté d'un autre félin que lui... D'ailleurs, quand je tournais la tête vers lui pour le regarder, il me rappelait vaguement quelqu'un que je ne connaissais pas trop... Je détournais la tête vers l'horizon en me creusant la cervelle pour retrouver cette personne... Son pelage gris cendré, cette même forme de tête et de queue... Ah, ça me revient... Je ne sais plus où j'avais déjà vu ce félin, mais il était très grand, beaucoup plus grand que lui, et avait d'immenses crocs de devant. Peut-être étaient-ils frères, ou de la même famille? Ce serait possible. J'essayais de me concentrer sur ma mémoire, sur la conversation que j'avais vaguement entendu ce jour-là... Et deux noms ressurgirent dans ma tête.
"-Rivaille? Est-ce vous? Ou bien êtes-vous Levi?"
Il était de ma Guilde, et d'un physique plutôt étonnant... Pourquoi ne l'avais pas remarqué plus tôt?
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Lun 25 Jan - 13:41
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|Rivaille & Asumi|
Un silence tomba entre les deux chats. Un silence appréciable, sont regard toujours fixer sur l'horizon le sous-chef ne bougeait pas d'un poil, ne pensant absolument à rien et se contentant de dévisager le paysage. Sa capuche tombant sur les yeux le força à lever un peu plus le menton pour détailler le soleil avant que sont regard fui cette source trop lumineuse.
"-Rivaille? Est-ce vous? Ou bien êtes-vous Levi?"
Le regard de Rivaille ne changea pas, cette question était certainement ce qu'on lui demandait le plus. Le sous-chef bailla l"légèrement et finis par répondre.
"Rivaille."
Il n'aimait pas sont frère, du moins pas pour le moment, c'était à cause de lui qu'il avait du rejoindre les Felinaes et cela ne faisait pas de lui le félin le plus ravie du monde. Oui certe, il avait un rang haut et plus confortable que quand il n'était qu'un simple soldat, mais se retrouver à défendre au péril de sa vie ses pires ennemies lui faisait bizarre. Toutefois il ne s'en plaignait pas. Il savait que pas mal de ses hommes doutait de lui, après tout, c'était un ancien soldat, peu-être un espion! L'habitude de se genre de remarque faisait qu'il ne les entendait même plus, il n'avait, d'après lui, rien à prouver et sa loyauté était déjà assez marqué.
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Mar 26 Jan - 19:54
Il le cilla pas. Ce félin était bien calme... D'un calme appréciable, d'ailleurs. Par cette froide journée, m'amuser à faire taire des insolents ou des excités m'auraient encore plus fatiguée que je ne le suis en ce moment. Mais je savais que ce chat gris, avec sa cape verte foncée qui lui tombait légèrement sur les yeux, cachait sans doute des souffrances. Enfin, je crois. Ps de jugement hâtif...
"-Rivaille."
Je crus percevoir une très faible teinte de lassitude dans sa voix. Peut-être était-ce la question qu'on lui posait le plus! Je regrettais un peu de lui avoir posée sans réfléchir, mais ç'aurait été impoli de fouiller son esprit ou sa mémoire pour savoir directement son nom. Je me demandais aussitôt quel était son pouvoir. Peut-être aurais-je l'occasion de le découvrir plus tard, néanmoins...
"-Vous n'êtes point bavard, Rivaille... Mais peut-être est-ce mieux ainsi pour moi..."
J'avais lâché un petit soupir et affichait une mine triste et mélancolique sur mon visage d'habitude si faussement joyeux. Peut-être que j'allais le froisser... Non. Je pense qu'il n'est pas du genre à se vexer pour ça... Enfin, je crois. J'attendis une réponse incertaine venant de Rivaille qui fixait toujours l'horizon calmement.
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Mar 26 Jan - 23:27
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|Rivaille & Asumi|
"-Vous n'êtes point bavard, Rivaille... Mais peut-être est-ce mieux ainsi pour moi..."
Non en effet, Rivaille n'était pas du genre à se vexé facilement, bien au contraire. C'était un mâle inébranlable, intouchable et inaccessible. Mais cela n'était pas qu'un atout, c'était tout aussi un défaut, se refermer complètement sur soit était une petite faiblesse que possédaient tout ceux qui n'avaient pas eu la force de continuer de sourire. La force de sourire il ne l'avait jamais vraiment eu de toute manière, depuis qu'il était petit il n'était qu'un caillou inexpressif, bien trop calme. Mais quand un père vous y force et vous bats, avez vous d'autres échappatoire? Il ferma les yeux un instant.
"Je n'ai jamais eu le don pour parler de manière très agréable aux autres."
Dit-il en laissant sa queue onduler doucement dans l'air froid.
"Mais je ne mord pas."
Du moins, pas sans raisons. Ses oreilles remuèrent tandis qu'il observa sont souffle se changer en petit nuages blanc et se synchronisant étrangement bien avec celui de la femelle à sa droite.
"Et tu es?"
Pas qu'il s’intéressait à l'autre chatte mais il lui était essentiel de connaître les noms des chats de sa guilde n'es pas? Ses pupilles toujours fixer sur l'horizon daignèrent glisser sur le côté pour observer sa sœur de guilde. Une jolie chatte doré dotée d'une tache noir en forme de lune et aux yeux bleu. Une femelle qui aurait certainement put attiré plus d'un mâle. Rivaille ne cherchait pas de relation amoureuse, il n'y voyait aucun intérêt et n'avait juste pas un cœur assez ouvert pour aimer une personne. Toute fois c'était un mâle comme un autre et un coup d'un soir ne se refusait pas. Il chassa ces pensées masculines d'un coup de queue et reporta sont attention sur l'horizon.
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Sam 30 Jan - 12:57
[J'ai les yeux verts, pas bleus! ]
J'en étais sûre à présent, ce mâle froid et renfermé sur lui-même cachait des souffrances. Mon pouvoir se déclencha contre mon gré malgré ma curiosité et ma "politesse"; il avait eu une dure enfance. Je sentis un sentiment de pitié au plus profond de mon être, mais refusait de lui monter qu'il me faisait de la peine. D'abord, je pense qu'il ne voudra jamais me confier quelque chose. D'ailleurs, a-t-il déjà soufflé un secret à quelqu'un? J'en doute fort, mais peut-être n'est-ce qu'une simple hypothèse stupide de ma part, comme d'habitude.
"-Je n'ai jamais eu le don pour parler de manière très agréable aux autres."
... Le pauvre... Je ne sais pas s'il aimerait qu'on le plaigne comme ça, à voix haute. Mais je ne savais pas trop quoi ressentir pour Rivaille, ni comment lui faire comprendre ou lui montrer.
"-Mais je ne mords pas."
J'espère bien! Mais bon, je commençais à me lasser de cette froide conversation. On tournait en rond, ça stagnait, et je commençais à avoir des fourmillements dans les pattes. Pourquoi tu ne bouges pas, Rivaille? C'est pas que j'aimerais courir dans la neige, mais au moins marcher! Bah, de toute façon, je n'avais pas besoin de son autorisation. En fait, c'était bizarre que le sous-chef des Felinaes, je ne l'ai pas vu plus tôt. Mais il ne doit pas être très sociable. Il remua ses oreilles grises, et mon regard dériva quelques instants sur sa cape verte terne, qui semblait être douce au toucher. Je retins mon envie et abattit mes oreilles en arrière pour me concentrer.
"-Et tu es?"
Il s'intéressait au moins à mon nom, c'était déjà bien. Mais moins je ne suis rien, je ne suis pas importante, personne n'a besoin de moi et je ne dépends de personne. Du moins, j'essayais. Je ne voulais pas qu'on me sauve la vie, je ne voulais pas avoir de dettes envers quelqu'un, même si ça ne dérange pas la personne. Moi, je vous sauverai, bien sûr. Mais vous pouvez me laisser mourir, ce ne sera pas une grande perte après tout... Mince, mince, mince, dès que je ne dis ou ne fait rien, je commence à avoir de mauvaises pensées. Rivaille, lui, détourna ses yeux rivés sur l'horizon pour me jeter un coup d'œil rapide. Il sembla réfléchir quelques instants, puis agita sa queue. Il reporta ensuite son attention devant lui.
"-Je suis Asumi."
Je voulais dire autre chose pour faire avancer la conversation, mais les mots restaient coincés dans ma gorge. Il semblait si calme, si froid, que j'avais l'impression que le moindre de mes mots pouvaient l'énerver, ou l'agacer. Pourquoi? J'en savais rien, c'était une impression vraiment bizarre, et que je n'aimais pas le moins du monde. Les oreilles toujours rabattues en arrière, l'air à la fois concentrée et perplexe, la tristesse se déversait peu à peu en moi. Pourquoi ne riait-il pas? Pourquoi ne voyais-je jamais la moindre ombre d'un sourire sur son visage constamment inexpressif? Pourquoi ne ressentait-il jamais de joie? Mon cœur me faisait mal. A la fois parce que ça me faisait vraiment de la peine pour lui, et aussi parce qu'il me faisait vraiment mal. Ce n'était pas le coup des émotions, cette fois-ci.
Je me repliais sur moi-même, le souffle coupé. Etait-ce Rivaille qui m'avait fait ça? Mon cœur semblait prêt à exploser, ou voulait s'arrêter de battre. Si c'était lui, pourquoi avait-il fait ça?! Mais déjà, mes pattes se dérobèrent sous moi et je me retrouvais couchée sur le flanc dans une fine couche de neige. Ma vision se troubla et ma douleur, elle, se renforça dix fois plus. J'avais du mal à respirer, et mes griffes raclaient la terre, tandis que j'étais en train de me tuer de l'intérieur. Qui m'avait fait ça? Je pensais à moitié que c'était Rivaille, et l'autre moitié je me disais qu'il ne pourrait pas faire ça sans raison valable.
Dernière édition par Asumi le Dim 31 Jan - 11:23, édité 1 fois
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Sam 30 Jan - 22:05
[Ahhh, scuzy, j'suis aveugle xD. Au fait, Asumi est grande ou pas?]
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|Rivaille & Asumi|
"-Je suis Asumi."
Un silence suivis les paroles de la chatte. Rivaille entendis un bruit de crissement de neige, à nouveau sont regard se déplaça pour fixer la jolie chatte. Elle était recroqueviller sur elle, tremblante. Le sous-chef archa un sourcil, il s'apprêta à lui demander si elle avait froid, prêt à lui prêter sa cape comme il l'avait fait avec la guérisseuse la dernière fois. Mais bientôt la femelle s'écroula au sol, elle convulsa presque sur la neige. Le mâle se leva soudainement, sa capuche retombant en arrière suite au mouvement brusque. La santé de ses subordonnés était une chose de haute importance pour lui. Pas qu'il était attachés à ces derniers, mais il ne supportait pas les morts inutiles et ferait tout pour éviter ces dernières.
"Hey?"
Il se pencha sur la femelle doré en posant sa patte sur sont flanc pour vérifier son rythme respiratoire, hélas pour lui, il n'y connaissait rien en médecine si ce n'était que les premiers gestes.
"Asumi tu m'entends?"
Demanda t-il en fixant la Felinae. Rivaille fixa le foulard qu'elle possédait autour du cou et le retira pour aider sa respiration d'un coup de croc bien placé. Il dit alors d'un ton autoritaire qu'il tentait de garder rassurant. tentait.
"Reste avec moi tu veux? Respire."
Il regarda autour de lui, aucun signe de vie. Le jeune mâle se dit que si la situation empirait il utiliserait sont pouvoir pour chercher de l'aide aussi vite que possible ou pour, dans le pire des cas, ramener la femelle. Il ôta sa cape pour la draper autour de la chatte, il ne fallait pas qu'elle attrape une morsure du froid ou que ce dernier agrave sont état. Il sentit le froid le transpercer plus encore et ce jusqu'aux os mais ne s'autorisa pas à trembler.
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Ven 5 Fév - 19:53
Il se leva soudainement après avoir pris un air étonné. La neige crissa lorsqu'il vint vers moi. Ce n'était donc pas lui qui avait provoqué cette douleur atroce à mon cœur fragile. Ce n'était sûrement pas quelqu'un d'autre, nous l'aurions sûrement entendu. Comment avais-je pu accuser comme ça Rivaille? Il n'y était pour rien.
"-Hey?"
Le sous-chef posa sa patte grise et froid sur mon flanc qui se soulevait irrégulièrement. Le souffle court, je sentais la fièvre monter. Je ne savais pas pourquoi mon corps avait réagi comme ça, je voulais simplement que ça s'arrête. Tout de suite. Je priais et suppliais Rivaille intérieurement de me tirer de là. Le problème, c'est que j'avais la désagréable impression qu'il ne savait pas quoi faire. Moi non plus, j'étais nulle en soins respiratoires. J'aurais dû me renseigner...
"-Asumi tu m'entends?"
Oui, sa voix résonnait dans ma tête, à la fois faible et assourdissante, comme si ses paroles frappaient ma boîte crânienne. J'étais en nage, incapable de respirer. Etait-ce dû à mes problèmes de cœur? Sûrement. Mais je n'aurais jamais imaginé que ce soit aussi douloureux. Rivaille retira mon bandana habilement. Il me dit d'un ton qu'il voulait sûrement rassurant:
"-Reste avec moi tu veux? Respire."
Je voulais bien! Mais tous mes efforts étaient vains et je me vidais de mes forces. La voix du sous-chef devenait de plus en plus inaudible, tout autour de moi n'était plus que néant. J'avais peur. Est-ce que j'allais mourir? Je ne voulais pas finir comme ça. Pas avant d'avoir pu accomplir quelque chose de vraiment important dans ma vie. Pas avant d'avoir su si j'étais vraiment utile dans ce monde où régnait une guerre stupide sans fin. Je me forçais à arrêter de gesticuler dans tous les sens. La respiration sifflante, ma vue se brouilla encore plus. Et là, tout devint noir.
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Sam 6 Fév - 21:55
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|Rivaille & Asumi|
Pas de réaction, la femelle ne répondait pas, secouer de spasme. Quand soudain, plus rien. Les muscles de la chattes doré se détendirent, reposant mollement au sol. Le sous-chef posa alors rapidement sa patte sur la gorge de sa subordonné et plaça sont oreille prés de sont museau. Elle respirait. Soulagement, sa queue fouetta nerveusement l'air.
"Bordel de merde."
Cracha t-il dans un souffle tandis qu'il s’aplatit au sol pour se glisser sous la patte avant droite de la féline avant de la hisser sur sont dos. Elle était plus grande que lui et il ressentit désagréablement le poids de cette dernière sur ses épaules. Il se plaça sur ses appuies pour être sur que l’inconsciente ne tombe pas et se mit alors à courir. Quand il fut sur qu'Asumi ne tomberait pas le jeune mâle utilisa sont pouvoir, il atteint alors une pointe de vitesse physiquement impossible pour un être normal. A ce rythme là ils seraient au camp en un rien de temps, mais il s'épuiserait vite, surtout avec une personne plus lourde sur ses épaules lui demandant un effort considérable. Le souffle cours il continuait alors sa course contre la montre. Bordel, dans quoi se foutait-il encore? Mais là était sont boulot, veiller sur la vie de ses subordonnés. Non ce n'était le genre de choses qu'il appréciait faire, sauver la vie des gens, mais il ne supportait pas non plus les morts inutiles.
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Sam 13 Fév - 14:26
Je sentais le souffle chaud et régulier de mon aîné. Il a posé une patte sur ma gorge, je crois. Ça me chatouille. Je ne vois que du noir. Le néant. Je n'arrive pas à bouger. Mais la douleur s'est calmée. Enfin, enfin je peux respirer plus librement. Je n'ai plus très mal maintenant.
J'entends Rivaille cracher quelque chose. Il est en colère? Je l'embête. C'est de ma faute, j'imagine. Et il me hissa sur son dos. Je suis toute faible, toute molle. Je n'arrive pas à bouger une patte, à articuler des excuses. Seul le bout de ma queue gigote faiblement. Et là, je crois que j'ai compris le pouvoir du sous-chef des Felinaes; il était super rapide. Il voulait m'amener où? Je ne savais pas. Bon, moi j'ai très envie de dormir. Alors je sombre dans un sommeil sans rêves.
Quand j'ouvre les yeux, il est toujours en train de courir. Il est fatigué. J'arrive à entrouvrir la gueule pour miauler quelque chose:
"-Je suis désolée. Mon corps est fragile et il m'arrive de faire des crises assez violentes. Je peux marcher si vous voulez, cela vous évitera de perdre encore plus d'énergie."
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Mar 16 Fév - 12:16
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|Rivaille & Asumi|
"Je suis désolée. Mon corps est fragile et il m'arrive de faire des crises assez violentes. Je peux marcher si vous voulez, cela vous évitera de perdre encore plus d'énergie."
La voix faiblarde de la femelle monta aux oreilles du sous-chef. Il continua sa course avant de lâcher sans quitter du regard l'horizon devant lui.
"Encore en vie?"
S'en suivit un petit moment de silence, seulement coupé du bruit du vent et de celui de ses pattes frappant la neige.
"On est bientôt arrivé."
Il ralentis doucement, le souffle court il se stoppa quelque instant pour reprendre sont souffle. 10 minutes de course...C'était mieux qu'une heure pour un chat normal, voir plus long. Il s'approcha du camp et finis par déposé la femelle à sont entrée. Il laissa échapper un soupir fatiguer.
"Va te reposer."
Commanda t-il, et au cas où elle serait trop borné pour lui répondre qu'elle allait bien ou autre il rajouta séchement.
"C'est un ordre."
Avant de s’asseoir pour reprendre sont souffle et calmer la pulsion de ses battements de cœur.
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Sam 20 Fév - 11:44
Il ne répondit pas tout de suite, mais continua de courir en regardant devant lui. Ça me faisait bizarre d'être sur le dos de quelqu'un de tout petit -qui se trouvait être le sous-chef de ma Guilde- et d'aller très vite. C'était plutôt pas mal, comme pouvoir. Mais était-il utile dans les batailles? Je ne le savais point, et je n'arrivais pas trop à parler, alors pourquoi gaspiller le très peu d'énergie que j'avais?
"-Encore en vie?"
Mais euh! Ce n'était pas de ma faute! Et c'est pas marrant!... Comment pouvais-je savoir que mon corps était aussi fragile à... Je ne savais même pas à quoi il était sensibilisé... Je me sentais encore mal, les oreilles un peu bourdonnantes et ma vue complètement floue. J'entrapercevais quand même la neige immaculée qui n'avait pas trop résisté à la chaleur annonçant bientôt l'arrivée du printemps. Qui dit printemps, dit petites bêbêtes comme les grosses, dit fleurs, dit herbe, dit bonne température... C'était étonnant de constater que la nature était en train de s'épanouir alors qu'il y a quelques temps, tout était chaos, mort et désordre. Malheureusement, il restait encore quelques sombres lieux de ce genre. Le Centre, peut-être le QG des Soldats? Je n'avais aucune envie d'aller m'aventurer là-bas pour aller vérifier. Ma curiosité a des limites, tout de même...
"-On est bientôt arrivés."
"Ne t'inquiète pas", voulait-il me dire? Sa voix sonnait tout comme. Je me sentais un peu rassurée, avec un aîné comme ça. Sa froideur cachait de sombres secrets, je n'en doutais pas. En général, tous les gens comme lui ou les fous ont eu un rude passé. Heureusement que je n'ai pas sombré dans le néant de la folie à cause de la tristesse... Cette seule pensée me fit quelque peu frissonner. Et j'espérais que Rivaille prenne cela comme à cause du froid encore mordant. Il ralentit avec douceur, lorsque j'aperçus l'entrée du camp. Je pouvais facilement y accéder, même avec ma faiblesse, et j'avais honte à présent. A cause de qui ce mâle gris, qui avait des responsabilités et sûrement d'autres affaires à régler -d'après moi-, avait utilisé son pouvoir? Bingo! C'est moi, bravo, vous êtes vachement perspicaces... Pfff... Non, je ne dois pas penser comme ça. Ou alors, tout ce que j'ai construit jusqu'ici, tout ce que j'ai enduré, tout cela n'aura servi à rien. Il m'avait déposé sur la fine couche de poudreuse, essoufflé.
"-Va te reposer." Miaula-t-il dans un soupir exténué.
Puis, comme s'il regrettait de ne pas avoir miaulé plus rudement -ce qui fit trembler mes moustaches de rire- il rajouta d'un ton beaucoup plus autoritaire:
"-C'est un ordre."
Il s'assit ensuite pour reprendre une respiration normale, et moi, je me relevais difficilement. Je me tournais alors vers lui et rougit en détournant le regard, tout en disant timidement:
"-Merci... Merci énormément."
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Dim 21 Fév - 12:43
Are you coming to the tree?
Feat Asumi
A quoi sont pouvoir aurait-il bien plus servir en pleine bataille? A énormément de choses. La vitesse est un élément d'une importance énorme pour un combattant. Comment pensait vous qu'il puisse courir aussi vite sans raté chacun de ses virages et sans se prendre chacun des obstacles sur sa route? Lorsque Rivaille cours le monde autour de lui semble ralentir. Par conséquent, si lui ne semble avoir aucun soucis à se déplacé dans un monde si ralentis les autres le voient passé à une vitesse ahurissante. Ainsi en plein combat cela peu lui permettre de frappé plusieurs adversaires à la suites sans que ces derniers est à peine le temps de le voir arrivé. Asumi, elle sembla rire légèrement puis rougis en détournant le regard.
"Merci... Merci énormément."
Il la fixa un instant avant de répondre en ondulant lentement la queue.
"J'allais pas te laisser crevé."
Jamais il ne laisser un de ses subordonnés mourir sous ses yeux sans rien faire. Elle était en vie c'était tout ce qui comptait.
HRP:
Du coup on s'arrête là ou tu souhaite continuer? Peu-être lancer un autre RP? Comme tu veux xD
codage by Reira
Dernière édition par Rivaille le Dim 6 Mar - 12:19, édité 1 fois
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Sam 27 Fév - 18:14
Il me fixa, puis ondula sa queue en me répondant de sa voix neutre, voire froide habituelle.
"-J'allais pas te laisser crever."
Ouais, c'est sûr que c'est un peu évident pour le sous-chef d'une Guilde de protéger ses membres, non? Enfin, j'espère que toute autre personne que Rivaille m'aurait porté secours aussi... Il faut de toute façon que je voie quelqu'un pour qu'il me dise ce qu'il ne va pas chez moi... Et pourquoi mon corps a réagi aussi violemment à quelque chose. Je déteste être ignorante, surtout si ça me concerne. Et si c'est grave. Mais je redoutais une nouvelle crise. Oui... J'ai peur. J'ai peur que ça recommence, j'ai peur de ressentir à nouveau une telle souffrance, si vive, si présente, qu'à peine j'y pensais cela me faisait frissonner. J'avais tellement peur, j'avais tellement honte que ce mâle à la cape m'ait vue me tordre, en train de me battre pour résister. Je ne veux souffrir devant personne, et encore moins devant lui. Mes traits de visage reconnaissants se durcirent légèrement.
Je ne veux pas que le monde autour de moi prenne conscience de mes douleurs. J'affiche devant les autres un masque de sérénité et pleure dans l'ombre. C'est très bien comme ça, et je veux que ça continue. Ou pas?... J'en ai marre d'hésiter, de ne pas savoir ce que je veux vraiment. Est-ce que je voudrais vraiment avancer comme ça dans la vie, en me fragilisant de plus en plus, sans que personne ne s'en rende compte, sans que personne ne vienne me consoler, me secourir? Mon pouvoir se déclencha automatiquement, quasiment machinalement. Et je ne fis rien pour l'en empêcher. Elle était en vie c'était tout ce qui comptait. C'était ce qu'il pensait. Une colère noire s'empara de moi, et les poils de ma nuque se hérissèrent fortement. Je me levais, furieuse, fixant le sol en lui disant d'une voix mêlée de tristesse et de colère:
"-Non, tout ça ne sert à rien! Ça ne sert à rien de vivre si l'on est constamment triste, si on n'a plus le goût ni la joie de vivre!! Et je ne veux pas être forcée. Je ne veux pas qu'on sache!!"
Je ne savais pas pourquoi je m'énervais contre Rivaille comme ça. Il m'avait secourue, alors cela pourrait peut-être même le froisser. Mais c'était vrai, je détestais qu'un veuille forcer les autres à s'accrocher désespérément à la vie, à une vie qui les dégoûtaient eux-mêmes, eux qui n'avaient plus envie de vivre. Alors, d'une voix toujours vibrante et tremblante, je me tournais dans la direction opposée du QG malgré mes angoisses et miaulais:
"-Merci de m'avoir aidée! Je m'en vais!"
J'avais un peu l'impression d'être une idiote. De toute façon, c'est ce que pensent les autres de moi. Alors à quoi bon faire cela? Pourquoi insister, pourquoi leur faire penser que je ne suis pas ce qu'il croient? C'est difficile, très difficile. Et complètement inutile. On perd son temps, voilà. Alors pourquoi je devrais faire comprendre à mon supérieur que certaines personnes ne voulaient plus vivre, en étaient forcées et se décourageaient encore plus?
EDIT: [On continue un peu ici et après on en commence un autre? T'en penses quoi? :) ]
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Dim 6 Mar - 12:50
Are you coming to the tree?
Feat Asumi
Elle semblait soudainement attristé, énervé, bref troublé. Rivaille n'en avait au finale pas grand à faire mais toute fois il entendit les paroles de la femelle:
"Non, tout ça ne sert à rien! Ça ne sert à rien de vivre si l'on est constamment triste, si on n'a plus le goût ni la joie de vivre!! Et je ne veux pas être forcée. Je ne veux pas qu'on sache!! Merci de m'avoir aidée! Je m'en vais!"
Ça ne sert à rien de vivre si l'on est constamment triste, si on n'a plus le goût ni la joie de vivre. C'est là qu'il se posa la question. Avait-il eu cette fameuse joie de vivre? Mhn, oui certainement quand il était petit mais il ne s'en souvenait plus. Dressé comme une machine par son père il n'avait pas le droit de sourire, de s'amuser ou de faire autre chose que s’entraîner et au finale voilà qu'il se demandait ce que c'était que la joie de vivre. Oui au final Rivaille ne savait même pas pourquoi il vivait, il semblait suivre un devoir flou survivant un peu plus chaque et se réveillant sans savoir pourquoi. Au finale sa vie n’avait pas de sens et il ne lui en avait pas trouver, peu être qu'il ne chercher pas à le découvrir. Pas d'amis, pas vraiment d'ennemis il s'attelait à sauver des vies comme une machine qui ne savait faire que cela. L'ironie était que pourtant il n'avait en réalité appris qu'à tuer et à se battre et le sous-chef avait du sang sur les pattes. Si, maintenant cela lui revenait...ce sentiment de la joie de vivre il l'avait connu.
Le jeune chaton s'était levé ce matin là. Enfermer dans cette pièce il ne semblait toute-fois pas s'en plaindre il n'avait jamais rien connue d'autres que ces murs blanc, froids et cette air stagnant. Sa mère s'était appliqué à lui faire sa toilette. Il avait demander si il y avait quelque chose d'autre existant derrière cette sale et elle lui avait répondu qu'il le saurait quand son père viendrait le chercher un jour. Rivaille trépignait d'impatience à cette idée et sa mère lui avait dit qu'il devait être un grand chaton fort et prêt pour sont paternelle. Mais l'idée qu'il rencontre le mâle ne semblait pas la rendre heureuse, bien au contraire. Le jour ou son père était venue le chercher elle avait collé contre elle le chaton disant qu'il était trop tôt. Et quand il partit avec sont père il ne revint plus avec le sourire, plus jamais. Il avait perdu son semblant d'innocence et ne passait pas une journée sans se prendre des véritables raclés à l'entrainement et sans revenir avec de multiples égratignures et ouvertures. Il s'était endurcie et devant sa mère il s'était peu à peu transformé en bloque de béton.
Au fond le passé était le passé. Tragique ou pas c'était derrière lui.
"Cesse de te plaindre sur ton sort, il y as plein de gens qui ne savent même plus pourquoi il se réveille le matin mais qui se la ferment."
Il fouetta l'air de la queue face à l'insolence de son subordonné mais ne dit rien. Que voulait t-elle dire par je ne veux pas qu'on sache? Parlait-elle du fait qu'elle clamse sur le sol de manière aléatoire?
"Avant de chercher à cacher ta faiblesse, apprend à la contrôlé."
HRP:
Très bonne idée!
codage by Reira
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Ven 18 Mar - 18:08
"-Cesse de te plaindre sur ton sort, il y as plein de gens qui ne savent même plus pourquoi ils se réveillent le matin mais qui se la ferment."
Je me suis arrêtée. Mon pelage était hérissé, j'avais sorti mes griffes. Mon sang bouillonnait. MOI, je me PLAIGNAIS? C'était bien la première fois. Et sa phrase, qui aurait dû calmer un Felinae aurait docilement demandé pardon ou serait parti bien sagement au QG. Mais ça, c'était des gens qui se plaignaient tout le temps, pas comme moi. A ce que je sache, personne à part Rivaille savait -et encore, je lui ne lui ait quasiment rien dit- que je souffrais. que je me battais. Chaque seconde, chaque instant, mon cœur se fissurait un peu plus. Rares étaient les personnes qui ralentissaient le compte à rebours mortel. Car, oui, je ne comptais pas mourir de vieillesse. Par parce que je n'aimais pas l'idée de finir mes jours en mourant dans mon sommeil paisiblement, non. Parce que je n'aurais plus supporté de vivre jusqu'ici. C'est impossible. Je n'y arriverais pas.
"-Avant de chercher à cacher ta faiblesse, apprends à la contrôler."
Je me retournais, mais mes sentiments avaient changé. C'était vraiment ce qu'il pensait de moi? Que je me plaignais tout le temps? Que j'étais une chouineuse? Décidément, ni les rangs et ni les guildes ne pouvaient changer l'image qu'on avait de moi... J'étais vraiment déçue. Plus en colère, triste. A cause de qui? Du sous-chef. De Rivaille, qui se la jouait dure et froid, qui cachait des choses douloureuses aussi. Pfff... Mon pelage était retombé à sa place, mais j'avais toujours les griffes sorties. je ne m'avançais pas vers lui, restant où j'étais. Mes yeux étaient troublés. Je n'avais pas envie de pleurer, j'avais envie de partir. Loin, très loin, dans un endroit tranquille et isolé, où personne ne pourrait venir.
"-Parce que tu crois que les étouffer comme tu le fais est une meilleure solution? Désolée, mais je pense que t'as pas à me donner des leçons là-dessus. Va parler froidement comme tu le fais avec tout le monde à quelqu'un d'autre que moi."
Je lui ai manqué de respect. C'est vrai. Mais lui, est-ce qu'il avait été respectueux envers moi? Sensible, compréhensif, compatissant? Ben non. Ça ne voulait pas dire que c'était mon ainé que je devais tout le temps le respecter. Si on s'amuse juste à donner des leçons comme il le fait sans penser aux autres, alors je m'en fiche totalement de ce qu'il peut penser. Je m'en fiche. Je me suis à nouveau retournée, et j'ai marché dans la direction la plus opposée au camp. Je voulais être seule. Pendant plusieurs heures, plusieurs jours. Tant pis si j'avais une nouvelle crise. De toute façon, ça c'était calmé, et je n'avais aucune envie qu'on me confie aux soigneurs et aux soigneuses. Je n'ai pas foulé le pas en trottinant, ni en courant. Je n'étais pas lente; ni trop rapide non plus. Je devenais folle.
Invité
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Sam 16 Avr - 12:56
Are you coming to the tree?
Feat Asumi
Son pelage était retombé, Rivaille l'avait observer un instant de plus avant que celle-ci ne crache:
"-Parce que tu crois que les étouffer comme tu le fais est une meilleure solution? Désolée, mais je pense que t'as pas à me donner des leçons là-dessus. Va parler froidement comme tu le fais avec tout le monde à quelqu'un d'autre que moi."
Étouffer ses sentiments? Pour lui ça l'était, mais sa philosophie n'était pas la même que celle des autres. La femelle s'était retournée d'un pas raide et s'éloignait déjà.
"Je n'ai jamais dit que mon point de vue était le bon. Après, fait ce que tu veux de mes conseilles. Quoi qu'il en soit tu n'ira nul part."
Il s'approcha d'elle, le sous-chef la suivit alors.
"Pas sans moi, je ne peu pas te laisser seul dans ton état alors que tu le veuille ou non je parasiterait ton oxygène tant que tu ne sera pas entre de meilleur pattes. Et en passant, tu devrait être plus respectueuse face à tes supérieurs."
La femelle doré était brisait, dans son état c'était compréhensible, c'était pour cette raison qu'il ne l'avait pas déjà engueuler. Bordel, tout les Felinaes était-ils donc aussi têtus? Tout les chats en besoins d'aide refusait-ils de voir un soigneur? A croire qu'ils en avaient peur.
"Mais je n'ai pas toute ma journée Asumi, ressaisie toi. Qu'es qu'il t'arrive? Si tu ne le dit à personne comment veux tu que l'on te prête main forte, comment veux tu que je face autre chose que te donner des leçons si tu ne me dit pas ce qu'il t'arrive, je ne suis pas devint."
Il marchait maintenant calmement à ses côtés, le regard toujours aussi vide et le visage toujours inexpressif, regardant droit devant lui.
codage by Reira
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Lun 20 Juin - 22:55
Up? :v
Invité
Invité
Mar 21 Juin - 18:09
Hors-RP:
Désolée pour cet énoooorme retard! >_<
"-Je n'ai jamais dit que mon point de vue était le bon. Après, fait ce que tu veux de mes conseils. Quoi qu'il en soit tu n'iras nulle part."
J'avais envie de lâcher un énorme soupir, et de me blottir dans mon nid douillet, ou sur n'importe quoi d'autre, et m'endormir. Tout ça m'avait épuisée. Vidée de toutes mes forces et de toute ma détermination, je pensais que j'étais quand même un peu têtue -peut-être plus qu'un peu, d'ailleurs-. Il s'approcha de moi, son pelage lisse frôlant mes ailes sagement repliées. Je n'avais plus envie de m'énerver contre lui. Il marchait à mes côtés, ne se lassant même pas de s'acharner après une défenseuse bornée et qui faisait des crises effrayantes et étranges. Rivaille continua de dire sur un ton toujours aussi froid et calme:
"-Pas sans moi, je ne peux pas te laisser seule dans ton état alors que tu le veuilles ou non je parasiterais ton oxygène tant que tu ne seras pas entre de meilleures pattes. Et en passant, tu devrais être plus respectueuse face à tes supérieurs."
Était-il toujours aussi imperturbable, ce mâle? Sa petite taille me faisait rire, quand il me disait de respecter mes supérieurs. J'esquissais un léger sourire en coin, retenant mes moustaches de trembler. Dans la situation dans laquelle nous étions, je pensais qu'il était préférable de ne rien dire, pour éviter d'envenimer encore plus cette conversation qui ne m'enchantait déjà guère. Du chantage, maintenant... En fait, aller au camp ou pas, je m'en fichais pas mal. Je voulais juste être seule. Je m'arrêtais au moment où il disait encore:
"-Mais je n'ai pas toute ma journée Asumi, ressaisis-toi. Qu'est-ce qu'il t'arrive? Si tu ne le dis à personne comment veux-tu que l'on te prête main forte, comment veux-tu que je fasse autre chose que te donner des leçons si tu ne me dis pas ce qu'il t'arrive, je ne suis pas devin."
Haha... La bonne question. Je levais la tête vers le ciel, l'air rieuse et moqueuse. Quelle ironie. Je veux qu'on devine, qu'on fasse attention à moi. On n'a fait que me mépriser ici, et peu de gens avaient réussi à gagner toute a confiance, aussi aveugle soit-elle. Alors je demandais seulement un peu d'attention aux autres. Quand à ces paroles, le "prêter main-forte", ça me faisait bien rire. Qu'est-ce qu'il en avait à faire de moi, celui-là? Il a autre chose à faire que de s'occuper de me ramener de force au QG, non? Il le fait par pitié, rien que par pitié. Ou, encore pire, par agacement. Mon visage prit soudain un air mélancolique. Je dis d'une voix où pointait une amertume et une tristesse palpables:
"-Je ne pourrai pas être soignée, Rivaille. Je l'ai déjà demandé. Personne ne sait comment me guérir. Et je sais que je vais mourir comme ça. Dans d'horribles souffrances, que veux-tu que je fasse d'autres choses? Je n'ai pas le courage de demander de l'aide à ceux que je ne connais pas."
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