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Lost in the corals cemetery || FEAT Mhei ||

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 6 Aoû - 13:07



Lost in the corals cemetery || FEAT Mhei || ReefBleached

Normal puis Triste
FEAT Mhei
Cimetière de corail

Météo : Nuit fraîche.
Futur lien Cerisier, rencontre.

Lost in the corals cemetery

« La nuit, être sombre et mystérieux, et pourtant... On m'a raconté, plus jeune, que les enfants auraient créés les étoiles pour voir en elle ce qu'elle tenait tant à nous cacher.

Sa beauté, sûrement.
»


La nuit,
Le ciel,
Les étoiles.

Nous avons tous le droit d'avoir nos étoiles. De les suivre. Celle-ci nous protèges, nous guide. Elles créent nos rêves, nourrissent nos esprits d'espoir. Un espoir que nous n'avons pas tous. Un espoir que nous devrions tous avoir. Un espoir essentiel, qui nous aide à survivre. Survivre dans ce monde de fous. Cet espoir nourrit nos âmes, nous aide à grandir. Et une fois en nous, il y reste. Pour toujours. Et nous voilà en train de nous balader. Moi, et eux. Ils ne semblent pas gêner de s'exprimer à haute voix dans mon esprit, mais tant qu'ils ne s'énervent pas entre eux, cela me va. De plus, Elle ne semble pas être de la partie aujourd'hui, et je ne tiens pas à m'en plaindre. Qu'ils fassent ce que bon leur semble dans ce cas. Cela fait assez longtemps que je marche dans ce désert, dans les territoires de l'Ouest. Je n'étais jamais allée aussi loin et cela me fait bizarre d'être aussi éloignée des endroits familiers où je vais habituellement. D'être aussi loin de ma petite maison, de mon travail. Mais ma curiosité de l'extérieur était trop grande pour que je puisse la contrôler. J'avais envie d'y aller pour voir ce qu'il y a plus loin, de franchir les limites que je m'étais imposée. C'est excitant de passer des limites, d'aller aussi loin que l'on peut aller. Ça ne nous fera pas de mal de découvrir de nouveaux horizons, de toute façon. Alors nous continuons à avancer, sous le regard de nos étoiles, de mon étoile. Le sable est moins brûlant, et la température semble avoir baissé grâce à la nuit. Nous sommes donc beaucoup mieux dans ce corps, dans cet air frai que nous apporte l'obscurité. Cependant, du sable que la tempête que nous avons traversée pour arriver là nous demeure coller à notre fourrure, celui-là ne voulant partir de son hôte. Je déteste avoir le pelage sale, c'est quelque chose que je ne supporte vraiment pas du tout. Izaak, de plus et du même avis que moi. Sauf que lui est un peu plus maniaque là-dessus. Alors dès que je trouverais un point d'eau je me le nettoierais, et en vitesse. Histoire qu'il ne grogne pas trop longtemps dans mes pensées.

Soudain, au loin, j'aperçois une sorte d'immensité grisâtre. Ça ne ressemble pas à du sable, c'est beaucoup plus terne et ça semble également plus solide. Je ne comprends pas ce que cela peut être et tout ce monde dans ma tête ce tait pour me laisser regarder et analyser. De plus, ma mauvaise vue ne m'aide pas. Tout est flou, vague. Difficile de trouver un sens aux images que je perçois. Je décide de renifler ce qui se trouve à proximité. Mes vibrisses ce remuent lentement sur le sol, je redresse la tête. Je sens une odeur vague d'eau de pluie avec du sable mouillé, ainsi que de petites bestioles. L'endroit est habité. Peut-être que des félins y habitent aussi, où y traîne ? Quoiqu'il en soit, je m'avance. Izaak commence à hurler d'avancer, pour vite me nettoyer et enlever ce sable agglomérer sur nous. J'avance alors de plus en plus vite, Izaak me forçant à courir vers l'étendu grise. Je bondis finalement dans une flaque, me roulant dedans comme une dingue. De loin, on aurait pu me prendre pour une folle... Même si je pense que c'est un petit peu le cas. J'entends le rire adorable de Victoire qui résonne dans ma tête, me répétant mainte fois que je dois paraître pour une folle comme cela et que si quelqu'un me voit je vais être stupide à devoir expliquer pourquoi je me roule dans une flaque. Izaak lui est juste heureux de faire partir le sable dans l'eau de la flaque, m'encourageant à me rouler encore plus. Finalement, je m'arrête. Mon pelage est imbibé d'eau, mon bandana est trempé. Je suis allongée sur le dos, et mes yeux, grand ouvert, fixent le ciel. Je lèche un instant ma patte, enlevant un peu de sable qui reste sur celle-ci. Puis je relève les yeux vers les étoiles. Les étoiles, je ne les ai jamais vraiment apperçue. Ma mauvaise vue s'aggrave quand il y a trop de lumière, mais même quand il fait sombre je vois flou. Serte, beaucoup moins, mais assez pour que je ne puisse pas bien distinguer les astres de ce ciel nocturne. Je souris, même si cela m'intrigue. Qu'est-ce qu'il y a, tout là haut ? À quoi ressemble le monde vu des cieux ?

Je me suis toujours demandée, maman, qu'est-ce qu'il y a tout en haut du monde ? Tu crois que l'on nous voit de là-haut ?

Je me tue un instant. Je ne parle pas seule, oh que non. Je ne parle pas à une de mes voix non plus, ils ont l'habitude en m'entendre faire cela. Je me parle à moi-même, je me réconcilie avec mon passé en faisant ça. Quelque part, ça me rassure, de créer ces histoires. Je me dis que je ne suis peut-être pas si inutile que cela. Et que c'est peut-être à ça que je suis vouée, raconter des histoires. Mais je refuse formellement d'en raconter aux autres, de peur qu'ils me jugent. De peur qu'ils me critiquent. Déjà que je n'ai pas super bonne réputation, je ne veux pas paraître encore plus folle que ce que je suis maintenant. Mes cornes et mes yeux commencent lentement à virer au bleu. Le bleu de la tristesse. Le bleu de l'abandon. Le bleu du chagrin. Et me voilà en train de continuer mon auto-discourt.

Peut-être ma chérie, je n'en sais rien. On doit sûrement paraître tout petit depuis les cieux. Me répondis-je avec douceur.

Comme de petits êtres sans importance, voués à rien ? Demandais-je d'une vois triste et désespérée.

Nous avons tous notre importance dans ce monde, Petit Oiseau Chanteur. Et tu trouveras un jour, pourquoi tu es là. Je suis sûre que tu verras le monde depuis là-haut, comme nous tous.

Parce que tu as déjà vu depuis les cieux, toi ? Et puis, pourquoi es-tu là ? Lançais-je, avide de curiosité.

Mon rôle, dans ce monde, c'est de t'avoir donné naissance, ma chérie. Et puis tu sais, je serais toujours là pour toi. Même si maintenant, je suis beaucoup trop loin pour te le dire en personne. Soufflais-je les yeux brillants. Crois en tes rêves, Petit Oiseau Chanteur, crois en tes rêves.




RAPPEL :

HRP :

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Anonymous
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   Sam 12 Aoû - 16:10




Pv Këzal
Lost in the corals cemetery



« Je suis déjà venue ici. Dans un monde devenu poussière pour devenir poussière à mon tour. C'est ici que je suis morte et qu'on m'a enterrée. »




Il faisait froid.
Terriblement froid.
Ton corps gelait presque.
Ton souffle s'amenuisait.
Comment pouvais-tu avoir froid ?
Le désert est de feu.
Il y fait toujours chaud.
Sauf la nuit.
Mais ce n'est pas la nuit, non ?
Tu vois le soleil briller dans le ciel.
Un ciel si bleu et si pur.
Un ciel caché dans tes yeux.
Le sable est sombre.
Comme il l'est la nuit.
Mais tu vois le soleil.
Tu devines la lune.
Tu en pleurerais presque.
Tu comprends.
Elles sont de retour.
Tu y avais échappé quelques temps.
C'était si court.
Ou si long ?
Tu ne sais pas.
Tu ne sais jamais rien.
Les visions.
C'est comme un enchantement.
Un sort qui te tiens prisonnière.
Piégée dans le temps.
Le ciel se dissipe.
Tu vois la nuit.
Tu vois les étoiles.
Tu vois le désespoir.
Tu comprends le froid.
Depuis combien n'as tu pas mangé ?
Tu sais que tu es maigre.
Tu sais que tu es faible.
Tu sais que tu es seule.
Alors pourquoi avancer ?
Pourquoi ne pas mourir ?
Tout simplement ?
C'est pour lui.
Tout est toujours pour lui.
C'est lui qui te garde en vie.
Lui qui chasse.
Lui qui boit.
Lui qui ne meurt pas.
Vous marchez côte à côte.
Tu aimerais parler.
Mais pour dire quoi ?
Il ne t'aime pas.
Il ne t'aimera jamais.
Personne ne le fera.
Tu sais où tu es.
Tu es déjà venue.
Une attaque.
Il y avait eu une attaque.
Et une chatte noire et blanche.
Qu'était-ce déjà ?
Des rats.
À manger.
Pour survivre.
Tu le vois déjà en position.
Il traque.
Il chasse.
Tu ne sens plus le froid.
Tu es le fantôme désormais.
Tu n'as même plus besoin de marcher.
Tu flottes jusqu'à lui.
Tu n'es qu'une pensée.
Un souvenir.
Passie.
Lui il réussit toujours.
Comme maintenant.

« Tiens. Mange.
- Merci Passie.
- Ne me remercie pas. Si je ne risquais pas de mourir avec toi il y a longtemps que je t'aurais tué moi même. »

Tu baisses les yeux.
Tout ça tu le sais déjà.
Tu sens de nouveau le froid.
Il a disparu.
Tu manges la viande encore chaude.
Le goût t’écœure.
Le sang te donne envie de vomir.
Mais tu n'as pas le choix.
Tu laisses la carcasse de côté.
Tu as peur.
Tu te sens mal.
Alors tu cours.
Vite, très vite.
Les coraux morts te saluent au passage.
Tu trouves une flaque.
Pour nettoyer tout ce sang.
La mort est partout sur toi.
Celle de ta nourriture.
Celle de tes amis.
Celle de ta famille.
Tu voudrais hurler.
Hurler à la lune.
Mais il n'y a que les loups pour faire ça.
Tu n'es pas un loup.
Toi tu n'es rien.
Tu t'allonges pour pleurer.
Tu es déjà morte au fond.

« Je me suis toujours demandée, maman, qu'est-ce qu'il y a tout en haut du monde ? Tu crois que l'on nous voit de là-haut ? »

Une voix.
Légère.
Agréable.
Et une question.
Elle résonne.
Tu ne sais pas y répondre.
Et pourtant tu aimerais.
Mais la voix n'a pas besoin de toi.
Elle résonne.
Peut-être vient-elle des cieux eux mêmes ?

« Peut-être ma chérie, je n'en sais rien. On doit sûrement paraître tout petit depuis les cieux. »

La voix d'une mère.
Sont-elles deux ?
Non ce n'est pas ça.
Elle est seule.
Elle doit être perdue.
Ou alors elle a trouvé.
Tu te surprends à te redresser.
Ton pentagramme est éteint.
La personne n'est pas si proche.
Alors pourquoi sa voix résonne ?
Ce n'est pas dans l'air.
C'est en toi.
Pourtant tu ne les imagines pas.

« Comme de petits êtres sans importance, voués à rien ? »

La voix est triste.
Désespérée.
Comme un reflet.
Celui de ton âme.
Incapable de se battre.
Incapable de comprendre.
Sans importance.

« Nous avons tous notre importance dans ce monde, Petit Oiseau Chanteur. Et tu trouveras un jour, pourquoi tu es là. Je suis sûre que tu verras le monde depuis là-haut, comme nous tous. »

C'est la même voix.
Si différente pourtant.
Pourrait-elle réellement dire vrai ?
Tu n'es pas importante.
Tu n'as fait qu'une seule chose.
Tu as tué ton père.
Oh, ce n'était pas de ta patte, mais tu l'as laissé faire.
Quand lui il te suppliait.
Et que tu n'as rien fait.
Tu pourras dire ce que tu veux.
Tous savent que tu es coupable.
Tu aurais du mourir à se place.
C'est toi qui devrais voir le monde d'en haut.

« Parce que tu as déjà vu depuis les cieux, toi ? Et puis, pourquoi es-tu là ? »

La voix est faible.
Tu te dois de la suivre.
Tu as besoin de la réponse.
Comme un dialogue entre deux personnes.
Un dialogue intérieur.
Celui qui apaise.
Pas celui qui te dévore.
Passie s'est rendormi au fond de ton esprit.
Et si c'était lui qui parlait ?
Et si c'étaient de nouvelles hallucinations ?
Non.
Tu le sais.
Tu le sens.
Cette voix n'est pas la tienne.
Elle n'est pas dans ton esprit.
Tu restes cachée sous les coraux.
Tu espionnes.
Juste assez pour entendre.

« Mon rôle, dans ce monde, c'est de t'avoir donné naissance, ma chérie. Et puis tu sais, je serais toujours là pour toi. Même si maintenant, je suis beaucoup trop loin pour te le dire en personne. Crois en tes rêves, Petit Oiseau Chanteur, crois en tes rêves. »

C'est une mère qui parle.
Qui parle à son enfant.
Ta mère ne t'as jamais parlé.
Elle ne t'a jamais aimé.
Tu es l'erreur de sa vie.
Cet oiseau a de la chance.
Beaucoup de chance.
Sa mère l'aime.
Sa mère est morte.
Ta mère est morte.
Ta mère ne t'aime pas.
La voix s'est éteinte.
Tu es inquiète.
L'as-tu laissé s'échapper ?
Tu as besoin de l'entendre parler.
Elle te rassure en quelque sorte.
Ce dialogue était apaisant.
Mais maintenant ton esprit bouillonne.
Tu te redresses franchement.
Là bas, au loin, une silhouette se dessine.
Tu cours vers elle.
Tu n'y peux rien.
Et si c'était ta mère ?
Ta mère qui venait te chercher ?
Après tout ce temps, seule dans le noir.
Le pentagramme sur ton épaule s'active.
Mais tu le vois trop tard.
Pauvre Mhei.
Pauvre et imbécile.
Tu percutes de plein fouet cette inconnue.
Tu te dégages.
Tu es confuses.
Tu murmures un mot d'excuse.

« Pardonne moi Petit Oiseau Chanteur.
- Alors comme ça dès que je m'absente il se passe des choses intéressantes ? »

Ton poil se hérisse imperceptiblement.
Tu es tendue.
Passie est là.
Il flotte à côté de la chatte inconnue.
Tu le fixes.
Tu trembles de peur.
Et tu sais qu'il va te faire souffrir.
Mais comment ?
Code par xLittleRainbow


Hors RP:

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Anonymous
Invité


   Mar 15 Aoû - 21:09



Lost in the corals cemetery || FEAT Mhei || ReefBleached

???
FEAT Mhei
Cimetière de corail

Météo : Nuit fraîche.
Futur lien Cerisier, rencontre.

Lost in the corals cemetery

« La nuit, être sombre et mystérieux, et pourtant... On m'a raconté, plus jeune, que les enfants auraient créés les étoiles pour voir en elle ce qu'elle tenait tant à nous cacher.

Sa beauté, sûrement.
»


BOUM.

Quelque chose me percute. Nous percute. Une chose petite, plus petite que nous mais qui à peu près la même corpulence. Qui... Me ressemble. Sur le moment, je ne réalise pas ce qu'il se passe. Je sens mon corps tournoyer, puis rouler dans l'eau. Ma mâchoire se serre, je me crispe par défense comme de vieux réflexes, les griffes sorties, les yeux plissés par la peur. J'attends que l'avalanche qui s'écroule sur moi s'arrête pour enfin jeter un coup d'œil. La chose ne tarde pas à se relever tout en murmurant quelque chose que je ne comprends pas, et enfin, je peux rouvrir les yeux. De ma patte droite, je me frotte le visage, puis me dresse le pelage ruisselant d'eau. Elle s'enfuit de l'étreinte de mon corps comme une cascade, un torrent. Je m'ébroue, faisant fuir le reste d'eau coincé dans mon poil. Puis, je tourne les yeux vers la chose qui m'a bousculée et la regarde, presque étonner. Je vois quelque chose de... Net... Surprise je tombe en arrière, ne comprenant pas ma situation. Dans ma tête s'enclenche un méli-mélo de voix que je ne comprends pas forcément, m'embrouillant, me torturant. Ils sont choqués eux aussi que je vois si bien. Ils ne cessent de parler à tel point que je commence à grogner contre eux. Je secoue la tête fortement pour leur dire de se taire et regarde une nouvelle fois devant moi. Je découvre alors beaucoup plus nettement que d'habitude un félin. Une féline, plutôt. Je remarque qu'elle est plus petite que moi et que son pelage est majoritairement argenté, tel la couleur de la lune. Seul le bout de ses oreilles et sa queue se trouve être d'un bleu azure, très clair cependant, dont la couleur est forte semblable à celle de ses yeux. Mon regard, grand ouvert, glisse sur elle comme-ci je voyais un chat pour la première fois. Je prends un grand plaisir à détailler son anatomie détaille par détaille. Un sourire étrange ce dessine sur mes babines, un sourire de joie. Pourtant, j'ai l'étrange impression que mon sang ne change pas de couleur. Je penche la tête vers le sol, mes yeux toujours fixer sur la féline pour prendre le temps de bien contempler sa netteté, puis descend le regard.

Turquoise.
Voilà ce que je vois, en premier.
Ce que nous voyons tous.
Un regard que je ne connais pas.
Une personne que je n'ai jamais vu.
Une féline, tout semblable à moi, possédant des cornes écarlates et translucides, et ayant un magnifique regard turquoise.
Un regard mélangeant le bleu et le vert pour former cette couleur étrange qui lui nous est encore inconnu.
Une couleur que nous n'avons jamais vu...
À moins que nous nous ne souvenions plus.

Nous restons perplexe devant ce regard, ce regard remplit d'émotion, ce regard dont l'on devine tout. Ce regard que rien ne laisse échapper, rien ne laisse au hasard. Je relève finalement mon menton vers la féline. Je vais bien. C'est étrange, d'aller bien. Ce regard. Il me rappelle une chose que les autres n'ont pas connu. Le regard de ma mère. Le regard de celle qui me parlait, plus jeune. Celle qui m'a apprise à vivre, celle qui m'a aimée avant de m'abandonner. Je me souviens de son regard turquoise, de son regard magnifique qu'elle posait sur moi avant qu'elle ne me laisse tomber. Avant qu'elle parte. Et ce même regard, plein de bonté, je le posais sur cette féline. Je remarquais alors qu'elle avait l'air... Effrayée. Son regard est posé sur quelque chose, à côté de moi, dans l'eau. Je tourne la tête frénétiquement plusieurs fois, mais il n'y a rien à côté de moi. Rien qui ne puisse me dire ce que cette féline fixe de ce regard apeuré. Son pelage est ébouriffé, ses yeux grands ouvert. Elle est crispée. Je penche la tête et cette fois, me dirige vers la chose qu'elle regarde. Les sourcils fronçaient, je me mets au centre de son point de vision, ce qu'elle vise du regard et je demande alors d'une voix inquiète.

Vous allez bien ? Articule ai-je lentement.Vous avez l'air...

Il y eut un vide, témoins de ma recherche, avant que je ne trouve enfin un mot qui pouvait décrire son état. Celui qui correspond sûrement le mieux à la situation. À sa situation.

… Horrifiée...




RAPPEL :



Invité



Anonymous
Invité


   Dim 20 Aoû - 22:31




Pv Këzal
Lost in the corals cemetery



« Je suis déjà venue ici. Dans un monde devenu poussière pour devenir poussière à mon tour. C'est ici que je suis morte et qu'on m'a enterrée. »




La perplexité.
C'est ce que tu lis dans ses yeux.
C'est ce que tu ressens dans son regard.
Elle ne sait pas encore.
Elle n'a pas pu deviner.
Mais ça effleure son esprit.
C'était simple.
Si simple.
De juger sans savoir.
De penser sans connaître.
Tu le vois dans ses iris.
Ces iris couleur brume.
Ces iris couleur ciel.
Ces iris couleur lac.
Ces iris couleur turquoise.
Elle non plus de comprends pas.
Ce qu'elle voit dans son reflet.
Qui est-elle ?
Qui est-elle quand elle est elle ?
Qui est-elle quand tu n'es pas là ?
Elle a un pelage majestueux.
Il est beige.
Ça lui va bien.
Elle est belle et musclée.
Tu es sale et faible.
Tu te sens ridicule.
Tu l'as recouverte de sable.
Par ta faute elle est tombée à l'eau.
C'est mal.
Ce que tu as fait c'est mal.
Tu aimerais t'excuser.
Mais tu ne peux pas.
Tu ne peux rien faire.
Parce que tout ce que tu vois c'est lui.
Il se tient tout droit.
Tendu comme un arc.
Il est méfiant.
Il l'est avec tout le monde.
Tu ne peux que le fixer.
Parce que tu as peur.
Peur qu'il s'en prenne à elle.
Elle se décale vers lui.
Elle ignore le danger.
Elle se tient à sa place.
Il s'est effacé.
Et elle parle.

« Vous allez bien ? Vous avez l'air... »

Elle fit une pause.
Elle doit chercher ses mots.
Ils doivent tous les chercher.
Parce qu'aucun ne comprend.
Tu t'attends à ce qu'elle le dise.
Tu veux qu'elle le dise.
Tu ne veux pas qu'elle te fasse plus attendre.
Parce qu'attendre c'est souffrir.
Tu vois sa bouche s'entrouvrir.
Tu sais déjà le mot qui va sortir.
Tu le connais déjà.
Folle.

« ... Horrifiée... »

Tu es surprise.
Ton regard est dubitatif.
N'a-t-elle pas compris ?
C'est pourtant évident.
Elle devrait le savoir.
Elle devrait s'en rendre compte.
Tu ne sais pas quoi répondre.
La vérité n'est pas sincère.
Et les mensonges restent illogiques.

« Je ne vais pas. Je ne devrais pas exister. Désolée. Je ne voulais pas te blesser... ni te gêner. »

Encore des excuses.
Tu ne fais que t'excuser.
À chaque personne que tu connais.
Chaque personne que tu rencontres.
Chaque personne que tu vois.
Toujours les mêmes erreurs.
Toujours les mêmes rengaines.
Toujours la même douleur.
Code par xLittleRainbow

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 1 Oct - 14:25


j'up :)

Invité



Anonymous
Invité


   Mer 4 Oct - 18:43


J'arriverais pas à répondre, j'ai plus d'inspi pour Këzoul. Tu peux archiver ♥️

Invité



Anonymous
Invité


   Dim 8 Oct - 20:39


oki j'archive ^^





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