| Je devais trouver un prétexte pour sortir. Il fallait que j'aille me dégourdir les jambes. C'était vital. Donc chaque matins j'étais obliger de prétexter que j'allais au ruisseau pour boire, mais en vérité j'y allais pour me promener ! Et oui ! Les gardes me croyaient tous ! Si naïfs, pas dur de manipuler les gardes. Mais bon faut être sympa quand même ! Comme chaque matins je fis mon manège habituel auprès du garde, je me demande si ils trouvaient pas sa bizarre à force ! Il me laissa passer. Je pris la direction du ruisseau, plongé dans mes pensées, comme d'hab quoi ! Il fesait un peu plus frais que d'habitude, cela fesait du bien j'en profita quand même pour lapper un peu d'eau, comme ça le mensonge ne sera qu'à moitié vrais. Je longeais le ruisseau, observant là nature, les légers remous des vagues, le monde était injuste mais bien fait au moins ! Je méditait toujours, quand soudain, quelque chose de lourd m'atterrit dessus.
- Aïe ! glapis-je
J'étais pas très inspirer pour ce début désolé, j'étais crever, et je voulais absolument poster le premier message pour que tu y réponde en te levant, Bonjour si tu lis ce message demain, ou aujourd'hui pour toi d'ailleurs e_e Le vent sous mes ailes me réconforte. Je survole la cime des arbres, pour la plupart calcinés. La vitesse augmente et le vent siffle fortement dans mes oreilles rabattues sur mon crâne. J’aime cette sensation de puissance et de liberté que voler me procure. Un cri strident retendit à ma droite. Un aigle plane juste à côté de moi. Dans ses magnifiques yeux jaunes brillent une folle envie de jouer. Dans les miens aussi. Je réponds à son invitation et nous commençons à voltiger çà et là au-dessus des arbres.
Petit résumé de ma situation. Après avoir été libéré il y a quelques jours par les Felinaes, je suis allée voir les Caméléons. J’ai hésité à rejoindre leur guilde. C’est après ma rencontre avec Plume Noire que j’ai voulu décider d’adhérer aux Felinaes. Malheureusement, j’ai oublié de demander mon chemin pour rentrer à la guilde. C’est alors que j’ai rencontré Skye à l’étang, qui m’a indiqué comment rentrer. C’est donc après m’être reposée que j’ai pris le chemin du retour. Avec l’envie de devenir une éclaireuse des Felinaes. J’ai utilisé mes ailes pour pouvoir aller plus vite. C’est donc ainsi que joue avec un aigle dans le ciel bleu. Et que j’en perds la notion du temps.
C’est avec effroi que je sens ma magie et mes ailes faiblir. Quand je ressens ce malaise, c’est signe que j’arrive aux 24 minutes d’utilisation de mes ailes. Et qu’elles vont disparaître d’un instant à l’autre ! Et mince ! Je commence un atterrissage forcé, abandonnant l’aigle dans tout seul dans le ciel. Mais à cinq mètres du sol, mes ailes disparaissent brusquement. Je hurle de terreur en commençant à dégringoler de plus belle. Je ferme mes yeux en pensant au choc de l’atterrissage. J’espère m’en sortir qu’avec quelques bleus ou égratignures. Le choc arriva quelques secondes plus tard. Je me sens percuter un buisson avec une certaine brusquerie. Mais à mon grand étonnement j’entends un être glapir :
-Aïe !
J’ouvre un œil avec interrogation. La première chose que je rencontre, ce sont des yeux rouges à quelques centimètres des miens. Je me redresse rapidement et découvre que j’ai atterrie sur un chat beige et crème. Il est sur le dos et me regarde bizarrement. Je m’enlève de son ventre couleur crème pour me mettre à quelques pas de lui. Je me sens toute gênée. Pourtant, grâce à lui j’ai amortie ma chute et j’en ressors indemne. Je lui suis reconnaissante. J’ai envie de faire bonne impression, pourtant, face à son regard braise, ma voix s’est envolée. Elle est restée dans le ciel. Quelques secondes plus tard, j’arrive à lui articuler timidement :
-Euh… bonjour ! Tu vas bien ? Désolé de t’être tombé dessus…
Qu’est-ce que je peux être bête ! Pourquoi est-ce que j’ai dit ça ! N’importe quoi comme première impression quand tu tombes de cinq mètres sur quelqu’un et qu’il te sauve la mise ! Et puis, quel est cet étrange sentiment qui naît dans le fond de mon cœur ?
Je relevais les yeux, encore un peu sonner par le coup, et vis une fourrure brune, celle si se retira de mon ventre et recula. C'était une chatte brune aux yeux verts avec d'étranges rayures sur le dos.La chatte ouvri la bouche et balbuti :
- Euh… bonjour ! Tu vas bien ? Désolé de t’être tombé dessus…
Tu vas bien ? TU VAS BIEN ? Je me suis fait écraser alors non pas trop ! Bah je lui en veux pas, sa devait être un accident, puis j'veux pas la brusquer non plus. Surtout qu'elle est joli quoi.
- Plus de peur que de mal dis je d'une voix posé. Mais dis moi, qui es-tu ?
Je profitais de son temps de réflexion pour la reluquer. Comment est elle tomber du ciel ? Mystère. Ce qui est sûr c'est qu'elle à l'air intimidée. Mais qui ne l'est pas devant moi et ma magnificence je vous le demande. Elle est vachement joli, mais bon, j'suis pas encore amoureux et à mon avis sa risque pas. M'enfin va savoir ce que le destin me réserve. Elle 'as pas d'odeur spécifique. Une trace d'humain et de Caméléon. Elle a dut s'évader et chercher refuge auprès d'eux, mais dans ce cas, pourquoi est elle aussi loin ! Je croyais qu'on enseignait là bas qu'ils ne devaient sortir de leurs creux que pour leurs besoins primaires. Après, je me trompe peut être. M'enfin bref, le grand mystère c'est : comment est elle tombée du ciel ! Vas savoir.. je me relevi, et m'assis, la queue enroulée autours de mes pattes, j'attendais la réponse de ce joli minois.
Dernière édition par Kodaï le Sam 1 Aoû - 10:58, édité 1 fois
Une lueur d’exaspération passe dans ses yeux rouges sang. Toujours couché sur le dos, il me dit posément :
-Plus de peur que de mal. Mais dis-moi, qui es-tu ?
Toujours allongé sur le dos, il commença à me détailler du regard. Un peu trop à mon gout. Je le foudroie intérieurement. Car mon esprit refuse de lui lancer ce regard. Que m’arrive-t-il ? Mon cœur bat si fort dans ma poitrine qu’il me brûle. Cela en devient incohérent ! Pendant toutes ses minutes à rester sans parler, j’ai l’air intimidé à côté de lui. C’est vrai quoi, il m’a l’air très grand ! Par rapport à moi. Dans ses yeux brillent une sorte d’amusement mêlé à de l’interrogation. Je m’amuse intérieurement sur son interrogation. Après plusieurs minutes à être restait allongé, il se relève et s’assoie sur de légère pousse d’herbes vertes. Derrière moi, j’entends un mince filet d’eau couler. Je me demande si elle est potable ? Mais, revenons à nos moutons !
Je lui souris légèrement, un peu bêtement malgré moi. Pourquoi ai-je cette folle envie de rester à ses côtés ? De vouloir lui faire une si bonne impression ? Le plus bête, c’est que je n’y arrive même pas ! Mes mots se confondent tous seuls ! Ce sont des détails dont je me fiche un peu habituellement. Sa longue queue beige s’enroule autour de ses pattes. C’est toujours avec le regard braqué sur moi que je lui réponds d’une voix légèrement tremblante :
-Je suis rassurée... je m’en serais voulu si mon sauveur avait été blessé ! Au fait, je m’appelle Nashira. Et toi, comment t’appelles-tu ?
Il semble surprit par ma première phrase. Cette expression qu’il prit sur son visage était tellement belle et drôle que j’en ai éclaté de rire. Il a dû me prendre pour une folle, mais ce n’est pas grave. C’était vraiment plus fort que moi. Toujours en riant à moitié, je répondis à cette interrogation physique :
-Tu sembles surpris. Tu te demandes bien pourquoi je te suis tombée dessus ? Et bien c’est parce que je volais à l’aide de mes ailes dans le ciel. Elles ont disparue et j’ai fait un atterrissage forcé. Malheureusement pour toi, tu t’es retrouvé entre moi et le sol. Encore désolé.
Je m’assis à mon tour en face ce magnifique mâle crème aux yeux de sang. Je passe ensuite ma queue devant mes pattes avant. Car je veux voir si ma chaînette est toujours là. Je suis rassurée de toujours l’y trouver. J’en soupir de soulagement. Je ne me le serai jamais pardonné si je l’avais perdue ! Après ce très très court lapse de temps, je regarde mon interlocuteur droit dans les yeux. Mon cœur brûlant toujours un peu plus dans ma poitrine. Mais il ne pourrait pas arrêter de me faire ce sentiment bizarre celui-là ?! Il doit me faire passer pour une folle aux yeux de mâle en plus ! En tous cas, j’attends la réponse de mon sauveur avec une impatience qui me surprend moi-même. J'attendais sa réponse, un peu impatient, elle devait être timide. Moi, j'étais calme, elle,car sa se lisait dans ses yeux, était intimidé. Ahah, j'intimide tout le monde moi et ma virilité ! Elle me fit un petit sourire en coin, puis me répondit :
- Je suis rassurée... je m’en serais voulu si mon sauveur avait été blessé ! Au fait, je m’appelle Nashira. Et toi, comment t’appelles-tu ?
Hein ? De quoi ? HEIN ? Elle avait dût voir ma surprise à travers mes yeux car elle se mit à rire, très joli rire sois dit en passant. Nashira... c'est un beau prénom.
Elle riait toujours quand elle repris :
- Tu sembles surpris. Tu te demandes bien pourquoi je te suis tombée dessus ? Et bien c’est parce que je volais à l’aide de mes ailes dans le ciel. Elles ont disparue et j’ai fait un atterrissage forcé. Malheureusement pour toi, tu t’es retrouvé entre moi et le sol. Encore désolé.
Comment des ailes peuvent elles disparaîtres ? Enfin bref, vu que je voulais pas faire mon monsieur je snobe tes questions, je lui répondit :
- Mon nom est Kodaï, tu n'as pas à t'excuser voyons, c'est pas ta faute ! Comment tes ailes ont elles put disparaîtres ?
Je ne savais pas pourquoi mais cette Nashira suscitait mon intérêt. C'est pas tout les jours qu'on en croise une comme elle. Surtout quand elles tombent du ciel. Je crut sentir quelque chose, un petit soubresaut, venant de mon coeur, je crus le sentir palpiter, mais bon, j'ai dû sûrement l'imaginer. C'est avec une étrange impatience que j'attendis sa réponse. Décidément, cette chatte n'est pas comme les autres.. - Mon nom est Kodaï, tu n'as pas à t'excuser voyons, ce n’est pas ta faute ! Comment tes ailes ont-elles pu disparaitre ?
Les mots sont tombés subtilement dans mon esprit. A ce moment-là, son nom se grava dans mon cœur. Jamais je ne l’oublierais, lui et ses yeux. Je viens de trouver le pourquoi du comment. Je viens de tomber amoureuse de Kodaï. Ce grand chat couleur crème aux yeux rouges comme le sang. Voilà pourquoi mon cœur bat aussi fort !
C’est alors que je remarque quelque chose à l’observer ainsi. Ses yeux me disent qu’il a été génétiquement modifié. Comment n’ai-je pas pu y faire attention avant ! Je reviens sur la défensive une seconde. Et si ce beau mâle était un Soldat ? Mon cœur serait alors à blâmer. Discrètement, je respire son odeur. Elle est douce, légère, sans aucunes traces d’odeur humaine. Je suis rassurée. Il sent si bon… en plus de ses yeux, de sa magnifique voix grave et de sa virilité. Comment ai-je pu tomber amoureuse sur un simple coup de tête ? C’est le cas de le dire en plus ! D’un simple regard, mon cœur a été conquis. Comment ai-je pu devenir comme cela ?! En bref, je me poserai ses questions plus tard. Autant répondre à la sienne. Avec un léger rire stressé, je lui réponds :
-Je suis génétiquement modifiée. Comme tu as pu le constater je suis pose, je soupire et reprends : moi, je possède le pouvoir d’invoquer des ailes. Que 24 minutes seulement. Après elles disparaissent. C’est ce qui s’est passé… Kodaï.
Espèce d’idiote ! Pourquoi as-tu prononcé son si beau prénom ? Cela devait faire des sons horribles dans ma bouche. Je peste intérieurement contre moi-même. Je le détail du regard furtif. Il est tellement parfait ! Avant de laisser parler, je lui demande :
-Tu fais partie de qu’elle guilde Kodaï ?
Impossible de ne pas prononcer son prénom si envoutant…
Elle me regardait. Mais qu'avait elle à me dévisager ? Serait elle amoureuse de moi ? Non, c'est complètement idiot de penser ça, elle fixait mes yeux rouges. Elle avait un problème avec mes yeux ? Elle me détaillait de la tête au pieds, mais qu'avait-elle à me regarder. Son regard est tellement envoûtant que je m'y noirais bien. Attend, je viens de penser quoi là ? Absurde. Enfin bref, elle me detailla encore un peu puis me répondit :
-Je suis génétiquement modifiée. Comme tu as pu le constater je suis pose, elle soupira et reprit : moi, je possède le pouvoir d’invoquer des ailes. Que 24 minutes seulement. Après elles disparaissent. C’est ce qui s’est passé… Kodaï.
Tiens donc, ce pouvoir est original. En me remémorant ce qu'elle avait dis, je constata qu'elle avait une voix magnifique, et elle arrivait à prononcer mon nom du premier coups en plus ! Nashira reprit :
-Tu fais partie de qu’elle guilde Kodaï ?
Devrais-je le lui dire ? Bah elle avait pas l'air agressive, et toute façon si elle tente un truc je serais sûrement capable de la maîtriser. Enfin, pourquoi je pense à sa moi ? Je lui répondit :
- Je viens des Felinae, et toi ?
Je la regardais dans les yeux, mon coeur refi un soubresaut, mais plus puissant cette fois. Ah, je crois que je suis amoureu !
Dernière édition par Kodaï le Sam 1 Aoû - 11:06, édité 2 fois
Il ne mit pas très longtemps à me répondre. Ses mots me rassurèrent encore plus :
-Je viens des Felinae, et toi ?
Je lui souris de toutes mes dents. Si je commence à expliquer pourquoi je veux rejoindre les Felinaes, je vais le saouler. C’est la dernière chose que je voudrais faire ! J’ai appris à mes dépends, avec Plume Noire entre autre, de ne pas trop raconter ma vie. Mais à lui, j’ai envie de tout lui dire. Dans les moindres détails. Même les longues années où j’ai failli perdre la raison. C’est ce que je m’apprête à faire d’ailleurs. Mon regard est toujours emprisonné dans le sien. Ou est-ce l’inverse ?
-Je vais rejoindre les Felinaes, commençais-je, depuis quelque jours j’essaie de rejoindre la Sylve. On m’a dit que leur QG était là-bas. J’ai l’intention de devenir une éclaireuse ! je baisse la tête, redevenue timide : pour tout te dire, j’ai été libérer il n’y a que quelques jours. Et je cherchais ma place dans ce monde pour pouvoir honorer ma promesse…
J’étrangle le reste de ma phrase. Pas la peine de lui raconter le pourquoi du comment. Il va me prendre pour une ennemie si je lui dis tout ce qui s’est passé depuis que cette humaine m’a prise dans ses bras. Et les humains sont nos ennemis, rien d’autre.
Je ne veux pas lui faire peur. De plus, maintenant je sais que nous pourrons très vite nous revoir ! Vu qu’il fait partie de la même guilde que celle que je vais intégrer. Mon cœur se serre à l’idée de le quitter, mais se réjouit quand je me dis que je le reverrai très bientôt. C’est donc légèrement triste que je me lève, et que je lui dis :
-Il faut que j’y aille. J’aimerais quand même me présenter à la guilde et prendre un poste le plus vite possible. Encore merci d’avoir amorti ma chute ! J’espère te revoir très vite… Kodaï.
Je viens de lui dire ça moi ?! J’aurais dû m’arrêter au début de ma phrase… il me regarde comme si il allait se noyait dans mes yeux et paroles. Je rigole intérieurement.
En tous les cas, je lui tourne le dos pour m’en aller. Avec un pincement au cœur qui fait couler une petite larme sur ma joue. Je commence à me remettre à marcher. Mais à mon plus grand étonnement, il me rattrapa...
Elle me souria. Oh mon dieu quel joli sourire ! Non, Kodaï te laisse pas envahir par ce sentiment, c'est trop absurde. Oh et puis à quoi bon ? Je n'aurais pas la force pour ce combat là, autant déclarer forfait. Je me laissa envahir plainement par se sentiment. Sa fesait mal, enfin psychologiquement parlant. Je me mis à resentir un tourbillon d'émotions plus bizarres les une que les autres. Enfin bref, elle me répondit :
- Je vais rejoindre les Felinaes, commençais-je, depuis quelque jours j’essaie de rejoindre la Sylve. On m’a dit que leur QG était là-bas. J’ai l’intention de devenir une éclaireuse ! je baisse la tête, redevenue timide : pour tout te dire, j’ai été libérer il n’y a que quelques jours. Et je cherchais ma place dans ce monde pour pouvoir honorer ma promesse…
Tiens donc ? Génial ! J'aurais pleins d'autres occasions de la revoir ! Oh que oui ! J'te laisserai pas filer ma belle, oh que non, je te garde pour moi ! Oh mon dieu c'est bizarre ce que je viens de penser, mais c'est la vérité pourtant. Enfin bref, faudrait pas qu'elle s'impatiente ! Ah non non non ! Je lui fit un de mes sourires spéciaux dont j'ai le secret et lui dis :
- Génial, une nouvelle membre ! Bienvenue parmi nous ! Enfin, si on t'accepte !
Je rougis malgré moi. Oh mince. Quel abrutis ! Rolalah ! Ah, elle avait pas finis de parler, elle ouvre la bouche là ! Vas-y parle ma belle ! PARLE
-Il faut que j’y aille. J’aimerais quand même me présenter à la guilde et prendre un poste le plus vite possible. Encore merci d’avoir amorti ma chute ! J’espère te revoir très vite… Kodaï.
NON, NOOON ! PARS PAS ! J'te laisserai pas filer toi, j'le jure. Mais elle m'attend pas en plus. Mince faut que j'me dépêche alors. Je la rattrapa, me remis à son niveau et lui dis d'une voix que j'espérait confiante :
- Sa te dirais de rentrer ensemble ? Je devais rentrer moi aussi. Et puis discuter ne nous feras pas de mal ! Enfin, si sa te gêne pas bien sûr.
Je lui fit un petit sourire, espérant qu'elle me dise oui et attendis sa réponse. Il se mit à ma hauteur. Mon dieu ce que je me sens petite par rapport à lui ! Je sèche vite fait bien fait la petite larme qui venait de rouler. Pourvue qu’il ne la remarque pas ! Il me dévisage de ses yeux rouges et d’une voix assurée, me propose :
-Cela te dirait de rentrer ensembles ? Je devais rentrer moi aussi. Et puis discuter ne nous feras pas de mal ! Enfin, si ça te gêne pas bien sûr.
Si ça ne me gêne pas ?! Nan mais ce mec ne sait pas que c’est un dieu vivant ?! Je jubile de joie intérieurement. Pourvue que cela ne déteigne pas sur l’extérieur ! Et puis pourquoi propose-t-il cela à moi ? Une simple étrangère qui lui est tombée dessus par hasard ? Ou si ce n’était pas le hasard, mais le destin ? Le destin d’atterrir sur lui et que j’en tombe amoureuse ? Non, je dois me tromper. Ce n’est qu’un hasard et cette folie amoureuse prendra sûrement fin bientôt… ou pas. Argh ! Je suis complétement perdue ! Je secoue la tête pour m’enlever ses pensées là. Je dois encore passer pour une folle.
Sans m’en rendre compte, je me suis immobilisée et lui aussi. Il fixe toujours aussi ardemment de son regard envoutant. Je tressaute. Est-ce une étincelle d’amour que j’ai vu briller au fond de ses yeux ? Non. Je dois forcément me tromper. Nous reprenons la route. Je lui sourie timidement et réponds :
-Si tu veux. En plus tu connais le chemin. Mais tu sais, je ne pense être une si bonne compagnie. Mon histoire n’est pas si intéressante.
Faux ! Peut-être qu’elle l’est aux yeux de certains. Mais, même si j’ai une folle envie de raconter toute mon histoire à Kodaï, je m’y abstiens. Je lui demande plutôt curieuse et impatiente de sa réponse :
-Tu as quel poste au sein des Felinaes ?
Je préfère apprendre des choses sur cet être dont je déborde d’amour que lui dire d’où je viens. C’est-à-dire de nulle part. Sans parents et juste une humaine pour mère pendant un ressenti de deux années.
Oh mon dieu. OH MON DIEU ! Je stresse tellement à l'idée de sa réponse ! Pitier faites qu'elle dise oui ! Je m'arrêta. Elle fit de même, me fixa et me répondit :
- Si tu veux. En plus tu connais le chemin. Mais tu sais, je ne pense être une si bonne compagnie. Mon histoire n’est pas si intéressante.
YES ! Et hop, un rencard, un ! Je suis trop doué. Son histoire ? Pas intéressante ? Ah sa c'est à moi d'en juger ma belle ! Vas-y balance ! Je lui dis :
- Merci ! Je suis sûr que ton histoire en vaut la peine !
Oh mince, j'ai encore foiré ! Mais quel idiot ! I'espère qu'elle ne s'est pas rendu compte de quelque chose ! Elle me dis :
- Tu as quel poste au sein des Felinaes ?
Ahah, elle s'interesse à moi à ce que je voit ! J'ai peut être pas foiré finalement ! Quand tu le sauras tu tombera raide dingue de moi ! A moins que ce ne soit déjà le cas ? Non évidemment.
- Je suis Combattant. Au fait, je voulais savoir, pourqui me fixe tu comme ça ? Mes yeux te gènent ?
Question piège ! Quand j'dis que j'peux être fourbe quand je le veux ! Oh moin je saurais si je la dégoûte ou pas. J'espère que sa réponse saura positive ! Je l'aime tellement ! Je pourrais passer ma vie entière à ses côtés. Oui bon enfin elle accepterais jamais, mais je préfère croire en mes rêves plutôt que de me confronter à la réalité. J'attendis donc sa réponse, tout en marchant. Il semble content de ma question. Cela me surprend, mais j’en suis heureuse. Il me répond, comme si il espérait quelque chose de moi derrière sa réponse :
-Je suis Combattant. Au fait, je voulais savoir, pourquoi me fixes-tu comme ça ? Mes yeux te gènes ?
Un combattant ?! La classe. Tiens comme Skye. Je rigole légèrement en repensant à cette femelle blanche aux ailes bleues. Mais ce coquin de Kodaï ma prise au piège avec cette deuxième phrase. Argh… comment ne pas lui avouer que je l’aime en lui répondant ? Je commence à rougir malgré moi et à garder un silence coupable. Et mince ! Je balbutie :
-Bien… euh… non… pas du tout… c’est que… c’est… c’est pas des yeux qu’on trouve tous les jours ! Même dans la caserne, je n’ai jamais vu de chat aux yeux comme la couleur du sang !
Oups… je n’aurai pas du dire ça. Il me semble que je l’ai vexé. Zut.
-Je… désolé. Je ne voulais pas te froisser.
Ce ne serait pas une très bonne chose de lui faire du mal. Surtout à notre première rencontre. Et tout cours d’ailleurs.
Je reprends ma marche de plus belle. Je le dépasse avec une montée de larmes aux yeux. Il ne faut qu’il les voie ! Je ne veux pas m’attacher aussi vite à lui que maintenant. Ni le blesser. Mais pourtant, mon cœur me hurle de l’aimer à la folie. J’aimerai l’écouter. Mais c’est plutôt la raison dont j’entreprends la piste. Elle, elle me dit que si jamais je devais le perdre, cela ferait aussi mal que la fois où j’ai perdu cette humaine. C’est un combattant après tout. Il peut mourir ou être capturer en mission. Et je ne pourrais le supporter. Si je retombe dans le désespoir, qui m’en sortira cette fois ? Sûrement pas les oiseaux. Ils m’ont déjà tellement apporté. Soudain, je sens Kodaï se coller à moi. Surprise je ne me débats même pas et sèche mes larmes. Pourquoi penser au futur quand l’être dont je viens de tomber amoureuse est là. A côté de moi. Et si en fait je ne l’avais pas blessé par mes mots ? Je me tourne vers lui et me retrouve à deux centimètres de ses yeux et de sa truffe. Ses yeux ne sont pas bizarres, ils m’envoutent. J’en suis certaine, je l’aime tellement que mon cœur prend désormais le pas sur la raison. Avec de l’audace, j’appuie tendrement ma truffe sur la sienne. Ahah ! T'es piéger ma belle. Oui oui je te vois réfléchir. Cherche pas de prétexte surtout, je sais reconnaître le mensonge ! Mais attend.. si elle cherche un prétexte c'est qu'elle me cache un truc ! Oh mon dieu. Serais-ce possible ? Elle répondit :
- Bien… euh… non… pas du tout… c’est que… c’est… c’est pas des yeux qu’on trouve tous les jours ! Même dans la caserne, je n’ai jamais vu de chat aux yeux comme la couleur du sang !
M'ouais. Pas crédible du tout ! DU TOUT ! Avoue le tu m'kiffe bébé, AVOUE ! Bon, j'vais faire genre je suis vexer., voir si elle va dire la vérité ! Je pris un air vexer. Suite à sa elle me dit :
- Je… désolé. Je ne voulais pas te froisser.
Me froisser de quoi ? Tu m'aime pas c'est ça ? BAH OÙ ELLE VA LÀ ! Reste là ! Mais reviens, je devais te.. on devais marcher ensemble ! Elle est triste je crois. Vite Kodaï ! C'est le moment ! FONCE
Je la rattrapa et me colla à elle, histoire de la réconforter, tiens, elle ne se dégageait même pas j'ai peut êtr.. elle colla son museau au mien. OUUUUUIIIIIIIIIIIII ! Je l'ai pecho héhé ! Je suis si heureux. Je colla ma truffe à son museau également et lui dis d'une voix enjoleuse :
- Je t'aime Nashira... et toi ?
J'espérait pas vraiment de réponse. Je me blottis contre elle, fermant les yeux. Respirant l'odeur qui émanait d'elle. Je l'aimait tellement ! Mais qui sait, elle va peut être me repousser ! On sait jamais avec les filles, elle m'as peut être ''embrasser''sur un coup de tête, c'était peut être pas intentionnel ! Je me décollage d'elle, car j'avais peur. Peur quel me rejete. J'attendis donc sa réponse, les yeux brillants d'equietude et d'amour. -Je t'aime Nashira... et toi ?
Voilà ce que me dit Kodaï d’une voix enjôleuse. Si je l’aimais ? Mais tellement ! Plus que tout ce qu’il peut imaginer ! Mon cœur bat si fort qu’il me fait mal. Adieu les questions et tout ce qui va avec ! Je l’aime et rien d’autre ! Après ses mots, il se colla à moi. Mon dieu, qu’est-ce que je me sens petite par rapport à lui ! Je peux désormais sentir son agréable odeur et son poil soyeux. Je n’ai pas vraiment envie de lui répondre sur l’instant. J’ai juste envie d’être avec lui. Pour tout le reste de ma vie j’ai envie de dire. Peut-être est-ce que cet amour ne sera pas durable. Mais temps qu’il est là, lui comme cet amour, je ferais tout pour le garder.
Soudain, Kodaï se décolle de moi. Pourquoi ?! Dans son regard brille de l’amour et de l’inquiétude. Pourquoi ?! De quoi a-t-il peur ? Que je le rejette ? C’est insensé ! Inquiète, je le regarde, je me lève et je me plante devant lui. L’émeraude de mes yeux brûle d’un feu ardent. Celui de l’amour. J’ai envie de tout lui dire. Et qu’il me dise tout. C’est ma réponse qui fera que notre idylle deviendra réalité. Je le veux et je le souhaite. Je sourie alors avec arrogance avant de bondir sur lui. Vu que nous sommes en pente et qu’il ne s’y attendait pas, nous roulons sur les pousses vertes et la terre calciné. Je ris aux éclats. On roule enlacés jusqu’au lit du ruisseau. Lui comme moi on atterrit dans l’eau peu profonde. L’eau du ruisseau est assez fraiche. De plus, son bruit fait une agréable mélodie à mes oreilles.
Nous sommes exactement dans la même position que quand je lui ai atterrit dessus il y a pas longtemps. Nous avons quand même réussi à tomber amoureux l’un de l’autre très très vite. Je l’aime et si le destin me le permet, je passerai ma vie avec lui. Je sourie légèrement, moins timide. Je fixe ses yeux rouges et dans un élan d’amour, je colle mon museau sur le sien. Quelques secondes plus tard, je me relève. Il redresse la tête et me regarde avec interrogation en souriant. Je lui dis :
-Tu viens ? On rentre à la guilde… chéri.
Fin du rp. J'archive tout a l'heure ~ |
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