Argh... il faisait jour, je le savais. Une lueur diffuse essayait tant bien que mal de passer à travers ces voiles qu'étaient mes paupières. Hier soir, j'étais tombé sur ma couche, épuisé par un entraînement intensif. Il y a quelques jours, des caméléons sont tombés sur une escouade de soldats, et, la plupart ne sachant pas ou ne pouvant pas se battre s'étaient réfugiés ici. Depuis ce jour bien funeste pour eux je m'entraînais jour et nuit, délaissant mes chatons et surtout, ma compagne. Un courant d'air passa dans ma tanière, comme pour venir me saluer en ce jour d'automne particulièrement froid. Je frissonnai et me décidai à ouvrir les yeux. En effet, quelques rayons de soleil filtraient à travers le mince rideau de fougères que j'avais installé quelques semaines plus tôt pour nous protéger du froid. Je jetai un coup d'oeil vers la couche de Nashira et constatai avec étonnement qu'elle ne s'y trouvait pas. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas retrouvé seul à seul avec elle, ce temps-là me manquait atrocement. Ne trouvant rien d'autre à faire, je sors de la tanière. Les rayons se mouvaient sous entre les chapeaux des champignons, éclaboussant le QG d'un rouge de sang. Une brise glacée acheva de me tourmenter, comment peut-il y avoir du soleil alors qu'il fait si froid ?. Je décidai de quitter le QG pour partir en quête de ton épouse. Je zigzaguais entre les grandes plantes, l’esprit un peu engourdis. J'entendais une cavalcade au loin, et je crus reconnaître la voix de mon fils. Mon fils. Ma fille.
J'en étais si fier !
Mes deux petites boules de poils avaient grandi si vite que je m'en étais à peine rendu compte. Ruby devenait un chat robuste, grand et fort, comme son papa, tandis que Sahara devenait plus belle de jour en jour. Ils me manquaient. Je n'étais plus habitué à ce calme dans ma tanière. Au moins, Nashira, elle, m'était fidèle ! J'ondulais entre les branches, Dans mes pensées et avec le coeur empli d'amour. J'avais quitté la Sylve depuis un petit moment, on m'aurait dit que j'étais à l'arbre creux que ça ne m'aurait même pas étonné ! En fait je ne savais pas vraiment où j'allais. Je voulais juste la retrouver. Trouver Nashira. Le soleil dardait sur mon pelage ses faibles rayons, décidément, il me suivait partout ! Je bondis par-dessus un arbre mort en pensant à ma belle. La vision de ses courbes fines, de ses yeux d'un vert émeraude, de ses rayures bleues que je trouvais si étrange au début et dont j'en connaissais le nombre exact à ce jour, son esprit, son intelligence... tout cela m'emplissait du désir fugace de revivre cette nuit à la belle étoile que j'avais passée avec elle. Ce souvenir était gisant tellement grisant ! Je plongeai dans l’air glacé, chassant ces souvenirs qui m'emplissaient de bonheur et de tristesse.
Je m’arrêtai, essoufflé d'avoir tant marché, à limite entre vie et mort. Devant moi s’étendait une clairière au centre de laquelle trônait le tant convoité refuge. J'entrai dans la clairière. Les herbes saupoudrées de verglas courbaient l’échine sous cette encombrante neige. Cet endroit était si magnifique en été... et si austère en hiver ! Je me dirigeai vers la baise et m'assis devant. Je savais qu'elle allait venir, au fond de moi j'en étais sûr ! L'amour est plus fort que tout, non ? Tu rejetas la tête en arrière, les yeux clos, savourant le calme de cet endroit. Ici, personne ne venait. Ou presque. Il y avait certes beaucoup moins de bruit qu'au QG, mais la vague idée que Nashira ne vienne pas te hantait l'esprit.
30 minutes. J'étais toujours seul... Je soupirai, désespérant peu à peu. « Au fait, t’es toujours en couplé avec la chatte ailée ? Je ne vous vois plus ensemble. » m’avait lancé un Felinae, quelques jours auparavant. « Oui, avais-tu répondu, le visage neutre mais le cœur serré. Pourquoi ? » Le matou avait haussé les épaules et était parti. comme l'assurance était absente de ma voix, j'en déduisis que je n'étais plus sûr. M'aimait-elle toujours ? Je ne savais plus. J'ai l'impression d'avoir vieilli de 100 ans depuis que j'ai eu des gosses ! Déjà qu'ils avaient rapidement grandi et qu'en plus j'étais surchargé de travail... enfin, tout cela me donne l'impression d'être seul au monde. Mais elle devait venir. Il le fallait.
Nashira. Viendras-tu Nashira ? Je repensai à notre rencontre. Enfin plutôt à notre COLLISION ! Je marchais tranquillement comme tous les matins, au bord du ruisseau, quand un tourbillon de poils auburn m'était tombé dessus. En premier temps je me disais ''Qui est-elle ?'' , ''comment est-elle tombée du ciel ?'' la scène en était presque comique. Puis ce sentiment naquit en moi. C'était comme si je la connaissais depuis toujours, alors que je l'avais ''rencontrée'' il y avait à peine 5 minutes... Ah, l'amour.
Je soupirai. C'était si loin !
Au fur et à mesure que le soleil achevait de grimper dans le ciel, mon désespoir ne cessait de croître. Je regardai mon ombre au sol, presque déçu de ne pas voir apparaître celle de Nashira, devant la mienne. Je levai la tête, regardant vers le ciel. Ah le ciel... des nuages blancs et gris fesaient la course, espérant sûrement gagner l'attention du soleil, qui restait néanmoins immobile devant le spectacle. Rah, tout me rappelait Nashira ! Je crois que je me fais des illusions, elle ne viendra pas...
Soudain, j'entendis un bruit. Je baissai la tête vers le sentier qui m'avait fait déboucher ici et resta bouche bé , ouvrant en grands mes yeux à présent brillants. Sur le chemin se dressait une féline que je reconnus sans mal. Nashira. Elle était venue ! Je ne pouvais pas dissimuler mon bonheur, alors j'accourus vers elle et plantai mon museau contre le sien. J'humai son doux parfum, et dis d'une voix dégoulinante d'amour :
- Bonjour !
C’est bien elle ! Elle est venue pour moi ! J'avais presque envie de me pincer, pour être sûr de ne pas être victime d'une farce venant de mon esprit, mais cette fois j'en étais sûr. C'était bien elle. Et elle m'aimait.
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Ven 4 Déc - 22:57
Je regarde avec amour les deux petites boules de poils se courser l’une l’autre. Sahara n’arrête pas de miauler de désespoir avec un frère qui lui saute tout le temps dessus. Le chaton couleur sable court donc partout dans une clairière du QG. Essayant de semer son implacable frère, Ruby. Certains Caméléons, un peu perdus, regardent la comique scène, sur leurs réserves, encore et toujours, cependant. Ils me jettent de furtifs regards que je rends avec un sourire. Je reporte mes yeux sur mes chatons, un air doux et protecteur sur le visage. Tandis qu’un ombrageux voile de multiples pensées m’accable.
Comme à mon habitude, tôt le matin je me lève pour m’occuper de mes enfants jusqu’à ce qu’on m’assigne une tâche. Je suis donc là, allongée dans l’herbe à moitié gelée d’une clairière attenante au QG. Je surveille Sahara et Ruby qui se coursent. Ils ont tellement grandis… Sahara devient plus fine sur ses pattes qui commencent à s’allonger. Son frère, quant à lui, bien au contraire, ne perd point ses courbes d’enfants mais en gagnent, au profit de muscles. Ses petites pattes se sont quand même agrandies. Grâce à elles, il dépasse presque sa sœur. Les hauts champignons nous cachent à moitié le soleil de cette fin d’automne. Je songe encore à Plume Noire. Je n’ai plus aucunes nouvelles et pourtant, tous ceux qui ne sont pas sous les barreaux des humains sont ici ! Présent parmi les Felinaes. Je soupire de découragement. Ce n’est toujours point mon tour pour aller me battre. Mon dieu ce que j’ai hâte ! Cependant… cela m’arrange bien d’un autre côté… comme cela, je peux encore savourer des instants comme celui présent à mes yeux. Soudain, le visage de mon compagnon illumine mes pensées, chassant toutes les autres. Cela fait bien longtemps… que même un simple regard débordant d’amour n’est apparu entre nous. Je me lasse de cette vie devenue si… monotone. J’ai envie qu’un nouveau défi se présente à nous, à notre famille. Pour que nous ressortons de cette épreuve plus unis encore. Et puis… nous ne nous parlons plus de rien… il ne sait même pas qui est Plume Noire à mes yeux ! Il n’est pas au courant du terrible lien que j’ai ressenti en rencontrant Pandora ! Nokota… Asumi… Ombre… non, il ne sait rien des rencontres, parfois merveilleuses, que j’ai faîtes. Il ne sait pas comment Plume Noire, Pandora et notre soudaine distance se plaisent à torturer mon cœur. J’ai commencé à arrêter de penser à mon passé pour me tourner pleinement vers l’avenir… mais… je n’arrive à rien trouver en celui-ci avec Kodaï. Je veux être seule en tête avec lui à nouveau. Sentir son pelage contre le mien me réconforter, son agréable odeur… et tant d’autres choses encore…
C’est alors que je sens… oui… je sens cette présence si chère à mon cœur derrière moi. Je sais que d’habitude, Kodaï aime aller s’entraîner et effectuer des missions lorsqu’il se lève. Mais il ne prend pas la direction de son lieu d’entraînement, mais celle de la Forêt Empoisonnée. Enfin… je pense, car j’ai juste aperçu un éclair crème passer. Une irrésistible envie de le rejoindre me prend alors. Je retourne vite au QG et laisse mes chatons de bon matin à une nourrice. Décision prise sur un coup de tête que j’espère ne pas regretter.
Le soleil est très haut lorsque je retrouve enfin sa trace dans les sous-bois. Il s’avance loin dans cette hostile forêt. En ayant marre de chercher et de courir vainement, j’invoque mes ailes et m’envole à la cime des arbres dégénérés, morts ou en sommeil. Le vent froid et glacial m’accueille sans gentillesse. Je bats vigoureusement des ailes pour lutter contre celui-ci et essais avec désespoir de retrouver la trace de mon bien-aimé.
Nous nous retrouvons vingt-quatre minutes plus tard. Je me pose de justesse entre les arbres calcinés avant que ma paire d’ailes ne se désintègre complétement. L’amour me mue dans une espèce d’étrange transe. Je n’entends que mon cœur tambouriner sous le rude effort que je lui impose. Je veux le voir. Le trouver. Rester à ses côtés. L’aimer. Encore et toujours plus.
J’arrive soudainement dans une clairière. Je ne m’y attendais point. Cependant, dans ma course et vol effrénés, j’ai perdu tous les repères que mes sens auraient pu enregistrer. Finalement, dans cette clairière remplie de givre se dresse en son centre une imposante bâtisse blanche. Le Refuge… l’un des QG des Caméléons. J’en seulement entendu parler. Vous l’aurez compris, c’est donc la première fois que je foule cette partie du territoire. Je crois que c’est ici que les Caméléons devaient se rendre quand ils se sont fait attaquer. Déserte de par le fait que nous les hébergeons actuellement, la clairière semble vide de sens, de vie. Lieu fort simplet et austère que le peuple « froussard » apprécie. Je peux les comprendre qu’en partie. À cet instant, j’ai l’impression d’avoir atterrie dans un monde différent. Le temps semble s’être arrêté de par le calme olympien qui règne ici. Je m’avance un peu plus, jusqu’à enfin le découvrir. Lui… celui que je cherche depuis un bon moment déjà.
Une branche craque malheureusement sous une de mes pattes. Le grand félin beige au milieu de la clairière se retourne vivement et me dévisage. Ses yeux s’illuminent. Il accoure dans ma direction et me colle sa truffe fraiche contre la mienne. Nous sentons nos odeurs respectives, enfin heureux d’être réciproquement réunis. D’une voix enjôleuse et remplie d’amour, Kodaï me dit : - Bonjour ! Un simple mot, qui voulait tout dire à mes yeux. Je me colle à lui. Respirant cette odeur à pleine narines. Oui je l’aime. Oui, l’idée des défis à disparut. Car je me rends compte alors, que, rien que d’être avec lui me comble juste de bonheur. C’est ces paroles à moitié murmurer que j’attends la suite du programme. Une démoniaque impatience pleine d’amour naissant dans mon cœur : -Oh… que tu m’as manqué… . S’il te plaît, ne t’éloignes plus jamais aussi loin de moi.
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Dim 6 Mar - 10:56
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Love is stronger than anything.
Featuring Nashira
-Oh… que tu m’as manqué… . S’il te plaît, ne t’éloignes plus jamais aussi loin de moi.
Ces mots résonnaient comme une mélodie à mes oreilles. Mon coeur battait à tout rompre, voulant se libérer de sa prison osseuse. Je ne ressentais plus de l'amour. Enfin si, c'était bien le même sentiment, mais il avait quelque chose de changer, il était beaucoup plus fort, beaucoup plus intense. Il m'envahissait, coulait dans mes veines, m'emplissait d'une euphorie un peu niaise. Comme la première fois qu'un chaton ouvre les yeux. Des projets tous aussi fous les uns que les autres germèrent dans mon esprit. Seulement un arrêta mon attention. Il était simple, mais radical. Il me permettrait de retrouver le bohneur d'autrefois. Je lui fis part de cette idée :
- Et si ont partait ? Rien que nous deux ? A l'écart des deux guildes ? J'ai envie de rester seul avec toi aussi longtemps que possible, t'aimer aussi longtemps que possible, mais ce sera impossible tant que nos travails respectifs nous éloignerons autant.
J'inspirai pour reprendre mon souffle. La pointe de joie et d’excitation qui avait percé mon cœur faisait vibrer mon corps, soudain je pensa à un détail qui avait toute son importance. Les chatons. Qui allait s'occuper d'eux ? Ils nous manqueront, et vice-versa.. Il fallait trouver une solution. Je réfléchis quelques instant. Un déclic m'apporta la solution. Mais oui ! Il y avait des nourrices chez les Felinae ! Elles pourraient s'occuper de Sahara et Ruby pendant notre absence si absence il y a ! J'étais excité comme une puce à présent. J'avais du mal à tenir en place, à garder une contenance. J'avais l'impression de retomber en enfance. Je voulais partir. Tout de suite. Mais il fallait bien que quelqu'un prévienne les autres de notre petit séjour ors des guildes. Enfin, je communiquai à Nashira la solution vi-à-vi des petits :
- Les petits pourront être garder par une nourrice ! Ils sont grands maintenant, ils peuvent se passer de leurs parents quelques jours. Je t'en conjure mon amour, accepte ma proposition !
Le temps était comme figé. Tu attendais sa réponse, avec une pointe d'impatience et de stress. Mais si elle refusait ? Que se passerait-il ? Il ne fallait pas être défaitiste, mais rien n'était joué. Je pense que ces petites vacances nous ferais le plus grand bien. Nous pourrions retrouver la complicité que nous avions autrefois. J'étais comme en transe, un seul mot résonnait en boucle dans mon esprit, comme une mélodie sans fin «acceptes, acceptes, acceptes, acceptes..», sans trop réfléchir, je lui collai à nouveau ma truffe sur son museau tout en répétant d'une voix suave :
- Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime..
Je ne savais plus quoi dire. Ma truffe restait ostensiblement collée à celle de Nashira, comme si elle y avait élu domicile. Tu enfouis ta tête dans son cou. Elle ne répondait toujours pas, peut être y réfléchissait-elle.. Mais que se passerait-il si elle acceptait ? Où irions nous ? A l'oasis ? A la chapelle ? Plus loin que le désert ? Dans les monts rocheux ? Ces terres m'étaient encore inconnues, et j'ai entendu dire qu'elles offraient des paysages magnifiques et que de nombreuses grottes trouaient leurs flancs. On pourrais se poser dans l'unes d'elles, rester ensemble, s'aimer dans ce petit nid d'amour.. Au plus profond de mon coeur, je voulais m'en aller avec elle et ne jamais revenir. Mais c'était impossible. Je tenais à mes amis, à ma famille, j'étais trop attaché à ma guilde pour la quitter.. Enfin, ce n'est que l'histoire de quelques jours..
Code par xLittleRainbow
HRP:
OH MON DIEU UNE REPONSE SAUVAGE APPARAÎT ! Désolé, c'est un peu court, j'ai un peu de mal à rp en ce moment. D'ailleurs, désolé pour les fautes, je n'ai actuellement pas le temps de les corrigés, j'éditerais mon post pour le faire quand j'aurais le temps. Et ne t'inquiète pas, il n'y aura plus jamais 4 mois entre chaque réponses x')
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Ven 1 Avr - 23:55
- Et si ont partait ? Rien que nous deux ? A l'écart des deux guildes ? J'ai envie de rester seul avec toi aussi longtemps que possible, t'aimer aussi longtemps que possible, mais ce sera impossible tant que nos travails respectifs nous éloignerons autant.
Ces mots me glacèrent le sang et je jette un regard indécis à l'être qui fait battre mon cœur. S'en... aller ? Après tout ce que j'ai vécu depuis mon arrivée à la guilde ? Je... je n'arrive pas à me l'imaginer. Abandonner ce que j'aime pour me concentrer un temps sur le seul être que je devrai posséder ? Pour compléter ses idées, Kodaï ajouta que les chatons étaient plus grands maintenant. Cependant, Sahara fugue et cela me mets toujours dans une colère noire. Enfin, je sais bien qu'elle s'est se défendre. Quant à Ruby... je n'ose même pas imaginer ses propres escapades... alors laisser ces boules de poils ambulantes s'en aller ? Je... j'hésite. Les "je t'aime" à répétition de Kodaï m'embrouille et alors que sa truffe reste à la mienne et qu'il pose ma tête dans mon cou, je me mets à reculer. Je recule vers l'ombre des arbres, d'où je viens.
J'ai envie de partir, d'explorer avec lui le monde, comme un chaton innocent. Et même si les miens peuvent être raisonnables... je n'arrive pas à me faire à l'idée de devoir partir. Ne serait-ce quelques jours. Parce que bordel, j'aime ma guilde. Mes amis. Mes missions. Ma reprise de confiance en moi. Tout ! Mais devant le regard rouge de Kodaï, je n'arrive à rien. Je suis comme paralysée par une morsure mortelle de serpent. Pourquoi est-ce que je le dévisage comme un étranger ? Lui qui partage mon cocon familial toutes les nuits ? Oui... parce que nous ne sommes devenus que des colocataires... . Notre amour s'est emporté sur de simples regards. Alors maintenant... j'ai honte de l'avouer... mais je regrette. Je regrette de m'être conduite aussi franchement avec lui. Avec un parfait inconnu qui est maintenant un père aimant bien que peu présent. Mais comment puis-je aimer un inconnu ? Peut-être que cette idée n'est pas si mauvaise au final... je recule dans un geste théâtral. Je jette ma tête en arrière et dévisage le ciel. Il est tellement beau. Un sourire se dessine tandis qu'une larme inconnue roule en silence sur ma joue. J'aime le ciel. Lui personne ne le détrônera de mon cœur. Les propos de Kodaï m'ont troublés. C'est pour cela que les minutes s'écoulent en ne laissant qu'un affreux silence derrière elles. Les nuages qui encombre les cieux se déplacent à une si lente vitesse, prenant leur temps pour se découvrir. Pourquoi n'ai-je pas fait pareil avec Kodaï ?! Pourtant le fait est là : je l'aime à mourir.
Je jette un furtif coup d'œil vers lui. Un regard étincelant d'envie et d'amour. Je lui réplique enfin exaltée :
-Les chatons ? Ruby et Sahara ne sont pas un problème. Savais-tu qu'ils fuguent ? L'une aime se rendre dans le Désert et l'autre s'entraîne avec tous les combattants qu'il peut se mettre sous la patte. Non... c'était tout quitté qui me faisait peur. Mais je le sais maintenant...
Je me rapproche alors lentement de Kodaï, comme s'il était la proie que je traque depuis des jours.
-Je sais que le temps perdu peut être rattrapé. Et je compte bien le faire ! Cette excursion Kodaï ? Je la veux ! Mais je veux le faire dans les règles de l'art, aussi bien je te demande d'attendre encore un peu et nous partirons. Où tu le souhaites... mon amour.
C'est sur ces mots que je me retourne et prends le chemin du retour en lui jetant un regard espiègle. L'attendant pour rentrer.
Hors RP:
Désolée du temps de réponse ! Mais je n'avais aucunes envies ni inspi pour répondre ^^". Déjà que je trouve ma réponse bof ^^"... so... vu que le rp date on peut dire qu'ils ont fait de longs préparatifs XD. On peut faire une deuxième partie de RP ailleurs, faire signe qu'ils partent en amoureux ^^. Genre deux semaines. Et puis ils reviennent. Tu peux faire une conclusion si tu veux ^^ !
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